Et si on allait au ciné?

J'ai vu Le Havre, de Kaurismaki, et j'ai beaucoup aimé. On retrouve l'univers du réalisateur (enfin d'après mon souvenir du seul que j'ai vu avant, L'homme sans passé) mais c'est plutôt un film gai et optimiste, malgré la situation de départ des personnages ... J'ai vu des critiques qui justement reprochaient au film ce côté "Amélie Poulain", et je vois tout à fait ce qu'ils ont voulu dire par là, mais je n'ai pas trouvé ça trop rose au point d'être agaçant non plus ! On peut dire des choses aussi sans faire souffrir ou mourir tout le monde quoi ^^
Il y a juste un truc un peu "capillotracté" :

Spoiler:

Et sinon j'y suis allée pour Daroussin que j'adore, en fait on le voit assez peu, même si son personnage a un rôle trèèès important. Le héros est l'acteur qui joue le père de famille Le Quennois dans "la vie est un long fleuve tranquille", il a vieilli depuis mais on l'a reconnu à sa façon de parler, toujours la même ! Il y a aussi de petites apparitions de JP Léaud qui sont terribles et font leur petit effet.

edit: j'ai oublié de mentionner le numéro de Little Bob, THE vrai rockeur du Havre ... drôle de personnage

Emily, j'ai déplacé ton message sur La Délicatesse dans le topic de Foenkinos.

je suis allée hier voir "le Havre" et je rejoins tout à fait Bonnie dans son avis. Je n'ai vu que "l'homme sans passé" mais il n'empêche que j'ai reconnu la patte très particulière de Kaurismaki des les premières minutes : personnages fixés comme dans un tableau, lumière vive, couleurs franches (mais jamais criardes) et le goût des petites gens. Moi ça m'énerve sérieusement qu'on reproche aux films (et celui-là en particulier) de mettre en scène des "bons sentiments" Et alors ??? Il faudrait penser que la générosité et la bonté n'existe jamais dans la vie ??? Qu'il faut abandonner tout espoir et ne vivre que dans la noirceur ??? Ce qui compte dans un film,c'est la façon dont c'est filmé : pathos, ou pas, violons dégoulinants, ou pas. Et Kaurismaki porte le minimalisme au maximum du possible. Mais il y a toujours des traits d'humour, un humour de tendresse et de connivence, et la chaleur humaine transparaît au travers de dialogues très simples, et moi j'aime ça et au diable ceux qui ne veulent que du sordide et du misérabilisme. Marcel Marx ne se pose pas de questions, il sait à l'instant ce qu'il va faire et le le fait avec l'inconscience des purs, ou des innocents. Mais le personnage du Commissaire est là comme un contre-point bien plus ancré dans la réalité, et sans lui, Marx aurait échoué, ce qui maintient le crédibilité de l'histoire.
J'ai beaucoup aimé ce film, (et le rocker havrais, m'a bien plu, et m'a rappelé le groupe de rock improbable de "l'homme sans passé"), c'est un moment de clarté. Il y a aussi de sales gens (le délateur de service) mais Kaurismaki a la volonté de ne pas insister sur ce qui est négatif : la fouille de la maison, on l'entend, et on peut supposer qu'elle est brutale, mais on ne la voit pas, ni la tête du préfet qui exige "des résultats". Il n'y a rien d'édulcoré de la réalité, mais la volonté de privilégier le côté lumineux de la nature humaine, et moi, ça me fait du bien. Par contre je partage les interrogations de Bonnie quant à la fin, et comme toi, je me suis demandé : Rêve ? Réalité ? Finalement j'ai opté pour la réalité, une sorte de récompense divine à Marcel Marx pour être ce qu'il est.

J'ai vu The Descendants , dont je connaissais la BA par cœur à force de la voir au ciné et de l'entendre sur France Inter
J'ai beaucoup apprécié ce film qui nous plonge au cœur de Hawaï, ses paysages merveilleux qui donnent envie d'y aller, sa musique typique et très agréable, mais surtout de ses habitants qui ont les mêmes problèmes que tous les autres gens !
En effet, on s'attache à une famille touchée par un drame : le coma d'Alexandra King ,femme et mère de deux filles, suite à un accident de bateau. La vie de Matt King (Georges Clooney) s'en trouve bouleversée car il est obligé de s'occuper avec beaucoup plus d'attention de ses filles. S'ajoute à cela une histoire d'héritage puisque Matt King et ses cousins sont propriétaires, en fiducie, d'une gigantesque terre à Hawaï et prévoient de la vendre avant que la fiducie n'arrive à son terme.
Enfin, Matt découvre que sa femme le trompait, et il tente de retrouver cet homme pour le prévenir du coma d'Alexandra.

Autour de ces trois problématiques se construit le film. Il est très beau, plein d'émotions mais également d'hmour. Georges Clooney est très bon en homme dépassé par les événements, un peu pommé mais qui essaie de tenir bon. Le relation entre Matt et ses filles est bien rendue, on arrive à s"identifier à cette famille (notamment la dernière image du film !) malgré le drame qu'elle traverse.

Je n'arrive pas trop à ordonner mes idées pour faire une critique Je conclurai donc rapidement en disant que c'est un très bon film, les acteurs sont tous merveilleux et je vais réserver de ce pas un billet d'avion pour Hawaï

J'ai également vu The Descendants hier, et je te rejoins sur tout Dune. C'est un beau film, sa situation géographique est très originale parce qu'il pose la question de l'héritage et de la transmission d'un patrimoine. Matt King demeure clairement attaché à ses racines hawaïennes. Je n'ai moi aussi qu'une envie maintenant, c'est de sauter dans un avion pour Hawaï, après avoir contemplé ses superbes plages et ses maisons immenses qui tiennent davantage de villas.

J'ai aussi trouvé George Clooney très bon en père paumé qui doit du jour au lendemain lutter sur plusieurs fronts (mais de là à ce qu'il obtienne l'Oscar, je ne sais pas). C'est un des premiers films où je le vois dans lequel il ne joue absolument pas sur son physique. La relation qu'il a avec sa fille aînée est très belle parce que tous deux se rapprochent du fait des tristes circonstances qu'ils traversent. La jeune actrice est d'ailleurs tout à fait remarquable. J'ai moins aimé son copain Sid, vraiment très niais, mais l'acteur a le physique de l'emploi . J'ai un peu décroché vers la fin, qui m'a semblée un peu longuette.

Spoiler:

Dans le cadre du Festival Premiers Plans d'Angers, j'ai pu assister à la cérémonie de clôture samedi soir et à la projection du nouveau film de Lucas Belvaux, 38 témoins. Très bon film noir qui se focalise sur le témoignages d'habitants d'un immeuble du Havre suite à un meurtre commis à deux pas de chez eux. Tous affirment n'avoir rien entendu vu l'heure tardive des faits (3h du matin) mais tout bascule lorsque l'un deux avoue qu'il a entendu la victime crier à plusieurs reprises mais n'a rien fait. Yvan Attal et Sophie Quinton tiennent les deux rôles principaux et sont très bons, surtout lui . Son personnage est très taciturne, mais il parvient à faire passer beaucoup de choses dans les regards et les silences. Ils sont entourés de Nicole Garcia, que j'ai moins appréciée mais que je n'aime pas en général, et de mon cher Didier Sandre, impeccable en Procureur de la République. Ce fut une note sombre pour finir le festival, mais de grande qualité. Lucas Belvaux était présent et a avoué être anxieux parce que c'était la première projection du film, qui sortira le 14 mars. Je crois qu'il n'a aucun souci à se faire, le succès devrait être au rendez-vous.

Je suis allée voir Et si on vivait tous ensemble ? en famille, et j'ai plutôt bien aimé.
C'est une comédie, mais le sujet est parfois assez grave et j'ai aussi eu les larmes aux yeux.
De vieux amis décident de vivre en collocation.
Mes personnages préférés sont Albert et Jeanne, incarnés par Pierre Richard et Jane Fonda, excellents tous les 2. Pierre Richard m'a épatée et beaucoup émue

Spoiler:

Jane Fonda est magnifique, et j'aime bien son rôle d'américaine complètement libérée mais profondément attachée à son mari. Claude Rich est aussi hilarant en pervers pépère. Et le couple Géraldine Chaplin et Guy Bedos accueille tout ce petit monde dans leur grande maison pour éviter la maison de retraite à leurs vieux copains de 40 ans. Puis viendra se joindre à eux Dirk, jeune étudiant en ethnologie initialement embauché pour promener l'énorme chien d'Albert, et qui finira par choisir leur communauté comme sujet d'étude.
Les voir prendre leur vieillesse et maladies avec philosophie dédramatise un peu le sujet. Bref, si vous avez l'occasion, je vous encourage à aller le voir.

Et si on vivait ensemble me tente bien Yseult, ne serait-ce que pour la belle brochette d'acteurs qui y sont réunis.

Grâce au festival Télérama, j'ai pu voir 2 films que j'avais manqués à leur sortie en salle.

Incendies, film québécois très fort, très dur, j'en suis sortie toute retournée. On suit deux jumeaux, une fille et un garçon, qui partent sur la trace de leur frère et de leur père après la mort de leur mère à la demande de celle-ci qui est d'origine palestinienne. En découlent des révélations affreuses et des scènes difficiles , mais j'ai été prise par l'histoire. Les acteurs, que je ne crois pas avoir vus auparavant, sont tous excellents. L'accent québécois (que j'adore ) des jumeaux a heureusement contribué à détendre certaines scènes, bien que "détendre" ne soit pas le mot exact vu la gravité de l'histoire.

Une Séparation, dont j'avais beaucoup entendu parler. Et je n'ai pas été déçue, il est remarquable. Par moment, on dirait un documentaire tant la situation du couple en instance de divorce est vécue. L'arrivée d'une femme de ménage qui a aussi pour tâche de s'occuper du grand-père paternel atteint d'Alzheimer va bouleverser l'existence de toute la famille. J'ai été frappée par la grande justesse de tous les acteurs, qui ont reçu les prix d'interprétations féminine et masculine au festival de Berlin l'année dernière. Certaines scènes sont très longues avec beaucoup de dialogues, et j'imagine qu'elle n'ont pas dû être faciles à jouer. Tous sont impeccables . J'espère que le film remportera l'Oscar du meilleur film étranger, je le crois bien parti.

J'ai vu il y a deux jours The descendants: c'est un beau film, très bien joué (George Clooney est très bien, ainsi que Shailene Woodley, juste bémol sur Matthew Lillard, vraiment pas à sa place et qui a un air abruti ) avec de superbes paysages, c'est vrai que ça donne très envie d'aller à Hawai! J'ai trouvé quelques longueurs quand même (la fin comme Tatiana, même si c'était émouvant j'ai pleuré )

Nous avons bravé le froid hier pour aller voir Star wars 1.
Rien de nouveau dans la galaxie.. la 3D n'est pas franchement époustouflante, la course n'est pas plus impressionnante en 3D .
Maitre Lucas va encore empocher des $.... Mais bon ayant découvert Star wars sur grand écran, il y a bien longtemps , je voulais que mon fils ait ce plaisir aussi, chose fai^te avec le premier opus, il en a pris plein les mirettes

Alors la 3D je n'en fiche mais voir Star Wars sur grand écran effectivement ça doit en jeter plein les mirettes Demain, j'irai peut-être voir la Taupe

J'ai vu The Descendant hier soir. J'avoue que je me suis ennuyée et que je peine à comprendre, les nominations, tant celle du film que celle de George Clooney. Au niveau cinématographique, je vois la mise en image d'un roman (je ne connais pas le roman donc je ne sais pas si c'est fidèle) et rien de plus. Et pour l'acteur, ma foi il est un peu différent de ses rôles habituels, c'est vrai, mais selon moi ce n'est pas son meilleur contre-emploi.

Je dois avoir un coeur de pierre mais cette histoire ne m'a pas touchée. J'ai trouvé la réalisation très plate et les situations un peu convenues. Heureusement, on évite le mélo, c'est toujours ça de pris. Point le plus positif selon moi : l'excellente prestation de Shailene Woodley dans le rôle d'Alexandra. Je vais essayer de garder ce nom en mémoire, l'actrice m'ayant paru excellente.

Ah mince Cat je suis désolée de lire que le film ne t'as pas emballé Enfin, chacun ses goûts

Je n'avais pas trouvé l'histoire convenue, au contraire, surtout qu'elle mêle plusieurs sujets à la fois notamment la question immobilière qu'on ne retrouve pas si souvent.

En lisant ton avis j'ai vraiment l'impression qu'on n'a pas vu le même film

Dune a écrit:

Je n'avais pas trouvé l'histoire convenue, au contraire, surtout qu'elle mêle plusieurs sujets à la fois notamment la question immobilière qu'on ne retrouve pas si souvent.

J'ai surtout trouvé convenu tout ce qui touche à la famille. Je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus original de ce côté-là. Ou plutôt non, après avoir vu le trailer au moins trois fois, je n'avais pas envie d'aller voir le film car je m'attendais exactement à ce que j'ai vu. Mais mon fils m'a proposé une sortie ciné en famille, et c'est lui qui a choisi le film. Je me suis dit qu'il ne fallait pas rester sur des préjugés et j'ai donc accepté. Mais je dois bien avouer que cette fois-ci, mes préjugés se sont révélés justifiés.

Quant à la question immobilière, oui, cela rend le film plus intéressant, mais là aussi, pas vraiment de quoi me tenir en haleine. Les trusts, c'est quelque chose qui me semble trop familier professionnellement pour que ça me passionne. Et le choix final de Matt, eh bien... comment dire... j'aurais souhaité qu'il se fasse sur d'autres bases. C'est ce qui devrait paraître le plus important, vu le titre du film, et finalement ça sonne presque anecdotique.

"Léonard de Vinci : Peintre à la Cour de Milan". National Gallery, Londres.
9 novembre 2011 - 5 février 2012

Hier soir, j'ai assisté dans un fauteuil très confortable d'un salle de cinéma Pathé à la projection du film "Leonardo Live", une visite guidée exclusive sur grand écran de l’exposition "Léonard de Vinci peintre à la Cour de Milan" , filmée à la National Gallery de Londres. La diffusion était prévue le 16 février à 20 heures dans plus de 50 cinémas en France. Alors je dis : - j'y étais -

Magnifique exposition avec des images heureusement sous-titrées pour moi, bien qu'il paraît que l'accent anglais des intervenants était si parfait que tout était fort compréhensible. Cela m'a évité un voyage à Londres plus cher.

Mais il y a un petit bémol... Les tableaux présentés étaient pour la première fois réunis, c'est un tour de force, j'ai cependant trouvé que les dessins de Léonard de Vinci prêtés par sa Majesté la Reine Elisabeth avaient été fort absents du film, bien qu'accrochés aux murs. J'aurais apprécié et les autres spectateurs aussi, les voir.

Les tableaux étaient impressionnant.

Le film termine par un tableau d'une collection privée, récemment identifié comme de Léonard de Vinci "Salvator mundi" qui laisse une impression tellement parfaite que vous en rêvez la nuit. Il y avait le portrait d'un musicien Atalante Migliorotti, les deux vierges aux rochers celle du Louvres et de Londres, les deux maîtresses de Ludovic le Maure quoique il a été émis l'hypothèse que la deuxième maîtresse, la belle ferronière pourrait être Béatrice d'Este, (sa femme embellie photoshoppée elle était tout à fait laide) parce qu'elle regardait droit dans les yeux et qu'une maîtresse comme l'était Cécilia Galerani (la dame à l'hermine) ne pouvait pas le faire, elle se devait être modeste le regard soit lointain soit baissé. Mais qu'elle était belle !!!!

J'ai pu voir Les Adieux à la Reine de Benoît Jacquot, adaptation du roman historique de Chantal Thomas, en avant-première en présence du réalisateur.

Autant le roman m'a déçu, autant la film m'a beaucoup plu. En partie à cause de son héroïne, volontairement rajeunie d'une bonne vingtaine d'années par rapport au livre. C'est une jeune fille qui découvre la vie à laquelle on s'attache facilement, parce qu'elle se retrouve propulsée dans les journées des 14, 15, 16 et 17 juillet 1789 à Versailles sans rien comprendre aux évènements. Benoît Jacquot a expliqué combien il s'est attaché au personnage, et cela se sent d'un bout à l'autre. Il a aussi expliqué avoir tourné deux fins possibles.

Spoiler:

Le film est très beau visuellement, beaucoup de scènes se passent de nuit à la lueur des bougies, recréant ainsi l'atmosphère opressante de ces journées d'angoisse. On y suit le quotidien difficile de l'armée des domestiques de la famille royale et des membres de la cour. La reconstitution historique est très bonne et dépeint avec justesse ces journées telles que je me les imaginais, l'incompréhension des maîtres et des domestiques après l'annonce de la prise de la Bastille, puis la panique qui saisit tout le monde, les conciliabules dans le "couloir de l'angoisse" du quartier des domestiques, comme l'a joliement appelé un spectateur au cour de l'échange qui a suivi la projection.

Les acteurs m'ont séduit dans l'ensemble, à commencer par Léa Seydoux, très juste et qui correspond bien au personnage. Lorsqu'elle se fait passer pour Mme de Polignac à la fin, elle acquiert une autorité naturelle et une certaine majesté qui souligne sa volonté de s'en sortir. Diane Kruger interprète une Marie-Antoinette convaincante, et je suis pourtant loin d'apprécier cette actrice en général. Elle oscille entre la frivolité la plus affligeante et le début d'une réflexion sérieuse mais pas forcément lucide sur sa situation et celle de sa famille, en essayant d'organiser notamment une fuite à Metz. Benoît Jacquot a choisi de montrer sa relation avec Mme de Polignac sous un jour érotico-amoureux. Bien que je n'adhère pas à cette vision historique, elle tient la route dans le film.

Merci pour ton avis Tatiana. Le film a été présenté à la Berlinale.

Je crois que je vais créer un topic séparé pour Albert Nobbs. Après tout, JRM n'y a qu'un petit rôle, donc finalement cela me semble plus logique. Miss Margaret, j'espère que tu me pardonneras de jouer les girouettes.

J'ai vu la semaine dernière La Taupe que j'ai beaucoup aimé. L'ambiance feutrée, froide et pleine de suspicion des services secrets, les craintes nées de la guerre froide, la solitude de l'agent secret, tout y est. Ca m'a beaucoup rappelé "la vie des autres", que j'avais beaucoup apprécié.

L'intrigue est très lente et complexe. Je n'ai rien compris pendant les 3/4 du film, et pourtant c'est ce que j'ai apprécié. C'est un film où on n'en fait pas des tonnes, quelques scènes d'action mais pas à la james bond (le mec qui a une crise cardiaque et est nickel 5 minutes après), beaucoup de non-dits, ce qui est plutôt cohérent avec l'univers.
On aime ou on déteste mais ça m'a séduite.

J'ai vu aussi Une séparation. Conformément à tous les prix et toutes ses bonnes critiques, j'ai beaucoup apprécié. Ca m'a donné envie de voir les autres films de ce réalisateur.
Je trouve que tous les personnages apportent un éclairage intéressant sur la société iranienne et sur le couple. Cette histoire de double séparation d'une part dans un couple et d'autre part entre des personnes qui n'appartiennent pas à la même classe sociale est très intéressante. J'ai également apprécié d'en voir un peu plus sur la religion dans la société iranienne.
Le film était conseillé dans le cadre d'une émission sur la politique et la religion en Iran, j'ai compris pourquoi.

J'ai vu Extrêmement fort et incroyablement près; je ne raffole pas des films qui mettent en scène le 11 septembre, mais voilà, j'y suis allée.
Que dire à part que c'est un film dont le sujet est très sensible et que les cousins d'amérique ne feront sans doute jamais le deuil de ce qui leur est arrivé.

J'ai eu du mal à rentrer dedans; je n'ai pas accroché à l'enfant aux yeux qui lui mangent le visage "regardez-moi comme je suis intelligent"; un autre Haley Joel Osment (Sixième sens) qui ne fait pas dans la demi-mesure quand il s'agit d'exprimer ces émotions, certainement pas un petit Jamie Bell (Billy Elliott), trop poids lourd émotif pour cela.

Le scénario est bien compliquée pour un sujet qui gagne à faire dans la simplicité; même si l'ensemble est traité avec finesse.

En outre, j'ai découvert Sandra Bullock en dehors des rôles de comédie, elle m'a surprise et dans le bon sens.

Ce film m'a tiré des larmes, mais vu le thème, je serais un monstre si je n'y avais pas été sensible.

Je viens faire baisser le niveau du topic. Je suis allée voir La vérité si je mens ! 3 (le 1 est culte chez moi, j'ai vu le 2 mais il me semble qu'il était nul, je n'en ai aucun souvenir précis ceci dit^^)... et ça casse pas des briques. En plus le cinéma où on est allés avec mon frère est naze, les sièges étaient sales ou cassés, y avait même pas le chauffage (le seul avantage c'est qu'il est à une rue de mon appart ) donc les conditions n'étaient pas idéales !

Film très oubliable donc, même si c'est sympa de retrouver cette bande d'acteurs...

Esperluette merci de ton avis, je me suis battue pour ne pas aller le voir, ça avait l'air tellement pourri (comme toi j'adore le 1 et je trouve le 2 nul) mais tout le monde autour de moi pensait qu'il fallait le voir alors tous les avos négatifs sont les bienvenus

Je te comprends, Nathy's. On se contentera de revoir et rerevoir le premier hein. Bon j'ai un peu souri quand même, de temps en temps^^

On a hésité avec Les infidèles et je crois qu'on aurait mieux fait d'aller voir ce dernier.

Nephtis et Christelle, nous avons un topic consacré à edgar Rice Burroughs où on parle de John Carter


Je viens d'y dépalcer vos dernier échanges, c'ets par là