Une auberge pour les admirateurs de Jane Austen, et bien plus encore...
 
AccueilRechercherS'enregistrerConnexion
-34%
Le deal à ne pas rater :
-34% LG OLED55B3 – TV OLED 4K 55″ 2023 – 100Hz HDR 10+, ...
919 € 1399 €
Voir le deal

 

 Jane Austen au cinéma : livres critiques

Aller en bas 
+8
MarianneJustineBrandon
Little bird
Nettie
Meli
Emjy
Miss Bell
Popila
Mr Damien Tilney
12 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Little bird
Héritier de Hamley Hall
Little bird


Nombre de messages : 456
Age : 37
Date d'inscription : 09/03/2008

Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Jane Austen au cinéma : livres critiques   Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Mai 2008 - 10:45

Popila, merci beaucoup pour ton travail cheers

C'est vraiment passionnant Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
MarianneJustineBrandon
Brandon's Belle
MarianneJustineBrandon


Nombre de messages : 8662
Age : 31
Localisation : In the arms of colonel Brandon... or waltzing in a castel of France with the Beast
Date d'inscription : 03/02/2008

Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Jane Austen au cinéma : livres critiques   Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Mai 2008 - 14:42

Félicitations Popila ! Tu as beaucoup travaillé et c'est réellement génial ! J'ai survolé quelques passages et les analyses que j'ai lu sont très pertinentes !
Encore Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 846997 Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 846997
Revenir en haut Aller en bas
https://lalectriceenrobejaune.wordpress.com/
Popila
Free Spirit of Longbourn



Nombre de messages : 2057
Age : 39
Date d'inscription : 27/07/2007

Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Jane Austen au cinéma : livres critiques   Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Icon_minitimeVen 16 Mai 2008 - 20:48

Je suis heureuse que cela vous passionne : par contre, pour MP 1999 et NA 1986, il vous faudra patienter encore un peu Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
http://www.misspopila.blogspot.com/
Popila
Free Spirit of Longbourn



Nombre de messages : 2057
Age : 39
Date d'inscription : 27/07/2007

Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Jane Austen au cinéma : livres critiques   Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Icon_minitimeMer 21 Mai 2008 - 14:51

Petit remontage de topic, hop là! Aujourd'hui, pour répondre au voeu d'Emjy :

Mansfield Park 1999 et le Girl Power


Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 75100510


Dans Mansfield Park 1999, une femme est au centre de l’intrigue, situation annoncée par l’affiche où elle occupe le point focal et qui s’accompagne du thème de la prise de pouvoir, certes métaphorique, par une personne du sexe féminin. Elle quitte le statut de cousine pauvre pour devenir le soutien de la famille Bertram, et, si l’équipe du film la fait souvent placer symboliquement par Sir Thomas sur le devant de la scène, c’est pour indiquer la suprématie des valeurs qu’elle incarne. Sa modernité et sa puissance sous-jacente, parallèlement à la mise en valeur de sa féminité, jurent dans ce monde encore dominé par le système patriarcal, d’ailleurs sur le point de s’effondrer. Ce parti pris a permis à Rozema de développer un aspect du film qui l’ancre davantage dans le contexte contemporain, celui du Girl Power, revendiqué par les Spice Girls dont l’heure de gloire correspond à l’époque où le film est sorti.

Certaines des répliques de Fanny Price soulignent son désir de s’affranchir du joug masculin : « Je suis une bête sauvage », s’écrie-t-elle tandis qu’elle chevauche sa jument, Mrs Shakespeare, dont le nom fournit une féminisation de l’auteur le plus connu de la littérature anglaise ; on la voit par la suite, une cravache à la main, dévaler les escaliers de Mansfield Park. Si le discours tenu dans ce film est anachronique, il permet néanmoins de séduire un public jeune et moderne. Néanmoins, l’ambiguïté quant au message véhiculé demeure : si Fanny s’impose comme une femme indépendante aux idéaux utopiques, elle devient par la suite le cœur de ce système patriarcal contre lequel elle s’insurgeait en espérant le modifier ; la conclusion du film indique peu de changements à Mansfield Park, mis à part l’exclusion de Maria et de Mrs Norris ; Sir Thomas se lance dans l’exploitation du tabac, ce qui laisse présager une répétition de ses mauvaises actions dans un autre domaine.

Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Mp210 Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Mp311


Les paroles de Mary Crawford sont caractérisées par leur modernité («On est en 1806, pour l’amour de dieu ! ») en désaccord avec les principes moraux fondamentaux de l’époque, et qui la perdront. Elle convoite la demeure en envisageant une union avec un des fils de Sir Thomas. Son plan apparaît à la fin du film lorsque, au cours d’une séquence inventée par la scénariste, elle expose ses idées aux membres de la famille Bertram. Les plans indiquent ainsi l’importance que vont revêtir ses propos :

Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Mp410 Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Mp510 Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Mp610
Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Mp710 Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Mp810 Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Mp910
Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Mp1010 Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Mp1110 Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Mp1210


Au moment où elle fait référence à son union prochaine avec Edmund, un gros plan est fait sur le visage du jeune homme, suivi par un autre gros plan sur celui de Fanny ; les paroles de Mary les séparent, tandis que son déplacement l’amène rapidement au centre du cercle formé par l’agencement des fauteuils ; puis elle apparaît au second plan, entre Fanny et Edmund filmés de dos au premier plan ; un travelling les fait alors disparaître au profit de la jeune femme filmée seule, paradant devant la cheminée. Toute la mise en scène a pour but d’illustrer ses manigances et son désir de régenter cette famille dont elle espère faire partie, et dont l’individualité est niée par l’utilisation d’un cadrage associant plusieurs personnages à la fois. Cependant, au moment où elle évoque la mort de Tom qui ferait alors d’Edmund l’héritier de Mansfield, la caméra passe sur le visage choqué de chacun des auditeurs, annonçant visuellement la défaite de Mary. Lorsqu’ Edmund lui fait comprendre qu’il refuse de l’épouser, la caméra est placée dans le couloir, laissant présager l’expulsion de l’élément perturbateur : Mary est au centre, mais sa position assise lui a ôté de son importance ; quand Edmund lui signifie de partir, elle se lève, fait une révérence et sort. On la voit alors passer devant Edmund avant de sortir sur la gauche du plan, technique symbolisant son appartenance au passé ; Fanny, quant à elle, est assise sur la droite. La crise de l’héritage prend fin dans la scène suivante où est annoncé le rétablissement de Tom.

Par contre, pour les captures d'écran de Mansfield Park, il faudra attendre le bon vouloir de Mr Damien Tilney, qui a mieux à faire en ce moment Wink
Ekaterin, où en es-tu avec les captures d'écran de P&P 1940?
Si vous êtes bien sages, vous aurez droit à une autre synthèse de Tante Popila sur : Médiévalisme, gothique et littérature dans Mansfield Park 1999.
Enfin, pour ceux qu'une analyse de Northanger Abbey 1986 et Emma (la sérié télévisée) intéresse, j'ai "uploadé" les pages du livre où il en est question, il vous suffit de cliquer ICI pour en prendre connaissance :


Dernière édition par popila le Mer 21 Mai 2008 - 23:16, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://www.misspopila.blogspot.com/
cat47
Master of Thornfield
cat47


Nombre de messages : 24245
Age : 67
Localisation : Entre Salève et Léman
Date d'inscription : 28/01/2006

Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Jane Austen au cinéma : livres critiques   Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Icon_minitimeMer 21 Mai 2008 - 15:43

Merci Popila, ces analyses sont très intéressantes, je les lis avec grand plaisir. Quelle chance d'avoir sur ce forum autant de gens passionnés et qui sont prêts à partager leurs connaissances. cheers

_________________
Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Mr10
Revenir en haut Aller en bas
Popila
Free Spirit of Longbourn



Nombre de messages : 2057
Age : 39
Date d'inscription : 27/07/2007

Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Jane Austen au cinéma : livres critiques   Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Icon_minitimeSam 24 Mai 2008 - 16:12

Mais de rien, Cat : chaque fois que je rédige une synthèse, je suis bien obligée d'approfondir et du coup j'apprends plein de choses ; je me fais donc vraiment plaisir! Very Happy Voici, en supplément, le dernier épisode de la série :


Médiévalisme, gothique et littérature dans Mansfield Park 1999


Mansfield Park 1999 rend hommage à l’écriture dès le générique par le biais d’une fétichisation du parchemin, de l’encre et de la plume. D’autre part, en s’attachant à filmer la texture du papier en très gros plan, la caméra lui confère une dimension sensuelle dans la mesure où sa couleur évoque celle de la peau. Cet érotisme surprend dans un film qui revendique sa filiation avec l’œuvre austenienne !

Cependant, Mansfield Park 1999 n’est pas tant une glorification de l’Englishness qu’un exercice de style post-colonial irrévérencieux sur un classique de la littérature anglaise.

L’affiche du film propose d’emblée plusieurs pistes d’interprétation, et comporte des sous-entendus gothiques, féministes et postmodernes. Fanny y figure en grand plan, et, au-dessous de ses mains jointes, apparaît Mansfield Park. Elle tient, serrée contre son sein, une clef, élément issu du gothique susceptible de soulever certaines questions : quelle porte, réelle ou symbolique, la jeune femme parviendra-t-elle à ouvrir ? Quel secret renferme Mansfield ? L’accent est mis sur ce personnage qui, de façon métaphorique, détient la clé de l’intrigue, et révélera l’être derrière le paraître.

Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Mp110


Plusieurs éléments tendent à entraîner le récit vers le mode gothique :

Alors que dans le roman Sir Thomas est d’une nature effacée, il devient dans l’adaptation un patriarche tout-puissant qui règne en despote sur Mansfield. Ce père tyrannique est craint non seulement par ses enfants, mais aussi par Fanny, la plus timide. Dans cette perspective, il se rapproche de ces monarques usurpateurs despotiques, à l’instar de Manfred dans The Castle of Otranto de Horace Walpole (1765). Comme lui, il est attiré par une jeune fille qui devient le stéréotype de la vierge traquée dans une demeure par le chef de famille, qui fait passer son plaisir avant ses devoirs envers les siens.

Sir Thomas (Harold Pinter), puissant et redoutable prédateur, tourne de façon inquiétante autour de Fanny, comme pour emprisonner une proie. Certes, la cruauté est déplacée : en fait, il souhaite lui imposer un époux sans se soucier de ses sentiments, mais il ne dissimule pas son attirance pour les jeunes femmes, en particulier celles de sa plantation d’Antigua : « Les mulâtres sont généralement bien proportionnés, plus particulièrement les femmes dont la finesse des traits est remarquable. J’en ai une – si gracieuse dans ses moindres mouvements et si intelligente… ». Cette remarque, formulée avant la découverte de dessins de Tom par Fanny, indique la volonté qu’à la scénariste de laisser au spectateur la possibilité d’en supposer davantage sur les relations de Sir Thomas avec cet esclave.

Lors de la découverte des dessins, l’apparition soudaine et silencieuse de ce dernier derrière Fanny accroît doublement la tension chez le spectateur, placé dans la même situation que l’héroïne, en train de découvrir avec stupeur un aspect inconnu de son oncle. Il apparaît dans la chambre sous deux angles analogues à ceux choisis par Tom pour ses dessins : d’abord de trois quarts, avec une esclave noire à genoux devant lui dans une position équivoque, ensuite de profil, en train de fouetter un esclave ; la composition du plan associant Fanny et son oncle est identique à celle du dernier croquis et établit un parallèle entre la situation de l’esclave et celle de la jeune femme. Aucun doute ne peut subsister quant à l’identité de la brute représentée sur l’esquisse. La violence du geste de Sir Thomas, qui arrache le cahier des mains de sa nièce en s’exclamant que son fils est fou, se trouve renforcé par le choix d’un tournage en ralenti qui permet de s’attacher à l’expression de la jeune fille, mêlant horreur, douleur, dégoût et incompréhension.

Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Mp1310 Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Mp1410 Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Mp1511 Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Mp1610 Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Mp1710


Le recours à Lovers’ Vows, pièce dans la pièce qui symbolise métaphoriquement l’état de délabrement de la demeure des Bertram et, par extension, la corruption de ses habitants, constitue une mise en abyme du récit : les personnages de la pièce ne sont pas si différents des acteurs qui les interprètent, et, par le truchement du spectacle, ils exorcisent leurs désirs coupables. Mansfield devient la scène du théâtre de l’ego ; les masques vont tomber et les véritables personnalités s’exprimer : la provocation de Mary, le libertinage d’Henry, la frivolité de Maria et de Julia, la folie artistique et inventive de Tom : la pièce de théâtre qu’il décide de monter reprend le thème de la corruption généralisée et met en abyme la dépravation des habitants de Mansfield et de leurs voisins, les Crawford.

Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Mp2110


L’importance accordée à la demeure en tant que lieu du « crime » transparaît dans le choix du titre : comme le château d’Otrante, Mansfield est le personnage principal du livre, derrière lequel se profile l’ombre de l’esclave, présente dès le début du film par le truchement des chants funèbres qui s’échappent du cargo négrier, et parviennent à la calèche emmenant Fanny vers sa nouvelle demeure. La façon dont elle est écrasée par la caméra dans cette maison inconnue, emplie des soupirs de Lady Bertram et des chuchotements de Maria et de Julia, la chambre mansardée où la conduit sa tante et dont le mobilier disparaît sous des draps blancs semblables à des linceuls, la désignent comme la victime idéale d’un récit gothique.

Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Mp1810 Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Mp1910


Les femmes, telles de nouvelles Lady Macbeth, errent dans les ténèbres, et leur somnambulisme éveillé les amène à découvrir de terribles secrets : Fanny trouve le cahier de dessins appartenant à Tom ; plus tard, lorsque, guidée par les gémissements de Tom à l’agonie, elle descend l’étroit escalier en colimaçon, sa bougie s’éteint – détail typique d’un récit gothique que Henry Tilney évoque dans Northanger Abbey – et elle ouvre la mauvaise porte, devenant ainsi spectatrice de l’adultère de Maria. Son affolement qui la conduit alors à se réfugier dans la chambre de Tom où se trouve Edmund, rappelle celui des témoins bouleversés de The Castle of Otranto. Incapable de lui révéler la cause de son émotion, elle désigne la porte d’un geste de la main ; et c’est alors qu’Edmund sort de la chambre et confond sa sœur et Henry, précipitant ainsi le dénouement.

Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Mp2010


Il faut noter, à ce propos, que la sexualité représentée dans le film est caractérisée par son aspect transgressif, qu’il s’agisse des actes violents perpétrés par Sir Thomas sur les mulâtresses de ses plantations à Antigua, de l’adultère de Maria ou de la bisexualité de Mary Crawford. Mais avec sa volonté de mettre à jour les tensions sexuelles, avec ses esquisses évoquant la torture d’esclaves d’Antigua, véritables pastiches de tableaux de Goya (1746-1828), avec son architecture inquiétante et les lueurs tremblotantes des chandelles, il est vrai que ce film s’éloigne des adaptations précédentes, parfois gentillettes, ou des heritage films tournés à la manière de James Ivory.

J'oubliais : les captures d'écran ont été gracieusement fournies par Mr Damien Tilney Wink


Dernière édition par popila le Sam 24 Mai 2008 - 22:34, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://www.misspopila.blogspot.com/
Emjy
Angel of Temptation



Nombre de messages : 6304
Age : 40
Localisation : entre Lark Rise et Candleford
Date d'inscription : 05/03/2006

Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Jane Austen au cinéma : livres critiques   Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Icon_minitimeSam 24 Mai 2008 - 16:19

Merci beaucoup Popila ! Tout ça est passionnant ! Very Happy
On ne peut pas dire que Mansfield Park 1999 n'aura pas fait couler d'encre ! Comme tu l'as fait remarquer, l'affiche du film intrigue déjà beaucoup (d'ailleurs, je trouve dommage qu'elle ne soit pas nominée au 2nd tour pour les Inn Awards No , je la trouve vraiment réussie^^).
Je vais lire et relire tout cela attentivement Wink
Revenir en haut Aller en bas
http://emjy.wordpress.com/
Popila
Free Spirit of Longbourn



Nombre de messages : 2057
Age : 39
Date d'inscription : 27/07/2007

Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Jane Austen au cinéma : livres critiques   Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Icon_minitimeSam 24 Mai 2008 - 16:35

Emjy a écrit:
L'affiche du film intrigue déjà beaucoup (d'ailleurs, je trouve dommage qu'elle ne soit pas nominée au 2nd tour pour les Inn Awards, je la trouve vraiment réussie).
Oui, moi aussi, je trouve ça dommage. Je l'avais mise en première position dans mon classement : pour moi, c'était vraiment la meilleure affiche, mais beaucoup de gens sur le forum n'ont pas vu le film, et parmi ceux qui l'ont vu, certains ne l'ont pas du tout aimé. MP99 suscite des réactions très contrastées, un peu comme le roman d'ailleurs, même si les raisons ne sont pas les mêmes... En tout cas, bonne lecture, Emjy (je crois qu'il y a de quoi faire) Rolling Eyes
Revenir en haut Aller en bas
http://www.misspopila.blogspot.com/
Copetan
Romancière anglaise
Copetan


Nombre de messages : 3164
Age : 47
Localisation : Entre la Cité de Calvin et la Terre Sainte
Date d'inscription : 23/04/2007

Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Jane Austen au cinéma : livres critiques   Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Icon_minitimeLun 26 Mai 2008 - 23:11

J'arrive avec un peu de retard pour te remercier et te féliciter sur ce superbe travail de synthèse, aussi instructif que passionnant Very Happy .

Je n'avait pas du tout fait le parallèle entre la façon de filmer d'Ang Lee (ou plutôt Lee Ang, si on se tient à la façon asiatique d'écrire les noms) et celle de Hou Hsiao-Hsien (bon, je dois dire que je n'ai jamais réussi à finir un film de Hou).

Et moi aussi, j'ai mis l'affiche de MP 99 en première position au premier tour. Pour moi, c'était la meilleur affiche, et même d'assez loin. Elle m'a incité à lire le livre d'abord, et de voir le film ensuite, alors que je ne connaissais pas du tout l'histoire.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.flickr.com/photos/copetan/
Popila
Free Spirit of Longbourn



Nombre de messages : 2057
Age : 39
Date d'inscription : 27/07/2007

Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Jane Austen au cinéma : livres critiques   Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Icon_minitimeMar 27 Mai 2008 - 0:10

Merci, Copetan ; je m'étais dit que le passage sur les paysages dans S&S 1995 avait des chances de t'intéresser Very Happy

Copetan a écrit:
Je n'avait pas du tout fait le parallèle entre la façon de filmer d'Ang Lee (ou plutôt Lee Ang, si on se tient à la façon asiatique d'écrire les noms) et celle de Hou Hsiao-Hsien (bon, je dois dire que je n'ai jamais réussi à finir un film de Hou).


Eh bien moi, c'est encore mieux puisque je n'ai jamais vu un seul film de Hou Hsiao-Hsien. Le nom me dit toutefois quelque chose... hum!

Et sinon, bienvenue au club des défenseurs de l'affiche de Mansfield Park 1999... parce qu'elle le mérite! cheers
Revenir en haut Aller en bas
http://www.misspopila.blogspot.com/
Invité
Invité




Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Jane Austen au cinéma : livres critiques   Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Icon_minitimeMar 27 Mai 2008 - 18:57

Popila merci c'est vraiment passionnant cheers
Je n'ai pas le temps de tout lire maintenant mais le peu que j'en ai lu est vraiment très intéressant donc je vais copier coller tout ça dans un fichier Word pour pouvoir le lire plus tard. study
Revenir en haut Aller en bas
Emjy
Angel of Temptation



Nombre de messages : 6304
Age : 40
Localisation : entre Lark Rise et Candleford
Date d'inscription : 05/03/2006

Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Jane Austen au cinéma : livres critiques   Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Icon_minitimeMar 3 Juin 2008 - 13:45

J'ai reçu le livre de Lydia Martin hier (commandé sur le site de la Fnac) est c'est vraiment un formidable ouvrage. D'habitude, je lis ce genre d'essais au compte-gouttes mais là je crois que je vais vite le dévorer.
Je vous le conseille vraiment Very Happy
Merci du conseil Popila, sans toi je crois que je n'aurai pas connu l'existence de ce livre^^
Revenir en haut Aller en bas
http://emjy.wordpress.com/
Mr Damien Tilney
The Knight of Irony
Mr Damien Tilney


Nombre de messages : 3463
Age : 40
Date d'inscription : 04/10/2006

Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Jane Austen au cinéma : livres critiques   Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Icon_minitimeMar 3 Juin 2008 - 16:55

Tu l'as commandé Emjy ? Je l'ai vu à la fnac des Halles. Je l'ai parcouru rapidement. Je vais attendre un peu pour me le prendre, il est un peu cher.

Tu nous diras ce que tu en penses. Avec deux avis on peut être facilement convaincu Razz.
Revenir en haut Aller en bas
Popila
Free Spirit of Longbourn



Nombre de messages : 2057
Age : 39
Date d'inscription : 27/07/2007

Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Jane Austen au cinéma : livres critiques   Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Icon_minitimeMar 10 Juin 2008 - 10:33

En attendant les captures d'écran que doit réaliser Ekaterin, voici un lien vers un site très bien fait sur le cinéma Américain des années 1940 : si vous cliquez dessus, vous tomberez sur un répertoire ; il vous suffit alors d'aller à la lettre "P" et de cliquer sur "Pride and Prejudice". Vous aurez alors droit à un extrait vidéo du film dans lequel jouent Greer Carson et Laurence Olivier : il s'agit de la fête donnée par les Bingley à Netherfield, Darcy et Lizzie y échangent quelques flèches.

LIEN
Revenir en haut Aller en bas
http://www.misspopila.blogspot.com/
genny
Two Lovers' Sparkling Lady
genny


Nombre de messages : 6275
Age : 71
Localisation : A la découverte de l'Asie et de ses beaux yeux...
Date d'inscription : 18/08/2006

Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Jane Austen au cinéma : livres critiques   Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Icon_minitimeMar 10 Juin 2008 - 19:01

Very Happy Merci Popila pour ce lien, il n'a qu'un défaut : il s'arrête quand on est en plein dedans!!! Razz
Revenir en haut Aller en bas
Pivoine
Pauvre gouvernante
Pivoine


Nombre de messages : 19
Age : 66
Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 22/07/2008

Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Jane Austen au cinéma : livres critiques   Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Icon_minitimeJeu 31 Juil 2008 - 12:57

Un grand merci, je trouve ces références et ces analyses absolument remarquables !
Revenir en haut Aller en bas
http://pivoineblanche7.canalblog.com
Contenu sponsorisé





Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Jane Austen au cinéma : livres critiques   Jane Austen au cinéma : livres critiques - Page 2 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Jane Austen au cinéma : livres critiques
Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
 Sujets similaires
-
» Le label Austen, ou comment vendre des livres en invoquant tante Jane !
» [sondage] Duel Jane Austen n° 15 (Becoming Jane vs Miss Austen Regrets)
» Jane Austen never dies ! (The Mysterious Death of Miss Austen, Lindsay Ashford)
» Austen Power - Jane Austen à l'honneur dans un article de Libération
» Souvenirs sur Jane Austen de James Edward Austen-Leigh

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
The Inn at Lambton :: Do you read, Mr Darcy? :: Jane Austen :: Oeuvres et adaptations-
Sauter vers: