La solitude des nombres premiers, Paolo Giordano

J'ouvre un nouveau sujet, j'espère que je ne me trompe pas d'endroit et que je ne fais pas de doublon.
Cat47 m'a demandé mon avis sur La solitude des nombres premiers, me voilà...

Depuis quelques jours que je l'ai fini, je me demande si je l'ai aimé ou pas ce roman. Etrange comme impression.

Dès les premières pages j'ai été séduite par l'écriture simple, fluide et pleine de sensibilité de l'auteur. C'est un roman facile à lire. Il dresse les portraits de 2 personnages qui peinent à avancer parce qu'ils trainent des fantômes derrière eux. Ils n'ont pas été épargné par la vie étant enfants et en devenant adultes, ils ont du mal à s'accepter et se faire une place dans ce monde. Alice et Mattia pourraient être attachants mais j'ai gardé mes distances avec eux. Oui, ils me font pitié et j'éprouve de la compassion pour eux. Mais pas d'amitié ou d'affection. L'auteur nous dis peut-être trop "attention, ces deux-là sont malheureux et ne sont pas aidés par le destin". Je dirai que les ficelles sont trop grosses.
Si je n'ai pas été émue aux larmes comme c'est souvent le cas avec ce genre de roman, c'est triste et beau et ça peut-être émouvant. C'est juste "trop" à mon goût.

Ce n'est pas le roman du siècle mais c'est un 1er roman prometteur. A confirmer avec un 2nd. Allez, au boulot, Mr Giordano...

Je ne résiste pas à l'appel d'un sujet sans réponse Je l'ai lu l'an dernier et je me permets de poster ce que j'en avais écrit sur mon blog :


le 4ième de couverture :

Citation :

Les nombres premiers ne sont divisibles que par 1 et par eux-mêmes ; soupçonneux et solitaires, certains possèdent cependant un jumeau dont ils ne sont séparés que par un nombre pair. Maffia, jeune surdoué, passionné de mathématiques, en est persuadé : il compte parmi ces nombres, et Alice, dont il fait la connaissance au lycée, ne peut être que sa jumelle. Même passé douloureux, même solitude à la fois voulue et subie, même difficulté à réduire la distance qui les isole des autres. De l'adolescence à l'âge adulte, leurs existences ne cesseront de se croiser, de s'effleurer et de s'éloigner dans l'effort d'effacer les obstacles qui les séparent

Le résumé était très alléchant, les nombreuses bonnes critiques décrivaient ce livre de Paolo Giordano comme une première œuvre exceptionnelle qui a même reçu le prix Strega en 2008.

Bref après un matraquage marketing de premier ordre, j’ai enfin cédé aux appels de cette sirène littéraire … pour finir très déçue.

Même si en elle-même l’écriture est assez belle, je suis ressortie non pas « toute émotionnée » de ce roman mais passablement mal à l’aise. Je n’ai eu aucune empathie pour les deux « héros » alors que soyons honnête j’éprouverais de l’empathie pour Oui-oui ou encore Hannibal Lecter. Ici les deux personnages principaux sont un concentré de misérabilisme et trop c’est trop ! J’ai trouvé l’ensemble froid et plutôt que m’émouvoir du sort réservé à ces deux âmes sœurs, j’ai prié pour arriver au bout de ce roman pour pouvoir quitter ce condensé de pathos. Oui, oui j’exagère un peu mais comme je dois être la seule sur la blogo à avoir un avis négatif, j’y vais à fond.

Bref, je ne sais pas si je peux objectivement recommander ce livre vu que c’est un peu « moi versus le reste du monde » sur ce coup-là. Alors deux options s’offrent à vous : soit vous me faites une confiance aveugle et me croyez bien volontiers soit vous intégrer le groupe facebook « Mais elle a des goûts de chiotte celle-là ». Comment ça, il y a déjà 3.524.453 membres ????

L'écriture est tellement insipide qu'il m'est tombé des mains avant la moitié.

Je me méfie décidément de plus en plus de ces livres qui apparaissent sur le devant de la scène.

Je viens de finir récemment ce roman,l'écriture est fluide, simple, ca se lit bien, sauf que je n'ai pas été plus enthousiate que ca, je suis restée assez distante vis-à-vis de ces personnages, on ne ressent pas de sympathie pour ceux-ci.s
C'est vrai que l'auteur semble vouloir à tout prix mettre les deux protagonistes seuls contre le monde, uniques et parfois je n'en voyais pas pourquoi les évènements vécus par ceux-ci, les isolent forcément, pourquoi ca les rends si uniques par rapport aux autres,...enfin je n'arrive pas à l'exprimer.Je n'ai ni adoré, ni detesté, ca se lit..