Pearl Buck

Merci pour ton retour Juliette! Je suis contente que ta première incursion dans l'univers de Pearl Buck t'ait plu.
C'est un roman que j'ai beaucoup aimé et ai plaisir à relire à l'occasion.

Je trouve touchante la relation entre l'héroïne et son mari, notamment

Spoiler:

Le roman n'est pas pour autant un rejet de la culture chinoise ni une ode à celle occidentale. Il me semble que l'héroïne vante les arts, la lumière et l'ameublement plus subtil en Chine qu'en Occident. Il m'avait laissé une trace du récit du choc des cultures.

Merci pour ce retour enthousiaste, Juliette

Si tu aimes Pearl Buck, je te conseille "Pivoine" histoire d'une servante dans une riche famille chinoise, ou "Pavillon de femme"histoire d'une femme qui croit que 40 ans est l'âge de tous les renoncements mais qui va découvrir un amour spirituel... ou "Terre coréenne" où on en apprend beaucoup sur la Corée, en particulier l'origine de la partition du pays entre Nord et Sud... Et il y en a plein d'autres ! Elle était prolifique !

Je suis contente que tu aies aimé ta lecture, Juliette Tu peux lire aussi La mère, une histoire émouvante

Vavyala a écrit:

Je trouve touchante la relation entre l'héroïne et son mari  [...]

Le roman n'est pas pour autant un rejet de la culture chinoise ni une ode à celle occidentale. Il me semble que l'héroïne vante les arts, la lumière et l'ameublement plus subtil en Chine qu'en Occident. Il m'avait laissé une trace du récit du choc des cultures.

Je te rejoins, notamment sur les deux points ci-dessus !  
La relation unissant l'héroïne et son mari est pleine de pudeur, j'ai beaucoup aimé suivre leur rapprochement progressif  

Cassandre a écrit:

Tu peux lire aussi La mère, une histoire émouvante

Celui-ci est justement dans ma PAL !
Je note également les excellentes recommandations de Clinchamps !

Juliette2a a écrit:

La relation unissant l'héroïne et son mari est pleine de pudeur, j'ai beaucoup aimé suivre leur rapprochement progressif  

Je te rejoins sur ce point  

Juliette2a a écrit:

Cassandre a écrit:

Tu peux lire aussi La mère, une histoire émouvante

Celui-ci est justement dans ma PAL !
Je note également les excellentes recommandations de Clinchamps !

Je ne sais pas si je serais capable de relire La mère. Je l'avais trouvé intéressant mais très triste.
Pivoine m'avait plu pour la découverte des relations entre la communauté juive installée en Chine et les Chinois.

J'avais noté le conseil de clinchamps pour Pavillon de femmes, mais toujours pas lu.   Je note comme Juliette Terre coréenne en plus.

Vavyala a écrit:

Je ne sais pas si je serais capable de relire La mère. Je l'avais trouvé intéressant mais très triste.

Tu as bien fait de me prévenir, je le réserverai pour une période plus sereine

Après Vent d’est, Vent d’ouest, je poursuis ma découverte de l’œuvre de Pearl Buck dans un tout autre registre, avec La Mère, un portrait de femme déchirant, dans la Chine rurale des années 1930   .
La « Mère », c’est le personnage principal de ce roman. Mère de trois enfants (deux garçons, une fille), épouse ardente, belle-fille attentionnée, travailleuse acharnée, cette femme au quotidien bien rôdé voit sa vie basculer le jour où son mari ne rentre pas à la maison… Face aux rumeurs pullulant dans le village, elle se voit dans l’obligation d’inventer un mensonge afin de ne pas nuire à sa réputation. Mais, de fil en aiguille, la jeune mère se retrouve piégée dans un cercle infernal dont il est bien difficile de sortir.

Si Vent d’est, Vent d’ouest nous emportait dans le tourbillon de la modernité, par le biais de la nouvelle génération, La Mère est un retour vers la plus pure tradition chinoise de la première moitié du 20ème siècle, où le temps semble être suspendu : ici, les habitants ne savent pas lire (à l’exception du scribe du village), la vie tourne autour de l’agriculture, les mariages arrangés sont légion, les traditions bien ancrées (prières dans les temples etc…) ; ici, nulle trace de modernité !   C’est dans cet environnement que le destin de cette « Mère » nous est conté, avec ses joies et surtout, ses plus grandes peines. J’ai immédiatement ressenti de l’empathie pour cette femme qui doit affronter les plus grands malheurs avant de voir apparaitre, enfin, une lueur d’espoir dans sa vie. Si je n’ai pas adhéré à chacune de ses décisions (prises bien souvent sous le coup d’une impulsion   ), je n’ai jamais jugé cette héroïne qui ne cherchait que sa part de bonheur au sein d’un foyer uni et dont la vie s’est fissurée après le départ de son mari.
Avec des mots simples, Pearl Buck a réussi à m’emporter dans cette histoire universelle et intemporelle, celle d’une femme et de ses désirs, ses espérances, ses désillusions ainsi que son (long) chemin vers le deuil d’un passé ô combien douloureux   .

Merci Juliette pour ce très beau retour!

Mes souvenirs de ce roman sont trop nébuleux pour que je commente ton retour, mais j'y reconnais le type d'émotions ressenties.
Tu donnes envie de le relire, pour revoir l'autre Chine derrière celle moderne des mégalopoles, mais tout aussi réelle et légitime.

Merci Juliette pour le partage J'avais beaucoup aimé ce roman, très dur de la vie quotidienne d'une femme blessée

Merci, Juliette, pour ton retour Je l'ai lu récemment moi aussi, et je te rejoins en tous points ! Je ne sais pas pourquoi, je craignais, en commençant le livre, que la Mère du titre serait un personnage un peu plat et non caractérisé autrement que par sa fonction (de mère, donc). Et en fait, pas du tout. C'est vrai que beaucoup de ses décisions sont contestables mais j'ai trouvé sa personnalité marquée très intéressante. C'est un livre dur, en effet.

Je sais que je l'ai lu mais il y a très longtemps et je n'en ai guère de souvenirs, alors que "Pivoine" et "Pavillon de femmes " sont restés plus présents à ma mémoire !

Merci pour vos retours, les filles !

Léti, nous sommes sur la même longueur d'onde !