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| Pascal Mercier (aka Peter Bieri), Train de nuit pour Lisbonne et autres écrits | |
| | Auteur | Message |
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majeanne Ready for a strike!
Nombre de messages : 1118 Age : 64 Localisation : le Sud Date d'inscription : 25/05/2008
| Sujet: Pascal Mercier (aka Peter Bieri), Train de nuit pour Lisbonne et autres écrits Ven 31 Oct 2008 - 17:30 | |
| Cat a demandé si je pouvais ouvrir un topic sur "train de nuit pour Lisbonne" de Pascal Mercier alors je me lance. J'espère que je le fais au bon endroit... Un Suisse allemand, professeur de 57 ans, quitte tout sur un coup de tête après une fugitive rencontre avec une portugaise puis avec un livre écrit par un auteur portugais qui le fascine littéralement. Il part aussitôt pour le Portugal à la rencontre de cet homme, mort aujourd'hui, à travers le témoignage de tous ceux qui l'ont connu. Le livre est jalonné de fragments d'écrits de cet auteur portugais qui nous font entrer dans la perception qu'il avait de la vie. Le héros, en partant à la découverte de cet homme part aussi bien sûr à la découverte de lui-même. Faut-il finalement pour se connaître apprendre à connaître l'autre intimement ? Et lui qui menait une vie pépère sans surprise (on le surnommait le Papyrus tellement il était figé) se trouve confronté à des gens, à des situations qui le conduisent à des attitudes nouvelles. J'ai pris grand plaisir à le suivre dans son périple et j'ai goûté à travers les écrits de l'auteur portugais à une perception nouvelle de ma vie. Je me suis retrouvée dans certaines de ses sensations, de ses impressions et j'en ai découvert d'autres, nouvelles pour moi. Un beau livre à lire et à relire, surtout les écrits du Portugais que je reprendrai de façon plus décousue au gré de mes envies. Bonne lecture. |
| | | cat47 Master of Thornfield
Nombre de messages : 24251 Age : 67 Localisation : Entre Salève et Léman Date d'inscription : 28/01/2006
| Sujet: Re: Pascal Mercier (aka Peter Bieri), Train de nuit pour Lisbonne et autres écrits Ven 31 Oct 2008 - 23:32 | |
| Merci pour l'ouverture de ce topic, qui se trouve tout à fait au bon endroit, Majeanne. J'en profite pour remettre ici un lien vers l'article qui m'a fait découvrir cet auteur et donné envie de le lire. Le livre est sur ma PAL depuis quelques semaines, qui sait, il passera peut-être rapidement vers les couches supérieures après les quelques jours que je vais passer à Lisbonne en fin de semaine prochaine. EDIT : Vu que le lien ne fonctionne plus correctement, je recopie ici l'article en question : - Spoiler:
- Citation :
- L’écrivain et philosophe suisse publie «L’accordeur de pianos», confirmant le succès mondial de «Train de nuit pour Lisbonne». Rencontre avec un surdoué.
A18 ans, en plus du grec et du latin, il parlait couramment sanskrit et hébreu et connaissait par cœur tout le mysticisme tibétain. L’an dernier, il a quitté avec fracas l’Université de Berlin, où il enseignait la philosophie, fâché de voir la «rentabilité» devenir le mot d’ordre des études supérieures après le passage des réformes de Bologne. Pascal Mercier a du caractère. Tant mieux. Cet intellectuel sanguin, né Peter Bieri à Berne il y a soixante-quatre ans, est en passe de devenir l’écrivain suisse le plus coté du moment. Paru en 2004, traduit en français en 2006, son Train de nuit pour Lisbonne, thriller érudit menant un professeur bernois sur les traces d’un poète portugais inconnu, est un best-seller dans le monde entier, traduit en vingt-cinq langues. L’accordeur de pianos paraît cette semaine en français, dix ans après sa parution en allemand. Dans ce livre ambitieux et troublant, Patrice et Patricia, jumeaux, cherchent à comprendre pourquoi leur père, accordeur de pianos et compositeur d’opéra amateur, a abattu d’un coup de pistolet le célèbre ténor Antonio di Malfitano au beau milieu d’une représentation de Tosca de Puccini à l’Opéra de Berlin. Berlin, Pascal Mercier y habite depuis 1993. L’Allemagne est sa patrie d’adoption depuis ses études à Heidelberg. Il a fui la Suisse comme on fuit un appartement trop sombre, étouffant dans une famille petite-bourgeoise. «J’ai passé mes vingt premières années à Berne. C’est la ville ou j’ai appris l’amour, la haine. Je me sens Suisse mais je ne pourrais pas y revenir. Vivre à l’étranger implique une distance mentale qui m’est indispensable.»
Hystérique du calme. En avril, il a emménagé dans le quartier résidentiel de Zeh-lendorf, non loin des plages du Wannsee, à vingt minutes du centre de Berlin. Il a acheté une maison baroque et cossue des années 30. «Je suis un hystérique de la tranquillité», déclare cet érudit aimable et râblé, à la chevelure blanche théâtrale et fofolle, l’œil malin. «Je me retrouve dans le portrait que John le Carré fait de lui-même: “Je hais le téléphone, je ne vois pas beaucoup de gens, j’écris, je nage, je bois.” Ce pourrait être le mien.» Du coup, il a écrit tous ses livres dans des maisons isolées du sud de l’Europe. Le premier, au début des années 1990, à Lucca, en Italie. Le deuxième, L’accordeur de pianos, à Mérindol, au pied du Lubéron, le troisième, Train de nuit pour Lisbonne, à Lloret del Mar sur la Costa Brava. «La mer représente la liberté, l’inspiration.» Pascal Mercier est né à Venise, un jour de 1989. Encore Peter Bieri, le professeur de philosophie est sur la place Saint-Marc, une scène de café lui donne un intense sentiment de déjà-vu. C’est sa femme qui a la réponse: la scène figure dans le roman Die Rote, d’Andersch. «C’était un signe. J’étais prêt à utiliser l’imagination. Je n’avais jamais pensé que je pouvais réellement écrire. Dans mon milieu familial, on n’écrivait pas. C’était bon pour Thomas Mann, Max Frisch ou d’autres intelligences supérieures. C’était péché d’immodestie que d’imaginer être écrivain.» Pseudo Mercier. Il commence tout de suite à écrire son premier roman, Perlmanns Schweigen, et décide de prendre un nom de plume. «Dans le milieu universitaire allemand, c’est dangereux de publier des romans. C’est considéré comme une chose bizarre, presque déviante.» Il cherche un son «français et élégant», qu’il trouve en feuilletant l’annuaire de Genève. «J’adore la sonorité “é”. Ce son est dur, tranchant mais beau.» Seules sa femme et sa sœur, qui vit à Bienne, sont au courant. Son anonymat tient jusqu’à son deuxième roman, cinq ans après. «C’était le moment de montrer qui j’étais vraiment.» Sa mère ne comprend pas, son père est mort entre-temps.
Papa raté. C’est son père, justement, qui lui a inspiré le personnage central de L’accordeur de pianos, employé modèle de la maison Steinway de jour et compositeur raté d’opéras la nuit, perdant la santé à écrire des partitions que personne ne joue jamais. Son père à lui composait des symphonies, année après année, sans jamais intéresser aucun orchestre. «Il en était très malheureux. J’ai vécu cette atmosphère pesante.» Enfant, il jouait du violon «sans plaisir ni talent». Il aurait préféré le piano, mais l’instrument était déjà «psychologiquement occupé». Pendant dix ans, après avoir quitté la maison, il supprime la musique de sa vie, n’écoutant ni classique ni rien. «J’ai dû me réapproprier la musique.» L’accordeur de pianos est constitué des journaux intimes de Patrice et Patricia, un frère et sa sœur jumelle, qu’ils rédigent après que leur père eut assassiné le ténor Antonio di Malfitano sur la scène de l’Opéra de Berlin. Le récit part donc par flash-back à la recherche des origines du crime, sur les traces de leur enfance, de leur relation incestueuse, de l’obsession de reconnaissance de leur père, des relations troubles entre Malfitano et leur mère. «Je voulais traiter deux thèmes dans ce livre: l’intimité, soit la manière dont on gère notre proximité ou notre distance aux autres, et l’articulation entre succès et échec. Un troisième thème les lie tous deux: l’importance du regard des autres.» Fantasme Adjani. Pour donner vie à ses personnages, Pascal Mercier a besoin d’avoir un visage sous les yeux. C’est un portrait d’Isabelle Adjani qui a inspiré Patricia. «Une photo prise pendant un festival de Cannes, sur laquelle elle a un air rêveur, une expression absente.» Frédéric Delacroix, l’accordeur de pianos lui-même, est inspiré par le portrait de l’acteur allemand Armin Müller-Stahl dans The Music Box, où il joue un personnage accusé d’avoir été nazi en Hongrie. La photo encadrée est restée deux ans sur son bureau. Il passe des heures à visionner des films sur son ordinateur et faire des captures d’écran de visages qui l’inspirent. «La photo est une clé qui ouvre le corridor de mon imagination. Parfois il me faut ensuite des années pour savoir pourquoi un visage m’a touché.» Il est en train d’apprendre l’arabe et le russe, pour pouvoir lire Pasternak et le Coran. La nuit, il regarde la télévision dans toutes les langues, pour entendre leur son. Il est marié depuis trente-trois ans avec une professeure de mathématiques et de philosophie rencontrée sur les bancs de l’Université de Heidelberg. Elle s’est mise à la peinture et à la sculpture de papier mâché. Ses créations colorées, étranges et géométriques hantent joyeusement la maison. Ils n’ont pas d’enfant. «Par choix.» L’an prochain, son éditeur parisien publiera son best-seller philosophique, Le métier de la liberté. Sur sa carte de visite, aucune profession. Ni «écrivain» ni «philosophe». Juste «Peter Bieri». Libre.
L’Accordeur de pianos. De Pascal Mercier. Maren Sell. 507 p. En librairie le 28 août. Il sera le 18 novembre à La Librairie de Morges et le 19 à Payot Lausanne
Profil Pascal Mercier 1944 Naissance de Peter Bieri à Berne. 1964 Début de ses études à Heidelberg. 1981-1993 Enseignement de philosophie à Hambourg, Heidelberg, Bielefeld, Marbourg. 1993 Installation à Berlin. 1995 Parution en allemand de son premier roman, Perlmanns Schweigen, et choix du pseudo Pascal Mercier. 1998 Parution de Der Klavierstimmer, traduit ce mois en français. 2001 Parution de Das Handwerk der Freiheit, son œuvre principale de philosophie, à paraître l’an prochain en français sous le titre Le métier de la liberté. 2004 Parution en allemand de Train de nuit pour Lisbonne, traduit en français en 2006, best-seller dans toute l’Europe. 2007 Quitte l’enseignement universitaire. Parution de Lea, pas encore traduit en français.
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| | | cat47 Master of Thornfield
Nombre de messages : 24251 Age : 67 Localisation : Entre Salève et Léman Date d'inscription : 28/01/2006
| Sujet: Re: Pascal Mercier (aka Peter Bieri), Train de nuit pour Lisbonne et autres écrits Dim 17 Oct 2010 - 18:05 | |
| Décidément, les auteurs suisses ne connaissent guère le succès à Lamtbon. Il est temps réveiller ce topic, que je te remercie encore une fois d'avoir ouvert, Majeanne, pour y poster quelques impressions sur Train de nuit pour Lisbonne. Eh bien voilà un livre qui ne m'a pas déçue, malgré des attentes élevées, et en même temps je ne peux m'empêcher de faire une petite mise en garde : mieux vaut avoir un peu de temps devant soi et n'être pas trop déprimé en le commençant. Du temps car le livre et long et dense, il incite à la réflexion et demande une certaine concentration pour suivre tous les raisonnements, surtout ceux d'Amadeu de Prado, l'érudit portugais qui est le personnage central de l'histoire, celui pour lequel le professeur Gregorius laisse un jour tomber sa vie bernoise bien rangée pour les rives du Tage, là où il espère en apprendre plus sur l'homme dont les écrits le fascinent dès qu'il pose les yeux sur eux. Pascal Mercier a été professeur de philosophie et c'est bien de philosophie qu'il nous parle, puisqu'on est en pleine quête de sens, pour Prado, pour Gregorius et pour une bonne partie des personnages qu'ils croisent. Personnellement je suis fan, mais j'imagine que c'est un genre qui peut rebuter. Et comme je l'ai dit plus haut, mieux vaut être de bonne humeur en commençant car les nombreux questionnements, et plus encore les regard très amers posé par Prado sur ses proches, laissent parfois un goût de cendre. Le contexte est certes très dur (un Portugal plombé par la dictature et une famille de la haute bourgeoisie engluée dans son conformisme) mais je ne peux m'empêcher de voir en Prado un être qui en veut trop, qui cherche trop, qui exige trop. Je pense que la vie mérite parfois d'être appréciée pour ses côtés plus simples et plus matérialistes, surtout lorsque l'on est gâté par la nature en presque tout, comme l'est Prado à sa naissance. - Spoiler:
A l'exception peut-être de l'amour simple et sans arrière-pensée de ses parents, et même là, je le trouve tout de même très durs avec eux.
En un mot comme en cent, Prado me semble parfois tomber dans le piège tendu à ceux qui se livrent trop intensivement au petit jeu de l'introspection : tourner en rond en se regardant le nombril. Je me demande si le polyglotte Gregorius, cet homme simple pour lequel ouvrir un livre est la meilleure recette face à l'indécision, a trouvé là le maître à penser qu'il lui faut. Ce serait ma principale critique, car pour le reste, j'ai adoré la construction du livre, la découverte progressive de Prado par ses écrits et les récits de ses proches, l'évolution de Gregorius au fur et à mesure de cette découverte, le pouvoir évocateur des lieux. Ce dernier point agissant encore plus sur moi parce que je connais bien Berne* et que j'ai adoré Lisbonne et Salamanque lorsque j'ai eu la chance de les visiter. Et bien sûr et surtout, les nombreuses réflexions sur la vie, sur l'écriture, sur l'amour, sur la lecture, sur l'humain. Petit extrait choisi pas vraiment au hasard : - Citation :
- Quand nous parlons de nous-mêmes, d'autres personnes ou simplement d'objets, nous voulons – pourrait-on dire – nous révéler dans nos paroles : nous voulons faire connaître ce que nous pensons ou sentons. Nous laissons les autres jeter un regard dans notre âme. (We give them a piece of our mind, comme on dit en anglais. (...)) Selon cette conception, nous sommes les metteurs en scène souverains, les dramaturges auto-déterminés de notre ouverture aux autres. Mais peut-être cela est-il totalement faux? Une illusion que nous nous créons nous-mêmes? Car nous ne faisons pas que nous révéler par nos paroles, nous nous trahissons aussi. Nous livrons beaucoup plus que ce que nous voulions révéler, et parfois c'en est exactement le contraire. Et les autres peuvent interpréter nos paroles comme des symptômes dont nous ignorons peut-être la cause. Comme des symptômes de la maladie d'être nous. Cela peut être amusant si nous considérons les autres ainsi, cela peut nous rendre plus tolérants mais aussi nous donner des munitions. Et si, à l'instant où nous commençons à parler, nous pensons que les autres en font autant avec nous, le mot peut nous rester coincé dans la gorge et l'effroi nous rendre muet pour toujours.
Les italiques sont de l'auteur. * ce qui a d'ailleurs attiré mon attention sur un petit détail sur lequel la traductrice, dont j'ai par ailleurs admiré le travail, a achoppé : pour aller de l'université à la gare et vers le centre ville, ce n'est pas un funiculaire que l'on prend mais bien un ascenseur (je l'ai fait pendant six mois, je sais de quoi je parle ). Mais je sais, je pinaille, là. _________________
Dernière édition par cat47 le Mer 17 Nov 2010 - 15:12, édité 1 fois |
| | | Accalia Enfolded in Adoring Gaze
Nombre de messages : 3264 Age : 34 Localisation : pas loin... Date d'inscription : 29/04/2008
| Sujet: Re: Pascal Mercier (aka Peter Bieri), Train de nuit pour Lisbonne et autres écrits Mar 16 Nov 2010 - 22:27 | |
| J'ai terminé ce roman hier et j'ai beaucoup beaucoup aimé. J'ai encore du mal à déterminer ce que j'ai aimé, si c'est le personnage de Prado ou seulement ses pensées, ou encore seulement certaines de ses pensées. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le livre, mais une fois les 100 premières pages dépassées, je l'ai lu d'une traite (avec une certaine pression certes, vu que je devais le rendre à la bibliothèque rapidement.) - Spoiler:
Je crois que pour moi, le passage le plus passionnant a été le discours de fin d'année qu'il a prononcé. Il m'a énormément touché et fait voir certain élément (comme le paradis) sous un angle que je n'avais pas encore envisagé. Voir le paradis comme une punition puisque la beauté des choses vient du fait qu'on est mortel et que donc on ne dure pas et que l'immortalité est une souffrance. Non vraiment, ce discours, venant d'un enfant de 17 ans m'a tenue captivée. Tous les passages que Gregorius a passé dans l'école abandonnée étaient très bien aussi.
Mercier a réussi à recréer une très belle atmosphère quelque fois poussiéreuse, quelque fois pleine de vie et je suis très impressionnée.
Je crois que ce qui me plaît le plus, c'est que Prado finalement, finisse par refaire son geste. Qu'il reste fidèle à soi-même, à ses principes, alors qu'il était entré dans la résistance pour effacer son geste. Sauver une vie au détriment de plusieurs autres. Ne voir que la vie, la personne devant soi et ne pas penser aux conséquences.
Une fois avec Mendes, il l'a regretté, il aurait pourtant suffi de ne rien faire, mais il ne le pouvait pas. Et je le respecte pour ça. Même si il n'a pas pu se le pardonner. Il a pardonné à ses principes et pas à sa personne. Et pour se rattraper il entre dans la résistance. Et là....une dizaine d'année plus tard, il est incapable de ne pas recommencer la même chose...Quitte à perdre tout ce qu'il a. Je trouve cela extraordinaire.
Il a dû être très malheureux le pauvre...les gens qui réfléchissent trop sont rarement contents, ni d'eux, ni des autres. C'est dommage. Parfois il s'en rend compte, mais il ne peut ni ne veut le changer.
Et le fait que sa femme soit finalement un coup de foudre, c'est bien. Elle n'est pas spécialement intelligente, ni belle ni fantastique, mais il est tombé amoureux. Les surdoués tombent aussi amoureux comme ça.
L'amitié entre le vieil homme et Gregorius était très belle.
Gregorius m'impressionne. J'aimerai avoir une aussi belle mémoire. Tant de langues, de trésors et de connaissance. Et que finalement, la femme grâce à qui tout à commencer, qu'on ne sache pas qui elle est c'est très bien trouvé.
Voilà...une bien piètre critique, comparé aux vôtres, mais j'ai fait de mon mieux. En tout cas, c'est un très beau livre et je pense l'acheter. |
| | | misshoneychurch Poppy dream by the Arno
Nombre de messages : 6062 Date d'inscription : 01/09/2006
| Sujet: Re: Pascal Mercier (aka Peter Bieri), Train de nuit pour Lisbonne et autres écrits Mer 17 Nov 2010 - 15:06 | |
| Une libraire me l'avait conseillé il y a pas mal de temps, si vous vous y mettez tous je vais encore devoir craquer |
| | | cat47 Master of Thornfield
Nombre de messages : 24251 Age : 67 Localisation : Entre Salève et Léman Date d'inscription : 28/01/2006
| Sujet: Re: Pascal Mercier (aka Peter Bieri), Train de nuit pour Lisbonne et autres écrits Mer 17 Nov 2010 - 15:18 | |
| Merci pour ces impressions, Accalia. - Accalia a écrit:
- Il a dû être très malheureux le pauvre...les gens qui réfléchissent trop sont rarement contents, ni d'eux, ni des autres. C'est dommage. Parfois il s'en rend compte, mais il ne peut ni ne veut le changer.
Voilà tu as très exprimé ce qui m'a perturbée dans le personnage de Prado. Et en même temps, à propos de réflexion, ce livre nous fait réfléchir et nous aimons cela. Nous devons être maso. _________________ |
| | | cat47 Master of Thornfield
Nombre de messages : 24251 Age : 67 Localisation : Entre Salève et Léman Date d'inscription : 28/01/2006
| Sujet: Re: Pascal Mercier (aka Peter Bieri), Train de nuit pour Lisbonne et autres écrits Jeu 10 Mar 2011 - 13:31 | |
| L'Hebdo continue à me motiver à découvrir le reste de l'oeuvre de Pascal Mercier. Cette fois il s'agit de la présentation d'un ouvrage qu'il a écrit sous vrai nom et donc en tant que philosophe (c'est son métier, rappelons-le), La liberté, un métier. Je pense que les oeuvres d'un homme qui dit : - Citation :
- Pour nous sentir libres, il nous faut nécessairement parvenir à une forme de distance intérieure, de distance réflexive vis-à-vis de nos pensées, nos jugements ou encore nos désirs et nos émotions. Plus précisément, nous devons être clairs sur ce que l’on veut exactement.
et - Citation :
- Si l’on désire changer le cours des choses, il faut nécessairement parvenir à une compréhension de l’origine et de la logique de son monde intérieur, condition sine qua non pour parvenir à la liberté.
et - Citation :
- Cela signifie que parfois nous nous attribuons une volonté que nous n’avons pas, dans le but de rendre davantage supportable le poids d’une situation donnée. Ces idéalisations peuvent représenter un carcan qui dissimule nos véritables désirs, nous ôtant toute chance réaliste de nous confronter à ceux-ci.
mérite d'être découvertes. Y'a pas à dire, la philosophie, c'est la vie. _________________ |
| | | cat47 Master of Thornfield
Nombre de messages : 24251 Age : 67 Localisation : Entre Salève et Léman Date d'inscription : 28/01/2006
| Sujet: Re: Pascal Mercier (aka Peter Bieri), Train de nuit pour Lisbonne et autres écrits Jeu 10 Nov 2011 - 18:01 | |
| _________________ |
| | | cat47 Master of Thornfield
Nombre de messages : 24251 Age : 67 Localisation : Entre Salève et Léman Date d'inscription : 28/01/2006
| Sujet: Re: Pascal Mercier (aka Peter Bieri), Train de nuit pour Lisbonne et autres écrits Sam 3 Déc 2011 - 21:39 | |
| J'aurais dû mieux me renseigner. Bruno Ganz fera effectivement partie de la distribution selon Imdb. Aucune idée du rôle qu'il jouera, par contre. J'ai également trouvé un article parlant de Geoffrey Rush. - Citation :
- Geoffrey Rush, qui a reçu l’Oscar du meilleur second rôle pour «Le discours du Roi», est attendu cet automne à Berne pour un tournage. Il joue le premier rôle dans l’adaptation du bestseller de Pascal Mercier, Train de nuit pour Lisbonne . Les autres rôles de cette coproduction germano-suisse sont assurés par Bruno Ganz et Vanessa Redgrave. Le Danois Bille August («Pelle le conquérant») assure la réalisation. Le roman du Bernois Peter Bieri, alias Pascal Mercier, enseignant en Allemagne, a été traduit en quinze langues. Dix jours sont prévus en septembre pour le tournage à Berne, qui se déroulera principalement sur le Kirchenfeldbrücke et à la gare centrale. Le budget s’élève à 11 millions de francs, selon C-Films.
Rien dans Imdb à ce sujet. Dans un article datant d'octobre, voici ce qu'on peut lire : - Citation :
- Before reading about the casting for Night Train to Lisbon, I had never even heard of the film. After reading about said casting, though, I’m pretty damn excited. That’s because, as Variety tells us, the existential thriller from Bille August will have Melanie Laurent, Vanessa Redgrave, and Bruno Ganz starring with Christopher Lee, Lena Olin, Martina Gedeck, and Jack Huston (who’s been absolutely amazing on Boardwalk Empire). Jeremy Irons previously joined the cast, and he will be leading the film.
The picture, based on Pascal Mercier‘s novel and written by Ulrich Herrmann and Greg Latter, centers on “a Swiss professor who, having saved a beautiful Portuguese woman from leaping to her death, stumbles upon a mesmerizing book by a Portuguese author that compels him to leave his boring life and embark on an adventure in search of the scribe.” Considering its predominantly European cast, a continent-hopping quest seems likely. And what a lineup that comprises said cast! That’s more than enough to get me interested. Produced by Studio Hamburg FilmProduktion and C-Films, the movie is set to go into production in March of 2012.
Wait and see pour en savoir plus. _________________ |
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