Charles Palliser (Le Quinconce et autres romans)

Aïe, voilà LYN qui ne me facilite pas la tâche. Car si je fais bien partie de ceux qui avaient eu un peu de peine à entrer dans l'histoire, je ne me souviens plus vraiment de ce que j'ai pensé en fermant le bouquin. Chaque fois que je lis vos réactions, je me dis qu'il faut que je me replonge dans cet univers pour m'en souvenir. Mais si par hasard en arrivant à la fin je pense comme vous, que vais-je devenir?

Contente que tu aies passé un bon moment, en tout cas.

J'ai terminé le tome 1 du Quinconce, et viens de recevoir le tome 2.
Le livre fourmille d'intrigues et d'éléments, je pense donc que je vais relire quelques passages clé du premier roman, car je crains de déjà m'emmêler les pinceaux...

Le début de ma lecture fut ardu : la langue peu académique employée lors des premiers chapitres m'a déroutée, et j'ai dû m'accrocher.
Mais une fois le roman lancé, j'ai vite été happée et j'ai maintenant hâte de découvrir la suite.

Dernière remarque : j'ai passé ma lecture à avoir envie de dire à la mère de John :

Spoiler:

Otma a écrit:

Mais une fois le roman lancé, j'ai vite été happée et j'ai maintenant hâte de découvrir la suite.

Et tu vas voir cette envie de découvrir le fin mot du mystère ne va que s'amplifier !

Otma a écrit:

Dernière remarque : j'ai passé ma lecture à avoir envie de dire à la mère de John :

Spoiler:

Et tu n'as pas lu la suite

Spoiler:

Et je sens que je vais souffrir sur le tome 2 : j'en suis à 50 pages seulement, et je suis peinée de tous les obstacles rencontrés par nos héros...

Oh oui tu va souffrir, le 2ème tome est terrible, c'est vraiment une descente aux enfers pour nos héros

Quant à moi, je suis au 3ème tome et j'ai du mal, comme à ma première lecture de cette oeuvre, à comprendre les subtilités juridiques. Le droit de propriété anglais est très compliqué

Tome 2 terminé ! Quel chemin de croix, quelle descente aux enfers... C'est tout simplement diabolique.

Je soupçonne chacun, mais malgré tout je n'ai pas réussi à croire à une trahison de Miss Quilliam (dont le récit m'a vraiment touchée ).
Je me demande où a bien pu disparaître Mr Silverlight et qui il est vraiment.
Quant à la "merveilleuse école" dont Johnnie parvient à s'évader... no comment !

Je crois que je me perds un peu dans les intérêts des uns et des autres à détruire la mère et son fils. J'espère que la suite va éclaircir un peu les choses...

Bref, c'est horrible, mais excellent (mais épouvantable).

En principe, les choses devraient s'éclaircir par la suite, Otma, je te rassure. Si mes souvenirs sont bons, je ne suis sortie du cirage qu'au dernier tome. Je crois bien que c'était le but de l'auteur.

Merci Kat, tu me rassures un peu.
J'ai déjà entamé le tome 3.

J'ai terminé le tome 3.
Bon.
A ce stade de l'oeuvre, je suis devenue d'une méfiance incroyable, et soupçonne chacun. D'ailleurs, quand Johnnie est recueilli par les Porteous, j'ai tout de suite fleuré le danger. Tout est machination... diable, ai-je envie de dire (fort à propos...).

Sinon, quelque chose m'a chiffonné dans le récit de Mary : à quel moment est conçu Johnnie ? J'ai l'impression qu'elle n'a aucun moment d'intimité avec son nouvel époux, car tout s'enchaîne : mariage, dîner, dispute, départ, puis disparition de Peter.
Il manque un espace-temps là...

J'espère que Marganne te répondra, car mes souvenirs sont trop estompés pour que je puisse émettre une opinion sur ton dernier point, désolée.

Es-tu toujours aussi fan?

Otma a écrit:

Sinon, quelque chose m'a chiffonné dans le récit de Mary : à quel moment est conçu Johnnie ? J'ai l'impression qu'elle n'a aucun moment d'intimité avec son nouvel époux, car tout s'enchaîne : mariage, dîner, dispute, départ, puis disparition de Peter.
Il manque un espace-temps là...

C'est une des grosses énigmes du roman, la conception de Johnnie, mais je ne peux pas t'en dire plus sans te spoiler, malheureusement : tu devra lire jusqu'au bout et en tirer tes propres conclusions

@ Cat : oui, bien sûr, j'ai vraiment envie de connaître le fin mot de l'histoire ! Mais c'est tout de même une lecture éprouvante car toute cette avalanche de malheurs m'arrache le coeur. Est-ce que je fais preuve de trop de sensiblerie ?
Et puis l'histoire est complexe. Mais c'est très bien !

@ Marganne : merci pour ta remarque, j'attendrai donc pour en savoir plus

Je viens de terminer le tome 4, dans la douleur. Je crois que je commence à décrocher complètement : trop de personnages, trop d'intrigues, trop de prétendants à l'héritage, le summum ayant été atteint lors du récit de Mr. Escreet où il y a confusion de générations.
J'ai relu le passage en m'aidant de la généalogie en fin d'ouvrage : rien à faire, je ne comprends plus rien à rien.

Du coup, j'ai entamé le tome 5 car je veux savoir comment John va s'en sortir, mais je ne cherche plus à reconstituer le puzzle.

Dommage, j'ai un peu l'impression de passer à côté de l'oeuvre.

J'ai tout de même bien apprécié la description du fonctionnement de la maison Monpesson lorsque John y sert en tant que marmiton. Très instructif !

Tu vas voir Otma, les choses s'éclaircissent ..un peu au 5ème tome

Le site donné par Muezza en p1 donne pas mal de renseignements et un arbre généalogique assez clair mais il est peut être justement trop précis (je ne sais plus à quels moments exacts on découvre qui est qui )

Ca y est, j'ai terminé Le Quinconce.










Tout ça pour ça ? Je suis dépitée : quasiment pas de réponses, de nouvelles questions

Spoiler:

, une fin un peu bâclée, et une postface écrite pour dégoûter le lecteur me semble-t-il.

Bref, j'ai souffert en lisant, et la fin de ma lecture ne m'a apporté aucune satisfaction.
Peu d'ouvrages m'ont laissé cette impression, car le style était plaisant, bien qu'un peu ardu, l'histoire était intéressante, mais trop emberlificotée pour moi, et elle a fini par se perdre dans ses propres méandres.

Une vraie déception...

C'est dommage que tu aies décroché sur la fin Otma mais j'imagine qu'il y a deux réactions possibles : soit on a envie de tout relire avec l'arbre généalogique complet à portée de main en allant à la chasse aux indices, soit on a envie de tout envoyer ballader

C'est d'autant plus frustrant que l'ouvrage m'avait été chaudement recommandé par une amie chère dont je partage en général les goûts littéraires.
Mais je serai heureuse de lire les réactions des prochains Lambtoniens qui s'attelleront au Quinconce.

J'ai relu le livre récemment. Ma première lecture remontait à environ quinze ans et certains passages m'avaient vraiment marquée comme celui à l'"école", à l'asile, dans les égouts, la bouletude profonde de la mère du héros, certains personnages... Mais j'avais également oublié des pans entiers de l'histoire et les relations exactes entre certains protagonistes (si tant est que je les ai comprises la première fois).

En tout cas j'y plonge toujours aussi facilement même si la première partie est un peu longue, c'est fascinant de voir tout s'agencer au fur et à mesure et parfaitement horrible: ça rappelle Dickens mais même s'il y a des moments déprimants chez lui et des personnages "purs" sacrifiés il y a toujours quelque chose à quoi s’accrocher. Là, le héros tombe toujours sur des gens qui lui veulent du mal ou quand ils sont vraiment généreux, sont souvent impuissants à l'aider comme ils le voudraient sans parler de s'en sortir eux-même.

John est intéressant parce que finalement assez dégourdi (il le faut bien, vu ce qui lui arrive) même s'il n'est pas toujours très sympathique même s'il a des raisons d'être de plus en plus méfiant. La seule fois où j'ai trouvé sa conduite un peu étonnante c'est quand il se retrouve chez

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Un autre passage que j'ai trouvé un peu facile

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En tout cas j'aime bien comment l'auteur détourne les éléments attendus comme la relation entre John et Henrietta qui commence comme un amour d'enfance dont on pense qu'il va déboucher sur quelque chose, mais les deux personnages sont finalement très ambigus et on ne sait jamais vraiment comment interpréter Henrietta:

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Merci pour le lien vers l'analyse, c'est quand même très utile même si je pensais avoir en gros compris, mais ça reste quand même assez emberlificoté.

L'envie de lire Le Quinconce me trottant en tête depuis que j'ai croisé ce topic en arrivant à l'Auberge il y a quelques années de cela, j'ai enfin sauté le pas il y a quelques jours en attaquant le premier tome vendredi... et j'en suis aujourd'hui au milieu du troisième, ce qui montre bien l'effet légèrement addictif de cette série
Je n'étais pourtant pas sûre d'accrocher au début, car l'auteur ne facilite pas toujours la tâche au lecteur et le style particulier (en tout cas pour la traduction, avec des mots vieillis, peu usités ou carrément en patois disséminés dans tous les dialogues) m'a un peu étonnée au premier abord ; de plus, les personnages ne sont pas forcément très attachants tout de suite (je pense surtout à John, que j'ai trouvé un peu méprisant envers sa mère, mais il faut dire que c'est parfois justifié étant donné la capacité quasi-illimitée de celle-ci à prendre mauvaise décision sur mauvaise décision ), mais au bout de quelques chapitres je n'arrivais déjà plus à décrocher, tant l'intrigue, bien que fort emberlificotée au début, est prenante
Le tome 2 n'est pas des plus joyeux, et c'est vrai que c'est assez incroyable de voir à quel point la malchance et les trahisons semblent poursuivre John et sa mère à tel point que, comme John, on se méfie d'emblée de tout nouveau personnage, le plus souvent à raison Impossible de ne pas penser à Dickens en effet, tant les descriptions de la misère des bas-fonds londoniens sont saisissantes, et certains passages sont vraiment durs

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J'avoue que je ne suis pas encore sûre d'avoir tout bien saisi en ce qui concerne les liens de parenté entre personnages

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et les subtilités du droit de succession anglais , mais je ne désespère pas de comprendre le fin mot de l'histoire dans quelques tomes

J'ai fini Le Quinconce cette nuit à 2h (ou plutôt 3 ) du matin, et je n'ai pas réussi à m'endormir avant un bon moment tant j'avais de questions qui me trottaient en tête L'auteur a parfaitement réussi son pari avec moi, je me suis royalement fait balader tout au long de cette histoire addictive et fourmillante de détails ! Après une (petite) nuit de sommeil, une matinée de cogitations et grâce au site cité par Muezza au début de ce topic, j'ai pu me raccrocher à quelques branches côté intrigue de succession, mais je n'ai qu'une envie, c'est de relire le roman dès le début en notant chaque détail et allusion machiavéliquement disséminés par Charles Palliser dans son récit Le seul arbre généalogique des Huffam suffit à donner le tournis

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, et je savais bien qu'il y avait quelque chose de louche avec l'absence de dates claires dans la majeure partie du récit, mais une question me trotte quand même toujours en tête :

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Si quelqu'un peut éclairer ma lanterne à ce sujet, je suis preneuse de toute explication ! ^^
Ces légères interrogations mises à part, cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi emballée par un roman, et le Quinconce sera définitivement mon coup de coeur de l'année, si ce n'est de la décennie Je ne peux que le recommander chaudement, même si on se retrouve avec plus de questions à l'arrivée qu'au début de la lecture !

Je l'ai lu il y a fort longtemps, et je ne peux te donner d'éclaircissement, mais tu me donnes furieusement envie de le relire !!

Je pense que ce que Palliser entend par ne pas écrire un roman victorien classique, c'est d'en avoir repris les codes mais de les avoir détourné par moment. Cela dit, malgré ma relecture relativement récente, je ne suis pas vraiment en mesure de te donner d'exemples précis, si c'était bien cela qu'il voulait dire .

Peut-être parce que la fin n'est pas aussi classique et évidente que dans les romans victoriens ? Jai le souvenir d'une fin assez ambigüe, non ?

Oui, en effet et c'est le cas du personnage principal.

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clinchamps a écrit:

Je l'ai lu il y a fort longtemps, et je ne peux te donner d'éclaircissement, mais tu me donnes furieusement envie de le relire !!

J'avais à peine fini le tome 5 que la dernière phrase elle-même me donnait furieusement envie de le relire !

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Zakath Nath a écrit:

Je pense que ce que Palliser entend par ne pas écrire un roman victorien classique, c'est d'en avoir repris les codes mais de les avoir détourné par moment.

Merci Zakath, c'est ce que j'ai fini par me dire cette nuit moi aussi, mais cela me turlupinait J'avoue que je ne pensais pas qu'on pouvait faire "pire" que Dickens dans le pathétique et la description sans répit de la noirceur des bas-fonds londoniens et des "bonnes familles" anglaises, mais en fait si, sans problème

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Quant à Henrietta, je ne sais pas trop quoi penser de ce personnage moi non plus.

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