"La Dame en blanc" : le roman et son/ses adaptation(s)

Tout à fait d'accord avec toi, MissAcacia !

Rosalinde a écrit:

Je viens seulement de réaliser que ton pseudo vient de là, Miss Halcombe !

Eh oui ,

Rosalinde a écrit:

Je trouve que c'est elle la plus intéressante de l'histoire, c'est même surprenant pour l'époque un personnage féminin aussi fort. A côté d'elle Laura fait bien falot.

Oui, , c'est une forte personnalité , je l'ai tout de suite aimée ( ainsi que Fosco, d'ailleurs, très attirant dans son genre ! )

Miss Halcombe a écrit:

Oui, , c'est une forte personnalité , je l'ai tout de suite aimée ( ainsi que Fosco, d'ailleurs, très attirant dans son genre ! )

Autant j'ai été séduite par Marian, autant Fosco m'inspire plutôt de la répulsion.

Spoiler:

Oui, le mot " aimé " pour Fosco est en effet un peu fort ; non, on ne peut pas le trouver " aimable " , mais il est diablement fascinant, et je voulais dire que j'avais beaucoup d'intérêt pour lui en tant que personnage ; il est tellement machiavélique que j'en éprouve une sorte d'admiration . J'avais vu , en son temps, le téléfilm où il était interprété brillamment par Francois Chaumettte , dont le physique et le jeu d'acteur, pour moi , correspondaient bien au personnage . Il en était " magnétique " et ses confrontations avec Marian Halcombe ( jouée par Colette Bergé , il me semble ) étaient de grands moments . Dommage que ce téléfilm ne soit pas mis en DVD ; je serais peut-être d'ailleurs déçue de le revoir , après tant d'années , certains films vieillissent mal.

Je ne savais pas qu'il existait une adaptation ! Cela date de quelle année ?

J'imagine très bien François Chaumette dans le rôle, par contre Francine Bergé, je ne la vois plus bien ...

De 1970 . Cela passait en épisodes. Colette Bergé ( soeur de l'actrice Francine Bergé ) semble avoir été une actrice discrète ; je n'ai réussi à trouver qu"une photo d"elle sur internet , déjà d'un certain âge , mais j'ai reconnu le regard déterminé de celle qui interprértait si bien ( toujours selon moi )le rôle de Marian.

Je ne connaissais pas du tout cet auteur mais lire vos messages m'a donné envie de le découvrir et j'ai acheter la dame en blanc et pierre de lune, j'ai hâte de les lire!

Bonne lecture rosetyler

Miss Halcombe a écrit:

Oui, , c'est une forte personnalité , je l'ai tout de suite aimée

Exactement, et à la place de Hartwright (est-ce la bonne orthographe ?), je ne sais pas si je me serai laissée aussi facilement séduire par un ovale parfait, des boucles blondes, de grands yeux bleus et autant de gentillesse ... mais ça nous aurait privés d'une belle histoire.

Bonne découverte Rosetyler, j'espère que Wilkie Collins te plaira...

Bon je n'ai pas encore lu tous vos commentaires à propos du roman. Le livre m'avait d'abord attiré car je savais qu'une comédie musicale avait été adaptée pour la scène par Andrew Lloyd Webber, et que dans une des distributions (américaine sûrement) Laura Fairlie était interprétée par... Anne Hathaway ! Mais apparemment le spectacle a reçu de très mauvaise critique...

Bref tout ça pour dire que le livre m'a plus ou moins plu. Il y a beaucoup de hauts et de bas... j'ai failli stopper ma lecture au bout des 100 premières pages : l'intrigue n'avançait pas, les personnages étaient lointains, le "héros" ne me plaisait pas, je trouvais l'histoire d'amour entre Hartright et Laura très superficielle, etc. Heureusement que la partie où Miss Halcombe raconte l'histoire est plus captivante !! Comme on suit les évènements jour après jour, le suspens est mieux ressenti. D'ailleurs Marian est le personnage le plus attachant de l'histoire, les autres ne m'ont franchement pas marqué. Pourtant j'ai trouvé intéressante la structure du roman, la narration à plusieurs voix (j'aime beaucoup en général) mais les personnages manquaient vraiment de charisme à mon goût... J'ai été une lectrice assez distraite dans les 100 premières pages, je lisais sans m'intéresser à l'histoire qui ne m'a pas captivée, ce qui est pour moi un très mauvais départ pour apprécier une oeuvre jusqu'à la fin.

Voilà, pourtant dans l'ensemble je n'ai pas détesté ! Et pour finir, je dirai que je suis curieuse de voir l'adaptation de 1998 avec Justine Waddell ! (même si elle récolte aussi d'assez mauvaise critique !)

J'ai terminé le livre il y a quelques jours.Bon je l'ai preféré sans hésiter à mon premier Collins Seule contre la loi, mais je ne suis pas absolument fan de cet auteur.
Et niveau suspense, c'est vrai qu'à la fin tu as vraiment envie de savoir, mais j'ai mis un petit moment à entrer dans le livre.
Il m'a fallu attendre le journal de Marian.
Avant les pleurnicheries du jeune et amoureux professeur de dessin, ben ca allait moyen...Il se prenait un peu trop pour Werther ce petit.

Ce qui m'a plu:

Spoiler:

Ce qui m'a beaucoup déplu:

Spoiler:

Donc le livre m'a plu pour Marian et Anne, qui sont deux personnages trés interressants. Sinon pas top.

Il y a quelques semaines, pendant mon séjour en Afrique du Nord (tout ça pour souligner qu'on ne fait pas plus éloigné comme ambiance!! ), j'ai eu la chance de lire ce fabuleux roman. J'ai succombé et je le trouve fascinant à plus d'un titre.

Il me tardait de rencontrer cette Miss Halcombe que je croisais souvent sur le forum , et je n'ai pas été déçue, je comprends parfaitement l'attachement que l'on peut avoir pour elle...

C'est un personnage de femme comme on aime à les découvrir dans un livre écrit par un homme, à un siècle en plus où la vie était loin d'être simple pour les femmes, on le voit bien justement dans le dilemme que vit Laura.

Comme la plupart d'entre vous, une fois l'intrigue bien installée, il m'a été quasi impossible de lâcher des mains le roman. Je suis même allée jusqu'à lire en voiture alors que d'habitude, cette distraction me rend nauséeuse, mais là, par miracle, je pouvais continuer à lire sans souffrir!
Et heureusement, car ......, quels coups de théâtre!! quels incroyables coups du sort & retournements de situation!!! j'étais scotchée!!!!!!

Et que dire du Comte, ma foi il m'apparait bien comme le personnage le plus complètement antinomique de Marian, il est un homme/ elle est une femme (avec tout ce que cela comporte d'inconvénients pour le lieu & l'époque), il est maléfique/ elle a l'âme la plus pure qui soit, là où ils se rejoignent, c'est sur le plan de l'intelligence, mais je me suis vite rendue compte qu'elle n'est finalement pas son égale,

Spoiler:

Laura est une petite poupée entre les mains de son amoureux et de sa soeur, on peut lui reprocher à juste titre cette faiblesse, mais Marian n'a t-elle pas aussi sa part de responsabilité dans cet état des choses? Ne l'a t-elle pas surprotégée? on peut s'interroger...Si Laura avait été l'ainée aurait -elle eu une autre force de caractère?

Quant au style de Wilkie Collins, c'est vrai que l'on peut lui reprocher comme l'a fait Cat ses réflexes de feuilletoniste, mais je dirai pour ma part que cela ne m'a pas gênée, j'étais dans l'attente de ce fameux suspens puisque ce smiley parle de lui même...

J'ai tellement aimé ce livre que je me suis empressée de le donner, c'est comme ça que je fais mon lobbying , la personne à laquelle je l'ai offert l'a adoré à son tour et continue de le faire connaître autour d'elle...il ne me reste plus qu'à me racheter un exemplaire!

Je n'avais pas vu ta critique, Lady Clare J'ai l'impression que tu as vécu ce roman exactement de la même manière que moi Je suis ravie de voir que tu t'es laissée embarquée avec délice par Wilikie Collins. Je ne peux que te recommander de lire ses autres (grands) romans .


Sinon, je passais par là pour informer la compagnie que la BBC sortait enfin, dès le 7 juillet, le feuilleton de début des années 80, réputé fidèle et très réussi. A voir donc !
source :

Lady Clare, j'avais aussi manqué ta critique...

Ravie de voir que tu as aimé le roman à ce point ! Et je suis parfaitement d'accord :
C'est un roman marquant, à tout point de vue, avec des personnages forts, à la fois attachants ou détestables...

Je me réjouis de voir l'adaptation, quand elle sera éditée en dvd ! Merci pour l'info, Muezza !

Voilà le visuel de l'adaptation de 1982 qui sort donc le 5 juillet

Merci Muezza, ça tombe le mois de mon anniv' en plus (je dis ça je dis rien!! mais je me comprends!! )

Merci pour l'image, Muezza ! Je suis impatiente !

Je me décide enfin à poster mon avis sur La dame en blanc. Je dois dire que je n'ai pas été conquise par ce livre. J'ai bien aimé mais je ne peux pas dire que je l'ai dévoré.

D'abord, les points positifs : la construction de l'intrigue, très bien maîtrisée, et le récit à plusieurs voix m'ont plu. Mais parfois je m'en serais passé^^ j'ai détesté le moment où Mr Fairlie prend la parole, qu'est-ce que ce personnage a pu m'agacer... J'ai beaucoup aimé Hartright (son premier récit est une de mes parties préférées) et évidemment Marian... quelle femme admirable ! Le personnage d'Anne est très intéressant aussi.

Mais il y a plusieurs choses qui m'ont dérangée : tout d'abord je trouve certains personnages un peu caricaturaux, Mr Fairlie notamment, Laura dans la catégorie "héroïne en détresse" n'est pas mal non plus, Glyde est un peu "too much" pour moi dans la seconde partie. Mais surtout ce sont les secrets qui m'ont déçu. Pour Glyde je m'attendais vraiment à autre chose, j'ai trouvé ça très décevant.

Spoiler:

Certains éléments arrivent un peu "par magie" : le rôle de Pesca par exemple, on a du mal à croire à cette coïncidence...

Spoiler:

Bon j'ai beaucoup critiqué mais j'ai quand même passé un bon moment avec ce livre.

Je viens de finir The Woman in White et j'ai beaucoup aimé! ça faisait un moment qu'on me le conseillait, et je n'ai pas été déçue, le style est très agréable, à la fois travaillé et assez fluide et agréable à lire.

Personnellement je n'ai pas eu trop de mal à rentrer dedans, j'ai aimé la douce ambiance de la première partie, et je ne savais pas du tout à quoi m'attendre alors je me suis laissée porter sans avoir une impression de lenteur.

Mais c'est la partie centrale que j'ai vraiment adoré. Dès que les deux soeurs arrivent à Blackwater Park je n'ai plus réussi à lâcher le livre. Il y a quelque chose d'hitchcockien dans ce passage et dans l'ambiance extrêmement malsaine qui s'installe dans ce cadre domestique apparemment banal, j'ai beaucoup pensé à Soupçon, et à Rebecca bien sur. Quant aux retournements, ils m'ont laissée scotchée à mon fauteuil.

Spoiler:

J'ai moins aimé la dernière partie (il faut dire que j'ai été obligée de faire une grande pause entre les deux et du coup j'étais un peu moins à fond dedans...). Elle est bien sur nécessaire pour résoudre l'intrigue mais je l'ai trouvé un peu longuette et parfois répétitive. Enfin, ça reste agréable.

Au niveau des personnages, j'ai moi aussi adoré Marian, quelle femme! Son journal est écrit avec une sensibilité impressionnante pour un auteur homme du XIXème siècle.

Spoiler:

J'ai beaucoup aimé Anne, et l'ambiance presque fantastique qui entoure chacune de ses apparitions...
Quant à Fosco il fait incontestablement partie de ces personnages qu'on adore détester, je comprenais tout à fait la description de Marian: il est clairement dangereux, et pourtant on ne peut pas s'empêcher d'être fasciné par lui...

Maintenant j'aimerais beaucoup voir des adaptations car j'ai trouvé ce roman extrêmement cinématographique. Apparemment il y en a eu une en 1997 de la BBC avec Andrew Lincoln, et Simon Callow dans le rôle de Fosco (je le vois très bien jouer le Comte!), quelqu'un l'a vu?

Je me décide à poster un avis (bref) sur le roman. J'avoue que je me suis ennuyée. Loin de me faire penser à Rebecca (qui m'a tenu en haleine), j'ai surtout penser aux mystères d'Udolphe (que j'ai peiné à finir) malgré ses coups de théâtre.

Je reprends les propos précédemment postés et qui résume ce que je pense

Citation :

Je dois dire que je n’ai été prise vraiment par l’intrigue qu’à partir du journal de Marian. Avant cela, j’ai trouvé la mise en place des personnages un peu longues et l’intrigue lente à se nouer.

Même les péripéties des deux héroïnes et de leur compagnon ne m'ont pas empêché de vouloir terminer rapidement cette histoire.

Eledhwen, merci pour ton avis enthousiaste! je partage tout à fait ton point de vue sur la fin, c'est bien dommage et quel potentiel gâché, car c'est vraiment une femme peu ordinaire, mais il lui aurait fallu au moins un homme de la trempe de Fosco (pas en maléfique bien entendu )

Darcy c'est dommage, c'est peut-être aussi un problème de traduction... Le roman a ses faiblesses, mais ça reste à mon avis une oeuvre à découvrir...

lady Clare a écrit:

Darcy c'est dommage, c'est peut-être aussi un problème de traduction... Le roman a ses faiblesses, mais ça reste à mon avis une oeuvre à découvrir...

En tant que lectrice, je me demande si ce n'est pas leur fond plutôt que leur forme qui ne me convient pas.

Eledhwen a écrit:

Maintenant j'aimerais beaucoup voir des adaptations car j'ai trouvé ce roman extrêmement cinématographique. Apparemment il y en a eu une en 1997 de la BBC avec Andrew Lincoln, et Simon Callow dans le rôle de Fosco (je le vois très bien jouer le Comte!), quelqu'un l'a vu?

Muezza l'a vue et elle avait été assez déçue, si mes souvenirs sont bons. Je crois que l'histoire a été pas mal modifiée et que le supsense n'est pas aussi bien mené que dans le roman. Mais elle te donnera certainement plus de détails si elle passe par ici.

Merci pour vos réactions! J'essayerai de mettre la main sur certaines adaptations (bonnes ou pas, je suis toujours curieuse d'en voir...), et je vais rajouter d'autres oeuvres de Mr Collins à ma PAL

Eledhwen a écrit:

et je vais rajouter d'autres oeuvres de Mr Collins à ma PAL

Excellente décision. Je ne peux que te conseiller Armadale et Moonstone, que j'ai lus avec grand plaisir.

J’ai enfin lu La Dame en Blanc ! C’est le deuxième roman de Wilkie Collins que je lis (après Sans Nom), et tout comme la première fois, j’ai beaucoup aimé !

Comme c’est mon deuxième roman de l’auteur, je crois que je commence vraiment à me familiariser avec son style. C’est toujours très minutieux (quel sens du détail et de l’observation !), tous les événements sont décryptés avec une infinie précision (les scènes sont décrites si précisément que j’ai eu l’impression de regarder un tableau).

Je pourrais peut être reprocher à l’auteur d’être trop minutieux ou précis, justement. J’ai souvent l’impression que le suspense qu’il fait durer est artificiel. On n’attend pas toujours de nous même la suite, mais on l’attend parce que Wilkie Collins écrit : « et ceci ne présageait rien de bon pour la suite, comme le lecteur s’en rendra compte ».
Cette grande précision, ajoutée au fait que l’auteur semble vouloir faire durer le plaisir fait que je plussoie totalement tous ceux qui trouvent des similitudes entre les romans de Wilkie Collins et les romans feuilletons (du moins l’idée que je m’en fais).

Au-delà du style de l’auteur, unique en son genre (en tout cas, je n’ai rien vu de semblable ailleurs), j’ai envie de faire d’autres commentaires sur La Dame en Blanc. En lisant le roman, j’ai pensé à la fois aux romans policiers ou noirs contemporains, à la fois aux romans gothiques (notamment Udolpho, d’Ann Radcliff : comte italien mystérieux, sombres résidences, pas d’éléments à proprement parler fantastiques, mais un grand art de la suggestion). C’est très curieux comme impression.

Pour ce qui est de la construction du roman, j’ai beaucoup aimé la diversité des points de vue. Wilkie Collins est extrêmement habile là-dessus : le portrait du comte Fosco par Marian est bien différent de celui par Hartright (et c’est comme ça une multitude de détails qui sont perçus différemment, c’est complètement fou !).

Juste une chose. Je n’ai pas accroché du tout à la personnalité de Walter Hartright. Autant je suis indulgente vis-à-vis de son amour naïf et candide pour Laura (comme je suis aussi indulgente pour ses faiblesses à elle), autant je ne supporte pas, dans troisième partie du roman, son comportement paternaliste. Sous prétexte que Monsieur est un homme, c’est lui qui va mener les recherches ,

Spoiler:

Je l’ai trouvé bien présomptueux, sûr de lui, pas toujours très malin pourtant, et un peu pédant face au comte Fosco, qui lui, ne peut pas laisser indifférent (nous y reviendrons). En fait, Hartright finit par

Spoiler:

A côté de celui de ce pauvre Hartright, j’ai trouvé que le récit de Marian Halcombe avait beaucoup plus de force. On sent réellement que la jeune femme est quelqu’un de courageux, d’intelligent, de modeste, d’estimable, de génial quoi ! En revanche, son obéissance à Walter m’a sidérée par la suite : comment une femme comme elle peut elle s’incliner devant un homme comme lui ? Et pourquoi n’a-t-elle pas la chance de vivre sa propre vie ? Pour une personne comme elle, c’est totalement injuste et révoltant ! Et puis quand Hartright dit qu’elle est laide, je l’ai trouvé bien culotté ! (qu’il écoute au moins le Comte Fosco sur ce point ! ) Au contraire, Marian pose un regard objectif, sage et humain sur toutes choses.

Vous l’aurez compris, je voue une immense admiration à Marian (encore un personnage féminin magique dont les initiales sont MH ). J’ai adoré son personnage, et son récit est le morceau du roman que j’ai préféré. En ceci, je rejoins tout à fait l’avis du Comte Fosco.

Venons-en à celui-là. Certains l’ont trouvé répugnant… je dois dire que c’est loin d’avoir été le cas pour moi ! Il est certes prétentieux et fourbe … mais comment lui en vouloir, on ne peut nier qu’il est brillant ! Ce personnage est extraordinaire, et forme un tandem épatant avec Marian. C’est quand même un esthète, tout à la fois capable de pleurer pour une œuvre d’art ou un morceau de musique,

Spoiler:

Du jamais vu. J’ai éprouvé une immense fascination pour le Comte Fosco. Je n’ai jamais rencontré de personnage tel que lui, gros italien intelligent, troublant, surdoué … et si plein d’admiration envers Marian Halcombe ! Je suis d’accord pour dire qu’ils sont vraiment complémentaires tous les deux. Ce sont deux personnages forts, hors norme, et ils auraient mérité d’être les vrais héros du roman.

Finissons-en avec l’intrigue elle-même. L’auteur laisse s’entrecroiser jusqu’au bout les histoires de Laura et d’Anne Catherick. C’est impressionnant de virtuosité (comment n’y a-t-il pas la moindre incohérence dans ce roman mené d’une main de maître ?). Tout se mélange, et se complète : les deux jeunes femmes Laura et Anne qui se ressemblent tant, les deux vilains le Comte si calme et dangereux, Sir Percival, sombre, mal élevé et fébrile, Marian Halcombe, passionnée et raisonnable à la fois…

La seule chose que je regrette :

Spoiler:

Le spectateur est mené par le bout du nez du début à la fin du roman, et si j’ai trouvé certains passages quand même un peu longs, j’ai aimé l’ambiance, l’habileté de l’auteur, et les personnages ! Vive Marian Halcombe ! A présent, j’aimerais bien me procurer les adaptations télé ou cinéma. Je vais explorer ce topic pour en savoir plus !