Partie 4 (du chapitre 36 à la fin)

Petit Faucon a écrit:

difficile de se faire une opinion autrement qu'en lisant le livre soi-même

En effet. Et merci Selenh d'avoir clarifié (je n'avais pas saisi que tu faisais allusion à "L'Héritage B"
Les personnages ternes ne me gênent pas (la preuve, c'est que j'ai bien aimé Miss MacKenzie )

Petit Faucon a écrit:

difficile de se faire une opinion autrement qu'en lisant le livre soi-même

Oui en non, ça dépend du contexte. On ne peut pas tout lire, c'est pourquoi nous donnons et lisons des avis, n'est-ce pas? Donc à mon avis on ne devrait pas faire une lecture de groupe sur ce livre, même si son prix est raisonnable. Quelle époque a certes été déjà lu par certaines, mais servirait sans doute beaucoup mieux la cause de Trollope pour ceux qui n'ont pas été emballés cette fois et pour les nouveaux.
D'accord : je ne l'ai pas lu, mais j'ai vu le film et lu des avis; et je peux dire au moins que, contrairement à Belton, sa intrigue n'est pas si proche que Belton de celle du Dr Thorne.

serendipity a écrit:

Les personnages ternes ne me gênent pas (la preuve, c'est que j'ai bien aimé Miss MacKenzie )

Je ne veux pas dire "à la personnalité terne", mais que l'écriture de l'auteur les rend moins vivants et attachants.

Je suis d'accord avec toi Selenh, Quelle époque ! est un bon ambassadeur (je ne peux pas dire meilleur que l'héritage Belton, puisque je n'ai pas lu celui-ci) mais je regrette que les trois premiers Palliser ne soient pas disponibles en poche en français.

Petit Faucon a écrit:

Merci beaucoup Serendipity pour ces articles, qui sont subjectifs, certes, mais assez argumentés ... comme toujours, tu  as le chic pour dénicher toutes sortes d'informations passionnantes

Comme MissAcacia, j'ai lu l'article sur Doctor Thorne, et je ne peux que m'associer à son commentaire ... déjà à la lecture du livre, je me suis demandée comment Mr Gresham père avait pu dépenser plus de 100 000 livres  en 20 ans, même avec neuf enfants dont trois décédés en bas âge, et une femme qui a une haute idée de son standing ... Ça parait effrayant.
Et malgré tous leurs grands airs, on se demande comment la gestion d'un domaine n'est pas l'unique talent qu'un père aristocrate devrait apprendre à ses enfants, puisque toutes les autres matières sont transmises par des précepteurs et/ou gouvernantes.

J'ai noté aussi que la personne évoque souvent Zola, pour évoquer la description des ravages de l'alcoolisme sur Roger Scatcherd et Louis-Philippe, ou dans son compte-rendu du Premier Ministre ; à mon sens, on n'en est très loin, Zola a un regard bien plus détaché et cartésien, alors que l'oeil de Trollope est toujours tendre, même quand il est ironique ...

Effrayant oui!
J'avais en tête l'image du comte dans Dowton Abbey quand Trollope racontait les mésaventures du squire... Je trouvais qu'il lui ressemblait, pour la gentillesse et pour l'entêtement dans le désastre...