[Jeu] Le cadavre exquis de Mr. Darcy

Mais qui vous force à la faire partir tout de suite ? Elle dit : tout de suite, mais c'est le soir, il faut préparer les relais, , la voiture est justement chez le carrossier, le cheval a la morve, ou la gourme(oui, oui, ça existe) le cocher est grippé au fond de son lit : vous avez le choix ! pendant ce temps-là, elle ronge son frein, rend visite aux Collins pour le cuisiner, tombe en pleine scène de ménage ... allez-y !!!!!

tu as drôlement raison ma chère Clinchamps, je m'affole, je m'affole, une bonne scène de ménage j'adhère, c'est vrai Kibiko, tu as le temps,

Ah la la, Lady Catherine n'est censée débouler qu'après la demande de Charles Bingley à Jane... et Kibiko ne nous l'a pas encore amené à Netherfield...
C'est là qu'intervient Anne de Bourgh:

Citation :

Anne de Bourgh n'était pas intervenue lors de la conversation entre sa mère, Mr Collins et Mrs Jenkinson. Lorsqu'elle vit le tour pris par la conversation et la réaction de sa mère, elle se replia en elle-même, tant la crainte de ces réactions éruptives, qu'elle subissait depuis l'enfance, était ancrée en elle.
Mais le commentaire de Mrs Jenkinson ne quitta pas son esprit. Elle s'accorda, plus tard dans la soirée, le loisir d'y repenser à son aise, loin des éclats de voix de Lady Catherine qui lui parvenaient assourdis.
Quand on est contrainte à l'immobilité et à la passivité par une santé précaire mais que l'on a hérité de l'intelligence de son père, on développe l'esprit d'observation. Et Miss Anne de Bourgh avait eu tout le loisir d'observer ses cousins et ses voisins au printemps. Elle avait eu encore plus le temps d'y repenser depuis, pendant les longues heures qu'elle devait passer allongée sur un sofa ou une chaise longue. Ce que Mrs Jenkinson avait dit cet après-midi, elle l'avait deviné. Elle avait longuement observé son cousin Darcy, que sa mère s'obstinait à lui destiner, remarqué la tension de son corps en présence de la charmante cousine de Mr. Collins, vu ses regards furtifs, noté la légère coloration de ses joues lorsqu'elle parlait ou entrait dans la pièce où il se trouvait. Elle avait scruté ses allers et venues, décodé ses paroles, percé à jour ses difficultés à conserver son empire sur lui-même.
Et elle savait que ce penchant était sérieux, que le grand, l'inaccessible Darcy, dont elle-même avait cessé de rêver depuis bien longtemps, était pris. L'invincible forteresse était tombée.
Mais le plus drôle, songea-t-elle avec un faible sourire, c'était de penser que le vainqueur ignorait sa victoire. Malgré son oeil exercé, elle n'avait pu déceler la moindre trace d'intérêt chez Miss Bennet. C'était finalement la seule chose qui l'avait surprise dans la remarque de Mrs Jenkinson.

Y avait-il vraiment eu demande en mariage ?

L'air bouleversé de Fitzwilliam Darcy le jour de son départ pouvait le laisser croire. Et ceci expliquerait aussi l'air absent de Miss Elizabeth ce soir-là, si éloigné de sa vivacité habituelle. Sur le moment, elle avait attribué leur humeur au départ et à la perte d'une compagnie agréable (ou plus... pour son cousin du moins).
Elle n'avait rien entendu depuis, aucun bruit, aucune rumeur. et sa mère avait été tellement surprise. Si cette demande avait réellement existé, il n'y avait qu'une seule explication... Il avait été refusé !
Elle se prit de compassion pour lui. Certes, il ne lui avait jamais témoigné beaucoup d'intérêt, mais il l'avait toujours traitée avec douceur. Elle ne pouvait pas laisser sa mère, dans un tel état de furie, le blesser inutilement, alors qu'il devait déjà tellement souffrir.

Alors, ce soir-là, l'état de Miss Anne de Bourgh s'aggrava subitement.

La colère de Lady Catherine tomba d'un coup pour laisser placer à une anxiété fébrile. Elle tourna les sangs de Mrs Jenkinson et de toute la domesticité, Mrs Collins fut appelée en renfort pour veiller la malade et le médecin mandé sur le champ.
La voiture et le cocher, oubliés, furent remisés aux écuries.

Je l'ai retardée, à vous les scènes de ménage et les complots Charlotte-Anne de Bourgh...

Alors là, c'est du grand art, vous êtes des maîtresses dans le genre.

Vous aurez la scène de ménage demain matin, à moins que Clinchamps ne la commence.

Clinchamps, si le coeur t'en dit, ainsi je pourrai rêver dessus.

Mais je vous aime savez-vous

Excellent MissAcacia,

Cette Anne de Bourgh quel cerveau, tout en finesse et mansuétude, tout le portrait de son pauvre père et peu de chose de sa mère... heureusement

ça c'est de la stratégie vivement la suite

Merci, merci, vous allez me faire rougir
J'ai beaucoup de sympathie pour ce personnage, qu'Elizabeth méprise dans son rejet du cousin et son antipathie pour la mère, et je me suis dit que la seule chose qui pouvait vraiment retenir Lady C. dans l'élan si joliment impulsé par Clinchamps c'était la santé de sa fille.
Je ne croyais pas à la panne de carosse, car comme le dit Mr Collins dans P&P95, sa grâce en a plusieurs...

heureusement, qu'elle a eu un père la pauvre enfant, parce que du côté mum, elle n'a pas été gâtée !

Du grand art, MissAcacia, oui vraiment.
Analyse très fine de ce personnage trop peu développé par Jane Austen elle-même.

Finalement chez les Collins, il s'en passe des choses, et dès ce soir ^^

Citation :

Dire que Mr Collins fut heureux d’être appeler par sa chère Lady Catherine, pour fuir son doux foyer est un euphémisme.

Dès leur arrivée dans le presbytère, Charlotte avait commencé de lui reprocher de l’avoir humilier en répondant à sa place, alors que Lady Catherine s’adressait à elle. Puis elle s’était en peu de temps transformée en harpie. Il n’avait même pas eu le temps de préparer de petites phrases pour calmer son ressentiment. Elle voltigeait partout, en parlant vite, et lui n’arrivait pas à rassembler le minimum de mots pour lui résister. Il assistait, bras ballants à la première rebellion, d’une femme qui jusque là, ne lui avait montré aucune résistance, ni aucune capacité à se révolter.

- Chère amie, je vous en supplie, vous n’êtes plus vous-même, je n’ai dit que la vérité, Lady Catherine a raison sur tous les plans. Que penser d’une famille qui est déshonorée, sinon que les autres filles ne pourront plus se marier ? Ce sont des parias, admettez-le. Dois-je aussi vous rappeler que de surcroît, elles sont sans dot !

- Monsieur Collins, je n’écouterai pas plus votre raisonnement. Ma meilleure amie, est une jeune personne remarquable, et ce n’est pas vous, ni votre Lady Catherine qui me feront changer d’avis, elle mérite, entendez-vous bien, elle mérite d’inspirer l’amour d’un être exceptionnel, et si par le plus grand des bonheurs, Monsieur Darcy l’aime, pourquoi pas ! Arrêtez donc votre venin, et faites amende honorable auprès de moi au plus vite, sinon les sanctions seront grandes à votre encontre.

- Mais, je suis votre époux, très chère, et vous me devez obéissance et,

- Pourquoi voulez-vous que je vous obéisse, alors que vous n’avez pas assez de jugement pour vous taire et comprendre mes arguments.

- Admettez, toutefois, que je ne puis rien cacher à notre bienfaitrice,

- Votre bienfaitrice ! mais elle profite de vous, elle fait de vous un valet de ses basses œuvres. Si vous ne la calmez pas, au sujet de cette malheureuse affaire, vous êtes averti Monsieur Collins, il y aura sanction.

- Sanction ! et puis-je savoir lesquelles ?

- Il y a mille et une manières pour punir les maris, Monsieur, et la première qui me vient à l’esprit, me reposera de vous, sinon un peu, beaucoup, c’est selon.

- Très douce amie, je ne suis pas coupable, c’est la famille Bennet qui l’est.

- N’aggravez point votre cas, je vous en prie.

Dignement, elle sortit de la pièce, manda Martha d’une voix claire et énergique.

- Dorénavant, vous servirez mes repas dans le boudoir de ma chambre. Monsieur préfère manger seul. J’oubliais, vous ne franchirez le seuil de mes appartements, que lorsque vous aurez réparé votre bévue. Sinon, n’attendez plus rien de moi.

Monsieur Collins était fort contrarié. Jamais, au grand jamais, il n’eut imaginé qu’un tel châtiment puisse lui arriver ! Il marchait vivement, en faisant de grands gestes. « Pourquoi donc était-il ici, sous ce porche ? oui, oui, Miss de Bourgh était malade, et sa chère Lady Catherine avait besoin de son aide. Chère et remarquable Lady Catherine ! Mrs Collins ne se rendait absolument pas compte de la chance qu’elle avait de vivre sous l’égide d’une si grande et si bonne dame. Mon dieu, Miss De Bourgh, si fragile de santé, vite, je suis attendu, et ma fois, Charlotte se calmera bien ! les femmes sont des êtres si primaires, si émotives et si délicates». Il se redressa, prit son air le plus contrit, et se joignit au concert de lamentations de Lady de Bourgh. Comme il comprenait son désespoir, pauvre Miss Anne de Bourgh. Il avait honte d’appartenir à cette famille Bennet, ils lui étaient si peu familiers. Il se souvint fort à propos que son père ne les estimait point. Tout naturellement, il abonda dans le sens de sa bienfaitrice qui choisissait les mots les plus durs contre eux.

- Dès que ma fille est sur pied, Monsieur Collins, je leur ferai visite, et il faudra bien que cette fille, me dise la vérité, et s’il le faut, je la traînerai dans la boue. Mon neveu est de trop grande race pour s’abaisser à épouser cette petite insolente. Vous êtes tout de même conscient, qu’une alliance aussi indigne ne peut se réaliser ?

- Très certainement, Madame, je le disais d’ailleurs à ma tendre épouse, et, elle était d’accord sur tout. N’ayez crainte, chère Madame, je veillerai moi-même à ce que Miss Elizabeth ne réalise pas une telle mésalliance. Monsieur Darcy a trop d’estime, pour vous et votre fille. Ce ne sont que paroles en l’air de serviteurs, que rumeurs sans fondement, vous ne pouvez vous abaisser à les croire.

A demain,

Bravo à missAccacia pour la fine description d'Anne de Bourgh, vraiment très bien vu !! C'est avec ce genre de silhouette à peine esquissée dans le roman qu'on peut le plus s'amuser ! Quant à la scène de ménage, Fée Clochette excellente !! Aurais-tu de l'expérience ??
Revenons à la chronologie : Darcy ne s'aventure à redemander Lizzy que parce que sa tante lui a raconté la scène et que cela lui redonne assez d'espoir pour retenter se chance ! Donc, en clair : il accompagne Bingley, celui-ci se déclare, il repart à Londres et là il rencontre la tante (belle scène en perspective !!!) C'est bien tout dans l'ordre ?

OK c'est dans l'ordre.

pour la scène de ménage style 19e, pas vraiment

un ordinaire bien il y a longtemps. Mais, je suis plus saignante

Et si nous rêvions un peu d'après..... ah le futur, j'aime ça...

Citation :

Le retour des Darcy et de Bingleys vers Londres fut fort joyeux. Ils avaient été contactés par le biais des Matlock pour soutenir le Révérend Lewis Way dans un projet original. Celui-ci ainsi que beaucoup de nobles et de grands bourgeois britanniques villégiaturaient souvent à Nice durant les mois d’hiver . Cette année, il avait demandé à tous les résidents anglais, dont les Matlock, d’aider les chômeurs niçois à survivre en leur demandant d’améliorer un sentier de bord de mer qu’ils affectionnaient particulièrement.

L’hiver rigoureux aidant, la mendicité avait augmenté, et le Révérend Way, sa femme et son beau-frère Charles Whitby collectèrent activement des fonds et encouragèrent les chômeurs à travailler et améliorer le sentier. Celui-ci devint un large chemin de deux mètres de large le long de la mer que les niçois appelèrent « Camin dai Inglès ».

Georgiana qui n’avait quitté Londres et Pemberley que pour visiter des amis en Angleterre uniquement, brûlaient de s’évader hors de son île. L’occasion était trop belle, d’aller visiter ce fameux « Camin dai Inglès » qui longeait, paraît-il, une baie paradisiaque, ou le climat était idéal, la nature incomparable et les habitants si accueillants.

D’ailleurs, Darcy était très tenté d’accéder aux désirs de sa sœur. Celui-ci était invité au printemps prochain par l’un de ses associés Parfumeur à Grasse. Ce serait certainement une bonne expérience pour sa sœur, et voir la fabrication des parfums de la fleur à l’essence était passionnant.

- Je suis tout à fait favorable pour ce projet, Georgiana. Mon associé, Mr Chiris, nous a invité pour la cueillette des roses de Grasse. Vous assisterez ainsi à la naissance d’un parfum.

- Vraiment, vous me rendez très heureuse. Vous qui connaissez la « Côte d’Azur », est-ce aussi beau que le raconte notre Tante Lady Matlock ?

- Encore plus beau, et comment vous dire, ce pays, possède l’air le plus parfumé du monde. Nice est célèbre pour son marché de fleurs, ses maisons colorées, son port harmonieux, ses pécheurs et ses plages de galet. Quant à l’arrière pays, il possède des oliveraies, des champs de fleurs et les cigales stridulent constamment.

- Mais, excusez-moi, William, ne croyez-vous pas que si vous êtes marié avec Miss Elizabeth, vous n’aurez pas envie de m’avoir à vos côtés ?

- Rassurez-vous, ma chère, Miss Elizabeth, si jamais elle m’accepte pour époux, vient d’une famille nombreuse, et je gage que vous lui serez, indispensable en peu de temps. Vous allez l’aider autant qu’elle vous aidera à vous envoler, vers cette société que vous redoutez trop souvent. D’ailleurs, Charles, vous nous accompagnerez, Les Matlock nous accueillerons dans leur villa. Elle est fort bien située, avec vue sur la baie, et des jardins sublimes.

- Croyez-vous Darcy ? je suis votre ami, certes, mais vos parents peut-être, seraient fort étonnés de me voir !

- Etonnés, non, puisqu’ils m’en ont parlé dernièrement. Alors c’est dit. Vous venez, et Jane sera enchantée, je vous l’assure.

- Moi aussi, mon ami ; croyez le. Nous baignerons nous ? il paraît que la mer y est bien plus chaude que chez nous ?

- Elle est effectivement plus chaude. Très salée, très bleue, très chaude. Le paradis, nous attend, nous n’avons plus le droit d’être triste.

C’est sur ces dernières paroles optimistes, qu’il arrivèrent à la Maison Darcy de Londres, l’espérance était leur compagne.

Bon, je suis prête à tout, moi.

J'adore l'intrusion de la Promenade des Anglais dans le roman !!
Bien, les voilà à londres, et comme la demande de Bingley est dans le roman de Jane, je pense que nous pouvons œuvrer avant et après seulement ?

Citation :

Une fois retiré dans ses appartements, Darcy se remémora le voyage de retour et les conversations qui l'avaient émaillé. Comme il se faisait vite à l'idée qu'Elizabeth allait l'aimer et l'accepter ! Quant à Georgiana, c'était déjà chose acquise pour elle, mais lui ne devait pas perdre de vue que tout cela n'était encore que rêves et ne reposait sur rien d'autre qu'un regard de compréhension mutuelle au dessus d'un piano forte. Comme il aurait voulu, à Lambton, la rassurer tout de suite et lui dire que rien ne pourrait changer ses sentiments envers elle ! Mais peut-être ne l'aurait-elle pas souhaité, d'ailleurs ! Pendant tous les jours de recherche du couple en fuite et des préparatifs du mariage, il se répétait, "c'est pour elle, pour elle !" et il était partagé entre le désir fou de mettre à ses pieds tout ce qu'il avait entrepris et l'angoisse de ne susciter qu'une gratitude d'autant plus insupportable pour elle qu'elle connaissait ses sentiments. Mais bientôt, très bientôt, il accompagnerait Bingley à Netherfield, et il la reverrait, cela au moins était sûr. Comme il allait boire à grand traits le bonheur de la voir de l'entendre, et il saurait bien lui montrer que le catastrophique mariage de Lydia n'était rien pour lui, il serait à son écoute, il ne s'imposerait pas, mais il verrait bien si dans son regard les prémices de l'amitié et de l'estime entrevus à Pemberley allaient renaître. Il serait patient, autant qu'il le faudrait, mais elle serait à lui, il le fallait, ou plutôt mourir ! Il ne put s'empêcher de sourire de lui-même et de son emballement romantique : Allons, la vie continuerait, il le savait bien, mais sans lumière et sans joie !

et vive la "Promenade des Anglais", ah sans eux ... la France n'aurait pas été... ce qu'elle est d'ailleurs. Un peu d'histoire ne fait pas de mal

j'adore Clinchamps

il y a de la légèreté dans l'air

Citation :

Charles Bingley était aux anges, il revenait de chez Smith & Schmith, et depuis, il ne pouvait plus s’empêcher de caresser des yeux et des mains, le collier de violettes et de fleur de lis qu’il allait offrir à Jane, si elle répondait à ses souhaits.

Georgiana, admirait pour la deuxième fois, une de ses œuvres réalisées. Car il y avait une certaine différence entre l’aquarelle et le bijou : la nacre, les améthystes, et les petites perles brillaient doucement dans la lumière. Comme l’avait fait remarquer Charles, le collier ne s’imposait pas mais son originalité, la délicatesse des formes et des couleurs attiraient irrésistiblement l’œil. Il n’arrivait plus à s’éloigner de l’écrin ouvert qui trônait sur le guéridon de sa chambre. Quitter sa chambre, c’était ne plus voir ce joli bijou. Que faire ? le ranger dans ses affaires de voyage ? pas du tout. Il saisit le collier, et le mit autour de son poignet, puis rabattit son revers de manche de chemise. Personne ne soupçonnerait qu’en dessous, il portait un bijou de femme, et de temps en temps, il pourrait le regarder.

Tout joyeux, il sortit rejoindre son ami et Georgiana installés sur la terrasse de la Maison.

- L’avez-vous assez contemplé et mis en sécurité ? êtes-vous heureux de l’exécution. Ne dites rien, je sais que vous l’êtes. Puis, se penchant vers Bingley, Darcy tira la manche gauche de sa chemise - vraiment, il est ravissant.

Georgiana, arrondit légèrement la bouche, puis, se détourna légèrement en souriant. « c’est ainsi, être amoureux ! c’est faire une chose aussi folle que porter le collier de la femme qu’on aime en bracelet ! j’en ai des choses à apprendre ».

- Voyez-vous, Darcy, je peux ainsi le contempler à toutes heures. Ou est le vôtre, enfermé dans vos bagages déjà ? Non ! ne me dites pas que vous le portez à votre bras aussi.

- Charles vous êtes trop curieux, ceci est mon secret.

- Georgiana, aidez-moi à trouver ou votre frère cache son collier. Autour du cou. Carrément autour de votre cou !

- J’ai pensé effectivement, un court instant, le porter autour de mon cou, mais non. Vous êtes loin, et je n’aurais jamais pu le contempler autrement qu’en enlevant ma cravate. Ne cherchez plus.

- Mon frère, j’ai deviné depuis le début, mais je ne vous trahirai pas, même sous la torture. Il faut donc vous faire une raison Charles.

Puis remarquant, que Georgiana en répondant, fixait la poche gauche haute du gilet de Darcy, Bingley lui décocha un sourire éblouissant, prit la tasse de thé qu’elle venait de lui servir et dit.

- Vous êtes plus raisonnable que moi, Georgiana, mais j’aurais eu plaisir à revoir le collier destiné à Miss Bennet, c’est tout. Je pense d’ailleurs, que le mien est plus beau.

- Plus beau ! la ficelle est grosse, mais je ne le montre que si vous trouvez la cachette.

- Rien de plus facile, Darcy. Otez donc votre pochette brodée, et ouvrez la sur cette table. Là, j’ai gagné, mais sans le coup d’œil coquin de votre sœur, je chercherais encore. Je dois admettre, que c’est un endroit idéal. Vous pouvez le sortir, le contempler. Mais je garde le mien autour du poignet, je trouve qu’il me sied et ainsi, lorsque je l’offrirai, c’est un peu de moi aussi que Jane portera.

- Charmante attention Charles, dit Georgiana, vraiment je découvre l’âme des hommes, et j’y trouve beaucoup de délicatesse. Sont-ils tous comme vous ? je ne connais que vous intimement, et c’est très instructif. Je n’aurais jamais cru que votre sexe puisse avoir des sentiments aussi,… aidez-moi,… aussi… rafraîchissants et délicats.

Puis elle fut prise d’un fou-rire à l’idée de son frère qui avait un temps envisagé de porter le collier autour de son cou.

- Excusez-moi, mais, le collier autour de votre cou William, c’est vraiment irrésistible. Le poignet, passe encore, mais le cou ! l’avez-vous essayé, tout de même ? ô ce devait-être….


- Ridicule, Georgie, ridicule. J’ai un décolleté, un peu trop virile pour ce délicat collier et tous rirent en chœur.

petit intermède

Hello everybody !
Je suis de retour après une semaine de "pataugeage" lamentable, ma santé très capricieuse m'ayant joué une fois de plus un tour à sa façon...
Bref, je n'ai pas allumé le petit monstre depuis samedi dernier, mais comme je ne veux pas être taxée de "friponne qui lâche la patate chaude et part en courant", je me remets au boulot.
J'attends de lire la suite, le collier de Lizzie et le voyage de retour à Netherfield. Mon truc se passe à Longbourn, alors je pense que j'ai encore le temps...

Donc si je comprends bien, nous pouvons nous préparer à voyager jusqu'à Netherfield et toi tu enchaînes avec la visite de Longbourn OK
la déclaration de Bingley, ai-je bien compris ?

Loin de nous l'idée de te traiter de friponne, Kibiko et ravie de te revoir et de constater que tu planches aussi assidument.
Fée Clochette, tu es bien primesautière et tu as bien raison, il faut qu'ils se délassent nos héros car de nouvelles épreuves les attendent...
Clinchamps merci pour ce petit moment d'introspection, on ne s'en lasse pas des rêveries du beau Darcy.

Je n'ai pas trop trop de temps ce soir donc je fais juste avancer un peu l'histoire...

Citation :

La fin de la journée se passa de façon charmante et détendue. Ils jouèrent aux charades et devisèrent aimablement en regardant le jour tomber.
Une légère fraîcheur vespérale les fit rentrer dans la maison, leur rappelant la proche arrivée de l'automne.
Le départ de Darcy et de son ami pour Netherfield, en prévision... de la chasse, du moins c'est la version officielle qui fut adressée par courrier à l'intendante du domaine, était fixé au surlendemain.
Georgiana restait à Londres. Ses amies, en particulier Pénelope Ramsay, devaient arriver sous peu. Elle devait donc sous la houlette discrète mais efficace de Mrs Annesley, se mêler un peu à la société des jeunes filles de son âge après un été passé en compagnie de son frère.

La journée du lendemain fut occupée par les préparatifs du voyage et du séjour. On profita du court laps de temps restant pour rendre les visites incontournables et faire les dernières emplettes avant le retour si attendu et si redouté dans le Hertfordshire.

Après une nuit plutôt courte, du moins pour ce qui concerne les messieurs, les passagers montèrent à bord de la voiture sur laquelle leurs malles étaient déjà amarrées. Ils étaient en proie à une forte émotion qu'ils n'auraient jamais consenti à avouer. Georgiana s'était levée pour leur souhaiter bonne route et elle resta à la fenêtre bien après que la voiture eut disparu au coin de la rue.

"A moi, Longbourn !" se surprit à penser Darcy.

Les voilà partis !

on ne peut pas toujours se lamenter, quoique, Jane Austen disait que Darcy ne pensait qu' Lizzy et vice versa.... ce devait être parfois assez angoissé, et d'autre fois primesautier, comme tu dis
Donc je suis sur la route avec nos deux héros.

Citation :

- Darcy, ne trouvez-vous pas que nous roulons lentement, la route est dégagée et j’ai l’impression, que si je me penche, je peux cueillir les fleurs du chemin. Est-ce que cela vous fait le même effet ? voilà plusieurs mois que je ronge mon frein, mais aujourd’hui, c’est terrible. Je suis tendu à l’extrême.

- Je comprends, Bingley, mais, Adamson roule à une vitesse correcte, nous arriverons au pire, dans la soirée. Tant que la route est sèche tout va bien, mais, le vent s’est levé, et les nuages à l’Est s’amoncellent, pourvu que la pluie ne soit pas trop forte. Sinon, c’est l’arrêt obligatoire.

- Pitié, pas d’arrêt, pas de pluie ! je suis si fébrile, que je n’arrive plus à retrouver un mot de ma déclaration d’amour, à Jane. J’ai une boule d’angoisse dans la gorge et l’impression d’être un idiot fini.

- N’ayez crainte, lorsque vous serez devant elle, tout ira bien, elle vous sourira, et vous trouverez les mots, les gestes.

- C’est que, je n’en suis plus si sûr !

Plus ils avançaient, plus Bingley paraissait malade. Darcy, essaya de l’intéresser à la lecture, puis il sortit un jeu d’échec. Morne, son compagnon poussa quelques pions, puis renonça. Il regardait désespérément la campagne verdoyante, les vaches dans les prés, les champs à perte de vue et les rangées de saules qui bordaient les rivières.

- Comment pouvez-vous lire, Darcy ? j’ai les yeux qui dansent et n’arrive même pas à distinguer les panneaux d’indications des bords de route ! Vous êtes d’un calme, n’avez-vous aucune appréhension ?

- Pour vous, je n’en ai aucune, mon cher. Pour vous tout ira bien.

- J’aimerai bien avoir vos certitudes, ami.

Constatant que Bingley était de plus en plus agité, il ouvrit la cave à liqueur du Landau, et sortit un minuscule flacon d’une liqueur ambrée, avec deux petits verres à pied en cristal taillé. Il versa précautionneusement le liquide dans un verre, l’offrit à son compagnon, puis s’en versa à lui-même en moins grande quantité.

- Buvez ce cognac, Charles, après vous vous sentirez mieux. Si besoin est, je vous en verserez un deuxième. Mais pas plus. Dégustez-le, lentement.

- Merci, Darcy, mais un seul suffira. Il est en effet excellent. Mais ce n’est pas parce que je suis angoissé qu’il faut que j’arrive ivre à Netherfield.

- A la bonne heure, vous reprenez des couleurs. J’ai bien cru que vous alliez tomber en pâmoison comme les jeune beautés de la Haute Société ! Avez-vous d’autres projets que la chasse lorsque vous serez en Hertfordshire ?

- La chasse ! ne vous moquez pas de moi.

- Mais, pour justifier votre présence, il va bien falloir tirer un perdreau ou deux.

- Si vous le dites ! Seulement lorsque j’aurais vu les Bennet et que Jane m’aura autorisé à la courtiser. Pensez-vous que Mr Bennet pourrait me refuser l’autorisation de la fréquenter ?

- Charles, je vais vous interdire de penser. Avez-vous faim ? voulez-vous un sandwich ? non ? soyez raisonnable.

- Je suis trop angoissé, je ne mange plus, tant que Jane ne m’a pas agréé.

- Plait-il ? et bien, je vous ordonne de vous sustenter. Sinon, vous ne pourrez pas articuler un seul mot, ce sera la catastrophe. Tenez, ce sont vos préférés, bœuf-salé- concombre-fromage.

- Bingley sourit un peu, prit le sandwich et commença à grignoter, puis, à manger hardiment. J’ai l’impression que manger me calme.

- Tout à fait. Je l’ai constaté moi aussi, surtout pendant nos examens à Cambridge. Vous souvenez-vous de Jones ?

- Jones ? oui, celui qui organisait des concours de pèche à la pomme.

- Oui, et bien lorsqu’il y avait examen, il se faisait préparer un plateau par son valet, avec devinez le nombre de sandwich, devinez.

- Je dis trois, c’est le maximum qu’un homme normal puisse avaler, Darcy.

- Six, Bingley. Etonnant. Ensuite il jeûnait pendant deux jours après la fin des examens. Regardez, nous avons fait le tiers du chemin.

- Déjà ! mais le temps passe vite, malgré tout et toutes vos attentions et votre bavardage m’ont diverti. Vous êtes un ami parfait.

vraiment parfait l'ami, je vais

Pendant ce temps, à Londres, puis de retour à Pemberley, Georgiana et ses amis profitaient d'un mois de septembre assez beau......

Citation :

Georgiana, après ses diverses emplettes et visites, retourna à Pemberley avec quelques amies et leurs gouvernantes. Les parents, laissaient les jeunes filles profiter de plus en plus librement de leur jeunesse. La plupart seraient présentées lors de la saison de l’année prochaine, et il était bon qu’elles se retrouvent ensemble, qu’elles créent des liens plus intimes. C’était une façon de continuer l’alliance entre les familles. D’autre part, ce genre de relations, favorisaient l’introduction de frères plus âgés, qui pourraient justement convoler avec l’une d’entre elles.

Pemberley raisonnait de rires. Madame Reynolds, heureuse ordonna à cook de préparer les derniers paniers de piques-niques de la saison. Les barques et les gondoles, toujours sur le lac, se firent les complices de joyeuses promenades sur l’eau, et les chevaux, montées par les jeunes filles, foulaient aussi bien les landes, les collines et les sentiers forestiers.

Tout ce petit monde rentrait au château, affamé et fourbu. Les jours de septembre étaient encore chaud, et malgré les pluies nocturnes, les jours de ciel chargés de nuages n’incommodaient pas la vie diurne.

Rébecca Stampton et Penelope Ramsay, étaient folle de joie de savoir que leur chère amie Georgiana serait elle aussi en villégiature à Nice au printemps prochain. Très excitées, ces jeunes filles qui jusqu’à présent n’avait connues elles-aussi que les voyages d’une ville à l’autre de l’Angleterre, rêvaient sur les récits que leur parents et les amis de ceux-ci avaient racontés. Comme le disait Penny, la plus boute-en-train de toutes, il y avait aussi les côtes italiennes, et pourquoi pas, la Grèce et ses îles.

- Je confirme donc mon impression, chère Georgie, grandir est infiniment agréable. Mon frère ne me traite plus de « canette », et maman ne me parle plus de « potentiel certain » depuis ta garden party Georgie. Je dois avouer, que je suis soulagée. J’aime bien la plaisanterie, mais, sans exagération. Georgie, que penses-tu de mon frère Llyod ? te plaît-il ?

- Gentil, Penny, mais mon expérience ne peut m’en faire dire davantage, je ne l’ai approché que lors de fêtes très exceptionnelles.

Voyant Rébecca et Dora Reeves rirent un peu convulsivement, elle se surprit à penser à la dernière lettre de Penny et sentit poindre un léger embarras sur ses joues. « Cependant je connais quelqu'un qui regrette fort de ne pas avoir pu y aller... et qui regarde le rose des aurores avec un regard grandement teinté de mélancolie. Et c'est bien curieux car je ne lui connaissais pas ce penchant pour la poésie. »

- Ne le trouves-tu pas beau garçon ? demanda Dora.

- Et fort courtois ? compléta Rébecca.

- Tu sais, Georgie, je trouve que mon frère a toutes les conditions requises, demandées à un jeune homme, et il danse admirablement le quadrille et le reel.

- Là, je trouve que vous avez toutes une analyse très succincte des qualités qu’il faut à un homme, pour qu’il puisse me plaire.

Interloquées, Dora, Rébecca et Peneloppe qui pensaient qu’après tout, il suffisait qu’un jeune homme soit beau élégant et riche, pour faire un mari convenable, s’écrièrent toutes ensemble.

- Serais-tu difficile, ou rêveuse. C’est déjà miraculeux d’être choisi, alors en plus, si le prétendant est d’une bonne famille, bien fait et riche, que demandes-tu de plus ? et puis, tu n’aurais tout de même pas la hardiesse de refuser une proposition ! te rends-tu compte de ce que tu dis ?

Tranquillement, Georgiana, grignota son shortbread, but un peu de thé et sourit malicieusement.

- je vous trouve bien pressées de vous marier ! Pourquoi, une jeune fille n’aurait pas le droit de refuser un jeune homme ? répondez-moi.
- Es-tu tombée sur la tête Georgiana ! mais cela se saurait, et la jeune fille resterait vieille fille, tout simplement.

- Vieille fille ! quelle horreur, comme Miss Hasley-Storm ! dit Rebecca.

- Oui, quelle horreur, et aussi comme Miss Shepherd-Crow, crois-moi, mieux vaut ne rien refuser dit Penny.

- Eh bien moi, je vous le dis, je suis déterminée à choisir et non à subir. J’ai pour cela de très bonnes raisons. Et William m’approuvera, je vous le garantie.

- Georgiana, précise ta détermination. J’ai souvent pensé que le fait d’être une femme ne nous donnait que des charges, mais si tu dis que l’on peut s’affranchir et peut-être, avoir une certaine liberté dans le choix d’un époux, je suis prête à te suivre sur ce terrain, confia Dora. Voyez-vous, l’époux de ma sœur, était et est encore fort bel homme ; ma sœur totalement éblouie et fière de l’épouser. Maintenant il ne se passe pas un jour sans qu’elle ne pleure. Je ne suis donc pas éloignée de l’opinion de Georgiana. Si un homme vous épouse parce que vous êtes simplement riche et assez décorative dans un salon, mais qu’il continue à se conduire comme un célibataire inconséquent, qu’il ne respecte pas ses engagements, qu’il n’aime ni ne respecte son épouse, qu’il dilapide sa dot, lui fait des enfants et mène sa vie loin d’elle, quelle tristesse.

- Mais, dit Rebecca, la majorité des hommes se conduisent ainsi ! Père part de longues semaines à la chasse, et mère séjourne très souvent à l’étranger, ils ne sont pas malheureux pour autant. J’ai même l’impression que cela les aide à se supporter.

- Tu l’a dit, Rebecca, « à se supporter ». Moi, je veux que l’on m’aime vraiment. Que l’on m’aime d’abord pour ce que je suis en tant que femme. Je veux que l’on me respecte, car je ne me sens nullement inférieure à un homme. Je veux vivre accompagnée avec celui qui m’aura et que j’aurai choisi, et surtout, je le veux amoureux de moi et de personne d’autre, parce que je serai aussi son amoureuse. Même si vous pensez que je suis folle de croire en l’Amour, je ne veux pas me marier simplement par caprice. Ou parce que je ne veux pas finir seule. Miss Hasley-Storm ne m’a pas l’air si malheureuse, et elle n’a pas encore un âge canonique pour que vous la classiez dans les vieilles filles, elle a seulement un an de moins que William, quant à Miss Sheperd-Crow, elle a toujours voulu rester libre et indépendante, elle a assez de fortune pour cela, et surtout, elle n’aurait peut-être pas pu l’employer à soulager toutes les misères de Londres. Un mari, vous le savez, gère votre bien, car la loi nous pense infantile. Alors que parfois, nous sommes supérieure au dit mari !

- Georgiana, tu as un discours de rebelle ! si ton frère t’entendait, lui si sévère, que dirait-il ? rétorqua Penny.

- Mais, il m’approuverait ma chère, et heureusement.

- Ça, alors ! c’est le monde à l’envers ! s’exclama Rebecca. Le monde à l’envers, il t’approuverait ? non, vraiment non ! C’est un homme, crois-tu, qu’il supporterait d’être refusé !

Georgiana sourit, et répliqua, pourquoi pas. Je suis persuadé qu’il sait au fond de lui qu’il n’a pas le monopole du choix en Amour. Ce n’est pas parce que l’on est riche, beau, propriétaire grand bourgeois et habile affairiste, qu’une jeune fille doit vous tomber dans les bras.

- Oh si murmurèrent Penny et Rebecca.

- Votre opinion changera un jour, qu’en penses-tu Dora ?

- Georgiana, je pense être convaincue par ton raisonnement. Savoir, si je pourrais refuser un parti, je ne sais pas. Peut-être que c’est seulement, la peur de finir seule, qui nous fait accepter un homme qui ne nous convient pas tout à fait.

- Moi, Fergus Mac Dooley me convient tout à fait dit Penny,

- Je trouve qu’il est très gentil Penny, mais cela n’est pas suffisant pour faire un bon mari, bien qu’il danse admirablement les danses de son pays et très mal celles dites de salon N’as-tu pas une autre raison, qui me prouverait que tu t’intéresses à lui pour autre chose que la danse écossaise ?

- Penny devint écarlate… puis tremblante, ...... dès que je le vois, je suis transportée, je l’aime à un point, sans savoir pourquoi.

- Et lui, sais-tu, si il partage ton sentiment ?

- Georgie, il ne le partage pas. Dès que tu es dans une pièce, c’est toi qu’il voit, mais toi tu ne le vois pas.

- Penelope, je te promets que cela lui passera, et qu’un jour il ne verra que toi. Allez, fait un sourire, et reprend une tasse de thé. Demain, ma tante Matlock, vient nous chercher, elle a organisé une réunion entre amis, vous allez rencontrer des jeunes gens forts intéressants, et pourrez ainsi, commencer une étude toute philosophique sur le comportement des jeunes gens dans la Haute Société du Derbyshire…

tout à fait les raisonnements de Ma Grand-tante dans la bouche de Georgiana

Eh bien tout cela est très intéressant !! j'adore le voyage et les affres de l'angoisse de Charles, et de Darcy (plus discrètes !!), et j'adore les conversations de ces demoiselles, très très prometteuses!! Moi, ce qui m'intéresse, c'est la conversation de Darcy et de lady de Bourgh, alors j'attends sagement mon heure !!

Lady Cathy contre Darcy est un morceau que je laisse aux copines de plumes, avec un plaisir sans égal.

Imaginez-moi, à table avec assiette, fourchette et couteau, prête à déguster la scène

Délicieux thé, Fée Clochette.
Clinchamps, comme je te comprend... [soupir]

FéeClochette a écrit:

il y avait aussi les côte italiennes, et pourquoi pas, la Grèce et ses îles

On va finir dans Chambre avec vue si l'on n'y prend garde et notre petite Georgie est bien capable de détourner l'aïeul de Georges Emerson de son droit chemin...

MissAcacia, c'était très courant à l'époque de rêver de voyages, l'Angleterre est une ile justement faite pour s'en évader... et qui te dis que Darcy qui a naturellement fait le tour du monde n'a pas une villa sur le bord de mer niçois, et un pied dans les vignobles bordelais...

Bon alors moi, j'attends Cathy et Darcy, mummm, je n'arrête pas d'en rêver.

Cathy ? des Miss Alan tu veux dire ?
L'idée m'a effleurée que Darcy aurait pu être l'amour de jeunesse impossible de la Tante Charlotte (suggéré par l'auteur à la fin du roman) mais ça ne colle pas au niveau des dates... dommage, on finissait par faire du Jasper Fforde

Sinon, je ne faisais que relever la similitude des destinations que tu proposais, loin de moi l'idée d'empêcher notre beau héros de jouir de sa villa niçoise potentielle

comme je suis très très irrévérencieuse, j'appelle Lady Catherine de Bourgh, de temps en temps Lady Tantine, ou Tantine ou Cathy mille excuses

C'est que vois-tu, en plus, j'ai imaginé Darcy et Lizzy dix ans après, alors.... tu vois, je rêve à fond les manettes , comme dit mon mari, je fume la moquette depuis la naissance