[Jeu] Le cadavre exquis de Mr. Darcy

Alors c'est à moi de faire danser la Bingley ??? Tu pousses, fée Clochette !! Tu vas voir, elle va valser !!

Citation :

La soirée s'étirait, Darcy accomplissait son devoir avec la conscience qui le caractérisait en espérant au moins que Georgiana en tirait du plaisir et il la chercha du regard pour s'en assurer. Elle dansait elle aussi, au bras d'un jeune homme qu'il ne connaissait que de nom, mais dont la réputation était excellente. Malheureusement il était certainement aussi timide que sa cavalière, car il rougissait affreusement et manquait assez régulièrement la cadence. Georgiana n'avait pas l'air de s'en offusquer, cependant. Au contraire, elle faisait de son mieux pour remettre son cavalier dans le rythme, et Darcy se demanda si le fait de rencontrer quelqu'un qui, pour une fois, serait son débiteur, ne serait pas excellent pour la jeune fille et ne lui donnerait pas un peu plus d'assurance. Il nota le grand sourire encourageant qu'elle fit au jeune homme en réponse à son salut à la fin de la danse et pensa qu'il devrait se souvenir du nom de ce jeune homme.
La soirée tirait à sa fin, Darcy et sa sœur prenaient congé de leurs hôtes lorsque Miss Bingley surgit brusquement à leur côté :
"Darcy, Georgiana, vous verrai-je demain au jeu chez sir K. ?
Avant que darcy puisse répondre, Georgiana, qui décidément prenait de l'assurance, répondit :
"- Malheureusement non, chère, je n'aime pas le jeu, comme vous le savez, et mon frère doit s'absenter quelques temps. Pardonnez-nous, mais je suis très lasse, je souhaite rentrer, au revoir"
Darcy n'eut plus qu'à saluer la demoiselle légèrement verte, et s'éloigner en murmurant dans l'oreille de Georgiana :
"- Eh bien, miss Darcy, voilà qui était clairement signifié !
- Maintenant que je sais que mes craintes à votre sujet n'étaient pas fondées, je ne vois pas la nécessité de continuer à faire semblant !
- Ma petite sœur n'est plus si petite, je crois !" répondit Darcy en souriant.
Le lendemain, la voiture qui le conduisait à Birmingham quittait leur demeure de bon matin. Darcy avait hâte de retrouver son ami, de voir par lui-même quel était son état de santé et surtout de lui administrer le remède miracle qui, croyait-il, allait le ressusciter !

Fée Clochette, dans ma grande bonté, je laisse le bonheur de Bingley entre tes mains ! j'espère que tu m'en voueras une gratitude éternelle !!!

sincèrement Clinchamps, tu me vois effondrée, et en plus, j'ai Camille et Cie devant les yeux, la torture, quoi, je sens que leurs dialogues vont être très comment dire heureusement, après mes transports de cailloux, j'aurais bien pensé à mon héros préféré, ça va être genre ZORRO qui rend visite à

Fée Clochette, je dois te dire que je vais être absente (pour l'anniversaire de mon petit Ulysse et pour faire la nounou)à partir de demain jusqu'à jeudi matin !! Alors le flambeau est entre tes mains et celles de missAccacia ... et de celles qui voudront intervenir !!

Vraiment, bravo ! Et je serais ravie de voir les héroines de Jane Austen en robes empire pour le haka !

Si c'est Ulysse, il est trop mignon (futur beau Darcy) tu es toute pardonnée. Profite bien. Et fais lui de gros bisous.

Je n'y manquerai pas, et je suis impatiente de lire la conversation entre Bingley et Darcy!!

Suis tellement K.O par mon transport de pierres, que ce soir, je suis comme une huitre creuse, rien à faire, je ne démarre pas. Mais demain à la première heure, après une nuit de sommeil réparateur, je serai comme neuve. D'ailleurs, je n'ai jamais pu écrire une seule ligne après 14 h de l'après-midi. Tôt, et même très tôt, j'ai les idées claires, c'est l'idéal.

J'adore Georgiana qui évolue admirablement.... je vais continuer, dans le même sens. J'aime les personnages qui n'ont pas ou peu d'histoire, car ainsi, les faire vivre est beaucoup plus facile et attrayant.

Oui, il y a matière avec Georgiana ! À jeudi !!

voili voilou, Miss Acacia à toi fais-nous part des états d'âmes de nos deux héros.....

Citation :

Malgré l’heure très matinale, la circulation était dense dans les rues de Londres. Des livreurs de bois, de charbons, de grains stationnaient devant des boutiques. Il dut patienter un long moment devant la grande Tannerie Brown, trois voitures bloquaient le carrefour et toutes les autres s’agglutinaient lentement en un magma hétéroclite infranchissable. Au premier relais, il suivrait le conseil de Georgiana. Pourquoi donc n’avançait-on pas. Il se pencha à la portière et interrogea le cocher.

- Non, Monsieur Darcy, aucun accident, seulement des conducteurs des voitures de livraisons qui n’acceptent pas de laisser le passage à l’un d’entre eux, le carrefour est saturé. De plus, les cavaliers ne sont guères raisonnables, ils empêchent toutes manœuvres. A la circulation dans Londres devient de plus en plus difficile !

- Merci Adamson.

Darcy se replongea dans sa revue, cependant, Miss Elizabeth Bennet insidieusement s’insinua dans ses pensées, les lignes vacillaient, l’annonce d’un bal au bas de la page le ramena à Netherfield. Elle était si irrésistible, ce soir là. Il se revit, tellement intimidé, qu’il en était presque froid. Si c’était à refaire…... « Voulez-vous que nous dansions chère Miss Elizabeth ? dit-il en s’inclinant. Il passa un bras autour de sa taille, l’entraîna vers le parquet de danse. La robe de Lizzy ondulait gracieusement à chacun de ses mouvements. Elle saisit l’extrémité de sa traîne, ils tournoyèrent à en avoir le souffle coupé. Plusieurs couples se reculèrent pour les admirer, bientôt, ils eurent un large cercle d’admirateurs autour d’eux. Les yeux rieurs de Lizzy se plongèrent dans les siens. Parfaitement accordés l’un avec l’autre, ils ondoyaient et évoluaient devant tous. Un murmure d’admiration, montait. L’assemblée eût le sentiment, qu’une passion intense naissait…. » Elle pardonnait, elle lui pardonnait, heureux, ne pouvant plus se contenir, il se pencha vers elle.

La rue libérée, Adamson fit démarrer le véhicule, la secousse fut si brutale, qu’il faillit perdre l’équilibre et Elizabeth effarouchée s’envola.

- Ciel, je rêve tout éveillé, mais quel bonheur, si elle pouvait, un jour accepter mes excuses et m’autoriser à la courtiser, je serai si humble, si reconnaissant,…… même un regard amical, une critique ironique et pleine d’humour, tout plutôt que sa froide indifférence.

Il se mit à échafauder des projets. Il avait été très surpris par Georgiana ces derniers temps, elle devenait une adulte fort gracieuse, et très intéressante. En aucun cas, il ne la laisserait partir sans s’assurer…

Ouf, Londres était derrière eux, la campagne s’éveillait, cette mi-juin était fort belle. Adamson conduisait bien, heureusement ! il y avait tout de même cent quarante miles de routes parfois précaires et souvent très fréquentés et dangereuses. Pour l’instant, la voie était dégagée, Les villages traversés étaient toujours endormis. Son regard errait sur la campagne humide, les chevaux trottaient bien, mais pressé comme il était, il avait l’impression bizarre de ne pas avancer. Il regarda sa montre de gousset, il aurait dû écouter Georgiana.

- « Par ce beau temps mon frère, vous gagneriez bien deux jours en montant un cheval de selle. »

Il la revoyait dans la voiture et à la maison après la soirée de la veille. « comme elle ressemble à Mère, elle serait vraiment fière d’elle. » Elle avait hérité de certaines de ses mimiques et de ses yeux clairs et doux, de son élégance aussi. L’adolescente dégingandée, faisait place à une femme de plus en plus déliée, grande et gracieuse. Son esprit prenait un tour original, et quelle pianiste !

Il ne se lassait pas de l’écouter, et finalement, grâce à elle, il comprenait mieux celle qu’il aimait. L’esprit féminin jusqu’à lors le dépassait, d’ailleurs dans le monde qu’il fréquentait, il ne rencontrait, à son avis, que des dindes sans culture et avides, à l’image de leurs mères, et pas très différentes de Mme Bennet. Mais, avec Georgiana, il dépassait sa pudeur, et arrivait depuis son retour du Kent, à décrire toute une palette de sentiments enfouis dans les profondeurs de son esprit. Songeur, il revivait une partie de leurs dernières conversations.

- « Ainsi, vous aussi, William, vous vivez l’intolérable souffrance que peut causer l’amour non partagé. Savez-vous que je ne vous plains pas du tout. C’est même, je crois, un passage obligé, pour tous les jeunes gens et les jeunes filles, tous les philosophes en parlent.

- Vous êtes bien savante sur le sujet Georgiana. Puis-je savoir si ce que vous déclarez viens d’une étude fort poussée, des comportements de notre société que nous fréquentons dans les salons, ou bien des discussions acharnées, sous l’égide de votre gouvernante, qui parfois, je le reconnais, sont d’un très haut niveau ?

- Elle sourit tout en disant : pas seulement, vous oubliez, aussi, les divers magasines destinés aux jeunes filles. Il y a toujours une page, réservée justement aux problèmes de cœurs. Mrs Annesley et moi en sommes friandes, je ne dis pas qu’il faille s’en inspirer, mais souvent les conseils sont judicieux. Je vous montrerai, si cela vous intéresse. La rubrique se nomme « Variétés » et traite sur toutes sortes de sujets. Tenez, dernièrement, il était question d’économie domestique, quelquefois il y a des recettes, ou des conseils sur le recrutement des domestiques. C’est très variés et souvent inattendus. Les plus hilarantes, sont les recettes de remèdes.

- De remède ! vous piquez ma curiosité. Pouvez-vous m’en décrire un qui me serait utile. Au hasard, imaginez que je me fasse une entorse en tombant de cheval. Que dois-je faire, si je n’ai pas un rebouteux sous la main.

- Très simple, mais, ne vous attendez pas à un miracle… Madame de la Feuillade, c’est celle qui écrit l’article « Variétés ». Préconise ceci : « *Prendre un morceau de levain de pâte à pain, verser dessus un quart de litre de vinaigre, et de la poudre d’Alun et de poudre de magnésie. Bien mélanger. Lorsque le tout est homogène, déposez cet emplâtre autour de la cheville malade. Laissez sécher. Le blessé, ne doit pas bouger et rester allonger toute une journée. Six à huit heures plus tard, casser l’emplâtre et votre cheville est guérie ». Je ne l’ai pas expérimentée, mais, c’est assez amusant comme lecture. ( *Journal la Mode Illustrée paraissant chaque Dimanche de 1874, mais vous me pardonnerez, je n’ai rien de plus ancien)

- Et pour les conseil amoureux, quels sont-ils ? je suis vraiment avide de renseignements, j’aimerais tellement regagner le cœur de Miss Elizabeth Bennet.

- C’est donc son nom. Elizabeth, comme c’est élégant, Elizabeth Darcy ! Oh, oui, regagnez son cœur mon frère et je serai la plus heureuse des sœurs. Nous sommes si seuls vous et moi. Vous avez Charles, sur qui vous pouvez vous appuyer parfois, et moi Pénelope Ramsay, mais c’est tellement peu. Croyez-vous qu’elle m’aimerait ?

La lourde voiture venait de s’arrêter. Il ouvrit les yeux et réalisa qu’ils étaient arrivés au premier relais. Sa décision était prise. Il allait louer un cheval de poste, et continuer seul, la voiture suivrait, il devait ramener Charles à Londres. Elle était transformable, une banquette pouvait devenir un lit confortable afin de se reposer. Au retour, ils ne seraient nullement pressés. Mais maintenant, il ne pouvait plus attendre, et au moins, il se dépenserait physiquement, cela l’empêcherait d’être obsédé par la triste attitude qu’il avait eu lors de sa malheureuse déclaration d’amour. Heureusement que Georgiana ne savait pas, elle qui l’adulait. Il se sentait vraiment piteux.

- « …., mais la forme de votre déclaration m’a épargné la compassion que j’aurais peut-être éprouvée en refusant votre main, si vous aviez plus agi en gentleman. » « … vos manières, m’ont parfaitement convaincue de votre arrogance, de votre vanité, de votre mépris égoïste pour les sentiments d’autrui,……. je vous connaissais depuis un mois à peine que je vous tenais déjà pour le dernier homme au monde que l’on pût jamais me convaincre d’épouser. » Oh Charles, si vous saviez, il y a vraiment que vous qui puissiez me comprendre…. Et vous êtes malade par ma faute.

- Monsieur, permettez-moi de vous accompagner, il pourrait vous arriver un accident, et Miss Georgiana serait très mécontente déclara Henry Reynolds, son messager attitré. Darcy acquiesça. Tu as raison, dans l’état d’inquiétude ou je suis, il vaux mieux que je ne sois pas seul. Merci Henry, merci mon presque frère. Samuel, occupez-vous de la voiture et des bagages. Merci, à bientôt.

Henry et lui avaient été élevé ensemble, sa tante, gouvernait Pemberley, et il avait toujours fait parti de son entourage immédiat. Ils veillaient l’un sur l’autre, comme Madame Reynolds veillait sur Pemberley.

Ils passèrent plusieurs jours éprouvants, Ils étaient à bout lorsqu’ils arrivèrent. Ils s‘arrêtent un instant dans une auberge du bord de route, changèrent de chevaux. Enfin, la maison ! Charles, pourvu que je n’arrive pas trop tard. Il tendit les rennes de son cheval à Henry.

- D’une voix blanche, il demanda au majordome de la maison, à voir Mr Bingley. Il pénétra dans le salon. Dieu merci, il n’était pas à l’agonie ! son visage avait perdu tout éclat, comme une bougie qu’on aurait soufflé. Mais il était assis, certes, les yeux vides et vagues, mais non pas couché et fiévreux. Son cœur fit un bond immense.

- Je ne reçois personne Trent, personne, dit une voix éteinte.


- Même pas votre meilleur ami Charles ? s’il vous plait, je suis exténué par cinq jours de chevauchées ininterrompues pour vous voir.

- Charles Bingley, les yeux noyés de larmes, lui tendit les bras. Comme je vous espérais mon ami.

Waooh les filles, ça avance...
Je vous ai fait faux bond ce week-end (pas chez moi, no internet et un peu occupée) mais je reviens demain sans faute pour relire attentivement ce que je viens de parcourir en diagonale avant
D'ici là, lectrices et collaboratrices en puissance, n'hésitez pas à mettre votre grain de sel, de poivre ou de piment...

Miss Acacia, je reprends la plume..... et .... voilà ce que j'avais écrit tout de suite...

Citation :

Une semaine, plus tard, Charles Bingley était assez résistant, pour envisager un retour à petite vitesse, couché sur la banquette de repos de la confortable calèche de voyage de Darcy. Lors des montées, par beau temps, les deux amis marchaient sur le bord herbeux de la route. Darcy était rayonnant, son ami très cher était au mieux. Il fut même capable, vers la fin du voyage de s’asseoir de courts instants. Plus Londres approchait, plus il reprenait de la vigueur et son caractère jovial refaisait surface.

- Ainsi, mon cher, je trouve, que vous êtes encore plus malheureux que moi en amour. Vous faites une demande et vous êtes refusé, assez rudement. Je n’ai même pas eu ce courage et je tombe en mélancolie. Vous, vous espérez et décidez de combattre, je vous admire. J’admire aussi votre franchise envers moi. Passé le moment de révolte, je pense que cela m’a été bénéfique.

- Bénéfique ! je suis atterré. Charles, je puis vous faire subir les pires humiliations, et vous me dites merci, je ne comprends absolument pas. Je suis grandement coupable dans notre histoire avec les demoiselles Bennet. Je vous suis cependant, infiniment reconnaissant de m’autoriser à vous prouver mon indéfectible amitié. Vous ai-je dit, que le Duc de Clarence, aimerait que vous fassiez partie du Boodle’s Club. Mon Oncle Mattlock et moi-même vous parrainerions, j’ai aussi Lord Rosh-Haydest l’aîné qui se propose d’être votre tuteur. J’ose espérer votre acceptation. Nous serions encore plus proches. Il est bien entendu que vous pourriez toujours faire parti du Pitch Pot, vos relations du club en seraient grandement honoré. Ai-je votre accord, Charles ?


- Comment refuser une offre faite avec autant de délicatesse que d’amitié. L’idée est séduisante, et si par le plus grand des hasards, nous devenions « brother in law », ce serait…. Ô Lord, je me prends à rêver à des jours paradisiaques, mon bon. Je ne devrais pas rêver au-delà de ce qui est possible pour moi. Si ma chère Jane me chasse, vous serez-là, l’implora-t-il.

- Je ne veux pas envisager une solution de non retour. Vous êtes parfait pour elle, bien plus que tous les autres hommes. Ne désespérons ni l’un, ni l’autre, et laissons accomplir notre destin, en l’orientant un peu tout de même. En attendant, il faut absolument que vous repreniez votre vigueur d’antan. J’ai si vous le voulez bien un programme tout établi.

- Qu’allons-nous faire ? je suis prêt à vous suivre sur tous les chemins, et à explorer toutes les solutions, dussent-ils prendre plusieurs mois. Enfin, pas trop tout de même…. Il me tarde, il me tarde, elle hante, mes jours et mes nuits, et nos vies, contrairement à ce que ma mère m’a enseigné, ne pourront être belles que si elles s’enchaînent au rythme de nos cœurs. Je diffère totalement en cela avec mes deux sœurs, qui me trouvent exalté et très infantile. Tant pis, si je déçois ma famille. Tant pis, si pour un homme je suis trop peu matérialiste. Je refuse la vie, si elle ne consiste qu’en boire, manger, gagner de l’argent et le faire fructifier. Je sais secrètement que Jane est une source pure et limpide aux multiples vertus qui me comble de bonheur dès que je l’approche.

- Oui, vous le dites si bien,, et vous n’êtes pas du tout ridicule. C’est ce que représentait ma mère, pour mon père, qui ne pouvant plus supporter son absence est parti la rejoindre, et nous a laissé Georgiana et moi, pantelant de souffrance et de solitude. Et, au moment même, ou je trouve celle qui pourrait balayer tous les mauvais souvenirs, je la blesse, et je suis là, à m’interroger comment l‘apprivoiser, comment lui offrir mon cœur éperdu d’amour, comment mendier sa tendresse. Je n’ai que des questions, mais les solutions ne sauraient tarder, je vais y mettre toute mon énergie, et un jour, nous serons merveilleusement heureux Charles, je vous le promets. Si moi, je ne le puis, vous, je l’affirme, vous le serez. A ce moment là, il entrevit Elizabeth souriante à côté de lui sur le siège de la voiture.

- J’ai toujours Netherfield, Darcy, mes sœurs aimeraient bien que j’abandonne la location à la St Michel. Je ne peux m’y résoudre. C’est, le seul lien qui me rattache à Jane. Pendant ma maladie, je rêvais que je la rencontrais par les chemins, je suis déterminé, à louer éternellement cette maison, rien que pour la rencontrer. Si nous y retournions en septembre, pour la chasse, qu’en pensez-vous ?


- C’est la plus merveilleuse idée que vous ayez-eu jusqu’à présent , mais, j’ai une supplique : allons, sans vos sœurs et votre beau-frère, il faut de la discrétion, et avec eux….

- Certes, je reconnais, que mes sœurs et mon beau-frère sont parfois des pensum ambulants. Vous avez raison, pour mener nos affaires, point besoin de spectateurs. Nous échapperons au critiques et au quolibets de la famille, si notre affaire ne réussit point. Je ne m’attends d’ailleurs pas à être encensé si Jane agrée ma proposition. Caroline et Louisa critiquent tout le monde, et moi surtout. Cependant, vous échappez constamment à leurs critiques, vous êtes intouchable.

- Intouchable, pas si j’épouse Elisabeth Bennet. Mais, je la protègerai. Si il y a une seule femme que je désire combler et protéger, c’est bien elle. Georgiana, malicieusement, lors de nos dernières discussion, m’a affirmé, qu’il était bon pour moi, de connaître la souffrance en amour. Et bien je souffre à un point tel, que jamais, je n’eusse imaginer cela possible.

- Votre sœur, si douce, qu’avez-vous répondu ? croyez-vous qu’à son âge, elle ait eu justement ce genre d’expérience ? ou sont-ce des dissertations philosophiques avec ses professeurs ?

- Des dissertations toutes philosophiques et des lectures assez variées. Mrs Annesley, quelquefois m’interpelle par la profondeur de ses raisonnements, vraiment, je suis heureux qu’elle éduque Georgiana. Rien de mièvre et de futile dans son éducation, mais, elle rend ludique n’importe quel livre parfois aride à la lecture. Nous avons souvent des discussions étonnantes. Mais lors de votre convalescence chez moi, vous aurez l’occasion de vous mesurer avec elle.

- Moi, Darcy, vous n’y pensez pas, je suis d’une inculture à faire peur. Mais j’écouterai avec plaisir. Je vous remercie de prendre soin de moi et m’accueillir quelque jours chez vous. Mais, mes sœurs vont certainement trouver que j’exagère.

- N’ayez crainte, vos sœurs sont sans pouvoir contre mon hospitalité et moi. Vous m’avez bien dit, que pour l’instant je suis intouchable, alors profitons-en. Cela ne durera pas éternellement. Nous pourrons les inviter à partager les débats passionnants de Mrs Annesley.

- Darcy ! que voilà une manière élégante de les faire fuir vers certains salons et certaines réunions mondaines, que je trouve fort ennuyeuses. Savez-vous, que la dernière fois, invité chez Mrs Dorsley, j’ai failli rebrousser chemin. Toutes ces dames m’entouraient, telles les chiens entourent le cerf pour l’hallali. Caroline me tenait fermement. Alors j’ai pensé à Jane, je ne voyais plus qu’elle, j’ai réussi à faire bonne figure, mais le cœur, mon ami, le cœur n’y était pas. Dans le privé de ma chambre, je me suis trouvé si peu courageux que j’étais honteux. J’aurai dû refuser cette soirée, Caroline ne me l’eut point pardonné car elle est terrible dans son courroux savez-vous et dans notre monde, un refus est tellement mal interprété !

- Sans doute, mais, je refuse souvent, et cela m’est bien égal. Nous ne pouvons apprécier tout le monde, et les concessions, si j’en fais parfois pour Georgiana, me pèsent. J’estime peu cette attitude qui consiste, lorsque l’on est introduit soit à un bal soit au théâtre, soit à un dîner, à être dévoré par des centaines d’yeux, qui comptent les guinées dans votre bourse, l’étendue de vos terres, l’allure de vos maisons, la beauté et la robustesse de, dirais-je « l’étalon » et que sais-je encore. Miss Elizabeth m’a reproché ma hauteur et surtout mon orgueil, j’essaye donc de m’améliorer, mais je suis d’une nature à m’emporter facilement et malgré mon calme, je suis d’une sensibilité exacerbée. Il faut non pas que je change, mais que j’améliore certains traits de mon caractère entier et parfois irascible.

- Comme vous vous jugez sévèrement Darcy ! vous n’êtes pas du tout irascible. Vous êtes un homme bon, affable, réfléchi et supérieurement intelligent, et souvent drôle. Je vous l’assure, ne vous sous-estimez point, c’est seulement votre attitude toute en recul, lorsque vous êtes devant des habitudes ou des personnes nouvelles qui est gênante. C’est tout.

- Que dois-je faire, avez-vous la clef qui donne accès à cet état que vous avez naturellement, je veux dire l’art d’être aimable en toutes circonstances ?

- Essayez d’acquérir le plumage du canard, Darcy.

- Pardon ! je ne comprends pas, Bingley, pas du tout. Que vient faire le canard dans nos propos ?

Bon, à toi, pour le plumage du canard......

Coucou ! me revoilou .... pour quelques lignes !!!

-

Citation :

Le plumage du canard, Darcy, voyons ! Tout glisse, rien ne pénètre ! Faites de même, n'accordez une importance qu'à ce qui en a, sinon, sourire et ... passons !"
- Excellent conseil Charles ! déclara Darcy en riant. Dès notre arrivée à Londres vous enverrez un courrier à Netherfield, n'est-ce pas ? Avez-vous suffisamment confiance dans la personne que vous enverrez pour qu'il puisse faire une petite recherche - discrète, ô très discrète - sur les évènements qui se seraient produits depuis qu'Elizabeth a quitté les Collins ? Seigneur , si j'apprenais, qu'un certain ... mais non, je me refuse à envisager cela."
- Bien sûre, Darcy, j'enverrai mon intendant, nous naurons pas très longtemps à attendre pour être au fait de toute éventualité.
Sur ces entrefaites, les deux amis avaient atteint Londres.
"Voulez-vous finir votre convalescence dans notre demeure, ou retourner directement chez vous ?
- Je pense qu'il sera préférable que je rentre, ma soeur ne comprendrait pas, mais vous viendrez, n'est-ce pas ? Il n'y a qu'avec vous que je peux partager certaines pensées ...
- Il en va de même pour moi, cher Charles, je viendrai souvent, et je vous amènerai Georgiana, vous verrez comme elle a changé, elle sera une vraie bouffée d'air pur pour vous !

Voilà, il faut que j'aille préparer le repas d'Ulysse

Clinchamps, tu as même du temps pour nous bisous à Ulysse, et merci, toujours aussi percutante géniale,

à qui le tour, sinon on rame sec plus qu'un mois à tenir pour les deux amoureux torturés par le doute(quest-ce que je les plains).

Que font-ils ? et Georgiana et Miss Bingley que disent-elles.

Pourquoi, Darcy rentre-t-il un jour avant ses invités ? Que demande son intendant, pour qu'il rentre à toute allure ?

A votre avis, la rencontre va se faire ou avec notre héroïne ? que dit le livre, il faut que je révise...; Nous avons besoin de plus de plumes

N'ayez pas peur, nous ne vous mangerons pas. Merci

Bon, je viens de m'avaler les 4 pages du topic, suite à un petit message perso... Je suis au bureau donc je ne peux pas m'atteler à la tâche pour le moment et je ne suis vraiment pas sûre d'être à la hauteur, mais dès que mon emploi du temps me le permet, je me penche sur une suite éventuelle, promis !

Merci Cecilou je suis certaine que tu vas être excellente

Fée clochette a écrit:

A votre avis, la rencontre va se faire ou avec notre héroïne ?

On le sait, où se fait la rencontre : C'EST LA CHEMISE MOUILLEE !!! C'est là qu'il faut arriver !

Après révision, la rencontre a lieu dans le parc à 60 pieds l'un de l'autre, mais sans chemise mouillée. Tout sec.

Chemise Mouillée c'est le téléfilm, so sexy Darcy

Sous la pluie, c'est MMF épagneul triste et inondé sexy mélancolique

Non je ne crois pas, il me semble plutôt que la toute première est dans la cour des écuries, quand Darcy veut faire un détour pour éviter de tomber sur des visiteurs alors qu'il est tout poussiéreux. Il rougit, c'est tout mignon.
Après, oui, c'est dans le parc, le long du ruisseau où il aime pêcher.

Donc que faire, suivre le livre, le téléfilm ?

J'aimerai suivre le livre, et peut-être inventer autre chose..... cela changerait.

Donc ceci est un sondage....

abonder dans le sens, il fait trempette dans l'étang.....

Ou, le jardinier est surpris !....... et


C'est vraiment un problème existentiel

Fée clochette a écrit:

Donc que faire, suivre le livre, le téléfilm ?
J'aimerai suivre le livre, et peut-être inventer autre chose..... cela changerait.
Donc ceci est un sondage....

En ce qui me concerne, vous faites un travail écrit, donc je me l'imaginais plus basé sur l'écrit d'Auten.
Mais en fait où est la différence, vous arriverez à des retrouvailles à Pemberley (ou bien, as-tu l'envie de les faire se retrouver directement à Netherfield?).

En tout cas, à vous lire, j'ai eu l'impression que l'une d'entre vous avait l'idée de faire revenir Darcy un jour en avance car il sait qu'Elisabeth se promène dans les environs et veut la retrouver au plus vite. Ouh le coquin !

P.S. : je suis manteau de Darcy, trop contente

NON il ne sait pas que Lizzy se promène dans le Derbyshire, mais il rentre bien un jour plus tôt.... d'ailleurs il surprend tout le monde.... Mrs Reynolds attend sa visite pour le lendemain... donc Lizzy est soulagée et visite plustôt sereinement .... après c'est panique à bord. ^^

C'est ma partie préférée dans le livre.... celle ou je plane... Jane Austen fait ça très bien. bon je n'avance guère dans mes réflexions. Manteau de Darcy, à l'automne, c'est vraiment confortable. Dors avec tu feras de beaux rêves

Ah ! si il y avait eu des portables !
"Allo, patron, il y a des jeunes dames qui visitent !"
Oups, je saute dans ma Ferrari ...."

je m'égare ...

trop peu rapide la ferrari : l'hélicoptère c'est plus génial

Citation :

Après avoir déposé Charles chez lui, Darcy se hâta de regagner également sa demeure, car il avait hâte de retrouver sa sœur, en qui il voyait de plus en plus une future amie, dont le cœur chaleureux et affectionné lui serait un soutien, et de moins en moins l'enfant dont il devait prendre soin, avec amour, certes, mais d'une façon un peu lointaine. Bref, il devenait moins père et plus frère de Georgiana, et quelque part cette perspective lui apportait un soulagement : il ne serait plus seul face à ce que son avenir lui réservait, plus seul dans la peine si peine il y avait et surtout plus seul si il y avait un grand bonheur à annoncer.
De son côté, la jeune fille, durant l'absence de son frère, avait aussi beaucoup pensé à lui et à ses demi-confidences. Elisabeth, au moins elle connaissait son nom !! Comme elle aimerait en savoir plus sur cette jeune fille ! Le voyage de Darcy serait long, que faire ne attendant ? À qui en parler ? Pas à miss Bingley, bien sûr, et le seul ami de son frère qui connaissait la jeune fille en question était Charles, et Charles n'était pas là ! Non, mais Mortimer (pardon, je n'ai pas le don des noms originaux NDLR)son majordome avait certainement dû le suivre à Netherfield, et peut-être pourrait-il lui en dire plus. Mais quelle raison trouver justifiant qu'elle se déplace pour interroger le majordome de Bingley ? Mais oui !! Elle avait trouvé !! Elle sonna et quand sa femme de chambre apparut, elle lui demanda :
"Martha (voir note plus haut NDLR), ne m'avez-vous pas dit que Mrs Oldmaid, notre intendante, était la parente de MrMortimer, le majordome de MrBingley ?
- certes, mademoiselle, elle est sa cousine.
- parfait, pourriez-vous me l'envoyer, s'il vous plaît ? (la vraie noblesse est polie avec le petit personnel NDLR)
Lorsque Mrs Oldmaid fut devant elle, la jeune fille, après une hésitation, décida de se jeter à l'eau.
"Mrs Oldmaid, il s'agirait ici de me rendre un service.
-Tout ce qu'il vous plaira, Mademoiselle, vous savez que, depuis que vous étiez toute petite j'ai toujours eu à cœur d'être à votre service.
- Je le sais, et c'est pourquoi je vais vous demander de bien vouloir rendre visite à votre cousin, le majordome de mrBingley, MrMortimer.
- Eustace ? Bien sûr, mais pourquoi...
- Voilà, comme vous le savez, Mr Darcy est assez secret, pour lui je ne suis qu'une petite fille, et quand il s'absente je ne sais jamais qui il rencontre, si il se fait de nouveaux amis, et si, parmi ceux-ci il n'y aurait pas des personnes intéressantes, amusantes, que je pourrais peut-être connaître. Je m'ennuie parfois un peu, vous savez !
- Je vois ce que vous désirez, Mademoiselle, vous aimeriez vous sentir plus au cœur de la vie de votre frère, et qu'il s'apperçoive que vous vous intéressez à lui !
-Voilà ! C'est exactement ça !
- Je vais m'en occuper tout de suite, mademoiselle, et je viendrai aussitôt vous voir.

Bon, j'ai créé un lien, là. Il reste à régler le problème du temps : si Darcy se précipite un jour plus tôt parce qu'il sait que Lizzy est là bas comment faire concorder le temps de l'arrivée de l'info et le temps du voyage, même "en crevant son cheval" comme aurait dit D'Artagnan !!
Ou alors c'est le hasard, le Dieu des amoureux !!

vin Diou de vin diou de vin diou

J'ai relu, il ne sait pas, mais il arrive un jour avant..... bref, c'est le Dieu des amoureux. Sinon, comment aurait-il fait pour paraître surpris le bougre ! hein(comme dans les ch'tis

Et Georgiana qui s'y met !!! ça se corse..... mais à la course d'obstacle je m'attèle