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 Akira MIZUBAYASHI

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Vavyala
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Vavyala


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MessageSujet: Akira MIZUBAYASHI   Akira MIZUBAYASHI Icon_minitimeJeu 19 Nov 2020 - 10:07

Akira Mizubayashi est professeur de français dans une université tokyoïte et écrivain d'essais et romans en langue française.

Ont été publiés à ce jour les essais suivants:
- Une langue venue d'ailleurs (lu par clinchamps qui passera j'espère nous partager son avis  sunny )
- Petit éloge de l'errance (que je viens de finir et dont je ferai un retour en bas de post)
- Dans les eaux profondes - Le bain japonais
- Armistice (au sein d'un collectif)

et les romans:
- Un amour de mille ans
- Âme brisée
Un troisième roman est en cours d'écriture (selon une de ses interviews entendue récemment).

Akira Mizubayashi écrit et s'exprime dans un français parfait (que lui envieraient des francophones natifs) et sans accent, alors qu'il n'a commencé l'apprentissage de cette langue qu'à 17 ans, au Japon, puis à Montpellier et Paris (à l'ENS Ulm). Bravo pour son travail!  Akira MIZUBAYASHI 553975

Je copie quelques échanges préliminaires qui ont eu lieu sur le topic Que lisez-vous en ce moment.
cléopatre a écrit:
Vavyala a écrit:

Pour le RER, j'ai commencé en livre de poche Petit éloge de l'errance, d'Akira Mizubayashi, un court essai.

Le titre me parle beaucoup I love you
Vavyala a écrit:
Akira MIZUBAYASHI 64968 cléopatre
J'avoue que c'est parce que j'ai flashé sur le titre que j'ai pris cet essai. Very Happy

Le contenu m'a surprise, je pensais qu'il traiterait de l'errance au sens géographique du terme et en fait pour l'instant, il définit l'errance plus dans le sens de cheminer seul, à contre-courant de présupposés communautaires. La surprise passée, ça me parle beaucoup et me plait bien! sunny
Mais je n'en suis qu'au début, donc je vous dirai en fin de lecture si ça m'aura plu.

Je suis allée voir une de ses interviews sur Youtube, il parle tellement bien français qu'il le parle en plus sans accent. On croirait entendre un Français natif si on nous faisait un test en aveugle. Shocked
clinchamps a écrit:
Du même Akira Mizubayashi je lis "une langue venue d'ailleurs", un essai aussi, moi qui n'en lis jamais ! Où il raconte comment la langue française a littéralement pris possession de lui ! Et le fait est que quand je l'ai entendu à la radio, je ne pouvais pas croire que c'était un japonais !! Et contrairement à kazuo Ishiguro qui a vécu toute sa vie en Angleterre, Mizubayashi a vécu enfance et jeunesse au Japon, a appris le français à Montpellier puis  il a fait Normale Sup en France !! Il enseigne actuellement à l'université de Tokyo. cheers cheers
cléopatre a écrit:
Vavyala a écrit:
Le contenu m'a surprise, je pensais qu'il traiterait de l'errance au sens géographique du terme et en fait pour l'instant, il définit l'errance plus dans le sens de cheminer seul, à contre-courant de présupposés communautaires. La surprise passée, ça me parle beaucoup et me plait bien! sunny
Du coup ça m'intéresse encore plus!! bounce J'ai hâte d'avoir ton avis
Bonnie a écrit:
Ce titre me parle bien aussi, ça va bien avec mon rang - pas choisi par hasard ^^ - et c'est en partie comme ça que je conçois l'errance I love you
cléopatre a écrit:
Bonnie a écrit:
et c'est en partie comme ça que je conçois l'errance I love you

Moi aussi Akira MIZUBAYASHI 64968

L'essai Petit éloge de l'errance s'ouvre sur le récit de deux scènes de films d'Akira Kurosawa, mettant en scène un ronin, samouraï détaché de toute allégeance seigneuriale et donc errant.
Comme je le disais précédemment, le thème qu'il souhaite traiter n'est donc pas l'errance, au terme géographique du terme, telle que la flânerie, mais le voyage sans but identifié d'un individu solitaire cherchant sa voie/sa voix au milieu d'une société codifiée voire conformiste.
Pour illustrer sa thèse, il fait appel à quelques récits d'épisodes de sa vie et de celle de son père et quelques exemples tirés d'autres arts, tels que la littérature (JJ Rousseau), le cinéma ou la musique (comme Les noces de Figaro de Mozart).

Au centre de son récit, figure une analyse critique et sans concession de la société japonaise, de son système étatico-moral mettant l'image de l'empereur au dessus des voix individuelles et uniques, se poursuivant avec une politique nationaliste actuelle qu'il remet en cause, de même que la négation des conséquences du tsunami ayant touché la centrale de Fukushima par le gouvernement.
Il soutient ainsi la nécessaire évolution de la société japonaise vers l'émergence des voix individuelles pour alimenter le débat politique.

Il conclut son essai sur son attirance amoureuse vers la langue française qui en le décentrant de sa culture japonaise (qu'il n'a pas choisie) l'a rendue errant, c'est-à-dire suffisamment distancié de ce dont il a hérité pour prendre du recul et ainsi gagner en analyse et ouverture. (Ce constat n'est pas que rose, il écrit bien dans l'essai que ce qu'on gagne dans cette errance individuelle, on le perd dans cette solitude issue de la distanciation prise vis-à-vis du courant communautaire normé.) Il rend aussi hommage à son père qui a semé les graines de cette errance.  sunny

Bien que la structure de son essai m'ait parfois perdue, j'ai apprécié de suivre les réflexions qu'Akira Mizubayashi sur la nécessité de l'errance en dehors des normes sociales pour mieux se retrouver individuellement mais aussi revenir apporter à la société la richesse de notre note, voix unique (comme un instrument dans une partition symphonique). Cela a été une lecture réconfortante à une époque de ma vie où je me questionne moi-même sur le choix à faire dans certaines situations: suivre la majorité ou oser émettre une position singulière. sunny

Son roman Âme brisée, dont il a parlé en interview, m'interpelle. Je pense que j'essaierai de le lire un jour. Wink

Citation :
Tokyo, 1938. Quatre musiciens amateurs passionnés de musique classique occidentale se réunissent régulièrement au Centre culturel pour répéter. Autour du Japonais Yu, professeur d’anglais, trois étudiants chinois, Yanfen, Cheng et Kang, restés au Japon, malgré la guerre dans laquelle la politique expansionniste de l’Empire est en train de plonger l’Asie.
Un jour, la répétition est brutalement interrompue par l’irruption de soldats. Le violon de Yu est brisé par un militaire, le quatuor sino-japonais est embarqué, soupçonné de comploter contre le pays. Dissimulé dans une armoire, Rei, le fils de Yu, onze ans, a assisté à la scène. Il ne reverra jamais plus son père... L’enfant échappe à la violence des militaires grâce au lieutenant Kurokami qui, loin de le dénoncer lorsqu’il le découvre dans sa cachette, lui confie le violon détruit. Cet événement constitue pour Rei la blessure première qui marquera toute sa vie...
Dans ce roman au charme délicat, Akira Mizubayashi explore la question du souvenir, du déracinement et du deuil impossible. On y retrouve les thèmes chers à l’auteur d’Une langue venue d’ailleurs : la littérature et la musique, deux formes de l’art qui, s’approfondissant au fil du temps jusqu’à devenir la matière même de la vie, défient la mort.
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cléopatre
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MessageSujet: Re: Akira MIZUBAYASHI   Akira MIZUBAYASHI Icon_minitimeJeu 19 Nov 2020 - 10:51

Merci pour ton avis Vavyala! Cet essai m'a l'air vraiment intéressant bounce
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clinchamps
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MessageSujet: Re: Akira MIZUBAYASHI   Akira MIZUBAYASHI Icon_minitimeJeu 19 Nov 2020 - 13:54

Je viens de lire coup sur coup deux œuvres de Akira MIZUBAYASHI, la première parce que je l'avais entendu présenter dans une émission de Fce Inter et que j'en avais aussitôt eu envie, la seconde parce que l'idée de ce Japonais tombé amoureux du français au point de ne pouvoir écrire que dans cette langue, si diamétralement opposée à la sienne, m'a fascinée et j'ai fait ce que je ne fais jamais : lire un essai ! lol! lol!

Commençons par le roman "Âme brisée".
Cette âme sera à la fois celle d'un enfant témoins d'un acte de violence qui lui arrache son père et et celle du violon de celui-ci, détruit brutalement par l'image même de la bêtise humaine : un soldat inculte et endoctriné.
L'enfant, Rei, va consacrer sa vie à reconstruire le violon de son père, en devenant luthier, par un travail acharné quasi impossible demandant des années, constamment soutenu par l'amour de la musique que son père lui a laissé en héritage, et par là-même il reconstruira aussi son âme.
Comme dit plus haut, le roman est écrit en français, donc on ne peut pas parler du problème de traduction, et pourtant, tout au long de ma lecture je ne pouvais oublier que l'auteur est bien japonais, tant le style extrêmement simple, la distanciation, la pudeur profonde des sentiments à peine suggérés, le minimalisme des détails de la vie que nous raconte cet homme, ou qui nous est racontée, les ellipses de temps à peine évoquées sont fondamentalement dans l'esprit japonais.
De courts passages à la première personne évoquent avec force le drame, mais le reste de l'histoire de Rei est racontée par un narrateur... Ce n'est pas un hasard si Rei est adopté par un Français et s'il est élevé dans ce pays, on sait l'amour inconditionnel de l'auteur pour le français... cela donne une sensation d'étrangeté, créée par le contraste entre le style et l'esprit du roman et le fait que le héros ait été renommé Jacques et ai vécu toute sa vie en France, ou en Italie. Cependant au fur et à mesure de la reconstruction du violon Jacques va revenir vers ses origines, et grâce au violon et à la musique se retrouver entier, dans toute la richesse de sa culture multiple. Les passages où il revient vers le japon sont particulièrement émouvants, et la fin est belle et donne l'image d'un cœur enfin apaisé.

Et ce retour à la réappropriation de ses origines par Rei/Jacques me fait parler maintenant de l'essai "une langue venue d'ailleurs", qui justement décrit minutieusement comment l'auteur est tombé passionnément amoureux de la langue française.
C'est parce que sa propre langue, et l'environnement de langage universitaire encore sous les influences de 1968 qui étaient le sien au Japon ne le satisfaisaient pas et lui semblaient faits de mots vides que Akira Mizubayashi a cherché une autre langue lui permettant d'exprimer au plus juste ce qu'il avait à dire. Et le fait est que son maniement de la langue, la précision de son expression, la richesse de son vocabulaire sont confondantes.
J'avoue que durant toute ma lecture (facile, agréable et très intéressante, malgré de nombreuses références à un monde universitaire qui qui m'est étranger) je me suis demandé s'il était bien question de ma propre langue !
Akira Mizubayashi est entré dans le français par la porte de la haute intellectualité, par la philosophie et son français n'est pas celui de tout le monde. Il le dit lui-même :
"On me fait remarquer que les outils d'expressions du français non conventionnel ont une place fort réduite chez moi" ce que moi je traduirais : le français ordinaire, l'argot, le parler des gens n'est pas le mien. Et il explique pourquoi :
 
Citation :
"Ce n'est pas cette langue-là qui m'a élevé, qui m'a nourri...C'est une grande  maison que je contemple de l'extérieur...je ne m'y sentirais pas à ma place... C'est une langue d'autrui, de l'autre, qui n'est pas à ma portée, qui me restera toujours étrangère."
Et même s'il parle le français sans accent, même s'il le possède mieux que la plupart d'entre nous, ce recul devant le français de tout le monde est la limite de son appropriation de notre langue, limite choisie et voulue, qui là encore marque très fortement sa nature japonaise. Un français vivant au Japon, parlant et lisant le japonais ne sera jamais considéré comme Japonais, et Akira Mizubayashi a recréé pour lui-même ce particularisme de sa culture d'origine. La langue française est l'outil qu'il a choisi, et qu'il chérit comme le merveilleux outil d'expression qu'elle est, mais son amour s'arrête à la langue française, je n'ai pas senti ce qu'il éprouvait pour le pays de cette langue et pour l'ensemble de sa population, ou s'il éprouvait quelque chose, sauf pour sa femme française dont on peut supposer qu'il l'aime !  
Pour moi c'est un homme qui vit dans l'univers qu'il s'est créé, univers intellectuel, brillant, mais j'y suis totalement étrangère, comme il l'est du mien, si ordinaire, si quelconque !
C'est un phénomène fascinant, mais qui n'a pas éveillé d'empathie chez moi !
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Vavyala
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MessageSujet: Re: Akira MIZUBAYASHI   Akira MIZUBAYASHI Icon_minitimeJeu 19 Nov 2020 - 14:22

Merci beaucoup clinchamps pour ton retour sur Âme brisée, qui me donne encore plus envie de le lire bounce et sur son essai Une langue venue d'ailleurs. cheers Très belles présentations! Akira MIZUBAYASHI 553975

Dans l'interview que j'ai entendue de lui, il disait qu'il était tombé amoureux du français car c'est la langue qui a été proposée à ce moment de son parcours, mais qu'il aurait très bien pu choisir une autre langue pour le besoin qu'il avait de sortir des limitations de l'expression dans sa langue natale japonaise.
Cela explique peut-être le ressenti de distance que tu as entre lui et la culture française: le français comme un outil de langage, dans sa forme la plus littéraire, plus qu'entièrement approprié dans les nuances culturelles que peuvent apporter l'argot, les régionalismes, etc...
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MessageSujet: Re: Akira MIZUBAYASHI   Akira MIZUBAYASHI Icon_minitimeJeu 19 Nov 2020 - 14:42

Vavyala a écrit:
Merci beaucoup clinchamps pour ton retour sur Âme brisée, qui me donne encore plus envie de le lire bounce et sur son essai Une langue venue d'ailleurs.  cheers  Très belles présentations!  Akira MIZUBAYASHI 553975

Dans l'interview que j'ai entendue de lui, il disait qu'il était tombé amoureux du français car c'est la langue qui a été proposée à ce moment de son parcours, mais qu'il aurait très bien pu choisir une autre langue pour le besoin qu'il avait de sortir des limitations de l'expression dans sa langue natale japonaise.
Cela explique peut-être le ressenti de distance que tu as entre lui et la culture française: le français comme un outil de langage, dans sa forme la plus littéraire, plus qu'entièrement approprié dans les nuances culturelles que peuvent apporter l'argot, les régionalismes, etc...

C'est exactement ça !! Il s'est trouvé rencontrer le français, pratiquement par hasard, et c'est ce côté "outil" un peu froid qui me gêne, comme son refus de parler "comme tout le monde"... lol! J'en ressens une sorte de barrière. Ce que j'aimerais lui demander, c'est s'il parle le japonais populaire chez lui ou s'il reste dans les hauteurs de l'intellectualisme aussi ! lol!
Mais là aussi il est entièrement japonais : cette langue comporte des tas de formulation de politesse suivant l'âge et le rang (moins que le coréen mais quand même) donc c'est une langue assez corsetée dans la communication, et dans son écriture du français ça se sent surtout dans le roman, c'est trop parfait, si je puis dire ! Mais encore une fois c'est un phénomène fascinant ! lol!
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MessageSujet: Re: Akira MIZUBAYASHI   Akira MIZUBAYASHI Icon_minitimeVen 20 Nov 2020 - 16:52

Merci à Vavyala et à clinchamps pour cette présentation de Akira Mizubayashi, découverte pour moi Cool

Je note à la fois les titres des essais et du roman.
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MessageSujet: Re: Akira MIZUBAYASHI   Akira MIZUBAYASHI Icon_minitimeMar 16 Fév 2021 - 15:19

Moi j'ai découvert cet auteur par la "petite porte", le livre qu'il a consacré à sa chienne,   Mélodie, Chronique d'une passion qui a reçu le prix 30 Millions d'Amis.

J'ai trouvé ce livre assez bouleversant et pourtant je n'ai jamais eu de chien.
Le rapport à l'animal mais aussi à l'animal dans la culture japonaise se révèle au fil des pages.

Citation :

Mélodie fut pour moi - je mets à part les deux chiens de mon enfance - l'être le plus faible, le plus fragile, le plus totalement réduit à un état d'impuissance constante. Et par cette vulnérabilité extrême, elle a occupé, tout au long de son existence qui se confondait avec la mienne, la position de maître, et moi celle d'élève. Elle a été comme un grand maître d'un art traditionnel japonais dont l'enseignement consiste à ne rien dire de son art, mais à laisser son élève en deviner la quintessence."


C'est aussi une réflexion philosophique sur la place et la condition de l'animal par le biais de références littéraires parfois assez "pointues"

Ensuite j'ai lu Une langue venue d'ailleurs qui m'a "bluffée"par sa capacité à apprendre le français à un âge déjà avancé ( jeune adulte) avec les moyens du bord, au Japon,  pour finir en France à Normale Sup...

Je l'ai aussi entendu parler sur France Inter de ses rapports à la langue française dans un français "précieux"  ( il est specialiste de je ne sais plus quelle période littéraire ) mais, effectivement, même complètement immergé dans la culture française il reste "â distance".

Je vais essayer de lire Âme brisée Wink
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MessageSujet: Re: Akira MIZUBAYASHI   Akira MIZUBAYASHI Icon_minitimeMar 6 Juil 2021 - 14:06

Et bien voilà c'est fait, j'ai lu Âme brisée.

Prix des libraires 2020 avec des avis lecteurs très positifs un peu partout c'est pourtant pour moi une grande déception Neutral

Autant j'ai apprécié les récits autobiographiques de l'auteur ( cf avis posté précédemment) autant je n'ai pas été convaincue par cette fiction.
De mon point de vue le style est pauvre, laborieux, presque scolaire.
Quant à l'histoire je la qualifierais de "jolie". Une simple nouvelle aurait peut-être suffit.
Paradoxalement je trouve qu'elle pourrait être transposée facilement à l'écran et faire un joli film car en fait j'ai eu l'impression de lire un scénario. Toutes les descriptions que j'ai trouvées "maladroites" seraient ainsi remplacées par l'image.

Je suis curieuse de lire d'autres avis Wink

Edit : je n'avais pas vu ton post Clinchamps lol!
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MessageSujet: Re: Akira MIZUBAYASHI   Akira MIZUBAYASHI Icon_minitime

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