A.A. MILNE (Winnie the pooh)

Si tu vis 100 ans, j'espère bien vivre 100 ans moins un jour, comme ça, je n'aurais jamais à vivre sans toi.



A.A. Milne est connu en France pour son fameux Winnie l’Ourson et pourtant, comme vous le verrez plus bas, il a écrit une foule d’ouvrages!
Il est né le 18 janvier 1882 à Hampstead près de Londres.
Il commence à écrire durant son adolescence un peu de poésie et des textes satiriques.
En 1906, il travaille au magazine satirique «Punch». Il est heureux mais se lasse rapidement du journal car ce qu’il veut avant tout, c’est écrire.
Après la guerre, Milne se lance dans l’écriture de romans et de pièces.
En 1920, naît Christopher Robin. C’est pour lui qu’il écrira les aventures de Winnie illustrées par son complice le dessinateur E.H. SHEPARD.

A.A MILNE, Christopher et Winnie


La chambre de Christopher


Voici une petite sélection de son œuvre :

Lovers in London - 1905
The Red House Mystery - 1921
When I Was Very Young - 1930 (illustré par E. H. Shepard)
Peace With Honour - 1934
It's Too Late Now: the autobiography of a writer - 1939
War With Honour - 1940
Year In, Year Out - 1952 (illustré par E. H. Shepard)

Romans jeunesse :

Gallery of Children - 1925
Winnie-the-Pooh - 1926 (illustré par E. H. Shepard)
The House at Pooh Corner - 1928 (illustré par E. H. Shepard)
Short Stories
A Table by the Band

Poésies :

When We Were Very Young - 1924 (illustré par E. H. Shepard)
Now We Are Six - 1927 (illustré par E. H. Shepard)

Pièces:

Wurzel-Flummery - 1917
Belinda - 1918
The Boy Comes Home, (1918)
Make-Believe, (1918) [a play for children]
The Camberley Triangle, (1919)
Mr. Pim Passes By - 1919
The Red Feathers - 1920
The Romantic Age - 1920
The Stepmother - 1920
　

　
Les personnages de Winnie l'Ourson proviennent, pour la plupart, de la nurserie de Christopher Robin.
Winnie était la peluche préférée de Christopher. Porcinet est offert par une petite voisine et Bourriquet par l'épouse de Milne.
Seuls Lapin et Hibou ont été inspirés par de vrais animaux : le lapin de la ferme et le hibou que toute la famille entendait le soir, de la maison.

L'univers de Winnie l'Ourson est loin d'être mièvre. Certes, c'est un univers tendre et rassurant mais il peut aussi se montrer cruel et ironique. On y retrouve les peurs de chacun. Par exemple, Porcinet est effrayé dès qu'il doit accomplir son devoir. Bourriquet se croit toujours seul et finalement, est un personnage qui incarne un peu la dépression. Chez Disney, on s'en amuse mais chez Milne, c'est plus profond.
C'est aussi très drôle, voire un peu décalé par moment.
(je vous conseille la lecture de "ne le dites pas aux grands" d'Alison Lurie pour une analyse intéressante de l'univers de Milne)

Bourriquet a perdu sa queue et Winnie demande de l'aide à Maître Hibou.
(Maître Hibou) -Oui, la manière de s'y prendre, disais-je, dépend des circonstances. Si Bourriquet est sur le point d'en faire une maladie, il faut que nous retrouvions sa queue par le procédé le plus exp... exp... expéditif!
- A vos souhaits! dit poliment Winnie.
-Merci, mais je n'ai pas éternué.
-Ah? J'avais cru. Excusez-moi.
-Il n'y a pas de mal.

Sans oublier les superbes illustrations de Shepard :



J'espère vous avoir donné envie de lire Winnie et de découvrir son univers si particulier un peu à l'image du "Vent dans les saules" ou de "Pierre Lapin".

Merci Joséphine pour ce topic. Je ne connais cet auteur que de nom (et Winnie que par Disney) et ta présentation donne envie!

Superbe présentation, Josephinemarch !
J'ai donc lu Winnie l'Ourson en début de semaine (merci encore pour le prêt !) et j'ai vraiment beaucoup aimé !
Ce que je trouve remarquable dans ce récit c'est qu'il peut plaire aussi bien aux petits qu'aux grands. J'ai ri à de nombreuses reprises en le lisant. Il faut dire que l'humour de Mine est terriblement efficace. Ses dialogues, notamment, sont particulièrement drôles.
Le récit est composé de courts épisodes mettant en scène les aventures de Winnie et de ses amis, des personnages aussi attachants que crédibles (ils sont adorables mais ont aussi des défauts qui les rendent tout à fait charmants ). Christopher Robin, à qui un narrateur anonyme (l'auteur lui-même peut-être ?) raconte ces histoires, est un peu le chef de toute cette petite troupe, celui qui mène la danse et à qui tout le monde se fie.
Alison Lurie, dans son essai Ne le dites pas aux grands donne en effet d'excellentes pistes de réflexion sur cette oeuvre qui est bien plus profonde et riche qu'il n'y paraît (et que l'adaptation Disney ne laisse le supposer )

ça fait longtemps que j'avais envie de lire Winnie the Pooh (que je ne connais que par Disney ) mais ta présentation me donne encore plus envie !

Lunaë, Anne Shirley, je suis contente si ma présentation vous a donné envie de vous plonger dans l'univers de Milne.

Emjy, j'étais sûre que tu aimerais! C'est vrai que certains passages sont très drôles!

Et je ne résiste pas à l'envie de poster une autre illustration :

Rien à voir avec Winnie, mais j'ai lu il y a deux ans un roman de A.A. Milne et j'ai beaucoup beaucoup aimé, The red house mystery, qui est donc un roman à énigme fort sympathique, agréablement écrit

Je viens de découvrir la bande-annonce de Christopher Robin Le film a l'air tellement mignon !

Merci !

J'ai vu le film Jean-Christophe et Winnie (Christopher Robin, donc) et je suis assez mitigée (même si la présentation du sujet répond à une question qui me perturbait pendant le film: pourquoi certains animaux avaient l'air de peluche et d"autres pas. Je ne connais Winnie qu'à travers la série des années 80 présentée par Jean Rochefort que je regardais quand j'étais vraiment petite).

J'ai trouvé que cela mettait du temps à démarrer. Il faut bien montrer le quotidien terne et sans fantaisie de Christopher pour replonger petit à petit dans le merveilleux, mais là ça prenait du temps, et c'était tellement sinistre que je suis perplexe face à la cible du film: les jeunes enfants? Les adultes nostalgiques de leur enfance?

Et j'ai trouvé Winnie assez pénible au départ: sa maladresse n'est pas suffisamment millimétrée pour prendre des proportions délirantes comme avec Paddington par exemple et vraiment faire rire, son mélange de naïveté et de sagesse m'a agacée. J'ai vraiment commencé à entrer dans le film quand Christopher retrouve Bourriquet, j'accrochais davantage à son humour. C'est peut-être une question d'âge d'ailleurs, parce que gamine, j'adorais Tigrou et je trouvais Bourriquet juste triste et ennuyeux mais là, l'hyper-activité de Tigrou me fatiguait, en revanche Bourriquet et ses remarques pessimiste et désillusionnées m'amusaient beaucoup.

Bref, ça décolle enfin dans la deuxième moitié et c'est mignon, il y a quelques acteurs qu'il est toujours sympa de retrouver (même si on ne leur donne pas vraiment de quoi s'illustrer), mais je ne suis pas hyper-emballée.

Winnie l’ourson, le héros d’enfance qui avait plusieurs noms : un article très intéressant sur les traductions de Winnie-the-Pooh

A lire (en français) sur The Conversation