Elizabeth Goudge

Je vous conseille L'Arche dans la tempête, ou L'Auberge du pélerin, ou bien sûr La Cité des cloches, que j'avais lu le même été que La colline, comme je le disais plus haut...

A chaque fois que je me plonge dans un roman de Goudge, je suis ravie

Je suis entrain de lire la Colline aux gentianes, très chouette. Quelqu'un pourra peut être m'éclairer : je croyais me rappeler qu'il y avait une suite à ce roman, mais en cherchant sur internet je me dis que j'ai dû confondre avec un autre.

Emma75 : je te conseille le Pays du dauphin vert (une histoire entre les îles Anglo-Normandes et la Nouvelle Zélande) et l'Appel du passé (une histoire de revenants en Écosse) Je garde aussi un excellent souvenir du Petit cheval blanc, c'est plus considéré comme un roman jeunesse mais franchement ça fait rêver à tous les âges !

Si vous le trouvez, "le château sur la colline", une de ses dernières œuvres, magnifique de mélancolie nostalgique, et aussi "la senteur de l'eau" aussi sur le thème de l'acceptation sublimée de la réalité... Beaucoup moins connus, mais vraiment superbe de maîtrise de l'écriture !

Merci pour ces conseils clinchamps je ne les connaissais pas ni l'un ni l'autre !

L'appel du passé, ce n'est pas vraiment une histoire de revenants.
Une jeune fille du XXe s., en séjour en Ecosse, se retrouve par moments au même endroit mais après Culloden, et elle revit de nos jours (enfin, à l'époque où ça a été écrit...) l'histoire d'amour qu'elle y avait eue deux cents ans plus tôt.
C'est à peu près comme dans Le chardon et le tartan, le livre qui a inspiré la série Outlander, mais largement antérieur...

Tibby   nous avons été plusieurs à arriver sur ce forum grâce à Elizabeth Goudge  

Ton enthousiasme est communicatif   bravo d'avoir surmonté les difficultés pour traduire I saw three ships

Il fait partie de ceux que j'ai lus en anglais, avec The little white horse que je n'arrivais pas à trouver en français. Heureusement ce sont des romans assez courts  

Je suis très intriguée par Minuit dans l'étable que je n'ai jamais lu. J'aimerais le lire, en français ou en anglais. De qui sont les deux traductions dont tu parles ?

Tibby a écrit:

Avec ma femme, nous espérons nous rendre bientôt à Guernesey, lieu d’origine de ses grands-parents maternels, où elle a passé de nombreux étés, pour retrouver, nous l’espérons, une partie de cette atmosphère.

Quel beau projet    

Tibby a écrit:

Petit clin d'oeil   , Tibby est le nom du chat de Polly.

Ah je ne me rappelais pas    excellent choix de pseudo  

Adèle merci pour les liens vers les chants de Noël  

Emma je te conseillerais de continuer avec L'arche dans la tempête  

Themys non il n'y a pas de suite à La colline aux gentianes . A nous de l'imaginer

clinchamps a écrit:

Si vous le trouvez, "le château sur la colline", une de ses dernières œuvres, magnifique de mélancolie nostalgique, et aussi "la senteur de l'eau" aussi sur le thème de l'acceptation sublimée de la réalité... Beaucoup moins connus, mais vraiment superbe de maîtrise de l'écriture !

Tout à fait d'accord, Le château sur la colline et La senteur de l'eau sont des oeuvres superbes, mais plus difficiles. Je pense qu'il vaut mieux lire ses autres romans d'abord, et garder ceux-ci pour les découvrir plus tard, à la maturité, quand on possède plus de recul.

Rosalind a écrit:

Emma je te conseillerais de continuer avec L'arche dans la tempête  

J'ai lu ce roman en fin d'année dernière. C'était ma deuxième incursion dans l'oeuvre d'Elizabeth Goudge, après La colline aux gentianes, il y a quelques années. J'ai découvert l'auteur grâce au forum et à l'enthousiasme communicatif de Clinchamps.

Ce fut un vrai plaisir de me retrouver à Guernesey, dans l'ambiance de la ferme des du Frocq. Et une fois embarquée dans cette histoire, impossible de lâcher le livre. Ce que j'ai trouvé intéressant c'est que l'histoire principale (ce qui se passe pour la famille après le naufrage) est accompagnée de plusieurs petites histoires personnelles de chaque personnage, ce qui leur donne de l'épaisseur. Ainsi, même Toinette, la modeste bonne du tyrannique grand-père ne fait pas que de la figuration, a son propre passé, ses propres émotions. Et le canevas de tous ces récits plus ou moins parallèles, fonctionne bien, la lecture reste fluide sans qu'on ait l'impression d'une succession de digressions.

Tu as mis le doigt sur un point important de Goudge: ses livres sont comme des tapisseries où se m^lent plusieurs fils de couleurs, d'ailleurs elle se sert elle-même souvent de cette image ! Je te recommande vraiment "l'auberge du pèlerin" ce livre est proprement magique !!

Adèle a écrit:

L'appel du passé, ce n'est pas vraiment une histoire de revenants.
Une jeune fille du XXe s., en séjour en Ecosse, se retrouve par moments au même endroit mais après Culloden, et elle revit de nos jours (enfin, à l'époque où ça a été écrit...) l'histoire d'amour qu'elle y avait eue deux cents ans plus tôt.
C'est à peu près comme dans Le chardon et le tartan, le livre qui a inspiré la série Outlander, mais largement antérieur...

Tout dépend ce qu'on entend par revenants : il y a dans ce livre une idée de réincarnation, et de souvenirs d'une vie antérieure... des revenants en chair et en os, donc
Oui effectivement, j'avais aussi pensé à Outlander, ça l'a peut être inspiré ! Il y a aussi un livre de 1939 (quatre ans après l'Appel du passé) avec cette thématique de voyage dans le temps en Ecosse : A traveller in time (de Alison Uttley). Ca fait un bout de temps que j'ai envie de le lire !

Rosalind merci pour ta réponse ^^

Bonjour Rosalind,

Pour les deux traductions de "Midnight in the stable" / Minuit dans l'étable,
- l'une a été publiée dans Paris Match n°91 - 16 décembre 1950 - Les illustrations sont de Françoise Estachy.
 le traducteur n'est pas mentionné - Il est simplement mentionné Copyright 1950 by Librairie Plon and Paris-Match
- l'autre a été publiée dans Festival du roman - décembre 1958 - la traduction est de Yvonne Girault

J'ai noté que les traductions de Yvonne Girault pour Elizabeth Goudge se sont échelonnées entre 1948 et 1958
Pourtant le texte est différent entre les 2 éditions.
Françoise Estachy est décrite comme peintre, sculptrice et illustratrice de livres pour enfants. Pas traductrice.

Je peux vous les envoyer. Je vous envoie un message privé.

J'aime beaucoup les nouvelles d'Elizabeth Goudge. Certaines ont été éditées dans des recueils comme "Le pirate", "la marmite aux pièces d'or" ou "l'Ange de Noël". Certaines n'ont été publiées que dans des magazines ou dans les œuvres libres.
Une nouvelle dans laquelle on parle de Guernesey et des animaux des Du Frocq est "Pique-nique avec Albert" qui figure à la fois dans "La marmite aux pièces d'or" et les œuvres libres.

D'ailleurs, pour certaines nouvelles, je ne connais pas le titre en anglais. "Les oreillons et le bon samaritain", "Le secret du 7ème livre"
C'est pareil en anglais, certaines nouvelles n'ont été publiées que dans des magazines, comme par exemple "The lighting of the candles".

Je termine en vous signalant la réédition "2020" de "The world of Elizabeth Goudge" par Sylvia Gower, dans laquelle il y a beaucoup de photos et d'illustrations comme des représentations des couvertures des éditions originales. Le texte est en anglais mais c'est vraiment une belle édition d'un livre devenu introuvable.

Je viens de recommencer " la cité des cloches" j'ai besoin de magie, de beauté, d'amour et d'humour et là, y a tout !!

Themis, merci pour la référence, ce livre est très tentant mais, hélas, je ne lis pas l'anglais assez bien.

Tibby, je vais essayer de me procurer ce livre pour un cadeau d'anniversaire : comme je suis à Paris, je passerai chez Smith, la librairie anglaise.

Clinchamps, mon premier Goudge, été 1963...

Merci Tibby  

Tibby a écrit:

Une nouvelle dans laquelle on parle de Guernesey et des animaux des Du Frocq est "Pique-nique avec Albert"

Oui je l'aime beaucoup, elle est charmante.

Une autre nouvelle avec Peronnelle est "Le sauvetage dans l'île"

Tibby a écrit:

Je termine en vous signalant la réédition "2020" de "The world of Elizabeth Goudge" par Sylvia Gower, dans laquelle il y a beaucoup de photos et d'illustrations comme des représentations des couvertures des éditions originales. Le texte est en anglais mais c'est vraiment une belle édition d'un livre devenu introuvable.

Merci pour l'information  

clinchamps a écrit:

Je viens de recommencer " la cité des cloches" j'ai besoin de magie, de beauté, d'amour et d'humour et là, y a tout !!

Je viens de le finir, et vraiment par ces temps de morosité et de sinistrose, c'est un antidote parfait :



Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai relu ce livre...
Il se passe au début du XXe siècle, dans une petite ville au cœur de l'Angleterre, celle qui a servi de modèle à Tolkien pour la Comté, collines verdoyantes et boisées, rivières chantantes et toute la palette de la nature, des ors de l'automne aux jacinthes sauvages du printemps.
Ce livre est un conte de fée, mais les fées sont des humains, un vieux chanoine de 88 ans qui adopte une fillette pour la pureté de son regard, un jeune homme revenu brisé de la guerre des Boers qui se trouve sans top savoir comment, poussé par la ville elle-même, à louer une maison pour y ouvrir une librairie, une jeune et ravissante actrice qui rend visite à sa marraine, laquelle a perdu légèrement la tête depuis que son mari missionnaire a été tué par les Zoulous.
Et il y a le fantôme du Joueur de Flûte, ce drôle d'homme, Ferranti, venu on ne sait d'où et reparti sur les ailes du vent, laissant le cœur de la petite Henriette en peine...
La ville vit et respire au son des cloches de la cathédrale, falaise de granit au milieu des maisons et surtout du cloître où vivent les chanoines.
L'auteure a su donner à son histoire une atmosphère de conte magique, par la description de la campagne, de la ville, nichée au creux des collines et toujours voilée de brumes mystérieuses, on sent l'odeur des feuilles mortes sous la pluie, on voit le vallon nappé de jacinthes sauvages, on entend les cloches rythmer la vie, on sourit et on rit à la galerie de personnages pittoresques, si vivants, si drôles, les deux très vieilles dames de la confiserie, le Doyen et son dog-cart au cheval fougueux...
Dès que je l'ai fini j'ai toujours un instant de regret que Torminster n'existe pas ! J'aurais toujours voulu aller en Angleterre, voir la ville de Wells, où Elisabeth Goudge a passé son enfance, j'aurais pu le faire, mais briser l'image ravissante et idyllique que ce livre en donne, telle qu'elle était avant la Grande Guerre ? Non, je ne connais pas Wells mais je pars régulièrement à Torminster pour reprendre un bol de rêve, de joie, de rire et de larmes !!

Clinchamps

Tu as bien raison, par ces temps moroses rien de tel que de s'évader en rêve avec ce merveilleux roman

Avec un tel commentaire, j'espère qu'il va faire des adeptes

clinchamps a écrit:

Dès que je l'ai fini j'ai toujours un instant de regret que Torminster n'existe pas ! J'aurais toujours voulu aller en Angleterre, voir la ville de Wells, où Elisabeth Goudge a passé son enfance, j'aurais pu le faire, mais briser l'image ravissante et idyllique que ce livre en donne, telle qu'elle était avant la Grande Guerre ? Non, je ne connais pas Wells mais je pars régulièrement à Torminster pour reprendre un bol de rêve, de joie, de rire et de larmes !!

Tu as bien raison, il vaut mieux garder ses rêves intacts

Tiens, je vais le relire aussi

Merci pour ton avis Clinchamps, ça donne vraiment envie de le lire

Citation :

dans une petite ville au cœur de l'Angleterre, celle qui a servi de modèle à Tolkien pour la Comté

Vraiment du coup ? C'est la ville de Wells qui a servi de modèle pour Torminster et the Shire ? Ou c'est ce que ça t'évoque personnellement ?

Je n'ai encore jamais lu de roman d'Elizabeth Goudge (honte à moi! ), ton retour de relecture donne vraiment envie de découvrir ce roman clinchamps!

Bonne relecture Rosalind!

Et moi, je me le note sur ma LAL.

Themys a écrit:

Merci pour ton avis Clinchamps, ça donne vraiment envie de le lire  

Citation :

dans une petite ville au cœur de l'Angleterre, celle qui a servi de modèle à Tolkien pour la Comté

Vraiment du coup ? C'est la ville de Wells qui a servi de modèle pour Torminster et the Shire ? Ou c'est ce que ça t'évoque personnellement ?

Non, j'ai un peu extrapolé, en fait Wells est bien Torminster, la ville d'enfance d'Elizabeth Goudge, mais la Comté est inspirée de du Warwickshire qui se touche l(Oxfordshire au sud.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Wells_(Royaume-Uni)

Pour la Comté, Tolkien décrira par la suite les villages de la Comté comme ressemblant à ceux du « Warwickshire à peu près à l'époque du Jubilé de diamant 5 » de la reine Victoria (1897). Wikipedia

Vavyala, tu as tout à fait le profil d'une bonne lectrice d'Elizabeth Goudge !!

Merci Vavyala

J'espère que tu tomberas sous le charme, si tu lis un livre d'Elizabeth Goudge, celui-ci ou un autre  

Themys oui, Elizabeth Goudge s'est inspirée de Wells où elle est née et a passé ses onze premières années.

Merci pour ce très bel avis, Clinchamps ! Tu sais donner envie

J'ai La Colline aux gentianes dans ma PAL, mais je ne l'ai toujours pas lu

Tout d'abord, j'avoue qu'avant que le topic d'Elizabeth Goudge ne se réveille il y a quelques mois, je n'avais jamais entendu parler de cette autrice... Cela fait partie des expériences pour lesquelles je ressens de la gratitude pour le forum et les Lambtoniens qui l'alimentent, j'y fait des découvertes que je n'aurais peut-être jamais faites par moi-même.

Une amie chère m'a transmis La colline aux gentianes qui est mon premier roman pour entrer dans l’œuvre de cette autrice. Excellent choix!!! A la fois parce qu'il m'a plu, mais aussi que son ton correspond à ce dont j'ai besoin pour m'apaiser en cette période sanitaire parfois angoissante...

Le style m'a fait penser à un travail d'orfèvrerie, de joaillerie, très finement ciselé! J'ai adoré les descriptions de paysages et météos du Devon et les moments très réconfortants de vie à la ferme. (Si nous n'étions pas confinés, cela me donnerait envie d'aller sur le champ découvrir cette région anglaise! ) Bravo à l'autrice, mais aussi à la personne qui a assuré la traduction avec autant de finesse!! (Je ne sais pas qui a traduit pour la maison d'édition Libretto, Yvonne Girault est citée dans l'ouvrage et en quatrième de couverture, est indiqué Claude Mistler. )
Je rejoins un commentaire précédent qui fait le parallèle avec les descriptions de paysages et atmosphères par L.M. Montgomery. Je n'ai découvert Anne de Green Gables que cette année   et j'ai trouvé un cousinage entre L.M. Montgomery et E. Goudge dans les descriptions très sensibles de la nature.

Le roman dégage beaucoup de douceur, de paix intérieure, même s'il n'hésite pas à aborder certains aspects moins reluisants de la société humaine (la rude vie de marins, la violence de certains paysans, la pauvreté de la vie dans les bas-fonds londoniens jusqu'à l'hôpital et la prison). La présence de ces deux aspects donne plus de réalisme à l'histoire, même s'il est à noter pour les lecteurs amateurs de sensations fortes qu'ils seront déçus car, à mes yeux, la sérénité, le rythme lent de la nature, prend plus poids dans le récit. C'est un roman qui s'apprécie plus quand on a besoin d'apaiser son tumulte intérieur!

J'ai beaucoup aimé l'histoire, qui offre la possibilité à deux des personnages, Zachary et l'abbé de Colbert, de combattre leurs démons intérieurs et s'élever vers plus de paix. De grandes leçons de sagesse sont donc présent au détour de certains moments du récit (sans côté prêcheur, je rassure ceux qui y seraient hermétiques   ), ce qui me fait penser qu'Elizabeth Goudge avait une solide pensée philosophique.
L'ensemble de l'histoire a une grande cohérence interne et j'ai beaucoup apprécié la dimension cyclique de celle-ci

Spoiler:

Cet aspect m'amène au fait que j'ai apprécié que s'entremêlent plusieurs niveaux de "vision": le réel, la vie rythmée par la religion chrétienne locale (soit anglicane, soit catholique) et celle par les croyances païennes plus anciennes (croyances dans les fées, gobelins, magie blanche...mais aussi dans les rites comme la chanson du labourage, l'effigie de Demeter après la moisson ou le wassailing autour du pommier la veille de Noël). Cet entremêlement du merveilleux dans le réel a contribué à ajouter plus de densité et de plaisir à ma lecture! (En cela, il m'a rappelé Le dit du mistral d'Olivier Mak-Bouchard, où, en arrière-plan de la tradition chrétienne, est relaté une survivance de cultes plus anciens locaux.) Donc contrairement à quelques commentaires précédents sur ce roman, la présence de la magie blanche ne m'a pas dérangée, bien au contraire, elle a apporté une densité et un mystère qui ont enrichi l'histoire à mes yeux!

Mon personnage préféré est incontestablement le docteur Crane, un grand sage!
J'ai lu dans les commentaires précédents le reproche de la perfection de Stella. Avec du recul, il est vrai que ce personnage est présenté sans défaut.    Dans mon cas, cela ne m'a pas choqué pendant ma lecture. J'ai connu des personnes qui après être passées par une enfance difficile avaient acquis une maturité à un âge étonnamment jeune.

Un très bon moment de lecture donc! Merci à la fée qui m'en a proposé la découverte! Juliette, je lis à ton précédent commentaire que tu l'as sur ta PAL. Te connaissant, je pense que tu apprécierais la douceur et la sensibilité de ce roman.  

J'ai A city of bells sur ma PAL, mais je ne n'ai pas encore décidé quand j'en programme la lecture.

J'apprécie et je partage complètement ton commentaire, Vavyala, tu as souligné à travers ce roman ce qui fait la ligne directrice essentielle de l'œuvre d'E.Goudge : une profonde spiritualité qui ne renie aucune source (chrétiennes ou païennes) acquisition de la sagesse souvent par le renoncement et par des luttes intérieures plus la superbe description de la nature, partie prenante de la vie et de l'âme des personnages !
Tu retrouveras plus ou moins tout ça dans ses autres livres ! La cité des Cloches est d'un ton plus humoristique, particulièrement dans la description des personnages de la petites cité épiscopale !

Et tout comme toi la lecture d'E.Goudge m'a toujours donné l'envie de découvrir l'Angleterre, et c'est en pensant à elle que j'y ai mis les pieds pour la 1ere fois dans les années 70, dans le cadre de notre jumelage avec une ville de l'Oxfordshire... J'avais l'impression d'être dans un de ses romans !

Je n'ai lu que "L'Arche dans la tempête", vous me donnez vraiment envie d'en lire d'autres

Merci pour ce très bel avis, Vavyala !!

Vavyala a écrit:

Juliette, je lis à ton précédent commentaire que tu l'as sur ta PAL. Te connaissant, je pense que tu apprécierais la douceur et la sensibilité de ce roman.  

Après vérification, c'est en fait Le Pays du dauphin vert qui est dans ma PAL Mais ton avis sur La Colline aux gentianes me donne aussi envie de le lire

clinchamps a écrit:

ce qui fait la ligne directrice essentielle de l'œuvre d'E.Goudge : une profonde spiritualité qui ne renie aucune source (chrétiennes ou païennes) acquisition de la sagesse souvent par le renoncement et par des luttes intérieures plus la superbe description de la nature, partie prenante de la vie et de l'âme des personnages !
Tu retrouveras plus ou moins tout ça dans ses autres livres ! La cité des Cloches est d'un ton plus humoristique, particulièrement dans la description des personnages de la petites cité épiscopale !

Cela m'encourage à continuer à explorer son œuvre, c'est exactement ce qui m'a plu!  

clinchamps a écrit:

Et tout comme toi la lecture d'E.Goudge m'a toujours donné l'envie de découvrir l'Angleterre, et c'est en pensant à elle que j'y ai mis les pieds pour la 1ere fois dans les années 70, dans le cadre de notre jumelage avec une ville de l'Oxfordshire... J'avais l'impression d'être dans un de ses romans !

Comme je te comprends! Et t'envie!

Bonnie et Juliette, ravie de faire partie d'un maillon d'une chaine (à ma petite échelle) qui donne envie de (re)lire Elizabeth Goudge.
OK Juliette pour Le pays du dauphin vert sur ta PAL.