Alors qu’elle vivait paisiblement avec ses parents, Mei Shinonome se retrouve, après leur décès brutal, propulsée dans un univers qu’elle ne connaît pas, et dans lequel, elle aura du mal à trouver sa place : celui des ladies de la haute société. En effet, en perdant ses parents, Shutaro et Yu, Mei découvre qu’elle est la seule héritière légitime de la prestigieuse famille Hongo, que son père avait fuit par le passé. La jeune fille, garçon manqué, doit alors intégrée la célèbre académie Sainte Lucia, un univers où les demoiselles s’entraînent à devenir des ladies et où chacune est dotée d’un majordome. Celui de Mei se nomme Shibata Rihito, et vraisemblablement, cela ne plait pas à tout le monde au sein de l’école.
Les + : - C'est drôle ! C'est même complètement barré, et il y a des scènes hilarantes, très "mangas" (c'est adapté d'un shojo après tout !) - Ca rappelle un petit peu Hana Kimi dans la forme et dans l'humour... - L'héroïne est attachante et sympa, elle est jouée par Nana Eikura, que l'on avait déjà vue dans Proposal ! Bon, elle mériterait un coup de pied au derrière de temps en temps mais ce serait pas drôle si c'était pas le cas ! - Hiro Mizushima. C'est une bonne raison à lui seul pour regarder ce drama. Je suis absolument conquise, il est loin d'être parfait mais il a un charme fou et un sourire à tomber (et il est grand ! <-- critère ultime !). Ma soeur n'est pas de cet avis, mais ma soeur est une rabaaaaat joie !! Bref, il se rapproche doucement mais sûrement du top 3 et menace très sérieusement Toma ! Il reste une petite place sur le trombinoscope ? - Son "couple" entre son personnage et le personnage de Mei passe très bien, je les trouve trop mimi ensemble ! - Si on aime le fan-service, alors on est servies (c'est le cas de le dire ! Hohoho !)... - Le câlin de dooooooooooooooooooos et les 30 dernières secondes du dernier épisode m'ont complètement... - C'est kitsch !!!
Les - : - C'est kitsch... très kitsch, voire trop ! Perruques blanches, fleurs qui volent, combats dans des cages, château en 3D, rien ne nous est épargné (personnellement ça ne me dérange pas plus que ça, mais je tenais quand même à le préciser). - Le scénario n'est pas franchement transcendant (triangle amoureux, rivalité entre frères, menaces mystérieuses...), c'est plus un prétexte à une zoulie histoire d'amour/amitié et surtout à de gros délires (il faut voir les "couples" ladies/majordomes...). - Les rebondissements tombent un peu à plat, j'avais deviné la plupart des choses qui allaient arriver (Les traitrises ! Les menaces ! Les raisons des méchants ! Les secrets familiaux enfouis ! Tadaaa !). Peut-être suis-je trop intelligente ? ( j'aimerai bien le croire ! ) - L'histoire est censée se passer dans une école, qui dit école dit élèves... Hélas, par manque de figurants je suppose, l'école manque sérieusement de vie : les couloirs sont toujours vides, les parcs sont désertés et on ne voit que la dizaine d'élèves (et leurs majordomes) qui sont dans la classe de Mei... (de ce point de vue là, l'ambiance était mieux réussie dans Hana Kimi) - Un dernier point m'a gênée : Mei perd ses deux parents le même jour au début de la série et une semaine plus tard, elle a le moral et se promène l'air de rien. Elle verse bien sa petite larme à un moment mais ça m'a semblé un peu bizarre qu'elle se remette si vite (ou alors elle a un moral d'acier !)...
Malgré tous ses défauts, ce drama est franchement plaisant. Il ne révolutionne pas le genre, ça c'est clair, mais il apporte un bon moment de détente et c'est tout ce que je demandais ! J'ai bien rigolé, j'ai bien bavé devant Hiro, donc tout va bien !
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Sujet: Re: J-dramas (récapitulatif) Dim 14 Fév 2010 - 19:15
Ichi rittoru no namida
Genre: drame qui fait pleurer Année: 2005 Episodes: 11 Avec: Nishikido Ryo, Sawajiri Erika...
Citation :
15-year-old Ikeuchi Aya was an ordinary girl, the daughter of a family who works at a tofu shop, and a soon-to-be high schooler. However, odd things have been happening to Aya lately. She has been falling down often and walks strange. Her mother, Shioka, takes Aya to see the doctor, and he informs Shioka that Aya has spinocerebellar degeneration - a terrible disease where the cerebellum of the brain gradually deteriorates to the point where the victim cannot walk, speak, write, or eat. A cruel disease, as it does not affect the mind in the least. How will Aya react when told about her disease? And how will Aya live from now on?
Les +: - J'aime beaucoup le couple d'acteurs principaux, Sawajiri Erika et Nishikido Ryo sont très bien, mignons, et il y a une bonne alchimie entre eux. J'ai adoré la scène sous la pluie avec le parapluie, lorsqu'il va la chercher à son rendez vous! - Tiré d'une histoire vraie, c'est très réaliste et on suit parfaitement la progression de la maladie. Les photos de la vraie Aya qu'on voit pendant les génériques de fin sont super touchantes... - J'ai beaucoup aimé toute la famille de l'héroine, l'ambiance de la maison, le perso de la soeur est super touchant... - C'est über émouvant. bonjour les larmes...
Les -: - c'est trop pour moi. J'aime bien quand c'est triste mais là, c'était hoooorrible, à chaque fin d'épisodes j'étais à deux doigts de pleurer, heureusement que je n'ai pas tout regardé d'un coup... c'est d'ailleurs ce qui fait que j'ai un peu ramé pour le finir - Je m'attendais à plus entre les deux héros. Elle change sa vie à lui, mais il m'a manqué un peu de romantisme nunucho-nunuche... chui trop trop blonde..
C'était un très beau drama, mais je crois que c'est pas ce dont j'ai envie en ce moment en fait. C'est un peu idiot, je sais...
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Sujet: Re: J-dramas (récapitulatif) Dim 14 Fév 2010 - 19:26
The story of a young, idealistic teacher who enters Shirokin Gakuen with hopes of making a difference in the students' lives. However, Yamaguchi Kumiko (Nakama Yukie) is in for a rude awakening when she finds that she will be the homeroom teacher of 3-D, the hardest class to maintain in the school. The students have multi-colored hair, sloppy uniforms, and show absolutely no respect to her. The leader of the class, Sawada Shin is lazy but bright and shows some interest in Yamaguchi when he notices that she is very different from other teachers. The students try to bully her to make her quit, but their attempts don't get them very far.
What the class and the rest of the school does not know is that Yamaguchi Kumiko is actually the 4th generation heir to the Ooedo Group, a notorious yakuza clan. Even though her family would like her to take the title of Ojou when her grandfather dies, they have accepted the fact that Yamaguchi would rather be a teacher.
Eventually, the students learn to respect their quirky teacher because of her devotion to them, and even give her a nickname: Yankumi.
Passionnément amoureux de sa jeune épouse, Shiomi Eiji se retrouve seul du jour au lendemain avec leur petite fille Shizuku, après un accouchement dramatique dans lequel la jeune femme trouve la mort. Solitaire et malheureux, il élève avec amour sa fille, le seul petit rayon de soleil de sa vie et après de nombreux petits boulots, il ouvre enfin une petite boutique de fleuriste, en souvenir de sa femme qui pensait que chaque instant de la vie méritait sa fleur. Mais voici soudain que Shizuku, qui se sent confusément coupable de quelque chose, décide de cacher en permanence sous un masque ce visage qui rappelle à son père cette mère qu’elle n’a pas eu le temps de connaitre. Au même moment, Eiji, qui ne pensait plus aimer à nouveau un jour, rencontre un matin Mio, la jolie aveugle qui aime autant les roses que sa femme les aimait…
C'est complètement à l'opposé de You're beautiful , pas de paillette, pas de psychopathe, juste des personnages "normaux" et très attachants, avec un soupçon de mystère concernant leurs motivations. Le rythme est (trèèèèès) lent, il y a beaucoup de dialogues et pas beaucoup d'action, mais j'aime beaucoup pour l'instant. Sur un plan constructif, la crevette est bien mignonne, pas dans le genre "gouzi-gouzi" , mais plutôt "père-célibataire-au-sourire-mélancolique-élèvant-seul-sa-pitchoune-et-gentil-tout-plein-mais-qui-semble-cacher-un-lourd-passé" . D'ailleurs Katori Shingo fait partie du même boys band (SMAP) que Kusanagi Tsuyoshi, le héros du film The Hotel Venus dont j'avais parlé plus haut ... A noter également la présence de Matsuda Shota (il ne me fait aucun effet, mais je pense que çà peut en intéresser certaines ), et de la prof dans Stand Up Je suis bien incapable de dire à ce stade de mon visionnage si ce drama va se révéler être une bonne surprise, ou s'il va plonger dans les méandres de la guimauve la plus complète (mais je pencherai pour la première option)
J'ai beaucoup aimé ce drama , que j'ai trouvé très rafraichissant, tant au niveau des personnages (qui sont tout ce qu'il y a de plus réalistes), des acteurs (je n'en connaissais aucun, excepté la prof de Stand Up et Matsuda Shota) ou de l'intrigue (à la fois très réaliste et très "douce") Les acteurs, parlons-en. je voudrais saluer la performance de la gamine qui joue Shizuku, elle est ... pfiou ... assez extraordinaire Outre le fait qu'elle est très mignonne, son jeu est tout à fait juste Je ne connaissais pas du tout Katori Shingo (Eiji) et Takeuchi Yuko (Mio), mais je les ai trouvés parfait eux aussi. Ils arrivent à faire passer la complexité de leurs personnages avec une rare subtilité. Idem pour les autres acteurs d'ailleurs. Au fil de l'intrigue on se surprend tour à tour à les aimer, à les détester, à les plaindre, à les admirer etc. L'intrigue est toute simple, ou "sobre" j'oserai dire, mais en même temps très profonde et très travaillée. Ce que j'écris ne veut rien dire . En fait, rien d'extraordinaire ne se passe, certains pourront même trouver ce drama trèèèèès long (ce qui n'a pas du tout été mon cas) mais chaque scène, chaque mot ont leur importance, on sent vraiment la volonté de dire quelque chose, sans que ce soit lourd ou intellectualisant. Bara no nai Hanaya aborde des thèmes parfois assez durs, comme l'exclusion, la maltraitance, le deuil, les relations familiales, la culpabilité, mais jamais de manière mélodramatique ... Toute simple que soit l'intrigue, on a quand même droit à de sacrées révélations au fur et à mesure qu'on avance , mais rien de farfelu , donc çà met encore plus en lumière la complexité - et donc le réalisme - des personnages. Sur le plan de la réalisation, certaines scènes sont splendides . Pour ne pas vous spoiler, je vous mets juste les 10 premières minutes (en anglais, désolée, mais y'a pas beaucoup de dialogues ). J'aime énormément la façon dont les personnages nous sont présentés :
(petite précision, je ne suis pas du tout fan des génériques de début et de fin )
En règle générale, la musique (ou l'absence de musique) est utilisée à bon escient, et n'est pas trop envahissante.
Je me rends compte que c'est assez difficile de rendre justice à ce drama rien qu'avec des mots , je ne peux que vous conseiller de le voir, c'est très doux, très reposant, et çà change des dramas habituels . En tout cas, çà a été un gros coup de coeur pour moi
Dernière édition par Galy le Dim 10 Oct 2010 - 9:08, édité 2 fois
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Sujet: Re: J-dramas (récapitulatif) Dim 10 Oct 2010 - 7:10
Koishite Akuma Présenté par Ekat
Genre: vampires qui ne scintillent pas! Année: 2009 Episodes: 10 Avec Nakayama Yuma (HEY SAY TROP JEUNE)
Citation :
Un jour, un adolescent nommé Ruka Kuromiya descend sur terre grâce ou plutôt à cause d'un certain Kaito, dans le but de faire pousser ses dents. Vous l'aurez compris c'est un vampire. Pour se faire il doigt sucer le sang d'une jeune fille, ce qui n'est pas très facile pour lui sachant qu'il déteste les humains. Cependant sa tache deviendra d'autant plus compliquée lorsqu'il tombera sous le charme de sa belle professeur principale : Makoto Natsukawa, qui redoute un certain passé. Malgré cela elle fera de son mieux afin que Ruka s'intègre rapidement à sa classe. En même temps fera l'entrée d'une élève de la classe de Ruka nommée Kaori Takagi qui tombera rapidement sous le charme de nôtre beau vampire...
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Sujet: Re: J-dramas (récapitulatif) Dim 10 Oct 2010 - 7:15
Chakushin Ari Présenté par Lady_Livia
Genre: horreur soft Année: 2005 Episodes: 10 Avec Ken Ishiguro
Une rumeur se répand en ville : des personnes reçoivent un appel en absence sur leur portable, accompagné d'une étrange sonnerie. Cet appel datant du futur, passé via leur propre téléphone, leur annonce la date et l'heure de leur propre mort. Dans le message laissé, ils s'entendent mourir, leur indiquant leurs derniers instants. Après avoir été témoin de la mort violente d'une étudiante de son ancien lycée, le lycée Meiwajyo, Yumi Nakamura se retrouve mêlée à l'enquête, visant poussée par le commissaire Sando Takayuki, qui y voit un moyen propice à sa carrière. Les morts s'enchaînent. Parallèlement, une mystérieuse histoire de sacrifice et de malédiction réapparaît dans l'ancien lycée de Yumi...
Brève critique : Au fond, ce drama se ré-approprie tout d'abord les ficelles classiques des fictions d'horreur asiatiques, dans la lignée des malédictions qui se transmettent par vidéo ou téléphone. Dans le cas présent, c'est une sonnerie lugubre qui annonce un appel en absence en provenance du futur où le destinataire peut entendre ses dernières secondes de vie. La série joue de façon très efficace sur ce thème, ne nous épargnant pas les morts violentes, mais sachant aussi rester dans le suggestif. Elle manie une volontaire ambiguïté, hésitant dans un premier temps, puis versant peu à peu véritablement dans le fantastique. On ne peut donc pas parler d'une pure "série d'horreur" au sens où, si c'est efficace, on reste dans un registre encore relativement réservé (disons que ce n'est pas une série pour les plus jeunes mais rien de traumatisant). Cependant, cela est suffisant pour happer le téléspectateur dans la tension ambiante, ce dernier se glissant dans cette angoisse constante qui suit les progrès de nos deux enquêteurs, dont les pics correspondent aux morts qui s'égrènent. La réussite de la série, c'est surtout de savoir allier humour et suspense, légèreté presque parodique et scènes d'horreur classique, le tout dans un fond de suspense constant qui interpelle. Cette alternance permet au téléspectateur de s'attacher à cette ambiance. Les retournements de situation multiples confère un rythme intéressant. Finalement, on enchaîne les dix épisodes sans s'en rendre compte, une fois que l'on est rentré dans ce mystère. D'autant que chaque épisode ou presque se termine en cliffhanger, même si le plus souvent on devine la résolution, la plupart du temps mortelle, on a le réflexe de vouloir visionner immédiatement la suite.
Bilan : De la tension, du suspense, du mystère, mais on ne verse jamais dans la vraie "horreur" bien effrayante, même si il y a une ambiance bien intrigante efficace.
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Sujet: Re: J-dramas (récapitulatif) Dim 10 Oct 2010 - 7:31
New York. Kudo Maruo et son coéquipier enquêtent sur une affaire de trafic de drogue entre Américains et Japonais. Alors qu'ils semblent être sur le point de se faire descendre par les hommes de main nippons, la situation se retourne et apparaît soudain Takakura So, qui décide de prendre en main le boss de l'organisation japonaise. Il remarque bien vite qu'il s'agit d'un faux et que l'homme court toujours. Il laisse l'individu avec les deux autres policiers et se lance à la poursuite du véritable boss. Cette situation n'enchante guère Kudo qui suit Takakura. A l'extérieur, les deux hommes aperçoivent alors une jeune femme qui s'évanouit et ils lui viennent en aide. Elle semble être impliquée dans cette affaire, de prés ou de loin.
Le boss de l'organisation japonaise court toujours. Le seul témoin semble donc être Matsunaga Yuki qui ne se souvient plus de rien. Takakura, viré de son équipe new-yorkaise pour avoir laissé filer le boss, s'envole pour le Japon afin d'en savoir plus sur elle. Il se voit alors proposer de travailler avec Kudo sur cette affaire.
Le peu que j'en ai vu me dit bien. Je trouve l'image de qualité, j'aime beaucoup le générique et ce drama policier serait une suite logique après Maou. Bon il faudra quand même attendre un peu car pour l'instant je n'ai trouvé que l'épisode 1!
Dernière édition par Galy le Dim 10 Oct 2010 - 8:18, édité 2 fois
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Sujet: Re: J-dramas (récapitulatif) Dim 10 Oct 2010 - 7:45
Mr Brain Présenté par Clinchamps
Genre: comédie mystérieuse saupoudrée de Van Halen Année: 2009 Episodes: 8 Avec: KimuTakuuuuuu (SMAP), Mizushima Hiro, et tout plein de guests
Un jour Tsukumo a pris un échafaudage sur la tête, à la suite de quoi ses capacités cérébrales se sont développées, il est retourné à l'université et est devenu en 5 ans un spécialiste en neurosciences. Il débarque avec son pyjama sous son costume à carreaux et ses cheveux (roux) longs dans l'I P S où il passe pour un doux farfelu, d'ailleurs il se comporte comme tel. Peu à peu il va prendre sa place et aider - malgré eux - les policiers à résoudre divers crimes. C'est l'essentiel de l'histoire, nous allons d'enquête en enquête, toutes plus ou moins bizarres au premier abord, puis finalement résolues par notre Mr Brain. J'émets quand même quelques doutes sur ses théories sur les neurosciences, mais c'est comme pour le saut en hauteur : qui s'occupe de la technique ?? Ce drama est fort agréable et distrayant, je mettrai un bémol à la fin en queue de poisson qui donne le sentiment que les scénaristes se sont levés un matin en décidant que ça suffisait et qu'ils ont balancé ça en deux coups de cuiller à pot ! Il est soutenu de bout en bout par la verve et le talent très riche de Kimura Takuya et de Hiro , le ton est enlevé et rapide, tout ce que j'aime !! D'autre part, une originalité : pour une fois pas d'histoire d'amour pour notre héros, même si sa jolie assistante se serait bien laissé faire (je dis ça, j'extrapole !!) L'amusant c'est le cours de révision des crevettes connues : Outre Koyuki as Miyase Kumiko (ep2)la maîtresse de Momo (Jun) dans Kimi wa petto et Kame(ep 3), il y a aussi un avocat et un policier de Tokyo Dogs(ep 4), et Nakama Yukie as Akiyoshi Kanako (ep5-6) la prof de Gokusen et pour finir Kamikawa Takaya as Kitazato Yosuke (ep7-8)le médecin homosexuel de Hana Kimi ! je me suis bien amusée à les reconnaître !
Norav et Buttercup ont adoré!!!
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Sujet: Re: J-dramas (récapitulatif) Dim 10 Oct 2010 - 7:54
Halu est le capitaine des Scorpions, une équipe de hockey, pour qui le sport passe en premier. A la suite d'un match il rencontre Aki, une jeune femme qui attend depuis plusieurs années le retour de son petit ami parti étudier l'architecture aux Etats-Unis. Intrigué, Halu lui propose de passer un contrat: ils sortiront ensemble jusqu'au retour du petit ami d'Aki.
Spoiler:
Satonaka HaluMurase Aki
Halu (Kimura Takuya) est le capitaine des Scorpions, une équipe de hockey. C’est un homme fier, passionné qui ne vit que pour le sport. Exigeant et dur, il n’aime pas la médiocrité et s’impose une discipline de fer. Leader né, Halu est l’âme des Scorpions. Conscient de ses capacités, il possède une certaine arrogance et un côté grande gueule. Mais son humour décalé et sa façon de ne rien prendre au sérieux (en dehors du hockey), en font un compagnon joyeux apprécié de tous. Halu est profondément fidèle, envers ses amis et surtout envers Anzai son ancien entraîneur. A sa mort, il prend en charge sa femme et son fils. C’est aussi pourquoi il n’accepte pas que Hyodo (Sato Koichi) devienne à sa place le coach de l’équipe. Depuis qu’il été abandonné par sa mère alors qu’il n’était qu’un enfant, il a banni tout sentiment de sa vie. Ses relations amoureuses sont temporaires et superficielles. Pourtant il idéalise la famille traditionnelle. Mais à cause de son engagement dans le hockey, il considère l'amour comme un jeu. Il n’envisage aucune relation durable.
Aki (Takeuchi Yuko) est tout l’opposée d’Halu. Jeune femme discrète, calme, douce, gentille. Elle se considère comme quelqu’un de très banal et aspire à une vie ordinaire. Pourtant elle a suffisamment de caractère pour remettre Halu à sa place quand il le faut. Elle est très franche et honnête. Depuis 2 ans elle attend fidèlement le retour de son fiancé parti travailler à l’étranger. Mais sans nouvelles de lui depuis longtemps, elle ne sais plus trop où elle en est. C’est cette fidélité à l’être aimé qui attire Halu. Elle représente pour lui l’image d’une femme du siècle dernier. Comme son cœur est déjà pris, il n’a pas peur d’entamer une relation.
Hotta YamatoAizawa Yuri
Yamato (Sakaguchi Kenji) est le meilleur ami d’Halu. Il le connaît comme personne, ils n’ont aucun secret l’un pour l’autre. Comme Aki, il est ce qu’Halu appelle un homme du siècle passé. Sensible et timide, il a pourtant une volonté de fer qui l’aide à surmonter un traumatisme lié à son passé. Persuadé qu’Aki pourrait faire le bonheur de son ami, il n’hésite pas à intervenir dans leur relation. Alors que sur le plan personnel il est complètement perdu. Amoureux de Yuri (Nakagoshi Noriko), il lui ment pour ne pas la perdre, mais vie très mal ce mensonge.
Yuri est avec Chika (Megumi) une amie d’Aki, elles travaillent toutes les trois dans la compagnie qui sponsorise l’équipe des Blues Scorpions. Abandonnée par son père, elle a vécu dans la pauvreté. Elle ne veut pas finir comme sa mère, qui s’est épuisée en travaillant pour les faire vivre. Elle rêve d’une vie de luxe. Apès un quiproquo elle pense que Yamato est riche et décide de sortir avec lui. Chika et Aki espèrent que cette relation fera changer Yuri
Hyodo YuichiroYoko
Ancien joueur avant de devenir son entraîneur, Anzai était l’idole d’Halu. C’est à cause de lui qu’il est devenu hockeyeur. C’est pour ça qu’il réagie très mal à l’arrivée de Hyodo dans l’équipe. Surtout que leurs méthodes sont à l’opposé l’une de l’autre. Anzaï était un sanguin qui faisait travailler à l’instinct, tandis qu’Hyodo est plus analytique et plus professionnel. Etant l’un des rares japonais à avoir fait carrière à l’étranger, son arrivée dans cette petite équipe étonne. Froid et insensible, Hyodo parviendra petit à petit à gagner le respect de l’équipe et surtout d’Halu.
Yoko (Ishida Yuriko) est la veuve d’Anzai. Elle considère Halu comme son petit frère. Il est très proche d’elle, ainsi que de son fils Wataru. Halu idéalise Yoko dans son image d’épouse et de mère. Il voudrait qu’elle vive toujours dans le souvenir son mari. Yoko aidera beaucoup au rapprochement d’Halu et d’Hyodo.
Ikegawa TomonoriIshikawa Chika
Après des débuts difficiles, Tomo (Ichikawa Somegoro) est devenu un des meilleurs ami d’Halu. Si Yamato est le bras droit d’Halu, Tomo est son bras gauche. Yamato est sa conscience et Tomo un partenaire idéal pour la drague et les paris idiots. Tomo est un gosse de riche, dragueur et insouciant. Sa devise, une femme différente dans son lit pour chaque soir. Il ne pense qu’à s’amuser, pourtant il a gagné le respect d’Halu parce qu’il est dur au mal et qu’il se donne à fond dans le jeu. Son sourire qu’il garde quelque soient les coups et les situations cache pourtant un certain mal de vivre.
Chika est l’exacte opposée d’Aki. C’est une femme moderne qui mort la vie à pleine dents, qui aime sortir et s’amuser avec les garçons. Elle se fiche qu’on la traite de fille facile. En somme la partenaire idéale pour Tomo. Elle s’est donné pour mission de sortir Aki de son célibat. Elle n’est pas d’accord pour que son amie gâche sa vie à attendre éternellement son fiancé.
Shimamura Makoto
Makoto (Sato Ryuta) pourrait être le 4ème larron des 4 mousquetaires, mais c’est avant tout une sorte de mascotte maladroite, de clown qui tombe et pleure beaucoup. Canard boiteux de l’équipe, qui boit et fume un peu trop au goût d’Halu. Comportement qui pour lui n’est pas compatible avec le hockey. Il idolâtre Halu, comme un chien fou il est tout le temps à l’affût de son approbation. Même quand Halu se montre dur envers lui, il le défend et ne se plaint jamais.
Spoiler:
Points négatifs Pride ne manque pas de défauts loin de là. J’ai eu un gros coup de cœur, mais je vais quand même essayer de lui trouver quelques failles. Sinon, si vous le regardez et que je mets la barre trop haute vous allez être déçus Bien que je ne considère pas trop ça comme un défaut finalement, je dirais le classicisme de l’ensemble. Une facture de l’image un peu vieillotte, on se croirait dans un drama des années 90 alors que ce n’est pas le cas. Entre le début et la fin de l’histoire, il se passe presque 4 ans, peut-être que un classicisme plus ou moins intemporel des décors ou des costumes était volontaire. En définitive l’ambiance surannée et les bons sentiments collent bien au style. Les décors et lieux tournent vite en rond : de la patinoire (il semblerait que les Scorpions ne se déplacent jamais pour leurs matchs^^) au Face off, le bar où les joueurs se retrouvent après matchs, à l’appartement d’Aki pour l’essentiel. Donc vous l’aurez compris pas de paillettes, pas d’extravagance pas de costumes farfelus. Nous sommes dans un drama d’adulte, avec des gens normaux qui ont une vie ordinaire. Et en parlant de costume, j’ai beau avoir eu un méga coup de cœur pour Takuya Kimura, il faut avouer qu’il a un style années 80 complètement as been. Ce n’est pas parce qu’il fait du hockey sur glace qu’il fallait lui coller une tenue de bûcheron made in Canada. Je ne sais pas s’il a un droit de regard sur ses costumes, mais d’après ce que j’ai pu voir de ses autres dramas, il semblerait que c’est une constante. Donc je pense que monsieur a mauvais goût, c’est pas bon d’être un Johnny’s passé 30 ans Et puis ses cheveux, il a une tignasse méga volumineuse, on dirait qu’elle a été taillée à la serpe . Et puis les petites mèches décolorées, encore du meilleur mauvais goût. Non pas que les looks bizarres me fassent peur, moi mesdames j’adore les palmiers et les cols qui dégueulent pour dévoiler de zolies zépaules des messieurs qui ont 15 ans de moins que moi. C’est tout un art de faire de l’excentrique, un art que Takuya Kimura ne semble pas maîtriser. J’ai eu beau le trouver swoonesque à mort, mes yeux ont quand même plus d’une fois pleuré. J’ai lu quelques critiques au sujet de la crédibilité des matchs de hockey, ne connaissant rien à ce sport je dois dire que les incohérences techniques qu’il a pu avoir me sont passées au dessus de la tête . La plupart des épisodes, surtout au début du drama finissent par un match. Certes le coup du point décisif marqué, à CHAQUE fois par Halu tant qu’à faire, à la DERNIERE seconde bien évidemment, à force faisait un peu bouillon réchauffé. Mais ssssspas grave, les chansons de Queen donnent tellement de peps aux rencontres que l’on se laisse porter sans problème. J’ai trouvé quand même le dernier match, celui de la finale, un peu longué et complètement invraisemblable.
Spoiler:
Le coup de la déesse de la glace, parce qu’il fallait bien la faire apparaître à un moment donné, vient un peu comme un cheveux sur la soupe.
En fait il n’y avait plus du tout la même dynamique des rencontres. L’histoire se partage clairement en deux parties en gros, avant le retour du fiancé et après le retour du fiancé. Celui-ci arrive quand même assez tard dans l’histoire. Entre s’intercalent les histoires secondaires, même si ces dernières sont très bien, elles tombent des fois un peu abruptement. Episode n°X histoire de X, épisode n°Y histoire d’Y et ainsi de suite. D’ailleurs je regrette que le couple de Tomo et de Chika n’ait pas été autant développé que celui de Yamato et de Yuri.
Points positifs Si je devais résumer Pride en un seul mot ou plutôt deux, ce serait KIMURA TAKUYA … Kimutaki pour les intimes. Mon dieu quel homme, je suis encore toute bouleversifiée. Il a un charme fou, des yeux de braise, une bouche faite pour la pub de Labelo (Yamapi peut aller se rhabiller) et un énorme charisme… Comment ça j’exagère ? On pourrait croire que le drama repose sur ses épaules, mais non parce que tous les personnages secondaires sont très bien développés. Pride ne se limite pas à l’histoire d’amour, c’est surtout un drama sur l’amitié, la complémentarité, la rédemption. La fin toute mimi à l’image de l’ambiance générale du drama. C’est l’amitié et la solidarité de l’équipe qui est encore une fois mise en avant J’ai beaucoup aimé la complexité du personnage d’Halu, cette image de beau gosse un brin désinvolte, une cool attitude qui cache beaucoup de tendresse. Les scènes entre Halu, Yoko et Wataru, comment il prend soin d’eux. Les liens très forts qui existent au sein des Scorpions. Le fait que malgré un personnage qui peut sembler de prime abord trop doux, Aki réussisse à s’imposer face à Halu. Le développement de leur relation se fait tout en finesse. La Bo, malgré un ou deux morceaux un peu pompeux. Avec en prime des morceaux de Queen. J’adore l’opening, il est vif et entraînant.
Au final un drama très accrocheur malgré une facture classique sans grande originalité, bien que le thème du hockey soit plutôt rare. Mais une histoire à tiroirs qui met en avant tous les personnages. Les bons sentiments ont la part belle mais il n’y a pas trop de temps morts, malgré le peu d’action. Les seuls moments rapides sont les matchs. Des acteurs qui jouent très biens et surtout beaucoup de complicité. Entre Hali et Aki, entre Halu et ses coéquipiers et entre Aki et ses amies. L’histoire sonne juste, elle n’est pas trop mièvre et elle est surtout très tendre. Les personnages se complètent très bien.
Dernière édition par Galy le Dim 10 Oct 2010 - 8:20, édité 3 fois
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Sujet: Re: J-dramas (récapitulatif) Dim 10 Oct 2010 - 8:04
Smile Présenté par Clinchamps
Genre: romance Année: 2010 Episodes: 11 Avec: Jun le Spirituel
Au départ j'ai eu un peu de mal, car pour moi Jun le Spirituel c'est HYD ou Kimi wa petto, et là il joue quelqu'un de diamétralement opposé, doux, gentil, serviable, dont la pensée principale est qu'en affrontant les difficultés avec le sourire, on parvient toujours à en voir le bout. Et là, croyez-moi, il en a besoin de son sourire, car des problèmes, il va en avoir ! Le premier et principal c'est qu'il est à moitié philippin (d'où le maquillage bronzant, quelques fois on perd même ses grains de beauté (très constructif !!! )) et qu'il va constamment se heurter à un racisme de base : chaque fois qu'il faudra accuser quelqu'un de quelque chose, il sera dans le colimateur. Son autre problème c'est une enfance malheureuse : père philippin barré, mère japonaise plutôt du genre à ramener des messieurs à la maison, il ira de petits boulots en petits boulots, et se trouvera embringué dans un gang dont le chef, Ayashi (Shun!! ) va le prendre sous sa coupe. À la suite d'une terrible baston, il va être accusé et être condamné, puis relâché en conditionnelle. Il va alors entrer, avec deux autres gamins du même gang, dans une famille qui prend en charge ce genre de réinsertion, et tout faire pour tourner la page. Mais son passé sous la forme de Ayashi va le rattraper
Spoiler:
et le mener aux portes de la mort.
Tout cela nous est expliqué dès le premier épisode, qui commence d'une façon étonnante en ... 2015 et en prison, où Vito (Jun) se trouve depuis 5 ans. Toute l'histoire va se dérouler en flash-back afin de nous raconter la vie de ce garçon, et de nous faire savoir pourquoi il est emprisonné. Les autres personnages : la jeune fille qu'il rencontre par hasard et à qui il vient en aide, qui a subi un traumatisme psychologique et a perdu sa voix (ça c'est un peu casse-pied, car les scènes où il doit deviner ce qu'elle veut lui dire ralentissent pas mal l'action, mais bon ! ) La famille d'accueil : le père, la mère(bons comme du bon pain, naturellement! )et la fille Yoshiro, stagiaire avocate L'avocat, patron de Yoshiro, qui est très important dans l'histoire, car c'est lui qui va prendre en charge le dossier judiciaire de Vito. C'est un homme d'âge moyen, assez cynique et désabusé, et Vito va l'amener à faire un retour sur lui-même car ils ont des points en commun. Les deux copains de Vito, sympas, chahuteurs, enfin les bons copains type, et Ayashi, le méchant-vilain-pas-beau de l'histoire. Là aussi, voir Shun dans ce genre de personnage est très intéressant ! Le gros plus c'est que toute l'histoire est intéressante, les thèmes très accrocheurs (racisme, culpabilité, rédemption, emprise du destin)l'interprétation excellente (Jun et l'avocat en tête ) et au final personne n'est vraiment tout noir ou tout blanc, ce que j'aime bien trouver dans un drama. Le point négatif, c'est celui de tout drama qui se respecte : le "ventre mou" de trois ou quatre épisodes centraux où on tourne toujours un peu en rond, et quand même il faut arriver à l'épisode 7 pour savoir pourquoi Vito est en taule. Cependant j'avoue que ne parlant pas (hélas !) le Japonais et les sous-titres étant rudimentaires, les scènes où ça discutent beaucoup paraissent tout de suite trop longues !! à tort peut-être ! je rajouterai un mot pour Mimidd : on ne voit pas la queue d'un seul bébé tout du long, je ne vois pas ce que ce générique a à voir !!
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Sujet: Re: J-dramas (récapitulatif) Dim 10 Oct 2010 - 8:09
Yamato Nadeshiko Sichi Henge
Présentation bientôt par moi parce qu'il y a Kame dedans et qu'il serait peut être temps que je me bouge pour mon époux!!
Dernière édition par Galy le Dim 10 Oct 2010 - 9:52, édité 2 fois
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Sujet: Re: J-dramas (récapitulatif) Dim 10 Oct 2010 - 8:40
Utahime Présentation par Mimidd
Genre: romance Année 2005 Episodes: 11 Avec Nagase Tomoya
Citation :
Koizumi Akira, a son of a popular songstress, travels to a small-town cinema in far-off Kochi Prefecture to watch the closing movie before the theatre shuts its doors forever. The movie takes place in the same village but during the Showa 30s (1950s), in the years following the war. The story follows a young soldier who washes ashore on the beach one day, having lost his memory. He is "adopted" by the family who owns the village cinema and given the name Shimanto Taro. Although his past remains a mystery, Taro becomes good friends with many of the villagers, discovering his love for movies and falling in love with a feisty young girl.
L'action se situe dans un petit village côtier, au milieu des années 50. 10 ans plus tôt, à la fin de la guerre, un soldat amnésique a été repêché dans la rivière Shimanto par la petite Suzu et son père, propriétaire du cinéma local, L'Orion. Ils décident de le recueillir et de lui donner le nom de Shimanto Taro. Celui ci partage désormais son temps entre l'Orion, le bar de Merry, les voyages jusqu'à la ville la plus proche, les repas avec sa famille adoptive, et les disputes avec Geruman, pêcheur de son état, ou Sabako (aka la vieille folle du village). Même si Taro considère toujours Suzu comme un petit singe des montagnes sa petite soeur, celle ci éprouve à son égard plus qu'un sentiment fraternel, et redoute le moment où il pourrait retrouver la mémoire et donc s'éloigner d'elle (volontairement ou involontairement, car un médecin a suggéré qu'au moment où Taro retrouverait la mémoire de son passé, il pourrait très bien oublier son présent) Arrivent alors successivement en ville Croissant no Matsu (vivi, "Croissant" comme un "croissant" ), un yakusa raté qui va tomber sous le charme de Suzu, "James" (comme "James Dean"), un étudiant fasciné par le cinéma qui effectue un mystérieux pélerinage, et Miwako, une jeune femme vive et enjouée ... De quoi troubler la tranquilité de ce petit village ...
Je remet l'opening parce que je l'aime bien, et que je ne trouve pas d'autres vidéos sur Utahime
Au delà du facteur "Tomoya il est troooo booooo" , j'ai beaucoup aimé Utahime. C'est un drama très sympathique sans aucune prétention, avec un cadre géographique et "historique" inhabituel, et donc rafraichissant . Le début, qui se présente un peu comme une chronique de village, peut paraître un peu long, mais à partir du moment où Miwako arrive, çà devient très intéressant. Certains personnages peuvent sembler à première vue un peu too much ou à claquer, mais on apprend à les connaître - et à les apprécier - au fil des épisodes (quoique le fils de l'ambassadeur de suède "russe" blond platine, je ne sais pas si je vais m'en remettre un jour ) On passe du rire (grâce aux personnages déjantés, et au côté "parodie/hommage" au cinéma) aux larmes (parce que l'histoire en elle même n'est pas si drôle que çà, et les personnages sont tiraillés entre ce qu'ils voudraient faire et ce qu'ils doivent faire ) J'ai trouvé les relations entre les personnages très bien décrites, aussi bien les relations amicales, familiales qu'amoureuses. Même si pour moi,
Spoiler:
la relation Taro/Suzu m'évoquait plus une relation fraternelle qu'amoureuse . J'étais donc contente qu'il reparte avec Miwako, même si j'étais triste pour elle quand Taro avoue à James qu'il retourne à Tokyo uniquement pour sa fille
Mais bon, j'ai trouvé la fin très réussie,
Spoiler:
C'est très triste de voir Taro partir sans se retourner, en faisant semblant d'avoir oublié ses amis et sa famille d'adoption , mais çà ne pouvait pas finir autrement ... Et pis c'est meuuuugnon tout plein de voir les petits enfants se rencontrer (et plus si affinités ^^)
Bref, un drama que je conseille à tous si vous avez l'occasion de le voir
Au fait, je vous ai déjà dit que Tomoya était troooo boooo dedans ?
Spoiler:
Je vous laisse sur cette chanson qui revient à plusieurs reprises dans le drama :
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Sujet: Re: J-dramas (récapitulatif) Dim 10 Oct 2010 - 9:14
Golden Bowl Présenté par Kusa
Genre: romance bowlinguesque Année: 2002 Episodes: 11 Avec Takeshi Kaneshiro
L'histoire: Akutagawa Shu travaille à la Bourse de Tokyo. Pour se détendre, le soir, il à l'habitude de faire quelques partie de bowling, dans le bowling du quartier, dont il est un habitué. A tel point qu'il a son casier fétiche. Mais, un dimanche matin, le caissier s'est trompé, et a donné la clé du casier à une autre personne. Cette personne se révèle être Sakura Hitomi, une femme au foyer qui vient aussi se détendre, mais dans la journée. Nos deux héros vont commencer par se chamailler (un peu), découvrir qu'ils sont voisins puis par échanger beaucoup sur leur vie respective... surtout pendant les compétitions de bowling, puisque par la force des choses ils vont devenir l'équipe représentante du bowling ^^ Parce que oui, on va avoir le droit à un match par épisode, le patron u club, bientôt à la retraite, et en instance de cessation de payement (le bowling n'est plus à la mode) a presque cédé les droits à une entreprise (mafieuse) pour transformer le lieu en "love hotel". C'était sans compter sur l'acharnement des employés à conserver leur job, et le lieu... et l'acharnement du chef yakusa à le récupérer, à coup de challenger en bowling (et tout ça, c'est rien que le premier épisode... bon, en vrai, c'est assez répétitif, le schéma "action" ^^)
Les personnages principaux: Akutagawa Shu (Takeshi Kaneshiro): jeune cadre dynamique... enfin, pas tant que ça, parce qu'on sent bien qu'il est pas du genre à se tuer à la tâche. Il adore le bowling, et la concentration que cela demande. Si il a du succès auprès des filles, il soupire toujours après son amour parti... morte ou pas? En tout cas, elle est près des étoiles, et il passe une partie du temps au planétarium du bowling center pour s'en rapprocher... Sinon, comme c'est Takeshi... comment dire....
Sakura Hitomi (Hitomi Kuroki): jeune femme au foyer, elle est dynamique, amoureuse de son mari, fait encore très jeune et a un sacré caractère. C'est un excellent personnage féminin, qui sous des dehors fleur bleue (au début) n'hésite pas à prendre son destin en main, et elle peut être très têtue ^^. La paire qu'elle forme avec Takeshi est ultra-crédible... il faut savoir que dans le drama, il est sensé avoir 32 ans, et elle 38.... en vrai, il en avait 28 et elle.... 41:D (en tout cas, elle m'a donné envie de découvrir sa filmo ^^)
Akira: jeune fille très garçon manqué, qui travaille au bowling center, avec Gorilla, un géant muet, derrière les lignes. Elle craque absolument sur Shu, qui la considère comme une petite sœur.
Mon avis: j'ai adoré, mais je suis pas objective, y'a Takeshi:lol!: Plus sérieusement, c'est un très bon drama. Dommage qu'aucune team française ne l'ai fansubbé, il n'existe qu'en vosta, et il est très difficile à trouver. En plus, le son et les sous titres sont parfois en décalage.... ça peut être très gênant
Les points faibles: - le scénario est un peu répétitif. - les personnages secondaires pourraient être un peu plus développés. On a des débuts d'histoire, voir plein d'explication à la fin, c'est un peu frustrant... - On aurait du avoir du strip-bowling par Takeshi, et à la place, il préfère se faire peindre le visage...
Les points forts: - Takeshi Kaneshiro. Eh ouais..... OMG, j'ai jamais trouvé le bowling si intéressant Et puis, non seulement, il est beau, mais il joue super bien (as usual, me direz vous). Il a une galerie d'expressions incroyables, et son personnage est adorable. Et puis, il porte super bien le costard cravate, le T-shirt, le pyjama, et même rien du tout (mais il est dans une source thermale, trop bête....) -L'alchimie du couple vedette... ils vont bien ensemble, l'équipe du Golden Bowl, et puis c'est amusant de les voir se chamailler, s'expliquer leur vie, s'envoyer des vannes... et gagner - Les personnages secondaires, tous sympa, même le yakusa, qui cache aussi son secret ... bon, sauf la présentatrice télé finale, mais ça lui réussit pas ^^ - et ça, ça m'est spécifique, mais la vie japonaise de quartier, le métro, tous ce qui fait une vie normale. Question manga, c'est plus du Jiro Taniguchi que du Parmi Eux, quoi
bon, pour Clinchamps, et parce qu'il n'y a pas de mal à se faire du bien, le Golden Bowl Takeshi Show
Voilà!! Je vous le conseille quand même, malgré la difficulté pour le trouver.... et j'essaie de faire d'autres captures
Galy Witty Blossom Indeed!
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Sujet: Re: J-dramas (récapitulatif) Dim 10 Oct 2010 - 9:21
Sore Wa Totsuzen Arashi No You Présenté par Norav
Genre : Romance Episodes : 10 Année 2004 Avec Esumi Makiko et Yamashita Tomohisa (Yamapi quoi Histoire : Kozue Ogawa, est mariée à Hideo depuis sept ans et s'est résolu depuis longtemps à être une femme au foyer. Elle est heureuse dans sa vie, mais se demande si c'est réellement à ça qu'elle rêvait. Décidant de reprendre le travail, elle prend un job à mi-temps à l'édition d'un prestigieux magazine. Un jour de pluie, en traversant la route, elle voit un jeune lycéen se tenant au milieu du passage piéton, le regard dans le vide. Personne ne semble se préoccuper de lui, et après l'avoir regardé, elle traverse. Mais, en se retournant de nouveau, elle voit qu'il n'a toujours pas bougé. le feu passe alors au rouge, et une moto s'approche dangereusement de lui. Elle se met alors à courir et le pousse afin de le sauver. Le garçon n'a rien, mais elle s'est fait un torticolis et tous les papiers qu'elle avait à la main se sont éparpillés sous la pluie battante. Le jeune homme, Takuma Fukazawa, la conduit jusqu'à son lieu de travail, une sorte d'école de danse où il dit être professeur. Elle ne le reverra certainement jamais. Sa vie routinière continue. Mais elle retourne alors voir Takuma, sous prétexte de lui rendre le parapluie qu'il lui avait prêté. La discussion s'engage le jeune homme lui avoue avoir envie de la revoir... Source : Soshi (All-Dramas) Mon avis : Bon, c’est pas le drama du siècle mais je me suis quand même laissée entraîner par l’histoire (je l’ai vu en 2 jours). L’histoire en elle-même est très classique. Une femme rencontrant un petit jeune et tiraillée entre son mari et lui. Une histoire de triangle amoureux quoi. Sauf que dans cette histoire, il n’y a pas vraiment de méchant pas beau avec l’héroine vu que le mari est adorable (pas beau mais adorable) et très compréhensif envers Kozue. L’histoire pourrait donc être un banal triangle amoureux si Takuma n’avait pas un secret (qu’on découvre assez vite d’ailleurs) qui fait qu'on s'attache beaucoup à lui.
J’ai beaucoup aimé les scènes entre Kozue et Takuma. Elle, la femme coincée et lui, le jeune provocateur. (et il l'a provoque bien, le loustic)
Spoiler:
Et comme tout drama qui se respecte, il y a une scène de pluie.
Spoiler:
J'ai trouvé que les personnages principaux étaient très bien joués.
En bref, une jolie histoire qui mérite, pour moi, qu’on si arrête (et pis surtout Yamapi est dedans)
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Sujet: Re: J-dramas (récapitulatif) Dim 10 Oct 2010 - 9:38
Regatta Présentation par Clinchamps
Genre: Romance sportive Année: 2006 Episodes: 9 Avec Mokomichi, Matsuda Shota, Aibu Saki (plus connue sous le pseudo de Vile Morue Première du Nom)
Citation :
Makoto is a promising oarsman at a University regatta team. One day, he loses his best friend by a tragic accident which he believes and blames himself for the very cause. Although he once leaves the team out of tremendous sense of responsibility, he finally decides to return by the encouragement of Misao and his teammates, and moreover, for the love and passion of regatta. He is determined than ever to become a top class oarsman and struggles to fulfill his dream to participate in the Olympic games. Through the severe practices and competitions of regatta, Makoto learns the bitterness and difficulties of life. Rivalry with teammates, agonies of love and friendship… The first ever drama of the rising actor Hayami to perform as the leading role!
Alors après le saut en hauteur, le basket et le hockey, voilà l'aviron !! Vive le sport !! J'ai commencé "Regatta"avec Matsuda Shota (qui pour l'instant n'est guère sympathique, plutôt arrogant, le petit !) et une autre crevette inconnue jusqu'ici, 1,86 au garrot, très mignonne et ébouriffée dans la meilleure tradition. Pour l'instant, ce n'est pas mal mais assez convenu comme démarrage ! Voilà un exemplaire du nouveau (impossible de mémoriser déjà son nom !! ) [EDIT GALY: c'est Mokomichi ]
Spoiler:
Alors là je vous fais la présentation de "Regatta" et c'est aux antipodes des dramas sombres ! "Regatta" est un drama japonais(2006) en neuf épisodes, centré sur le sport, en l'occurrence l'aviron. Les acteurs : Makoto : Hayami Mokomichi, philippin par sa mère, et tout à fait agréable à regarder convainquant sur son double scull.
Spoiler:
Yagi : Matsuda Shota, qu'il n'est plus nécessaire de présenter ici
Spoiler:
Misao : Aibu Saki, qui avant d'être la coach/ex petite amie de Yamapitchoune dans BB se retrouve coach dans l'équipe d'aviron de l'Université.
Spoiler:
Shikko : Natsuko, qui jouait l'une de filles de la classe dans Nobuta.
Spoiler:
L'histoire : Makoto et Kurata font équipe pour le double scull dans la team d'aviron et un avenir brillant s'ouvre devant eux, malheureusement, Kurata va mourir brutalement (c'est annoncé dès le début du 1 er épisode) et plonger Makoto dans les affres du remord et de la culpabilité. Il disparaît pendant un an, mais Misao, petite amie de Kurata réussit à le faire revenir dans l'équipe pour tenir la promesse faite à Kurata : les Jeux Olympiques. Il va se trouvé confronté à un nouveau très prometteur mais du genre taiseux et grognon (au début) : Yagi. Je n'ai pas trouvé l'opening, seulement ce montage où on ne voit presque que Matsuda mais qui s'en plaindrait ??
Spoiler:
Alors il va y avoir les habituels chassés-croisés amoureux (plutôt un carré qu'un triangle, avec la présence constante du souvenir de celui qui est mort) mais ce drama simple et tranquille ne tombe pas dans les pièges du convenu : la rivalité entre Yagi et Makoto va évoluer sans les affrontements habituels mais plutôt par la connaissance réciproque des deux garçons qui vont s'apprécier et s'accepter. On attendait aussi la traditionnelles compétition mais cet aspect-là aussi est trité d'une façon originale, car au moment crucial arrive un rebondissement tout à fait inattendu qui donne à ce drama une fin à la fois heureuse et un poil mélancolique, rien à voir avec le tape à l'œil du final de BB. Je pense que c'est dû à un manque de moyen, que le réalisateur a su très bien assimiler. Bon, vous ne passerez pas des nuits blanches pour "voir la suite", mais vous ne vous ennuierez pas non plus (enfin, moi, je ne me suis pas ennuyée) et les deux garçons sont très très beaux (argument trèèèèèèès constructif) et je crois que c'est Kusa qui disait que Matsuda était à suivre car il a "du potentiel", je suis bien d'accord !!
En résumé drama tout à fait sympa et moins banal qu'il n'y paraît au premier regard !
Dernière édition par Galy le Dim 10 Oct 2010 - 9:45, édité 1 fois
Galy Witty Blossom Indeed!
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Sujet: Re: J-dramas (récapitulatif) Dim 10 Oct 2010 - 9:41
Sunao ni Narenakute Présentation par Lady_Livia
Genre: Draaaame Année: 2010 Episodes: 11 Avec Eita, Hero Jaejoong (Tohoshinki/DBSK), Ueno Juri
Citation :
Nakajima looks up to his father, who was a war photographer, but can only get a job as an assistant for gravure magazines. Mizuno is a provisional high school teacher, currently on probation. Nishimura is Mizuno's best friend, whose boyfriend has been avoiding her since she discovered she was pregnant. Ichihara works at a magazine where he is being blackmailed into sexual favours by his chief editor. Park, on Twitter, takes on the persona of a doctor, when he is actually working at a company that sells medical equipment to disinterested doctors, and at the same time, trying to take care of his younger sister.
This is a story about the blossoming friendship of five young people who were brought together by Twitter, and their journey to finding honesty with each other and with themselves.
Sinon, de mon côté, je poursuis le visionnage de Sunao Ni Narenakute. J'en suis au 4ème épisode, et je suis toujours aussi fascinée, même si tout semble si peu optimiste pour nos héros. J'adore ce portrait d'une amitié qui se construit peu à peu, mais aussi la façon dont est mis en scène les relations amoureuses (ou l'absence de). Il y a une dynamique entre les deux personnages principaux tels que cela entraîne tout le drama avec eux, alors même que pour le moment, tout semble vouer à l'échec. Même si beaucoup de tuiles tombent sur nos héros, et qu'on a un peu pitié de certains, je me suis attachée à tous, sauf peut-être au coréen (c'est paradoxal pour moi Laughing ), un peu trop "martyr-simplet" pour le moment à mon goût. Et puis, il semble que Sunao Ni Narenakute souhaite traiter des relations amoureuses dans toutes leurs diversités, puisque la thématique de l'homosexualité concernant un personnage semble introduite (de manière de moins en moins implicite au fil des épisodes). Bref, cela donne une bande de jeunes adultes auprès desquels on prend plaisir à revenir et à s'investir
Galy Witty Blossom Indeed!
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Sujet: Re: J-dramas (récapitulatif) Dim 10 Oct 2010 - 9:44
Mother Présenté par Lady_Livia
Genre: drame Année: 2010 Episodes: 11 Avec Matsuyuki Yasuko
C'est tout d'abord un drama qui aborde des sujets très difficiles et sensibles : maltraitance, enlèvement d'enfant, interrogation sur la nature de la cellule familiale...
L'histoire est la suivante :
Spoiler:
Suzuhara Nao est une institutrice remplaçante dans une école primaire. Biologiste de formation, d'un naturel distant, sa seule passion concerne ses chers oiseaux migrateurs, préférant s'isoler pour les observer plutôt que de rechercher le contact humain du quotidien. Le contact n'est pas des plus faciles avec ses élèves, mais l'attention de Nao va être attirée par l'une d'entre elles, Michiki Rena. Parfois dissipée, toujours très dynamique, l'enfant la prend en affection dès leurs premiers échanges. A mesure qu'elles se croisent, en dehors du cadre scolaire, maladroitement mais sûrement, des rapports privilégiés se nouent entre ces deux êtres, perdus chacun à leur manière sur le chemin de la vie. Aussi enjouée soit-elle en apparence, Rena subit un quotidien compliqué. Nao la découvre ainsi traînant dans les rues à la nuit tombée, ou se nourrissant régulièrement de crème glacée et de soda. Les soupçons de maltraitance se précisent à la vue des bleus qui marquent tout le corps de la petite fille. Mais les services sociaux, excessivement prudents, ne réagissent pas. Un jour, Nao se rend chez Rena à l'improviste. Elle découvre l'enfant enfermée dans un sac poubelle jeté dans l'allée, avec les autres détritus. Sur la plage où elle la conduit ensuite pour lui faire admirer ses oiseaux migrateurs, Nao prend alors une décision radicale, agissant de manière impulsive. Elle annonce à Rena son intention de l'enlever, l'invitant à partir avec elle loin de cette région connue, dans un lieu où elles pourront former, ensemble, une "famille". Planifiant une mise en scène pour expliquer la disparition de Rena, l'adulte et la petite fille prennent ensuite un train, partant dans l'inconnu mener une vie basée sur le mensonge, et laissant derrière elles des soucis familiaux auxquelles elles ne pourront probablement pas éternellement échapper.
En adoptant une dimension à la fois intimiste et poignante, dans le cadre d'une narration admirable de retenue, cette transposition à l'écran de ce récit difficile renvoie une impression d'authenticité rare, qui accentue sa force.
Mother fait preuve d'un tact et d'une nuance particulièrement matûres pour dépeindre chacun des protagonistes. La première réussite est le portrait du personnage de Rena. Adorable et attachante, elle semble en apparence pleine de vie. Pourtant, en elle, quelque chose s'est déjà brisé. On frôle l'irréparable à plusieurs reprises au cours de ce pilote, tandis que le cercle vicieux s'accélère au sein de son cercle familial. Le petit ami de sa mère entraîne cette dernière toujours plus loin sur une voie dangereuse, la dressant progressivement contre son enfant. Le téléspectateur ne peut que sentir son coeur se serrer en assistant, impuissant, aux efforts faits naturellement par Rena pour maintenir un semblant de normalité dans un quotidien où la peur règne. Le simple plan de la caméra montrant le regard de Rena qui fixe un instant les chaussures du petit ami, laissées à l'entrée de la maison, lui indiquant qu'il est donc bien sur place, est plus fort et poignant que tous les discours. Entre brimades, humiliations et restrictions alimentaires, Rena survit, avec un pragmatisme enfantin. Elle a déjà perdu l'innocence de son âge ; mais elle reste capable de rechercher des chemins d'évasion pour continuer à aller de l'avant.
Autant dire que Mother contient des scènes particulièrement marquantes, voire choquantes, qui ne pourront laisser insensibles le téléspectateur.
Spoiler:
Rena voit ses livres et jouets jetés dehors, afin de s'en débarasser avec les ordures. Puis, c'est son cher hamster, qui ne la quittait pas, qui disparaît. Au-delà de la maltraitance, c'est à une progressive réification de la petite fille à laquelle on assiste. Réification qui culmine lors de ce face-à-face, d'une perversité malsaine, entre Rena et le petit-ami, où ce dernier la maquille. L'explosion de violence de la mère lorsqu'elle rentre entérine cette déshumanisation de l'enfant. L'habitude aidant, sa mère ne voit plus en elle qu'un poids dans sa vie, la réduisant à une simple chose avec laquelle on peut s'amuser, mais le plus souvent ennuyeuse et inutile.
Il y a des moments qui sont particulièrement durs à regarder. La force de la série est de les relater avec une mise en scène d'une sobriété presque glaçante. Pas de pathos inutile, pas de mélodrame excessif, simplement des fragments bruts d'une réalité inavouable, qui laisse sous le choc.
Mother s'oriente aussi vers une exploration de l'âge adulte, avec son second personnage principal, ayant elle aussi ses propres blessures passées. C'est vraiment un drame humain qui se joue à plusieurs niveaux, sur un plan personnel, mais aussi relationnel. On assiste à la rencontre de deux êtres, avec chacun un lourd passif, très différent. En toile de fond, se dessine une réflexion sur la famille, sur son immutabilité, et, plus généralement, sur les rapports et confusions pouvant naître entre les liens biologiques, juridiques et affectifs. On retrouve une première réflexion des plus troublantes sur l'ambivalence des sentiments que l'on peut éprouver pour des personnes que nous sommes pourtant "programmés" à aimer. Avec beaucoup de tact et de nuance, sans préjugés moralisateurs, ce drama dresse un portrait d'une authenticité rare et d'une force fascinante.
Bilan : On ne ressort pas indemne du visionnage de Mother ; sobre, poignant, suscitant la réflexion, émouvant... Un jdrama très différent de ce que je regarde d'habitude, mais qui mérite vraiment la découverte, pour nous prouver aussi quelle diversité offre la télévision asiatique. C'est une expérience à vivre, je crois.
Galy Witty Blossom Indeed!
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Sujet: Re: J-dramas (récapitulatif) Dim 10 Oct 2010 - 9:47
Yankee bokou ni kaeru Présenté par Ekat
Genre: drame Année: 2003 Episodes: 10 avec Takenouchi Yutaka
Citation :
L'histoire est basée sur des faits réels : en 1998, l'école Hokusei Yoichi à Hokkaido devint la première école à accepter les élèves ayant abandonné leurs études et souhaitant obtenir leur diplôme (de gré ou de force). Sorti de cette école depuis dix ans, Yoshimori revient en tant que professeur et se retrouve assigné d'une classe d'élèves violents, révoltés contre la société. Il fera tout pour les aider.
Galy Witty Blossom Indeed!
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Sujet: Re: J-dramas (récapitulatif) Dim 10 Oct 2010 - 9:56
Rookies Présenté par Kusa
Genre: drama sportif Année: 2008 Episodes: 11 Avec Sato Ryuta, Shirota Yu
Alors Rookies, c'est l'histoire d'un jeune prof, Kawato, donc, très idéaliste (mais aussi champion de karaté, ça a son importance) qui est engagé dans un lycée .... Ledit lycée a eu un problème avec ses élèves du club de base-ball, et n'est resté dans le club que les racailles du lycée... qui ne foutent plus rien, se battent etc... Le proviseur a engagé Kawato, parce que celui-ci a eu un problème de violence envers un élève précédemment (on verra que c'est pas si simple) et le proviseur aimerait bien que Kawato le débarrasse de ces éléments perturbateurs (on verra que c'est pas si simple non plus...)
Sauf que Kawato, jeune idéaliste, va vouloir relancer lui, le club de base-ball, et les emmener au Kioshen, le tournoi national inter-lycée...
Bon, forcément comme j'ai le manga, je connait déjà une grande partie de l'histoire, mais pour l'instant c'est bien les infos que j'ai donnée sont dans le premier épisode.
Et donc Sato Ryuta (oui, j'ai vu son nom dans Utahime... ) est parfait dans le rôle... il est juste adorable, gaffeur et niais, comme dans le manga (euh, je l'ai pas déjà dit, ça?)
Bref, j'adore Kawato dans le manga, je sens que je vais l'adorer dans le drama... il est niais (vous avez pas remarqué mon faible pour les niais? Enfin, les niais adorables, hein?? Alors je confirme... j'adore Rookies. C'est une adaptation parfaite du manga, j'y retrouve tout! Mais tout!!
Non seulement les acteurs qui jouent les élèves sont parfaits , mais toutes les scènes clés du manga y sont, pour le moment
Et donc Sato (Satoh?) Ryuta est parfait en Kawato. Et on pourra pas lui reprocher de bouder sur les photos, lui...
(et il a un potentiel capillaire intéressant, je trouve...)
Sinon, quand je vous parlait de fossette, hein...
Galy Witty Blossom Indeed!
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Sujet: Re: J-dramas (récapitulatif) Lun 18 Oct 2010 - 8:16
Ikebukuro West Gate Park
Genre: draaame Année: 2000 Episodes: 12 Avec Nagase Tomoya, Yamapi
Résumé Wikidrama:
Citation :
This story follows a young man named Makoto who lives in Ikebukuro West Gate Park, an area known for youth delinquency and gangs. In fact, one of Makoto's best friends from high school, Takeshi, is the "king" or leader, of one such gang, called the G-Boys. Makoto is known for being tough and smart, and while trying to solve the mystery of a friend's death, he finds himself a somewhat unwilling helper in many mysteries and problems of IWGP inhabitants. All the while, gang tension is mounting between his best friend's gang (which Makoto refuses to join) and a new gang, the "Black Angels."
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Sujet: Re: J-dramas (récapitulatif) Lun 18 Oct 2010 - 8:34
Code Blue Présenté par Fofo
Genre: Médical à tendance Médicopter Année: 2008 Episodes: 11 Avec: Yamapi et ses pectoraux tous neufs!!
les + :
- Yamapi Il est absolument magnifique. Il est pas humain, c'est pas possible... En plus sa coiffure est absolument parfaite, j'adore ses petites bouclettes... Et je me suis découvert un attrait soudain pour l"uniforme de médeçin Bon bien sur, il fait du Yamapi, a savoir qu'il ne sourit pas une seule fois. A croire que son personnage est depressifs. Il y a juste à un moment, dans les premiers épisodes, il fait un petit rictus mais c'est tout.
-Les personnages : on s'attache vite à eux. Ils ont chacun leur problèmes personnels, leurs points faibles, leur qualité... Et bien sur, tout cela est révélé tout au long du drama. Je trouve qu'ils forment une belle équipe. J'ai bien aimé le passage ou la chef (me souviens plus des noms) est confronté à une erreur médicale.
-Le concept de la série : j'ai adoré les passages en hélico
-La musique ou plus precisement, la musique du générique de fin. Elle tourne toujours en boucle dans mon Ipod. Je la trouve superbe... *je cherche desesperement la version karaoké * Le générique de fin :
Les - :
-Gros gros points négatif : aucune histoire d'amouuuuur. J'ai attendu pendant tout le drama mais rien. Nada. Aucune histoire sentimentales. Je pense que ça aurait permis de donner un peu de piment, de légereté au drama. On ressent par moment une très legère attirance entre Aizawa et Hiyama mais c'est tout... Dommage.
-Le rythme est pas très soutenue. Je me suis ennuyé... un peu beaucoup.
-La morale du drama pas très originale : devenir chirugien c'est dur, il faut s'accrocher et gna gna gna... vu et revue. Sans parler que au début du drama c'est chacun pour sa peau et au fur et a mesure des épisodes, ils deviennent de plus en plus solidaire. Bref, pas du tout original.
Enfin voila, le drama est pas très original mais bon... il y a Yamapi quoi. Je pense que je regarderai la saison 2.
Avis: Je ne retrouve plus l'avis de Buttercup mais elle avait trouvé ça d'un ennuiiiii mortel!!!
Galy Witty Blossom Indeed!
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Sujet: Re: J-dramas (récapitulatif) Lun 18 Oct 2010 - 8:51
mon avis sur Tiger & Dragon (vu en vosta - je crois que seuls les premiers épisodes sont dispos en vostfr ). C'est un J drama qui se compose d'un SP d'1h30 et de 11 épisodes (attention, le SP est à voir avant les épisodes), et qui a pour sujet central le Rakugo. Kezako ? Pour des infos détaillées, cf l'article (en anglais) de wiki , mais pour résumer, c'est un art théatral traditionnel dans lequel un acteur, assis sur la scène, raconte des histoires à l'audience, avec pour seul accessoire sa voix et sa gestuelle.
Je disais donc que Tiger & Dragon parlait de rakugo. Et pis aussi de yakuza : Yamazaki Tora (Nagase Tomoya) travaille sous les ordres d'un yakuza recouvreur de dettes, Ken-chan. Alors qu'il poursuit Don-chan, un client réticent, il tombe en plein milieu d'une représentation de rakugo, et c'est le coup de foudre. Impressionné par la verve et l'humour des rakugoka, deux qualités qui lui font défaut, Tora passe un deal avec Don-chan (qui se trouve être un maître de rakugo) : celui ci doit lui apprendre son art, et à chaque histoire apprise, Tora (rebaptisé Kotora) lui paiera une certaine somme, qui servira à rembourser sa dette auprès de Ken-chan. Voilà pour le "tiger" du titre. Le dragon, quant à lui, est représenté par Ryuji (Okada Junichi, un autre Johnny's , du groupe V6, qui compte aussi parmi ses rangs un certain Morita Go, qui joue aux côtés de mon mari dans Ningen Shikkaku. Je l'ai vu en interview et il est trop choupi - enfin, choupi dans le genre asocial ^^ - et çà a l'air d'être un super bon acteur . Enfin bref, je crois que je m'égare, fin de la parenthèse à rallonge ). C'est le propriétaire d'une boutique de fringues trop moches, mais aussi et surtout le fils renié de Don-chan, ex prodige du rakugo qui étouffait dans ce monde de traditions, et qui a préfèré mettre ses talents artistiques au profit de l'innovation.
le générique de fin, chanté par V6 :
(Ce sera le seul passage gniiiiiiii de cette présentation, parce que je pense que les images parlent d'elles même )
J'ai beaucoup aimé ce drama, je l'ai trouvé très bien écrit (par le scénariste de IWGP, et de Unubore Deka, donc). Le schéma de chaque épisode n'est pas très original en soi, mais la façon dont les différents niveaux du récit sont imbriqués les uns dans les autres fonctionne à merveille . En fait, chaque épisode est centré sur un conte (La plage, La lanterne de Gonsuke, le bol du chat, le double suicide de Shinagawa, etc), qui nous est raconté de manière traditionnelle et de manière moderne. De manière traditionnelle, grâce au récit du conteur et à la mise en image des contes. De manière moderne, parce que les personnages vivent des situations qui rappellent les contes. Et à côté de çà, on suit aussi les personnages dans leurs aspirations, leurs relations, leurs peurs, leurs doutes ... Si on prend les deux personnages principaux, d'un côté, on a Tora, devenu yakuza parce qu'il n'avait pas d'autre choix, et qui cherche un sens à sa vie dans le rakugo. C'est une manière pour lui d'accéder à la liberté. De l'autre côté, on a Ryuji, qui se sent au contraire emprisonné dans le monde du rakugo, et veut à tout prix couper les ponts. C'est très intéressant de suivre leurs parcours respectifs, à la fois opposés et complémentaires. Un très beau duo . D'ailleurs, les autres personnages sont également attachants, malgré (ou à cause de ?) leurs défauts.
C'est un drama qui aborde quantité de thèmes, comme les liens familiaux/les conflits générationnels, le poids de la tradition (qu'elle soit familiale ou culturelle), le sentiment d'appartenance, la quête d'indentité, le mariage, la popularité/le succès, l'alcoolisme, et j'en passe ^^ Les introductions des épisodes m'ont un peu fait penser à Akihabara@Deep, parce qu'à chaque fois un personnage différent prend la parole sur scène pour rappeler le synopsis du drama
C'est un drama très japonais (ne serait-ce que par son thème central), mais étonnamment, je l'ai trouvé très accessible. En même temps, j'ai toujours été très friande de tout ce qui touche aux contes traditionnels, donc çà aide peut être ... Bien évidemment, je n'ai pas compris toutes les références ni tous les traits d'humour, mais çà ne m'a pas empêché de rire souvent aux éclats. Les contes sont bien expliqués, parce que Taro ne brille pas par son intelligence , et il a du mal à saisir toutes les subtilités, heureusement que Don-chan est là pour apporter ses lumières. Et le fait que les contes soient modernisés aide aussi à comprendre
Bref, même si je n'irai pas jusqu'à dire que c'est le meilleur J-Drama de tous les temps comme certains , je vous le recommande chaudement
Une fanvid (sur la chanson du générique de fin, mais elle met de bonne humeur, non ^^) :
J'ai regardé Kisarazu Cat's Eye la semaine dernière (entre autres), donc comme d'hab, petite présentation de rigueur (je crois que personne ne l'a encore fait, dans le cas contraire, toutes mes excuses ) Il s'agit d'un J-drama de 9 épisodes + 2 films, mit maladie incurable, mais qui ne fait pas pleurer dans les chaumières. C'est même tout le contraire . Le scénariste est le même que pour Tiger & Dragon, IWGP et Unubore Deka.
Kisarazu, comme la ville du même nom, et Cat's Eye, comme vous savez qui . On suit les aventures délirantes de Bussan (Okada Junichi) et de sa bande de potes, qui partagent leur temps entre recherche d'emploi parties de baseball et engloutissage de pintes de bière : Bambi (Sakurai Sho), Master (Sato Ruyta), Ani (Tsukamoto Takashi) et Ucchie (Okada Yoshinori) *. Jusque là, rien de bien original, sauf que Bussan est atteint d'un cancer, et au cours d'une visite médicale, il apprend qu'il lui reste 6 mois à vivre. Il décide alors de profiter à fond de ses derniers moments, et bien sûr, il entraine ses amis avec lui ...
* Si vous avez du mal à retenir les (sur)noms des personnages, ssssspas grave, Ucchie est là pour vous aider :
Spoiler:
Au niveau de l'ambiance, çà se rapproche assez de Stand Up, avec au centre de l'intrigue un groupe d'amis, pas toujours très fut-fut, mais toujours partants pour faire les 400 coups, et des adultes un chouya dérangés, qui ne se comportent pas du tout en adultes (au choix, une prof qui se venge de ses élèves, un yakuza qui anime un club d'imitation, un entraineur adepte des combines foireuses etc). La relation entre Bussan et son père, de même que celle qu'il entretient avec Mirei-sensei, sont très révélatrices de ce renversement au sein des relations adultes/enfants, mais elles aussi très touchantes . En fait tous les personnages sont éminemment sympathiques. En dehors de Bussan, gros gros coup de coeur pour Ucchie et Ojii, l'idiot du village, à première vue des loosers de la pire espèce, mais en fait, ils sont bien plus que çà
Même s'il traite de sujets sérieux (maladie/mort, sens de la vie, désoeuvrement des jeunes, entrée dans le monde des adultes, recherche de repères, etc), ce drama ne tombe jamais dans le pathos, tout est traité avec beaucoup d'humour et de subtilité Et quand je dis humour, ca part parfois (souvent ?) dans des délires délirants. Je pense en particulier aux deux films (qui ne sont dispos qu'en vosta je crois ), où on a droit à des monstres marins, des sauvageonnes nymphomanes perdues sur une île quasi-déserte, ou encore des zombies américains. Du grand n'importe quoi . Mais comme c'est un peu le grand n'importe quoi tout au long du drama, çà passe comme une lettre à la poste. Du moins, personnellement, j'ai rigolé comme une dinde . Et je trouve que les films redonnent un peu de peps à l'ensemble, parce que pendant les derniers épisodes du drama en lui même, je trouvais parfois le temps un peu long
Cà n'a pas été le méga coup de foudre, mais j'ai beaucoup aimé, et plus important, c'est un drama qui m'a énormément marquée, j'ai encore en tête de nombreuses répliques et scènes ...
Spoiler:
NYAAAA ! NYAAAAAA !NYYYYAAAAAAAAAAAAAAA !
Un autre élément que je voudrai souligner, c'est la construction de chaque épisode. On a toujours droit à un méga rembobinage de la mort qui tue, et on "revoit" l'intrigue à travers les yeux d'un autre personnage (le plus souvent Ucchie, parce que ... nan, je dis rien ). Ca permet d'expliquer a posteriori de nombreuses situations totalement loufoques, et çà donne surtout une dynamique particulière au drama . Le procédé m'a rappelé la série anglaise Hustle, çà ne pouvait que me plaire ^^
Pour finir, parce que derrière le grand n'importe quoi, Kisarazu Cat's Eye est un drama ultra profond :
Dernière édition par Galy le Lun 18 Oct 2010 - 14:18, édité 1 fois
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Sujet: Re: J-dramas (récapitulatif) Lun 18 Oct 2010 - 9:09
Natsu no koi wa niji... Présenté par Mimidd
Genre: Romance trop kawaï de l'été Année: 2010 Episodes: 10 Avec Jun le Spirituel
Citation :
Taiga is a struggling second-generation actor who has developed a complex due to his father, a famous actor in his time. Most of the time, Taiga only gets to appear in variety shows. One day when his friend brings him out skydiving, a big wind drags him away from the dropping point and he gets stuck in a tree. A beautiful woman, Shiori (Takeuchi Yuko), rescues him. Shiori is a cheerful woman who laughs away all of her worries. She's exactly the opposite of Taiga...
Le premier épisode de Natsu Niji était meuuuugnon tout plein, très guimauve mélo-romantique, avec : - une scène de douche dès les premières minutes - un atterrisage forcé dans un arbre, et une chute ... douloureuse - un arc en cieeeeel (je le sentais venir gros comme une maison ) - des pleurs sur une plage - du costume cravate/noeud pap et de la combi rose fluo - de la crevette qui court - des bons sentiments - du coup de foudre au premier regaaaard - un cliffhanger de la mort qui tue (ou pas) bref, un épisode qui semble inscrire le drama dans un schéma trèèèèèès classique. Pas vraiment ma tasse de thé, mais çà se laisse regarder sans déplaisir. Et pis j'aime bien les acteurs principaux. Wait and see ...
Dernière édition par Galy le Lun 18 Oct 2010 - 10:02, édité 2 fois
Galy Witty Blossom Indeed!
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Sujet: Re: J-dramas (récapitulatif) Lun 18 Oct 2010 - 9:12
JOKER Yurusarezaru Sosakan Présenté par Lady_Livia
Genre: policier Année: 2010 Episodes: 10 Avec Nishikido Ryo, Sakai Masato, Anne et Hirayama Hiroyuki.
L'histoire : Date Kazuyoshi est un inspecteur charmant et de tempérament toujours calme et conciliant, un peu à part au sein d'un commissariat qui le traite avec condescendance. Mais derrière cette apparence, le policier a perdu toute confiance dans le système judiciaire. Si bien que, la nuit, il devient un vengeur nocturne, éliminant lui-même les criminels qui échappent aux mailles de la loi, faisant sa propre justice privée.
Avis : J'étais très curieuse de découvrir ce drama, car, avec une telle base de départ, cela pouvait des choses très intéressantes. On ne se situe pas dans une série policière classique, avec un personnage principal qui a recours aux mêmes armes que ceux qu'il combat pour assurer la "justice". Donc, cela pouvait amener à des approches originales sur ce à quoi correspond la justice, mais aussi, allant au-delà du bien et du mal, dépasser toute approche manichéenne pour esquisser une réflexion sur la nature humaine, les positions de chacun face à un état de victime ou de criminel, etc...
Evidemment, la première fois que j'ai lu le synopsis (et devant tout le premier épisode), j'ai immédiatement pensé à Dexter. C'est très difficile de ne pas dresser des parallèles, tant on retrouve certaines similitudes, jusque dans un bref aperçu d'un traumatisme d'enfance. Au-delà des parallèles, on se situe quand même dans une approche moins traumatique et introspective que sa consoeur américaine.
Si j'ai regardé les deux premiers épisodes d'affilée sans déplaisir, j'avoue n'avoir pas non plus été trop emballée par l'ensemble. Le drama souffre d'un certain excès de situations extrêmes, et de cas extrêmes qui voient l'intervention de Daite. Tout le contexte policier m'a donc semblé un peu trop artificiel. En revanche, en ce qui concerne les personnages, le drama est tout de suite plus intrigant. La dichotomie de Daite est troublante ; et toute la gestion du risque d'exposition et de découverte de ses agissements nocturnes devient immédiatement beaucoup plus passionnante. (Même si, vu le peu de précautions qu'il parait prendre (merci les cours de Dexter !), on peut se demander par quel miracle, il n'a pas encore attiré l'attention sur lui. Mais j'aime bien cette approche un peu "légende urbaine" qui entoure les disparitions de certains criminels en ville...
En ce qui concerne le casting, je suis assez partagée. Je trouve Sakai Masato (Daite) excellent dans certaines scènes, et vraiment crispant et en faisant trop dans d'autres...
Bilan : Je ne suis pas pleinement convaincue après le visionnage des deux premiers épisodes. Le côté policier est trop caricatural, assez prévisible, il n'évite pas les écueils d'un formula/cop show classique. Cependant, le sujet demeure très intéressant ; et il y a un tel potentiel que je me dis qu'en dépit du manque de subtilité évident (et de la comparaison malheureuse avec Dexter), cela vaut peut-être le coup de continuer encore un peu !