[Jeu] Le cadavre exquis de Mr. Darcy

et voilà, notre MissAcacia qui tout benoîtement, amorce et vlan lance la patate chaude !

Clinchamps, le jeune homme timide, je m'en charge bientôt OK ! il va s'appeler Fergus Mac Dooley OK ! vieille famille de souche écossaise, le must du must la surprise du siècle.

Je suis devant mon ordi !!! Je vous aime, les filles !!

Y a du kilt dans l'air et de la cornemuse j'vous dis pas pour quand, mais c'que j'me gondole ah la la

tu la sors d'où la référence de la souche Fée clochette.
En plus de timide, il est pas gâté. Avec un nom pareil il a tout du balour qui vient tout droit de sa montagne
Il a tout pour plaire au petit frère

totalement d'accord Ekat, mais tu veux en savoir trop. quelle curieuse aie confiance, aie confiance dit Kaa à Mowgli

En continueant dans le stéréotype tu pourrais aussi lui donner une chevelure bien carotte. Je suis sûr qu'il écorcherait les yeux du bon goût de Caroline bingley

mais bien sur, des taches de son plein le nez et partout partout partout, une peau laiteuse, très dégingandé, et en plus tu le veux affublé d'un ceveux sur sa langue

Bref, comme Edward j'espère que notre Doddy ne lira pas ceci.

Elle a assez affaire avec ses topics heureusement

je vais faire ma Micheline Drucker Doddy, si tu me lis c'est pour rire, et là j'envoie, naturellement l'énooooooormmmme bouquet de bon je sors

Fée clochette a écrit:

et en plus tu le veux affublé d'un ceveux sur sa langue

il faudrait pas abuser quand même, je ne lui veux aucun mal à ce pauvre garçon

rassurée, je suis.

Tu l'imagines, invité à Pemberley pour la visite du Duc de Clarence en Kilt écossais, avec toute sa famille, et dansant la gigue, ou un reel, ou la danse de la perte du pantalon, en l'honneur de celui-ci

Je délire, mais héhé.... tu viens de me donner des idées.

Pas mal tes idées Fée clochette.
Je viens de me rendre compte que je n'avais jamais remarqué ce topic. Alors je vous lis et je salive. C'est affreux de ne pas pouvoir réagir à certains textes!!!!!!!
En tous cas, Bravo.
Jane

J'imagine très bien, le choc des titans

Après cette visite même Mme Bennett aux yeux de la gentry ferait figure de personne de bon goût
On se croirait devant la danse du cobra de Bride and Prejudice

@ Clinchamps: Georgiana ne pouvait pas rire avec cette vieille baderne de Lord Ramsay. Il fallait donc un fils mais elle n'est pas forcée d'en tomber raide. J'aime bien l'écossais de vieille souche de Fée Clochette. Pour mon goût personnel, dans la famille écossais, je préfère les colosses au teint clair, aux yeux transparents comme les eaux des Loch et aux cheveux couleur de fougère sèche mais ce n'est pas très original et le grand dégingandé au teint laiteux et aux cheveux carotte, pourquoi pas ? Si tu lui mets un cheveu sur la langue arrivera-t-elle à ne pas lui rire en pleine face ?
Enfin, tant qu'il ne porte rien sous son kilt , tout est bon à prendre... et Ekat a l'air séduite
Je reviens dès que je suis libérée de mes obligations familiales...

Il pourrait être très jeune comme Georgiana. Rien ne dit qu'en prenant de l'âge il ne s'étoffe pas un peu. Les cheveux foncent aussi en vieillissant.

Tu vois on peux s'adapter à tous les goûts Miss. Mais je ne suis pas difficile, du moment qu'il est roux, le reste je m'en fiche^^

Mais je rêve, c'est samedi, et vous avez toutes fumé la moquette

clinchamps a écrit:

. Elle dansait elle aussi, au bras d'un jeune homme qu'il ne connaissait que de nom, mais dont la réputation était excellente. Malheureusement il était certainement aussi timide que sa cavalière, car il rougissait affreusement et manquait assez régulièrement la cadence. Georgiana n'avait pas l'air de s'en offusquer, cependant. Au contraire, elle faisait de son mieux pour remettre son cavalier dans le rythme, et Darcy se demanda si le fait de rencontrer quelqu'un qui, pour une fois, serait son débiteur, ne serait pas excellent pour la jeune fille et ne lui donnerait pas un peu plus d'assurance. Il nota le grand sourire encourageant qu'elle fit au jeune homme en réponse à son salut à la fin de la danse et pensa qu'il devrait se souvenir du nom de ce jeune homme.

Voilà la citation à laquelle je faisais référence et qui a déchaîné le délire écossais de ces demoiselles !!!! Vous voyez qu'il était assez anonyme, mais passé dans les mimines de fée Clochette, qu'en adviendra-t-il ??

Il y en a pour qui c'est la chemise mouillée qui rend fou. Ben moi c'est le quilt

Je plussoie Ekat, un kilt bien porté, c'est quand même méga *et puis bon l'accent écossais, c'est aussi *

Comment ça Gérard Butler, je n'ai jamais prononcé son nom moi
Cette fois-ci promis j'arrête avec le hors sujet, ça commence à dévier grave par ici

il va vous subjuguer le timide danseur de danse de salon de Georgiana, et Miss Bingley va être conquise par les gros bas, les fines chaussures noires à lacet, la bourse de chèvre frangée, le kilt et le tartan, du papa qui est veuf et partir chasser le daim dans les highlands crapahuter dans les chardons et déguster le haggis en chantant

Should auld acquaintance be forgot,
And never brought to mind?
Should auld acquaintance be forgot
And auld lang syne?

Refrain:
For auld lang syne, my dear,
For auld lang syne,
We'll tak a cup o' kindness yet
For auld lang syne.

en buvant des wisky hihihihihihihi

Vous êtes géniales!! c'est un régal de vous lire!!
@ Clinchamps, j'adore ton avatar et ta ban... je craque!

En même temps, le teint laiteux et les cheveux carotte cadrent bien avec le "il rougissait affreusement", j'imagine bien.

Ekat, tu as raison, il faut être prosaïque, avec le quilt on sait où on va alors que ces chemises mouillées avec leurs plis partout, faites excuses mais c'est plutôt fait pour dissimuler une bonne tromperie sur la marchandise

@ Fée Clochette : Whisky / shortbread, ça me va bien, ça changera de la moquette.

Je continue un ti' peu mon histoire de tout à l'heure car je trouve que c'était un peu vache de ma part de vous laisser l'intégralité de la chaude patate.

Patate effacée, que de patates...

Patate refroidie mais patate tout de même et Perche tendue... à vos claviers

Je me vois dans l'obligation de reprendre tout ça en main :

Citation :

"-Georgiana, attaqua en souriant Darcy, n'aie pas cette air inquiet, te voila redevenue la petite fille qui craignait les sermons de son grand frère ! J'avais eu l'impression, ces derniers temps, que tu devenais plutôt une jeune fille tout à fait épanouie ! Allons, viens t'assoir et causons tous les deux, comme les deux amis que nous pouvons devenir si tu le souhaites.
- Rien ne me ferait plus plaisir, William, je ne demande qu'à te comprendre, pour mieux t'aider, si je le peux !
- Ma'aider, cela reste à voir, je crains que cela ne soit pas en ton pouvoir, mais me comprendre, certainemt. Je t'ai parlé de Miss Elisabeth Bennett, qui a su toucher mon cœur, et à ma tristesse tu as compris que je n'étais pas payé de retour. Mais il faut que je commence par le début. Quand je suis arrivée à Netherfield, avec Bingley, j'étais déjà exaspéré par la présence de sa sœur, je trouvais l'environnement très campagnard et était dans l'humeur de tout critiquer. Je regardais tous ces gens avec hauteur et dédain, car, tu le sais, j'ai une très haute opinion de notre famille, et, je dois bien l'avouer, c'était devenu une très haute opinion de moi-même. Par mon attitude hautaine j'ai blessé tout de suite miss Elisabeth, qui bien sûr a répondu avec esprit et ironie à mon dédain. Il se trouve que sa mère, Mrs Benett, est vraiment quelqu'un d'épouvantable, sotte, vulgaire, faisant hautement état de sa course aux maris pour ses cinq filles, et au début je ne vis qu'elle. Pourtant au cours de nos rencontres, miss Elisabeth, par son esprit, sa beauté, son intelligence m'attira de plus en plus. Je refusai ce sentiment, obnubilé par sa famille, ses sœurs bruyantes et mal élevées, et surtout sa mère.
-Mais, intervint georgiana, pendant que son frère réfléchissait à la suite qu'il allait donner à son récit, pourtant, Miss Jane et Miss Elisabeth sont de charmantes personnes, d'après Bingley et notre cousin Fitzwiliam, elles devaient bien souffrir elles-mêmes de devoir endurer les bévues de leur famille.
- Certes, mais j'étais persuadé qu'en quittant Netherfield et en m'éloignant je l'oublierai, et que Bingley oublierait jane. Il n'en a rien été, ce pauvre Charles en est tombé malade ! Et c'était moi qui l'avait persuadé que Jane n'avait aucun sentiment pour lui, qu'il devait donc l'oublier. Je le croyais, d'ailleurs, cette jeune fille, ayant une attitude douce et modeste, n'affichait pas ses sentiments.
Darcy s'arrêta. Il avait du mal à en arriver à la maudite demande en mariage, mais il fallait en passer par là, d'ailleurs, cela lui permettrait de se sentir plus léger une fois que ce serrait dit.
"- Continuez, mon frère, je vous en prie !
- J'en viens directement à notre séjour à Rosings, car c'est là bas que tout s'est noué, ou plutôt dénoué. J'ignorais que miss Elisabeth séjournait chez MrCollins, vicaire de Rosings, son cousin et époux de son amie d'enfance. Ja revis donc et retombais plus que jamais amoureux d'elle, oui, amoureux, il faut bien le dire ! Voyant cela, je décidai de la demander en mariage.
- Eh bien ? qu'a-t-elle répondu ?
- Le plus dur reste à avouer, Georgiana, je lui ai dit que, bien qu'ayant lutté de toutes mes forces contre cet amour, et bien quelle ne soit, par sa famille, pas digne de moi, je me voyais contraint par la force de mes sentiments de la demander en mariage.
- Vous avez fait cela ?? Mais c'est indi ... euh, très maladroit ! Elle a dû être très blessée.
- Ah ! si vous l'aviez entendue, Georgiana, si vous l'aviez vue ! Ses beaux yeux lançait des éclairs, sa voix était oppressée car elle contenait des larmes de fierté outragée. Elle m'a refusé, bien sûr, comment en aurait-il pu en être autrement ! Mais il y a autre chose ...
- Mon Dieu, quoi d'autre ?
- Voyez-vous, elle avait fait entre temps la connaissance, ah ! j'ai horreur de prononcer son nom, mais il le faut pourtant, la connaissance de ...
Georgiana pâlit :
"-Vous ne voulez pas dire ... elle s'arrêta, ne pouvant aller plus loin.
- Oui, oui, lui-même ! Il est dans l'armée maintenant, et le régiment était stationné à Merryton. Cet individu avait raconté son histoire, à sa manière, m'accusant de forfaiture ! Moi ! Et elle l'a cru !
- Mais, William, elle ne vous connaissait pas, comme on dit " à beau mentir qui vient de loin", et bien sûr vous n'avez pas parlé ?
- Sur le moment cela m'a été impossible, l'amertume de ce refus me rendait fou et elle ne voulait rien entendre de plus de ma part. Mais le lendemain, je lui ai écrit une longue lettre, lui disant que de cela au moins je pouvais me justifier, racontant toute la vérité sur cet homme, donnant notre cousin Fitzwilliam comme caution de mes dires. Parmi ses reproches, il y avait le fait que j'avais brisé le cœur de sa sœur, en éloignant Bingley, et là j'ai su que cette jeune fille aimait Charles. C'est pourquoi j'ai considéré comme de mon devoir d'aller auprès de lui et réparer si possible mes torts envers lui. L'effet d'ailleurs ne s'en est pas fait attendre, vous l'avez vu, il a recouvré aussitôt la santé !
Bien sûr, elle n'a pas répondu à ma lettre, je n'en attendais pas de réponse, d'ailleurs. Voyez, ma sœur, je vous confesse tout, mon orgueil et mes regrets.
Il y eut un long silence.
"-Pensez-vous, William, que miss Elisabeth gardera le secret quant cette triste histoire de Ramsgate ?
- Certainement, ma chère sœur, et je vous demande pardon de vous avoir mêlée à cette explication, mais il le fallait, pour qu'elle connaisse la vraie nature de cet homme. C'est que voyez-vous, il avait l'air de s'intéresser à elle !
- Mais pas elle à lui ?
- Il avait su éveiller la commisération dans son cœur pour ses soit-disants malheurs !
Après un nouveau silence, Georgiana reprit la parole :
"- Je crois, mon frère, que la force et la violence du refus de miss Elisabeth viennent de votre maladresse et de votre arrogance - pardon, mais c'est juste, vous en convenez- mais aussi de l'intérêt qu'elle vous porte, sans même peut-être le savoir elle-même ! Si vous lui aviez été indifférent, quelques mots secs auraient suffi à vous renvoyer, mais ces reproches montrent qu'elle attendait peut-être beaucoup de vous, qu'elle vous estimait.
-Hélas, si cela est, je l'ai perdu !
- Mais je ne crois pas ! Vous avez bien lutté en vain vous même, qui vous dit qu'elle n'essaie pas d'oublier - en vain aussi - cette estime ? Et puisqu'elle est intelligente - tout le monde sauf miss Bingley en convient - elle va bien finir pas penser que vos critiques envers sa famille n'étaient pas si infondées, et si elle est juste, cela la fera réfléchir !

Nous revoilà dans les rails !!

Bon on a encore posté ensemble !!
Ben il est où ton texte, ???

Clinchamps, bravo, je comptais continuer un petit peu mais je me suis effacée, mais je poursuis un peu derrière toi, je crois que j'ai une Mrs Reynolds à rattraper...
BTW, tu as un Bath qui traîne à la place d'un Ramsgate...

Citation :

En disant cela elle s'était levée et lui avait pris les mains. Il les embrassa. Il était bon de pouvoir compter sur elle et alléger ainsi son fardeau. Contrairement à ce qu'il s'était toujours dit depuis le malheureux événement de Ramsgate, il la trouvait était maintenant presque prête pour entrer dans le monde, l'embellir même, en dépit de sa grande timidité. Il lui faudrait veiller à ce qu'elle s' habitue un peu plus à sortir en dehors du cercle des intimes. Il consulterait Fitzwilliam à ce sujet. A cette pensée, il sourit. Ce cher colonel, il faudrait aussi se souvenir de le remercier.

Georgiana mit du temps à s'endormir ce soir-là. Sa conversation avec son frère, bien qu'apaisante, avait réveillé des souvenirs douloureux. Un vague inquiétude la maintenait éveillée. Elle connaissait Wickham, elle avait payé assez cher pour pouvoir mesurer son pouvoir de séduction lorsqu'il s'en donnait la peine. Elle avait entendu suffisamment d'éloges sur l'intelligence et l'esprit d'Elizabeth Bennet pour croire que la lettre de son frère suffirait à la détourner du scélérat qu'elle voulait oublier, mais... avec lui il y avait toujours un mais. "Ah, qu'il est dur de ne pas avoir de certitude et de ne pouvoir rien faire ! Si seulement je la connaissais..."
Heureusement, les émotions de la journée ne tardèrent pas à repousser cette pensée un peu sombre et Georgiana glissa doucement dans un sommeil somme toute très paisible.

A quinze jours du départ pour Pemberley (je mets la pression, mais j'espère que mes dates collent ), l'ambiance était sereinement active dans la maison londonienne de Mr Darcy. Les chuchotements s'étaient tus derrière les murs même si chacun gardait sa petite idée sur l'humeur du maître.

A Pemberley, Mrs Reynolds recevait des instructions mais aucun bruit de fiançailles ne lui parvenait plus. Tout en faisant préparer et aérer les chambres, en veillant avec la cuisinière à regarnir convenablement les réserves, elle songeait qu'une rumeur de plus avait enflé et s'était évanouie.

"C'est certainement beaucoup mieux ainsi, mais il est vrai qu'une bonne maîtresse serait tellement la bienvenue à Pemberley..."

Merci, MissAccacia, j'ai corrigé ! très bon enchaînement ! tout est en place, Fée Clochette à toi !!!