[Jeu] Le cadavre exquis de Mr. Darcy

Merci, j'ai ramé un peu (pas moins de trois éditions de post) mais je crois que ça se tient . Toutes les patates sont dans le haggis de Fée Clochette.
Je me demande bien ce qu'elle va nous inventer...

et bé, ça décoiffe sur le coup de une heure du matin. Bon je me couche, je rêve et j'écrirai la suite.

Mais auparavant, je poste un petit complément pour swooner un peu ce dimanche. My heart his in the Highlands a chasing a deer Non le blaireau, c'est dans Belledonne Ô lord, fan de chichourle

Citation :

Le lendemain Georgiana, trouva son frère devant son chocolat matinal plus sombre que la veille.

Elle posa avec douceur, une main sur son épaule, puis l’entourant de son bras, lui effleura la tempe d’un léger baiser.

- William, pourquoi cette mélancolie, n’avons nous pas réglé une partie de vos préoccupations ?
-
- Georgiana, je ne vous ai dit que la vérité, et cette vérité m’oppresse, m’accompagne et me perturbe depuis que je l’ai quittée. Je l’aime absolument et je l’ai blessée. Je l’aime, et plus je me souviens, plus je me hais, et plus je l’approuve. Je suis dans un grand désarroi depuis ce funeste jour, je me suis conduit d’une manière ignominieuse. Si vous saviez comme j’aimerais me retrouver instantanément dans la pièce même ou je lui ai déclaré ma flamme, et tout recommencer. Il appuya ses coudes sur la table, froissant un peu la nappe, courba la tête qu’il posa dans ses mains. Si je pouvais tout recommencer….. mais maintenant, elle me hait…. C’est certain.. j’ai si mal d’être loin d’elle, j’ai si mal, Georgiana.

- Vous n’êtes absolument pas certain de l’avoir perdue pour toujours. Peut-être à la lecture de votre lettre, s’est-elle déjà rendue compte que votre hauteur n’était due qu’a une certaine timidité. Je pense, qu’il est très paralysant, pour un homme d’avoir à faire ce genre de déclaration, et que ni vous ni moi ne sommes doués pour parler librement de nos sentiments. Vous avez voulu, il me semble, lui faire comprendre que vous l’aimiez, malgré son entourage. Ce n’est guère adroit, si l’on aime et que l’on épouse, vous n’épousez pas sa famille. Et vous habitez suffisamment loin de Longbourn pour ne pas avoir sa mère vous envahir constamment.

- Effectivement, c’est ce que m’a fait remarquer notre cousin Richard.

- Toute notre famille connaît votre avis sur les bals et les réceptions. Je suis moi-même très crispée, lorsque certaines mères de jeunes gens de ma connaissance, m’évaluent dès que je rentre dans leurs salons, mais, j’ai l’impression que votre histoire n’est pas terminée, non, j’ai la certitude que si elle a bien mal commencée, votre lettre faisant son chemin dans son esprit, peut la faire pencher à plus de mansuétude. Parions, voulez-vous, elle vous déteste, mais dans peu de temps, elle vous aimera. Vous l’aimez trop, pour qu’elle ne s’en aperçoive pas.

- Mais voyez-vous, je voulais, je crois, trop bien faire, et surtout, jamais je n’aurais imaginé qu’elle me refusât.

- Pourquoi donc, une jeune fille ne s’arrogerait-elle pas le droit de refuser un prétendant, si elle se sent insultée ?

- Je sais, mais je me disais, qu’elle avait tout à gagner en m’épousant. Elle est sans dot, Georgiana, et nous sommes riches. J’ai longuement réfléchi, mais j’ai été plus raisonnable pour Bingley que pour moi. Mon dieu, qu’est-ce que je dis encore ! pauvre Charles, pauvre Jane. Dans cette affaire, j’ai rendu malheureux tout le monde. Je suis quelqu’un d’abject.

- Certes non, simplement amoureux, un peu trop simple dans votre raisonnement. Mais nous avons toujours plus de bon sens pour les autres que pour soit-même, lorsque les sentiments s’en mêlent. Vous avez appris à vos dépends qu’une jeune fille peut être pauvre et avoir de l’honneur, tout le monde n’est pas Miss Bingley. A votre place, je ne désespèrerais plus, j’essayerai de rapprocher Charles et Janes, et alors, vous gagneriez certainement le cœur de votre chère Miss Elizabeth.

- Croyez-vous Georgiana, êtes vous sincère ? Charles qui m’a pardonné propose d’aller chasser à Netherfield dès septembre. C’est une très bonne idée n’est-ce pas ?

- Très bonne idée, et je suis persuadée, que de son côté, les pensées d’une certaine jeune fille cheminent favorablement vers vous. Espérez William, et parlez-moi souvent d’elle. Savez-vous que Miss Bingley me l’a décrite comme étant aussi laide que les sept péchés capitaux !

- Parce que vous avez interrogé….. mais quand, et surtout ou ?

- Devinez un peu. Dieu qu’un homme intelligent, mais amoureux, peut-être stupide parfois ! elle fut prise d’un fou-rire inextinguible en regardant son frère totalement ahuri.

- Georgiana, j’ai bien mérité cette critique. Je suis tout ce que vous dites. Dieu que vous avez grandi vite. Je vous remercie de vous inquiéter pour moi. Parler m’a fait un bien énorme. Il la regarda tendrement, se leva, l’entoura de ses bras et lui dit, comme je vous aime, petite sœur et comme elle vous aimera.

- Je l’espère, William.

- Soyez en sure, elle est si exceptionnelle dans ses jugements, rien ne lui échappe. Lors des conversations chez notre tante à Rosings, elle était étonnante. Sérieuse, respectueuse mais pas servile. J’ai été très impressionné. Il se détourna un peu, saisit une feuille et la tendit à Georgiana.

- Vous avez dressé la liste des invités pour la garden party. N’ayez crainte, je m’en occupe dès le début de l’après-midi. Elle étudia attentivement la liste, puis rougit légèrement.

- Un ennui, Georgiana, une contrariété, dois-je rayer un nom ?

- Vous n’y pensez-pas ! c’est seulement que vous avez invité les Mac Dooley et leur fils Fergus.......

maintenant je vous laisse la main pour deux jours, et je me concentre sur les kilts, les tartans, les ghillies, et...... SURPRISE


j'attends vos textes..... Merci

Aux 3 mains qui se relaient, à tous ces doigts tâchés d'encre et à toutes ces plumes usées par tant de lignes... Merci.

Je suis "arrivée" par hasard sur ce sujet et il a fait le bonheur de mon dimanche après-midi

Vous êtes :
1) remarquables,
2) fomidables,
3) Darcyment inspirées .

J'adoreeeeeeeeeeeeeeee, j'en veux d'autres. Votre sens de la répartie et les remarques de vos lectrices m'amusent et me ravissent. On se croira en finale de Rolland-Garros avec vos échanges de balles.
C'est super bien-fait. Continuez, on ne change pas une équipe qui gagne.

Merci, C. de Villemer, c'est vrai, que mes collègues de plumes sont remarquables, et que leur verve est incomparable.

C'est super drôle à faire, car jamais nous ne soupçonnons les intentions des deux autres.

sauf cette fois-ci ou poussée par l'envie d'avoir un écossais en kilt, je planche.

Merci Jane, ravie de connaître ton opinion.

ohlala les filles! omment vous faites pour faire des textes pareil?? j'essaierai de poster des suites mais quand j'aurais plus de temps pour réfléchir (genre pendant mes journées mobiles de Toussaint) parce que vous écrivez des textes totallement hallucinants!! Comment faites-vous?

j'adore! continuez! (j'essaierai dans 15 jours )

Bon, je vais continuer dans mon idée : Gracechurch street !! je dis ça et je n'ai pas la moindre idée ... voyons ...
Ah !

Citation :

- Pas du tout ! au contraire ! Georgiana sa hâta de changer de sujet. Cher William, me permettez-vous d'aller faire quelques emplettes, de plus je dois aller voir MmeFrançois,(française, of course !!) ma couturière, pour le dernier essayage de la robe que je compte porter à la garden-party ?

- Encore une robe, Geogiana ? s'écria Darcy, faisant mine de froncer le sourcil, mais à la vue du regard aussitôt inquiet de sa sœur il ajouta aussitôt:

"- mais non, ma chérie, Dieu sait que vous n'abusez pas de ma bourse dans ce domaine ! Allez, et faites-vous belle !"
Georgiana gagna sa chambre, sonna sa femme de chambre, lui dit de commander la voiture, saisit son étole et son chapeau et s'envola vers les délices de la coquetterie, tout en ayant une petite idée derrière la tête !!

Elles commencèrent comme prévu par la boutique de frivolités (j'adore ça ! une boutique de frivolités !! c'est pour moi ça !!) où la jeune fille fit l'acqisition de gants, de dentelles et de divers colifichets, puis elles se rendirent chez Mme François
Celle-ci, petite et brune (les Françaises sont toujours brunes pour les Anglais)ayant un fort accent français (comme bibi)se précipita au devant des deux jeunes femmes, ne laissant pas à sa petite main le soin de s'occuper d'une cliente si importante.

"- Mademoiselle Darcy, quelle honneur ! Je comptais vous faire porter votre robe chez vous et nous aurions fait les retouches au domicile ! Mais nous pouvons faire ici, n'est-ce pas ?" Frappant dans ses mains elle appela :
"- Annette ! la robe de Mademoiselle, vite, vite ! Si mademoiselle veut bien entrer au salon d'essayage !"
La petite main portait sur ses bras tendus un nuage d'organdi couleur d'aurore, qu'elle déposa soigneusement sur une méridienne.
"- Passons le fond d'abord expliqua la couturière, faisant enfiler à Georgiana un fourreau de satin d'un rose nacré, la taille haute sous la poitrine comme le voulait la mode,( que la couturière s'obstinait à nommer "Empire", on se demande pourquoi !) et au décolleté arrondi descendant à peine à la naissance des seins, comme le voulait l'âge de la jeune fille. Puis elle passa par dessus le nuage d'organdi en question, souligné à la taille et au bord des manches très courtes d'une guirlandes de minuscules feuilles de nacre rose(ça je l'ai piqué dans" Angélique et le Roi", rendons à césar ...). La carnation de Georgiana était parfaitement mise en valeur par ces teintes rosées, et le regard qu'elle jeta sur la haute psyché se remplit de satisfaction : elle était bien jeune encore pour faire semblant de ne pas sourire à sa beauté quand elle la voyait dans tout l'éclat de ses seize ans renvoyés par le miroir.
Aussi manifesta-t-elle sans barguigner son plaisir à la couturière :

"-C'est parfait, Mme François, comme toujours ! Parfait !

- Mais c'est facile avec Mademoiselle, Facile d'habiller la jeunesse et la beauté !

- Merci encore, pourrez-vous la faire livrer dans la journée, s'il vous plaît ?
-
Certainement"
En remontant en voiture, la jeune fille demanda à sa femme de chambre :
"- Anna, pourriez-vous demande au cocher si il sait où se situe Gracechurch Street ?

- Certainement, Miss Goeorgiana, puis après avoir posé la question :

"- Wilkins dit que c'est assez près d'ici, c'est un quartier plutôt bourgeois, mais bien fréquenté.

- Bien, dites-lui que j'ai la fantaisie d'y passer."
L'ordre fut transmis et bientôt la voiture s'engagea dans une rue calme, bordée de maisons agréablement cossues, aux portes vernies étincelantes, aux impostes en éventail, aux marteaux de cuivre rutilants.
Le jeune fille songeait :

"-Ainsi c'est dans cette rue que demeure la parente d'Elisabeth ! Qui sait, paut-être s'y trouve-t-elle elle-même ? Si seulement j'avais pensé à demander l'adresse à cette pimbêche de miss Bingley ! Non ! Cela aurait trop éveillé son attention ! Comme je voudrais deviner laquelle cela peut être !"
Une porte s'ouvrit, une dame et quatre enfants en sortirent et montèrent dans la voiture qui attendait devant la porte.

"Une maison pleine d'enfants, elle a dit cela ! qui sait, peut-être est-ce elle ?"
Mais la voiture s'éloignait déjà, et l'attelage de la jeune fille arrivé au bout de la rue Wilkins demanda des instructions :

"À la maison !" soupira Georgiana !

La suite...

Citation :

Penelope Ramsay folle de joie lisait et relisait son carton d’invitation. Georgiana l’avait invitée à la garden party organisée en l’honneur de Mr Bingley. Son frère Lyod plus âgé qu’elle, était de toutes les fêtes. Mais n’ayant pas été présentée, elle restait souvent à la maison. Mais cette fois-ci, elle était invitée par sa meilleure amie, et ses parents compréhensifs avaient acceptés.

Plantée devant sa psychée, elle s’examinait en tournant sans cesse. Elle s’exerçait à sourire avec naturel, et c’était très difficile, car les coins de sa bouche s’étiraient irrésistiblement jusqu’aux oreilles, il eut fallu bien entendu, sourire lèvres closes, mais aujourd’hui, peine perdue.

Un, deux, trois pas, elle pliait avec élégance les jambes, le corps droit mais souple, courbait la nuque légèrement en regardant droit devant elle, et recommençait.

- Epuisée, je suis épuisée et heureuse, que je suis heureuse, mon dieu que je suis heureuse. Pourvu qu’il soit invité !

Puis prise de frénésie, elle recommença à étudier minutieusement, avec inquiétude, chacun de ses traits. Etait-elle jolie ? Llyod se moquait souvent de son nez pointu et l’appelait « canette », mais c’était son frère. Père l’appelait sa « rose » ou « rosette », mais son père l’aimait et la gâtait inconsidérément disait Mère, qui par contre trouvait qu’elle était trop frivole, et que de toute façon, la beauté ne se mangeait pas en confiture, et qu’il valait mieux pour une fille savoir d’abord tenir une maison. Puis ensuite, savoir bien se conduire. Mais mère était tellement belle, qu’elle ne pouvait pas comprendre. Un jour, Pénélope lui avait demandé :

- Me trouvez-vous jolie, Mère ?
- Ma fille, vous êtes une jeune personne, avec un potentiel certain, il faut le développer.

Penelope aurait préféré entendre, tu es ravissante ma chérie, parce que le « potentiel certain » la laissait dans l’expectative. Elle s’en était ouverte à sa chère amie Georgiana, et celle-ci totalement admirative, ne comprenait pas, qu’elle puisse se poser la question.
- Tu es très jolie Penny et surtout, tu n’es pas tout en bras et en jambe comme moi, regarde, j’ai l’air d’une canne à pêche. Tes cheveux sombres sont magnifiques, et surtout l’arc de tes sourcils est parfait, ton nez a du caractère, et tes petites dents sont magnifiques. Moi, à part mes fossettes et mes boucles blondes, il faut bien que je m’en contente.

- Peut-être, mais je suis si petite ! j’aimerai être aussi grande que toi. Parce que celui qui me plait est si grand.

- Mais je suis sure, qu’il ne voudrait pas que tu changes Penny, et puis tu vas sûrement encore grandir. T’a-t-il remarqué ?

- Aucune idée, mais chaque fois que je suis dans un salon et qu’il y est, je suis sous le charme.

Et il était, quel bonheur, invité à la Garden party….. elle sortit une robe, la posa devant elle. « J’ai l’air d’une gamine avec », la vert pâle, peut-être…. Non trop simple…. La bleu…. Que c’est difficile. Je n’ai rien à me mettre, c’est affreux. Je suis sure que je serai la plus laide de toutes les invitées ! et je n’ai même pas le droit de remonter mes cheveux. J’ai l’air de quoi ! désespérée, elle s’allongea sur le lit et fixa le plafond. C’est au moment ou elle était la plus désespérée, que la porte s’ouvrit sur la couturière et sa mère.

- Voici Madame Peels, je suis sure que vous allez faire la robe merveilleuse qui transformera Penelope en princesse. Penelope, vous avez le droit de choisir le tissu et le modèle. Je vous laisse, et elle envoya une série de baisers volant à sa fille en souriant. Pour la circonstance, je vous prêterai un rang de perles. Amusez-vous bien chérie.

Elle serait merveilleuse, et il allait la remarquer… Aujourd’hui était un grand jour. Dans la soirée, elle confia sa journée à son journal intime, une seule phrase. « J’ai le soleil dans le coeur, vivement la semaine prochaine ».

Et une nouvelle patate chaude, une !!!

Clinchamps, Miss Acacia, je viens de nous relire, j'en pleure de rire !!! vive Angélique et la couturière française avec ton accent et son mari, a-t-il le béret et la baguette + le gros rouge qui tache les cravates ? Chante-t-il du Maurice Chevalier ?

Personnellement j'ai bien ri au "potentiel certain", et cette petite Ramsay est tout à fait sympathique ! Il est trop tard pour moi ce soir mais avis aux amateurs : Georgiana a une robe ROSE (aurore, même) alors, pas de faute de goût, if you please !! Et son grand échalas, on le connaît déjà ?
En tous cas je me suis amusée avec la couturière et les"frivolités" !! Mais le gros rouge !!! fée Clochette ! Et Maurice Chevalier !! Sous le premier empire ... euuuh pardon, la Régence ???? Allez, bonne nuit tertous !

Yes, of course, et il s'appelle Prosper, Youpla boum !

@ C de Villemer, Jane et Archi, merci de vos compliments, je rougis "affreusement" devant mon écran et je vais des exercices de respiration pour éviter que ma tête n'enfle ( vla, la pov'fille). En fait, non, pas la peine car le mérite revient à mes charmantes co-écriturières qui ne cessent de m'arroser de patates, c'est Verdun !

Fée clochette, traiter Georgie de canne à pêche, tout de même elle a trente mille livres... à ce prix-là on ne peut être que charmante.

Clinchamps, ta robe couleur d'aurore me rappelle la robe couleur de printemps de Peau d'âne, qu'est-ce qu'elle a pu me faire rêver quand j'étais petite...

Mais je cause, je cause et ça n'avance pas mon histoire.

Citation :

La visite de Georgiana a Gracechurch Street était parvenue aux oreilles de Mrs Annesley qui s'en émut quelque peu. Même si sa confiance en Miss Darcy était totale, on ne pouvait être trop prudent après ce qu'il s'était passé l'été dernier.

"Georgiana", lui demanda-t-elle alors qu'elles travaillaient à une nouvelle ballade pour la garden-party, "j'ignorais que vous aviez une visite à faire après être allée chez Mme François, est-ce une de vos amies ?"

Georgiana piqua du nez sur son pianoforte. Mrs Annesley était pleine de tact mais elle ne pouvait oublier que son frère l'avait engagée pour la protéger.

"Non..." répondit-elle en hésitant, "pas exactement, plutôt envie de prendre l'air et de découvrir Londres".

"Alors, il est assez étonnant que vous ayez choisi le quartier de la cité (j'espère que la référence est bonne), c'est très éloigné et une jeune fille de votre condition ne peut y trouver les distractions qui lui conviennent. J'en ai parlé à votre frère et..."

"Vous en avez parlé à Fitzwilliam ! Oh, je ne pensais pas qu'il le saurait ! Qu'a-t-il dit ? Je ne faisait rien que me promener et je ne voudrais pas qu'il s'inquiète encore pour moi !"

"Eh bien ma chère, sa réaction a été assez négative dans un premier temps, car comme je viens de vous le dire ce n'est pas un quartier pour vous. Mais lorsque j'ai mentionné la rue Gracechurch, il est devenu très pensif, c'est surprenant quand on y pense, et il m'a dit de ne pas m'inquiéter, que vous ne vous tromperiez plus de chemin à ce point si je vous informais de l'inconvenance de cette destination."

Mrs Annesley regarda sa protégée. Elle vit l'expression de soulagement et fut satisfaite par la réponse que lui fit Georgiana. "Ces deux-là sont tellement unis malgré leur différence d'âge" pensa-t-elle, "c'est incroyable: il suffit de mentionner le nom de Mr Darcy pour voir sa soeur pâlir et rougir, et l'inverse est tout aussi vrai. S'il se marie un jour, j'espère que sa femme appréciera Georgiana à sa juste valeur. Ce serait si dur pour elle."

Lorsque Georgiana se retira dans sa chambre pour s'habiller pour le dîner, elle trouva un petit bouquet accompagné d'un mot de son frère:

Chère Soeur,

Je pense savoir ce que vous êtes allée chercher dans Gracechurch Street. Votre quête est cependant inutile et je ne souhaite pas que ce sujet vous occupe autant l'esprit.
Si Dieu le veut, vous la rencontrerez. En attendant, vous devez conserver votre tranquillité d'esprit pour mieux préserver ce qu'il reste de la mienne.

Faites-le pour l'amour de moi.
Votre frère dévoué,

F.D.

Dire l'effet de ce billet serait malaisé car Georgiana cacha son visage dans ses mains. Il lui fallut bien cependant recouvrer son expression de gaité habituelle pour paraître au dîner puisqu'on lui demandait si instamment son aide. Mais ceci, une Darcy était en mesure de le faire.

@Clinchamps, j'espère qu'il ne sera pas trop carotte tout de même si sa robe est vraiment rose, je viens de passer 6 tomes à lire Anne Shirley se lamenter sur les couleurs qui ne s'assortissent pas... Sinon, laisse moi te dire que ce n'est pas fairplay de ta part...
A domani

et pourquoi, mon frère ne m'a jamais offert de fleurs avec un aussi gentil billet, lorsque ................... bref..... pourquoi est-il aussi parfait.............. Darcy, pourquoi. je vais vendre le mien................ qui le veut, pour pas cher, pour RIEN

je l'aime ce Darcy, que ce n'est plus possible.


Robe aurore pour Georgiana, et Clinchamps, Miss Acacia toutes les filles sont comme elles, elles se trouvent toujours des défauts, même les jolies . :darcy:

Arghh, je vous laisse un week-end, et quand je reviens il y a trois gigantesques pages à lire. Comment je vais faire pour rattraper tout ce retard ?
A dans quelques heures, et un merci anticipé pour le plaisir que je vais éprouver à vous lire.

Bon, exit "Gracechurch street", de toutes façons, au fur et à mesure que j'écrivais, je me rendais compte que rien ne pouvait en sortir : Georgiana n'allait pas tirer toutes les sonnettes en demandant : "connaissez-vous Elisabeth benett ?". Bon coup de barre, MissAccacia ! J'attends maintenant que fée Clochette nous donne quelques patates de plus (à ce régime je prends des kilos tous les jours !!)

Le coup du bouquet, je viens d'en parler à mon frère par email...... bin, l'a rigolé c'est tout Je vais détester la vraie vie. Moi aussi, je veux la porte magique de Lost in Austen, et remplacer Lizzy et tout ça à cause de mon frère reprends-toi Clochette, pas tomber malade pour ça

ma p'tite suite ...... tralalalère, bientôt on danse, mais pas aujourd'hui... :darcy:

Citation :

Le Booddle’s avait beaucoup applaudit la présentation de Bingley par ses prestigieux parrains Darcy et Lord Matlock, quant à Lord Rosh-Haydest l’aîné qui avait demandé à être son tuteur, il ne tarissait pas d’éloges à son propos. Il expliquait à qui voulait l’entendre, que le discours sur le commerce du Thé de Bingley, était le meilleur discours qu’il n’ait jamais entendu, et que le ministre du commerce devrait bien s’en inspirer. Il allait y veiller personnellement.

Charles, comme à son habitude, était à l’aise et amical et souriant, et les membres du Pitch Pot très fiers, d’avoir un lien en sa personne, avec le club le plus prestigieux d’Angleterre, l’entouraient.

Les Hurst et Miss Bingley ne doutaient plus maintenant, que si Charles était ainsi honoré, c’est que Mr Darcy n’allait pas tarder à demander à courtiser Caroline. Dans l’état d’euphorie qui était le sien, elle devint presque aimable. Ses domestiques, qui en général faisait les frais de ses sautes d’humeurs ne la reconnaissaient plus. Sa soubrette racontait, que seule dans son boudoir, elle l’avait entendu s’entraîner à répondre à une demande…. De qui… elle ne pouvait le dire, c’est sûr, elle avait un amoureux. C’était tant mieux, car tous plaignaient beaucoup Mr Charles, si bon homme, si complaisant et joyeux d’avoir une sœur aussi terre à terre et pénible.

Cependant, la demande se faisait bien tarder, et l’euphorie fit place à de l’agressivité. Elle voulait bien être patiente, mais là, c’était trop, puis, se souvenant qu’elle était invitée à Pemberley pour un mois, et que le Duc de Clarence, leurs rendrait une visite de courtoisie, elle se calma un peu, et l’espérance que la demande se fit à cette période la rasséréna.

Un soir, Charles revint du Boodle’s avec sur la tête un Tam o' Shanter coiffure traditionnelle des écossais, aux couleurs du clan des MacDeefy dont était issue leur arrière-grand-mère maternelle. Miss Bingley, ne supportant pas ces origines lointaines, fit grise mine et son heureux caractère, qui avait plané sur la maisonnée durant un dizaine de jours, disparu totalement. Elle avait déjà, ainsi que son frère, hérité des cheveux flamboyants de celle-ci, il ne fallait tout de même pas se déclarer issu des lointaines Highlands pour cela, ils était totalement anglais. Mais Charles n’en avait cure, et chantonnait constamment Auld Lang Syne, certainement pour la narguer. Il lui fallu ronger son frein, et puis, son célibat lui pesait. Il était temps pensait aussi Miss Bingley, de prendre en main Pemberley et Georgiana, la lancer dans le monde, ainsi, elle pourrait briller et être reconnue à sa juste valeur, et comme disait feu Madame sa Mère, une fois mariée, il y a bien des manières pour arriver à faire plier un mari, aussi autoritaire, soit-il.

Charles Bingley, bien qu’heureux, pensait sans cesse à Jane, et trouvait que le temps ne passait plus assez vite. Il eût désiré, confia-t-il en consultant Darcy, sur un point de droit naval, être au mois de septembre et parlait d’arriver à Netherfield bien avant. Darcy lui tendit le livre demandé, lui proposa un café, puis après avoir réfléchi déclara.

- Vous tiendrez un mois de plus, Charles, en étant trop pressé, vous risquez de tout gâcher. D’autre part, que faites-vous de votre sœur Caroline. Nous l’emmenons à Pemberley pour un mois, et en septembre, elle est invité à Bath avec les Hurst, chez des amis. Alors là, nous aurons le champ libre. J’ai une idée, vous devriez commander un joli bijou fantaisie chez votre bijoutier, ainsi, ce serait la preuve que vous pensiez à elle depuis longtemps, et vous l’offririez le jour de votre demande. Car croyez-moi, Charles, elle vous agréera. C’est fatal, et vous serez le plus heureux des hommes.

- Mais pourquoi, n’ai-je pas pensé à ce que vous venez de me suggérer, Darcy ! vous avez là, comme toujours, une idée excellente. Pensez-vous que les diamants seraient appropriés. Je veux qu’elle comprenne que je l’aime absolument, totalement, éternellement.

- Pour le premier, cadeau, Charles, les diamants, seraient inadéquats. Votre demande va la combler, et un bijou trop somptueux risque de la gêner. Mais le jour de vos fiançailles, plus rien ne s’y opposera, et une fois marié, vous pourrez l’en couvrir si vous le désirez.

- Mais qu’offrir alors ? avez-vous une idée Darcy ? je dois avouer que je n’ai aucune imagination. Caroline, vient avec moi et réclame. De plus, ce que je lui offre, j’offre la même chose à Luisa. Si bien que si je fais un cadeau à Jane, je vais devoir aussi offrir chaque fois la même chose à mes sœurs pour avoir la paix.

- Vous demanderez au bijoutier, il a l’habitude de conseiller, mon cher. Moi-même, qui ai moins d’espoir que vous, j’ai déjà passé ma commande. Et gardez-vous bien d’habituer vos sœurs à recevoir un cadeau, lorsque vous en ferez un à Jane dorénavant. Laissez-les à leur jalousie, et elles finiront par comprendre, que vous êtes leur frère, mais que Jane étant celle que vous aimez, elle doit avoir des bijoux qui lui conviennent et lui soit propre.

- Je crains leur courroux, Mais, je vous approuve. Ai-je votre plein soutien, je pourrai à l’occasion le faire valoir auprès d’elles, n’est-ce pas ? Avez-vous vous le croquis de votre futur cadeau Darcy ?

- Pour vous, je puis le dévoiler, car je sais que vous êtes discret. Georgiana qui dessine et peint admirablement, m’a offert un modèle que la Maison Smith & Smith est en train d’exécuter. Ils sortirent du salon, pour pénétrer dans le bureau. Darcy, se dirigea vers l’une des bibliothèque, se saisit d’un grand carton à dessin. L’ouvrit.

- Est-ce Georgiana qui créée tous ces modèles, mais elle a un talent fou ! lequel des dessins avait vous sélectionné, je brûle de curiosité. Croyez-vous, qu’elle me permettrait d’en choisir un, afin de le faire exécuter. Montrez-moi le vôtre, avant, car je ne voudrais pas prendre le même modèle que vous.

- Je pense que Georgiana serait, flattée par votre demande, tenez, j’ai choisi celui-ci. Qu’en pensez-vous ? les pierres seront des petits grenats, avec des perles et du corail rose, la chaîne sera d’or rose. Vous plaît-il ?

- Etonnant de légèreté, et je vois bien votre Elizabeth le porter. Comment avez-vous choisi, aviez-vous une idée de ses goûts ?

- Tout à fait. Je l’ai entendu, déclarer très sérieusement à ma tante de Bourgh, qu’elle aimait, les bijoux, certes, pourvu qu’ils soient aériens et gracieux, et qu’elle prisait surtout leur originalité. Quant aux pierres, sa prédilection allait aux grenats, et petites perles de corail rose sculpté. J’ai pensé que l’ajout des perles japonaises, ne l’offenserait pas, et Georgiana m’ approuvé. Pour pendentif, Georgiana a pensé qu’un jolie petite rose de corail serait parfaite.

- L’idée est adorable. Vous avez des attentions d’une délicatesse ! seulement, je suis embarrassé, je n’ai aucun indice sur les goûts de ma Jane, sauf, qu’elle porte une robe charmante parsemée de violettes, et une autre, dont le corsage est brodée de fleurs de lis. Elle a tout d’un lis avec des yeux de violettes. Tenez, comme ce collier. La fleur de lis en pendentif est jolie, si elle pouvait m’intercaler deux ou trois fleurs de violettes. Croyez-vous, que votre sœur, serait assez aimable, pour me le modifier ?

- Demandez le lui. Elle est dans le salon de musique, avec Mme Annesley. Prenez le dessin.

Quand je vous dis que je veux ouvrir la porte magique Mais je l'aimeeeeeeuuuuuuu Darcy..... moi aussi je veux un joli collier...........

Ah je ne suis pas Lizzy ? bon à une autre fois. :asleep:

Citation :

Bingley se hâta vers le salon de musique, d'où s'échappaient de mélodieux accords et laissa darcy à ses pensées, qui prirent aussitôt un tour plus sombre :
" Mais comment suis-je assez inconscient pour acquérir un bijou pur une jeune fille qui n'a pas trouvé de mots assez durs pour me repousser ! Encore une preuve de ma présomption, de mon arrogance ! Mais j'ai eu du bonheur à échafauder ce projet avec l'aide de Georgiana, cela nous a rapprochés, et pendant un instant j'ai eu le cœur moins lourd ! Georgiana ! Quelle adorable petite folle ! Aller voir Gracechurch Street !! Je me demande comment elle a pu extorquer ces renseignements à Miss Bingley, la petite maligne !..."Son esprit vagabondait autour de sa préoccupation essentielle : Elisabeth, tout en repensant à la démarche hasardeuse de sa sœur, les deux pensées cheminant de pair lui ramenèrent à l'esprit le fait que Jane était venue séjourner à Gracechurch Street, peut-être une autre nièce ... non, ce serait folie !
Mais quel amoureux n'en commet pas, des folies ? Quel amoureux n'a pas pu s'empêcher d'aller revoir telle maison où l'élue de son cœur a vécu, même si elle en est partie ? Quel amoureux pourrait s'empêcher de suivre un chemin que sa belle est supposée avoir suivi, se sentant ainsi plus proche de l'être aimé, par un calcul complètement subjectif, sans aucune rigueur et pourtant d'une force telle qu'il se retrouve dans la rue, devant la maison sans même savoir comment ! Et puis, cela ferait prendre l'air à son alezan, après tout, pourquoi pas ?
Tout en se traitant d'idiot, et en se moquant de lui-même, Darcy se retrouva dans Grace Church, aussi empêché que le fut Georgiana dans la même circonstance !
Seulement il y a une différence entre un monsieur allant au pas à cheval et une demoiselle enfermée dans une voiture : l'homme de la rue peut s'adresser au monsieur, si il ne peut le faire pour la demoiselle.
Un gamin à l'air éveillé l'avait remarqué, et espérant toujours une récompense, lança :
" Si Mylord est perdu, je peux l'aider,peut-être ! Mylord cherche peut-être quelque chose ? Une petite pièce, Mylord, et je peux tout lui dire !"
Darcy, pris un peu au dépourvu, hésitait. Comment se nommaient ces personnes, déjà ? Mis Bingley le lui avait pourtant dit, cet hiver, lorsqu'elle leur avait rendu visite, mais impossible ... ah ! Gerber, Partner, voyons ...
"-Dis-moi, jeune homme je cherche la demeure de Mr Gobner, ou Gentner ...
-Ce s'rait pas Gardiner ?
-Oui, s'exclama Darcy qui reconnut le nom aussitôt.
- Ah ! Mylord joue d' malchance ! Voyez, c'te maison aux volets clos, c'est là, mais ils sont absents ! Ils sont en voyage, qué'que part dans le Nord !
- Tant pis, voilà pour ta peine !" et il lança une pièce au gamin ravi.
"C'est le destin, décidément ! Mais quelle folie, je me conduis comme un gamin !! Allons, rentrons. La garden-party a lieu demain, je dois encore tout revoir avec Georgiana. Il fit demi-tour et regagna sa demeure

Vous remarquerez que Gracechurch Street m'attire comme un aimant, que j'aurais pu faire dire beaucoup plus au gamin, mais que j'ai laissé cela à votre gré !

Si Mylord est perdu au sens propre comme au figuré heureusement qu'il ne les a pas trouvés parce que je te faisais une tête au carré collègue les Gardiner ne l'on jamais jamais jamais vu

j'adore, encore, encore....

Fée clochette a écrit:

heureusement qu'il ne les a pas trouvés parce que je te faisais une tête au carré collègue les Gardiner ne l'on jamais jamais jamais vu

je sais bien !!! c'est bien pourquoi !!! le gamin aurait pu dire "ils sont partis à Merryton chercher leur nièce pour aller visiter Pemberley" et l'affaire était dans le sac !!! Mais il a juste dit " y sont pas là !!! quèqu'part dans le Nord !"

Magnifique les filles !
Clinchamps, délicieux ton petit intermède, et parfaitement encastré dans le roman ainsi que l'a souligné Fée Clochette. Si Georgiana l'apprend, il n'a pas fini d'en entendre parler notre bel amoureux...

Bon, il pleut un peu des patates ce soir et je n'ai pas mon parapluie blindé. De plus je suis tétanisée par l'attente de la garden-party et je n'ai rien à ma mettre...

Citation :

Après le dîner, Mr. Darcy, Georgiana et Mrs Annesley passèrent en revue les derniers détails de l'organisation de la garden-party. Georgiana était passablement agitée mais ses compagnons attribuèrent son état à l'excitation bien naturelle d'un premier évènement de ce genre pour une jeune fille très timide.

Tous les invités encore à Londres avaient confirmé leur venue. La garden-party suscitait bien des commentaires dans l'air alourdi de l'été londonien. Songez un peu qu'il y avait plus d'un an que Mr. Darcy n'avait pas reçu plus de dix personnes à la fois. Pourquoi cet empressement à organiser cette fête, dans une période où la bonne société se faisait rare et quand l'on savait qu'il partait pour Pemberley avec sa soeur moins d'une semaine après ?

Georgiana mit réellement du temps à s'endormir ce soir-là, tendue par l'attente du lendemain, anticipant le plaisir (Sa venue était confirmée!) et appréhendant le malaise de se "produire" devant autant de gens. Certes, il s'agissait de vieux amis de son père et de son frère, mais tout de même... Avant de sombrer dans le sommeil que toute jeune fille soucieuse de son teint se doit de prendre avant de revêtir une merveilleuse robe couleur d'aurore, elle eut une pensée pour Penelope Ramsay qui viendrait demain. Elle se demanda bien naturellement si elle saurait un jour quel jeune homme lui faisait à ce point tourner la tête... mais elle n'eut point le temps d'aller très loin dans ses suppositions.

Le lendemain matin, elle se réveilla de bonne heure, fraîche et dispose. Elle attaqua sa première tasse de thé en songeant avec un peu d'angoisse à la journée longue et terriblement minutée qui l'attendait. Se tournant vers sa fenêtre, elle constata avec soulagement que le temps serait un souci de moins.

Quand elle descendit, ce fut pour constater que son frère avait profité des quelques moments de répit qu'offrait le début de matinée pour sortir à cheval. Puis elle fut happée par le tourbillon d'une grande maison en ébullition un jour de réception.

Non d'un petit bonhomme, MissAcacia, ou part-il ? :doddy: je veux bien des fleurs, et des colliers, mais ou part-il palsanbleu,

:doddy: :doddy: :doddy: :doddy: j'ai pas prévu :doddy: :doddy: :doddy: :doddy:

Ah ça, je n\'en sais fichtre rien mais ne te mets pas martel en tête, au pire il a des crises d\'angoisse au fond de Hyde Park et on le ramène pantelant ce qui fiche en l\'air la soirée, au mieux il revient de promenade rafraîchi et de bonne humeur... mais je ne peux pas te le dire, je n\'ai pas écrit la suite . Comme le dit Clinchamps les alezans rouillent si on ne les sort pas avec assiduité...

Et puis je t\'ai prévu beau temps ce n\'est déjà pas si mal.

:doddy:

Il est allé faire prendre l'air à son alezan ... again!!!

Bon, la voilà votre promenade à Cheval....... traitresses ^^ ! Je reprendrai après, il y a des travaux, ils vont couper le courant. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, nous sommes au 21e siècle, tributaires non pas des chandelles et du manque de plumes, mais d'électricité. lol et le moteur, n'est plus le cheval.

Citation :

Celle-ci, noble demeure du début du XVIIIe siècle, était admirablement située. Elle s’élevait spacieuse et élégante non loin de deux parcs prestigieux Hyde Park et Green Park.

Sans avoir, un parc aussi vaste que celui de Pemberley, cette maison de ville, admirablement située semblait posséder, grâce à la proximité des parcs, un jardin d’agrément immense. Depuis trois jours, toute la domesticité organisait celui-ci pour la réception. Une immense tente recouvrait la grande pelouse, il ne restait plus qu’a dresser sur la longue table drapée de blanc, tous les tentations sucrées et salées et les divers rafraîchissements que les Darcy offriraient à leurs invités.

Une estrade se dressait au milieu du jardin de roses. Près du lac, le petit temple de l’amour abritait deux magnifiques pianos, sur la plage, de jolies chaises de jardin entouraient une multitudes de petites tables rondes toutes juponnée de vert tendre. Les nénuphars roses et blancs s’épanouissaient enfin, et les massettes cachaient des cygnes et leur progéniture attendrissante. Dans le lointain, une colline rougissait sous le feu des rhododendrons ou des fushias et les lavandes des bordures embaumaient. La journée s’annonçait magnifique. Pas même un petit nuage !

Très tôt ce matin, après une nuit hantée par une divine présence, il s’était levé, avait sellé Caruso . … A peine engagé sur l’allée cavalière Rotten Row, Caruso allongea le trot puis passa à un léger galop. Darcy aimait follement sentir l’air filtrer dans ses cheveux. D’un geste amical, il caressa la douce crinière, le cheval répondit aussitôt à cet appel et allongea le pas. Les petites oreilles pointues dressées, captaient toutes les vibrations envoyées par son cavalier. De son encolure mouvante montaient des effluves musquées, un peu acres, irrégulièrement et se mélangeait à la senteur légèrement vanillé du cuir doux et lustré de la selle. Ses jambes battaient régulièrement au rythme du galop.

Des sabots montait, une ritournelle, qu’il se mit à répéter en rythme.

- Amoureux - amoureux, - amoureux - il souriait, au soleil, aux arbres, au vent, à l’air. S’il avait plu, il aurait souri aux nuages, aux trombes d’eau, à la tempête elle-même.

- Amoureux - amoureux, - amou…. Quel plaisir de monter. Et quel plaisir, lorsqu’elle galopera à mes côtés. Il l’a vit le dépasser, ironique, et indomptée. Elle filait, et lui ne pouvait pas la rattraper. Son rire en cascade le stimula, il convainquit Caruso d’accélérer. Amoureux….

Cette allée cavalière très fréquentée pendant la saison, par la haute société londonienne, présentait un intérêt certain, par sa proximité de la maison . Ce matin, seul, face à la nature, il se laissait envahir par la beauté du paysage. Rotten Row était propice à la course, personne n’entravait sa route, l’heure était trop matinale. Le cavalier solitaire et son cheval volaient au-dessus du sable de l’allée, le martèlement sourd des sabots, répondait au tumulte de ses pensées.

- Sait-elle monter ? peut-être pas, mais elle apprendra vite.

Il la voyait, flotter à côté de lui, montée sur une fine jument blanche, et lui enrageait, car il ne pouvait la rattraper. Son cœur bouillonnait de joie, elle était si étonnante. Tellement adaptable, pas du tout comme lui. Mais à ses côtés, il apprendrait. D’ailleurs, il avait beaucoup appris depuis sa rencontre.

- Amoureux, je suis amoureux, c’est merveilleux et terrifiant de se sentir aussi impuissant devant des yeux, un sourire, une parole douce ou acide.


Jamais, auparavant, il n’eut pensé être aussi prisonnier et esclave. La jument blanche s’estompait, crinière dans le vent, queue filante, et Caruso à sa suite, flottait dans l’air. Amoureusement, il flatta de la main l’encolure. Celui-ci émit un tendre hennissement et accéléra la cadence sous la pression des jambes de Darcy. Ils sacrifièrent tous deux à la volupté de la vitesse parfaite.

Peu à peu leur vitesse diminua, ils s’arrêtèrent en douceur. Avec délicatesse, il étreignit son compagnon, respira son odeur avec un infini bonheur, il s’assit sous le vieux chêne plusieurs fois centenaire.

Il avait bien fait de commander un bijou pour Elizabeth, même si elle le refusait encore une fois, ce qu’il n’imaginait pas non, son amour était trop fort, et ….. mais c’est qu’elle pouvait encore le refuser… ! .. oui, non…… il conserverait le bijou, alors. Il le conserverait dans une de ses poches de gilet, constamment sur son cœur, et resterait célibataire…. Aucune autre femme, aucune. Il remonta Caruso, et lentement, regagna la maison. Il était temps, plus que quelques heures….. et

j'm'en vas peaufiner ma garden écossaise ! c'est assez difficile à mettre en place.... pour l'instant, elle manque un peu de rythme... à toute !
Mais yapaderésonkej'niarivepa

vivivivi,j'sépluécrireeeeeee......... et touchez pas à mon Darcy :darcy:

suite........

Citation :

et

Georgiana, vit apparaître un flot de mousseline vert amande tournoyante.

- Georgiana, comment me trouve-tu, te rends-tu compte, Mère me trouve enfin jolie ! Regarde, elle m’a offert un rang de perles, et père cet adorable éventail à mon chiffre. Qu’est-ce que c’est agréable de grandir. Ah, je t’informe, que mon frère Llyod, va te demander d’être sa cavalière.

- Quelle idée Penny ! nous ne dansons pas, je n’ai pas prévu de musiciens, juste un concert de mes meilleurs morceaux avec Mrs Annesley.

- Llyod va te demander d’être la gardienne de son tartan, pendant qu’il dansera pour toi le seann triubhas et la danse de l’épée ……. C’est un tel honneur ! Tu ne peux pas refuser, dis, ….. nous sommes tellement amies.

- Bon, j’accepte, de servir de porte-manteau. Il faut vraiment être écossaise, pour aimer ce rôle. Et toi, as-tu eu une proposition ?

- Non, mais justement, grâce à toi, j’en aurai une, mais chut, c’est secret….

- Que tu es mystérieuse, enfin, je verrais. Excuse-moi, William, vient de me faire un petit signe.

Elle le rejoignit, il se pencha pour murmurer à son oreille. Elle fit un léger signe de tête et s’éloigna.

Près du bosquet de fuschias, Miss Bingley remuait de sombres pensées. Georgiana l’aborda gentiment et d’une voix douce.

- Miss Bingley, mon frère serait heureux de vous avoir à nos côtés pour accueillir les invités de Monsieur Bingley. Acceptez-vous ?

Un sourire rayonnant s’inscrivit sur son visage, elle se retourna vivement, saisit l’extrémité de sa traîne, déploya d’un geste vif son éventail, et d’un pas conquérant, marchant devant Georgiana, répondit

- Je vous suis très chère, vous me voyiez ravie de vous rendre service.

Georgiana, la suivit, sérieuse, avec une forte envie de rire aux éclats.

Les meilleurs amis étaient présents à la garden party en l’honneur de Charles Bingley, et ils étaient suffisamment nombreux pour que l’avenue soit encombrée par les voitures et les chevaux, Dans la cour des écuries, une table avait été dressée pour toute la domesticité et les cochers et postillons. Cela faisait vraiment du monde.

C’était un véritable événement, d’autant que Fitwilliam Darcy était connu pour détester les mondanités, mais aujourd’hui ce devait être très particulier, aussi tous se pressaient. Les Hurst rayonnaient. Par la grâce d’une amitié, leur frère accédait à la situation très enviée de membre du plus prestigieux club et une garden party était donnée en son honneur. Ils étaient là, heureux et avantageux, complimentant les uns et les autres. Miss Bingley, maintenant fort joyeuse et aimable, accueillait en compagnie de, Darcy et Georgiana avec bonté et délicatesse toute les marques de reconnaissances, mais, oh surprise, son frère était coiffé de son Tam o' Shanter et le tartan en écharpe.

La fête était fort animée et joyeuse, lorsque se firent entendre le son des Great Highland Bagpipes. Tout le clan londonnien des MacDeefy apparut, ainsi que les écossais de l’assemblée de la Garden party qui s’étaient changés et arboraient fièrement leurs couleurs. Ils étaient magnifiques.


Penelope se précipita, alors près de Georgiana, en riant.

- tu m’as promis, n’oublie pas, tu acceptes le tartan de mon frère et... !

Elle n’eut pas le temps de préciser plus. Llyod les jambes bien tendu, les pieds talons réunis, légèrement en équerre, mains sur les hanches, s’inclinait devant Georgiana, puis, il ôta son tartan d’un geste vif, et cérémonieusement, un genoux à terre le lui offrit. Georgiana tendit les bras. A ce moment là tous applaudirent. Il prit son poignard fiché dans sa chaussette droite en laine blanche, le posa par-dessus. D’un bond, il se retrouva perché sur l’estrade, et attendit toujours mains sur les hanches que ses compagnons en fissent autant.

Ils portaient tous la Black Argyll jacquet par dessus la longue chemise blanche empesée. On reconnaissait aux couleurs des kilts et tartans, les clans des MacDooley, des Roy, des MacAlister et des Leod.

Penelope, rouge de bonheur, éblouie, tenait, bras tendus, le tartan de Fergus MacDooley. Elle lança un regard en coin à Georgiana, qui lèvres un peu trop serrées, ne bougeait pas, mais apparemment n’en pensait pas moins,

- Ainsi Penelope s'était arrangée pour servir de cavalière à Fergus, quelle petite peste, tout de même, elle soupira un peu, puis profita du spectacle.

Quand à Miss Bingley, après un instant d’hésitation, elle avait enfin accepté le tartan d’un noble écossais d’allure martiale très convaincante. Grand et d’une carrure à défier une montagne aux jeux écossais, la démarche guerrière et assurée, les moustaches roux foncé qui allaient de pair avec les cheveux, laissaient suggérer que dans sa jeunesse, leur teinte devait fatalement être proche de la flamboyance des braises du foyer. Son fils Fergus, en était le plus pur exemple : Maigre, mais encore plus grand que son père, la tignasse rouge et frisée avec un teint laiteux transparent sillonné de veines bleues, dominait d’une tête tous ses compagnons. Les yeux semblables à l’eau des lochs de leur pays, les MacDooley pères et fils se ressemblaient, comme deux chardons sur la même plante.

Afin de mieux danser, ils étaient tous chaussés des ghillies brogues noires, aux semelles souples, dont les lacets se nouaient haut sur la cheville et se confondaient avec des flots de rubans qui ceignaient les chaussettes.

Lancinante, les bagpipes égrenaient une mélodie envoûtante, de plus en plus rapide

.

ce n'est pas fini, "dansons, la capucine..... Youuuu !