Episode 3

Très bel épisode également, même si je trouve que c'est le plus triste des quatre avec tous les décès qu'il y a. Un des moments les plus tristes a été la mort de Bessy. Margaret n'a même pas eu l'occasion de lui dire au revoir...

J'ai trouvé très touchante la scène où John dit à sa mère que personne ne l'aime, sauf elle, après que sa demande en mariage ait été rejetée avec Margaret.

Une scène qui m'a bien fait sourire est celle où l'on apprend que Ann Latimer vient de Suisse. Il est vrai qu'à l'époque, c'était bien d'envoyer les jeunes filles dans un pensionnat en Suisse. Mais bon, pourquoi spécialement en Suisse ??? Le bon air sans doute...

J'ai beaucoup aimé lorsque Margaret visite l'exposition à Londres et qu'elle y rencontre Mr Thornton. L'échange verbal de ce dernier avec Henry Lennox est génial. On a l'impression qu'il s'en faut de peu pour qu'ils ne se battent pour Margaret.

La scène d'adieux à la gare entre Margaret et Frederick est émouvante, il ne peut même pas assister à l'enterrement de sa chère mère et il doit quitter sa famille alors qu'il vient à peine d'arriver. Et John, qui surprend le frère enlaçant la soeur croit qu'il s'agit de l'amant de celle-ci. Le pauvre, j'imagine bien ce qu'il a dû ressentir...

Une autre scène que j'ai beaucoup aimé est à la fin, lorsque Mr Thorton dit à Margaret "I hope you realize that any foolish passion for you in my part is entirely over. I'm looking to the future", même si je la trouve un peu "violente". C'est un peu comme s'il voulait la "punir" de l'avoir rejeté, du genre "Vous m'avez rejeté auparavant, eh bien maintenant, c'est mon tour. Voyez comme cela fait mal".

April a écrit:

Très bel épisode également, même si je trouve que c'est le plus triste des quatre avec tous les décès qu'il y a.

C' est aussi mon sentiment. Margaret subit beaucoup de détresse dans cet épisode

J' aime beaucoup l' ouverture de l' épisode où l' on voit John repartir de chez Margaret la démarche pesante et le coeur déchiré aprés la réjection de celle qu' il aime et la musique qui va si bien avec ce moment! Une de mes phrases préférées de sa mère est celle-çi: A mother's love holds fast and forever. A girl's love is loke a puff of smoke-it changes with every wind. en réponse au: No-one loves me, no-one cares for me, but you, mother. de John.

J' aime beaucoup la scéne où John vient apporter des fruits pour Mrs. Hale et quand il dit à Margaret qu' en dépit de ce qui s' est passé entre eux, il croit qu' il est toujours le bienvenu chez les Hales ce qu' elle confirme ...mais malheureusement aprés son mensonge quand à la présence de Frédérick qu' on entend rire... toute cette tentative de réconciliation tourne à l' échec et quel dommage... mais bon sans cela, il n' y aurait peut-être pas eu de 4éme épisode

J' aime beaucoup aussi la scéne des adieux entre Margaret et Frederick et Mr. Thornton derrière son poteau qui surprend les embrassades... combien il doit souffrir...

J' aime aussi beaucoup le passage de la grande exposition et la jalousie de John est flagrante sans compter qu' Henry sentant bien le danger le provoque pour ainsi dire

Un moment fort aussi dans cet épisode, c' est quand Margaret ment au policier et qu' il en appelle à l' arbitrage de John et que celui-çi décide envers et contre tout de la protéger quoiqu' il puisse penser de sa relation avec Frédérick et ça c' est tout John

Et bien sûr que dire du final assez difficile et triste mais je crois que là John est complétement perdu.. il ne comprend plus rien... les apparences sont là... et Margaret tente de se justifier tant bien que mal car ça la géne qu' il pense du mal d' elle mais qui hésite, bafouille, ne voulant pas mettre la vie de son frére en danger... et puis John est frustré, jaloux aussi qu' elle ait des secrets avec un autre qu' il pense être son amoureux... et forcément les mots s' échappent... secs... mais néanmoins passionnés... mais je ne pense pas que c' est pour la punir puisqu' il pense toujours qu' elle ne se soucie pas de lui le moins du monde.

Quel bel épisode comme toute la série d' ailleurs!

Scarlett et April, que dire de plus, vous avez mis en avant les meilleurs moments.

J'adore la scène entre John et sa mère, d'ailleurs quand il lui dit "personne ne m'aime, personne ne se soucie de moi", je lui réponds en criant "mais si John Moi je t'aime!" mais il ne m'entend pas

Je ne comprends pas pourquoi, la scène de l'Exposition Universelle a été ajoutée, elle n'existe pas dans le livre, cela dit elle ne me dérange pas plus que ça.

Et ce regard de John lorsqu'il voit Margaret sur le quai de la gare dans les bras de Fréderick!! En même temps, si elle ne voulait pas être reconnue, il ne fallait pas enlever sa capuche!

April a dit:

Citation :

C'est un peu comme s'il voulait la "punir" de l'avoir rejeté, du genre "Vous m'avez rejeté auparavant, eh bien maintenant, c'est mon tour. Voyez comme cela fait mal".

Tout à fait, on sent beaucoup de colère dans sa voix, comme si il voulait lui faire payer le mal qu'elle lui a fait. Mais on ne peut que constater dans cette phrase, qu'il l'aime toujours autant, son discours sonne faux. D'autant plus quand on se rend compte qu'il l'a protégé au sujet de l'affaire Leonards, au risque de perdre sa fonction de magistrat et peut-être plus.

Je ne developperai pas plus, nous aimons toutes les mêmes scènes donc, j'aime tout ce qu'ont dit Scarlett et April!

Ah, qu'ajouter après vous ?

April et Scarlett, vous avez tout dit, la douleur de John après avoir été rejeté, la scène suivante avec sa mère, très tendre pour un personnage aussi hautain que Mrs Thornton, que l'on voit ainsi souffrir quand son fils souffre. L'actrice est tellement juste dans son rôle de mère forte, mais qui éprouve tant de peine que son grand fils au coeur meurtri...

Il est vrai que l'épisode est très sombre avec tous ces personnages qui disparaissent.

Arf, et puis les adieux entre le frère et la soeur sur le quai de la gare, avec Thornton qui observe... Quel choc pour lui !
Ce qui est noble de sa part, c'est qu'il la protège malgré tout, alors qu'il aurait pu la dénoncer pour se venger, mais ça, comme dirait Scarlett, ça c'est tout John

chic, enfin des avis sur l'épisode 3!
C'est l'épisode le plus dur (la mort de Bessie, de Mrs Hale), ce n'est pas mon préféré mais il y a quelques scènes que je trouve magnifiques (ce sont celles dont vous avez déjà parlé : John et sa mère, John à la porte de Margareth entendant des rires, la scène finale).

J'avoue avoir un problème avec Frederick : mais j'ai aussi ce sentiment dans le livre : dès son arrivée, tout lui est du, il prend de haut les relations de sa famille ( il dit à propos de John à peu de choses près : "epicier ou industriel, c'est la même chose"). On sent bien sûr qu'il aime beaucoup sa famille et en particulier sa soeur mais il a un peu les défauts du Fils préféré , toujours mis en avant .Ce qui est assez remarquable, c'est qu'on voit face à lui puis ensuite face à sa tante et sa cousine , Margareth défendre Thornton, Milton, les manufactures...Elle est quand même beaucoup plus troublée qu'elle ne le devrait par l'idée que John l'ait surprise avec un autre, même si ele ne veut pas se l'avouer. Je trouve remarquable que le film réussisse à traduire ce revirement progressif, tout en finesse, comme il figure dans le roman.

C'est pour moi l'épisode des maladresses, des malentendus et des rendez-vous ratés!

A chaque tentative d'explication ou de conciliation de la part de Margaret, se produit toujours un événement perturbateur : le bagage et le rire de Frédérick, puis sa présence à la gare avec celui-ci, le mensonge qui s'ensuit, la discussion sur le pas de la porte en raccompagnant Nicholas, à chaque fois Mr Thornton est le témoin de scènes qui semblent être ce qu'elles ne sont pas et qui confortent celui-ci dans l'idée que Miss Hale n'a pas de sentiments pour lui, même amicaux!

Là-dessus Mr Bell et Henry Lennox viennent envenimer les choses, le premier en voulant provoquer une réaction de jalousie de la part de John, le second en provoquant ce dernier dans une sorte de défi amoureux...

Je dis que John Thornton a bien du mérite de garder ses sentiments!

Trève de plaisanterie malgré les questions et les déceptions qu'il éprouve nécessairement devant ce qu'il croit être la réalité, (une jeune fille enlaçant un homme sur un quai de gare à la nuit tombée, cela vous salit une réputation en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire!!!) et bien, ce brave garçon voit ses sentiments résister contre vents et marées.....Ah! Amour quand tu nous tiens... pour la première fois!!!

La scène avec Mrs Thornton révèle pour moi la solitude affective profonde de John Thornton, homme à qui tout a réussi jusque là ...

C'est un épisode rempli de tristesse, non seulement à cause des décès de Bessy et de Mrs Hale, mais également le désespoir de Boucher (je ne suis pas sûre de l'orthographe, là!), l'amertume et la colère de Nicholas après l'échec de la grève, les ouvriers qui retournent travailler sans avoir rien obtenu...

Les extraits de scènes que j'affectionne particulièrement sont ces moments très courts, -deux je crois- où Margaret se retourne pour suivre John Thornton des yeux... comme elle l'avait déjà fait lors du dîner chez Mrs Thornton tandis que Mr Bell lui prenait le bras... A ces moments-là, que pense-t -elle? Que se dit-elle?

Car s'il y a un mystère dans cet épisode , pour moi, c'est l'évolution des sentiments de Margaret: elle prend la défense de John, hors de sa présence, par deux fois -elle le traite même de gentleman!!!
Qu'est-ce qui la fait sinon changer d'avis, du moins changer de regard sur l'homme qu'elle a si clairement rejeté????

Il est sûr que la scène de la gare, suivie de la déclaration à l'officier de police dont seul John Thornton connaît la nature mensongère , la met à son tour en posture d'être déconsidérée aux yeux de quelqu'un, qui, elle ne l'ignore pas, a de forts sentiments pour elle.

Là, vraiment pour moi, je ne m'explique pas clairement -au vu de l'adaptation - cette évolution des sentiments.

J'ai hâte de lire vos impressions à ce sujet!

Je pense que plus que l'évolution de ses sentiments ce sont ses barrières mentales qui tombent. je m'explique : c'est comme si il y avait un courant souterrain qui serait l'attirance qu'elle éprouverait assez tôt pour John (la main tendue au dîner) et un courant de surface constitué de son éducation, ses a prioris, qui combattrait le premier. Au fur et à mesure de sa fréquentation de John, de la constatation de sa gentillesse vis à vis de sa mère, de son père, le premier prend de la force par rapport au second. Le fait de perdre l'estime de John après l'épisode de la gare avec Frédérick fait cristalliser tout cela, et d'ailleurs dans le livre aussi, c'est là qu'elle s'avoue à elle-même son amour pour John. C'est unn peu comme si le fait de penser qu'elle a perdu l'amour de John l'autorisait à s'avouer ses propres sentiments.

c' est tout à fait ça Clinchamps!

comme Scarlett qui dit comme Clinchamps......... pffft c'est fatigant d'écrire

Fée clochette a écrit:

pffft c'est fatigant d'écrire

C' est super quand les copines expriment si bien ce que l' on ressent soi-même!

:doddy:

Je continue la série des
bravo Clinchamps

C'est extrêmement reposant ainsi je peux bronzer merci Clinchamps

Merci Clinchamps pour cette explication.... qui me convient tout à fait!

Ta mission Clinchamps sera de décrypter tous les épisodes aussi simplement que ça!!

Quelle avalanche de compliments!! je commence à me demander si vous ne vous moqueriez pas de mon auguste personne ??? N'y aurait-il pas comme de l'ironie ???

mais pas du tout c'était tellement bien dit, que nous avons plussoyées ! quand le texte est bon, que la pensée est bonne....... bin la musique est bonne.

Je plussoie encore Fée Clochette Bravo Clinchamps! Tu sais exprimer mieux que moi mon ressenti

C'est parfait Clinchamps
tout est dit!que peut on ajouter de plus...

Je viens de lire avec beaucoup d'intérêt tous vos commentaires. C'est vrai est cet épisode est le plus sombre mais je l'aime bien à cause de cette "évolution de Margaret" comme dit Clinchamps. J'aime aussi le début de l'épisode quand John quitte la maison des Hale, complètement bouleversé par le rejet de Margaret. Il marche dans les rues sans voir personne. Cet acteur est fantastique

J'aime aussi beaucoup l'attitude de Margaret avec John, elle baisse la tête quand il lui parle, est plus humble avec toi. Elle commence à découvrir qui il est et la noblesse de ses sentiments quand il protège sa réputation lors de son aventure à la gare.

A votre avis, quand s'aperçoit-t-elle qu'elle est amoureuse de lui ? Est-ce pendant cet épisode ?

à tout ce qui a été dit.

ça y est c'est là que je commence à apprécier Margaret. Elle commence à prendre conscience que la vie ce n'est pas tout blanc ou tout noir; Les doutes l'envahissent. Elle n'en devient que plus sympathique!!

JT est d'une grande classe. Sa fragilité est touchante. il est à rude épreuve avec Margaret, mais il montre sa gentleman attitude. Je l'adore

Même si cet épisode est le plus noir, je l'aime vraiment beaucoup, car la complexité des rapports humains y sont vraiment bien dépeints.

cassandre a écrit:

A votre avis, quand s'aperçoit-t-elle qu'elle est amoureuse de lui ? Est-ce pendant cet épisode ?

Je crois que oui, Cassandre, c'est dans cet épisode qu'elle prend conscience de ses sentiments profonds envers John. Du fait de sa meilleure compréhension de la vie dans une ville ouvrière par sa fréquentation des Higgins, de l'évolution de son système de valeurs, elle commençait à l'estimer et à voir plus loin que sa situation sociale, et le fait qu'il soutienne son mensonge face au policier la rend redevable envers lui. En même temps il s'éloigne d'elle à cause de son mensonge. Et comme elle croit l'avoir perdu elle comprend à quel point cette perte l'affecte et quelle place il a pris dans sa vie. Ressort classique semblable à celui de P&P, quand Lizzie, après la fugue de sa sœur, pense avoir perdu Darcy et comprend qu'elle l'aime, classique mais ô combien véridique : c'est toujours ce qu'on a peru qui nous paraît indispensable !! Heureusement, parfois, on le retrouve !

à vos tous vos commentaires ! Il n'y a pas grand chose à ajouter.

Il y a 4 moments qui m'ont plus marqués, émus :
- Quand John Thornton quitte la maison des Hales au début. On sent une telle colère rentrée, qu'il va marcher un peu avant de rentrer chez lui.

- la musique lorsque les ouvriers grimpent les marches pour retourner travailler

- le combat de coqs entre JT et Henry Lennox à l'Exposition

- les mots de JT, dans la dernière scène, avec Margaret qui le suit des yeux...

Voilà ce que c'est que de prendre du retard, tout a déjà été dit et même très bien dit... Ca va sans dire que je plussoie clinchamps, (comme tout le monde).. et par deux fois (pour le parallèle avec P&P aussi). Mais revenons à nos moutons...

Cet épisode a été pour moi émotionnellement très éprouvant. J'ai su qu'il le serait pour mes glandes lacrymales presque dès le départ quand Margaret prend ce morceau de satin noir. Je me suis dit que c'était pas bon signe! Et puis, tous les personnages sont si abattus: les Higgins et Boucher à cause de la grève, John Thornton à cause de Margaret et inversement. Et puis la maladie de Bessy et celle de Mrs Hale qui empirent...

Quelques scènes fugaces m'ont quand même fait sourire en particulier le soupir de Mrs Thornton quand John lui dit que Margaret l'a repoussé et l'hésitation qu'il marque quand Bell l'apostrophe en lui disant "Congratulations".
Mais sinon, cet épisode est celui des "grandes eaux". Ca a commencé avec la mort de Bessy, ça s'est poursuivi avec le retour de Frédérick, la mort de Mrs Hale bien sûr, le désarroi de Mr Hale, celui de Higgins après la mort de Boucher... Tout mon paquet de mouchoirs y est passé!

En ce qui concerne le scénario, il y a une chose que j'aime bien: c'est la manière dont Margaret apprend à son père combien l'état de santé de sa femme est grave (par le biais de la lettre à Frédérick). Il y a une chose que je trouve bizarre: la scène de l'exposition à Londres, je n'arrive pas à savoir exactement ce qui cloche dans cette scène, il y a un truc qui me gène et je n'ai pas encore identifié ce que c'est. Et il y a une chose qui est dommage, c'est qu'on ne nous explique pas mieux ce qui oblige Margaret à mentir.

A la différence des épisodes précédents, Margaret ne commet aucune maladresse, ce sont des tiers qui se chargent de ruiner ses efforts: à l'expo, quand elle et Thornton tentent de s'expliquer, on les interrompt, quand Thornton apporte les fruits et le livre, c'est Mary qui oublie de refermer la porte. La loi de Murphy pourrait être le sous-titre de cet épisode.

Quant à savoir si Margaret est amoureuse ou non à la fin de l'épisode, je penche plutôt pour quelque chose qui sonnerait comme:

Jane Austen dans Orgueil et Préjugés a écrit:

Je ne puis vous fixer ni le jour ni le lieu, pas plus que vous dire le regard ou les paroles qui ont tout déterminé. (...) J'étais déjà loin sur la route avant de m'apercevoir que je m'étais mis en marche.

Elle l'est mais ne le sait pas encore, pour terminer avec un autre parallèle avec P&P!

Fred a écrit:

Voilà ce que c'est que de prendre du retard, tout a déjà été dit et même très bien dit... Ca va sans dire que je plussoie clinchamps, (comme tout le monde).. et par deux fois (pour le parallèle avec P&P aussi).

A qui le dis-tu !!! 1/4 d'heure que je me gratte la tête en me disant, voilà, tout a déjà été dit, et très bien. Que rajouter hormis des .

Même s'il m'est très difficile de choisir un épisode préféré, je crois que celui-ci arrive d'une tête (très courte) en premier. Car tout va mal. (c'est mon côté un peu maso )
Les sentiments et la valeur des personnages, sont mis à rude épreuve, mais grâce cela, ils vont se révéler à eux-même.