Lecture de groupe n°20 : Testament à l'anglaise, 3e partie

Découpage: du chapitre Décembre 1990 à la fin

Je suis un peu en avance mais bon, je n'ai pas précisé qu'on devait attendre une date définie pour poster donc je me lance^^

Sur la fin je n'ai pas pu m'arrêter et j'ai fini le livre (c'est pour ça que je poste si tard), c'est trop prenant attention!! La fin éclaire le reste, mais ça reste dommage de devoir attendre si longtemps... Néanmoins coup de chapeau à l'auteur qui a bien mené sa barque tout le long!!

J'ai fini le livre ce matin, et comme Ju, une fois lancée dans la dernière partie, impossible de m'arrêter !

Encore une fois je suis bluffée par le talent qu'a Jonathan Coe pour construire ses récits, il y a certes des coïncidences un peu énormes mais il arrive toujours à surprendre son lecteur !

Comme toujours avec cet auteur, j'ai été alternativement amusée et émue

Spoiler:

La dernière partie sous influence Agatha Christie qui vire au jeu de massacre est une réussite.  (D'ailleurs Agatha est citée quand Thomas évoque les Dix petits nègres  ).

Spoiler:

Tous les éléments se mettent parfaitement en place, même si je me suis posée une question :

Spoiler:

Quant à Michael :

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Et puis la pirouette finale

Spoiler:

Encore un très bon cru de Jonathan Coe, même si étrangement, ce n'est pas mon préféré, mais il faut dire que j'ai vraiment eu un énorme coup de cœur pour Bienvenue au club (et hop un peu de lobbying si vous souhaitez continuer à découvrir cet auteur  ).

Merci pour ton avis Esperluette
Comme toi, j'ai été choquée par le même passage, mais il faut avouer que cette fin est bien jouissive ! Je l'ai racontée à ma famille ce midi d'ailleurs
À l'occasion j'essayerai de lire Bienvenue au club, même si je partage pas ton enthousiasme pour cet auteur, ce dernier me plaira peut-être plus!

Cela fait plaisir de voir que Ju a finalement été prise au jeu! En ce qui me concerne, mention spéciale pour la tragique odyssée médicale de Fiona, critique de l'application à la politique de santé des axiomes de rentabilité.

Et voilà, j'ai terminé Testament à l'anglaise hier...
Je suis assez mitigée, et mon premier sentiment était un peu la déception juste après avoir refermé le livre. Déçue par la fin de Michael, déçue par le massacre des Winshaw... Mais après une bonne nuit de sommeil, je ne peux nier le talent de l'auteur. Il manie très bien sa plume et sait surprendre !
Il faudra tout de même que je lise un autre de ses romans (si quelques bonnes âmes pouvaient me conseiller ).

J'ai lu La Maison du sommeil et La pluie avant qu'elle tombe, je te recommande les deux, sans prétendre non plus que ce sont des œuvres de premier plan. Mais je fais partie des gens sensibles aux qualités de cet auteur, qui ainsi passent sur ses défauts. Aussi vais-je en lire d'autres qui semblent inspirer notre leader coesque, que je remercie au passage.

La maison du sommeil me tente bien. Je vais mettre ce roman dans ma wish list.
Merci pour ta réponse Selenh   

J'ai fini le livre.

J'ai assez apprécié le jeu de massacre finale, le tout étant asse jouissif à cause du côté détestable des Wisham, mais aussi par le traitement quasi parodique de cette partie  . Je suis, comme Angé, un peu déçue par la fin de Michael, j'aurai aimé qu'il finisse son livre  

J'ai été sensible à la qualité de l'écriture de Jonathan Coe.

Bref, un livre à lire   

J'ai enfin terminé ma lecture et, même si j'ai apprécié cette lecture, "Testament à l'anglaise" n'est pas mon Jonathan Coe préféré   

Je pense d'ailleurs que c'est un roman très spécial pour s'initier à Jonathan Coe, ça passe ou ça casse   
Je suis contente de voir que c'est passé pour Ludi et angé (on attend le retour de congés de zoju et le verdict de missAcacia pour voir si c'est passé aussi   ).

Quelques commentaires pêle-mêle :

- l'odyssée médicale de Fiona (pour reprendre le terme de Selenh)

A ce sujet,  je n'avais pas fait le lien concernant le docteur Gillam (qui soigne Fiona et qui était déjà apparue lors du débat télévisé avec Henry Winshaw)... j'ai réalisé a posteriori qu'il s'agissait du même personnage grâce à la lecture d'une série d'articles trouvée sur le site du Guardian, dont je vous mets le lien ci-après pour celles qui seraient intéressées   

- une mention pour la description (en page 420) du public qui fréquente le cinéma porno de Birmingham   

J'ai bien aimé la parodie finale de "Dix petits nègres", on sent que Jonathan Coe se fait plaisir et j'ai eu plaisir à le suivre dans son délire. Mais j'avoue que tante Tabitha qui s'envole aux commandes d'un avion, j'ai eu un peu plus de mal  

Et ce pauvre Michael, décidément, qui n'aura jamais d'histoire d'amour heureuse (mourir ainsi alors qu'il a une "ouverture" avec Phoebe  pas de raison qu'il aille plus loin que le héros du film avec la bombe Shirley   ).

J'avoue ne pas avoir saisi les raisons pour lesquelles Tabitha décide de le tuer (mais justement, cela montre à quel point elle est folle finalement   ).

Lecture terminée pour moi aussi.... et sentiment mitigé : même si je reconnais le talent de l'auteur dans le style, la parodie et la construction du roman.... je reste sur ma faim!  

Je crois que j'attendais un final moins parodique : le joyeux massacre ne me choque pas du tout   ,  la pirouette ultime avec Tabitha qui embarque ce pauvre Michaël (qui va vivre pour de vrai un crash à la Youri Gagarine!    !) est bien dans l'esprit de l'auteur   

Du coup, je me dis que je suis peut-être un peu imperméable au jusque-boutisme de cet humour...   

Comme angé, je vais essayer d'en lire un autre pour savoir si j'accroche.... ou pas! 

Merci pour vos avis les filles, assez différents les uns des autres finalement.
Point positif : aucune n’a détesté pour le moment donc c’est rassurant^^
Pour ma part, suite à l’insistance d’Esperluette, j’ai emprunté The rotters’s club (Bienvenue au club) à la bibliothèque. J’espère que celui-là me plaira parce que même si j’ai bien aimé Testament à l’anglaise, je ne suis pas encore conquise par Jonathan Coe

J'ai fini le livre il y a plusieurs jours, mais étant en vacances, je ne donne mon avis que maintenant.
Ma lecture étant maintenant ancienne, je vous livre une impression d'ensemble.
J'ai démarré assez enthousiaste sur la première partie, notamment sur l' humour qui m'avait séduit.
Et puis , au fil des pages, mon intérêt à diminué considérablement, notamment à partir des passages sur la guerre en Irack, qui ne m'ont pas passionné.   
Ensuite , je n'ai pas réussi à y retrouver de l'intérêt.

L'image globale que j'ai du livre est un blougiboulga, c'est à dire un assemblage de divers thèmes qui se mélangent mal. Certains passages m'ont intéressé , comme le parcours du combattant de Fiona dans le monde médical. Et d'autres absolument pas, et surtout, ces thèmes et ces univers étaient tellement différents, que cela m'a perdu, et je n'y ai pas trouvé de sens global.   

Bref, c'était ma deuxième tentative de lecture de Coe, et deuxième déception.  Je ne suis pas sûre d'en tenter un troisième...

J'ai moins apprécié la fin du roman. J'ai trouvé ça à la fois assez ancré dans la culture du non-sense: on sème les cadavres à tout va, sans aucun souci de vraisemblance et c'est parti pour la grande partie de cluedo (cf. Un cadavre au dessert). Mais le récit hésite avec un dénouement à la Agatha Christie (même si là c'est l'assassin qui est obligé de fournir une bonne partie des explications parce que Michäel Owen n'est pas tout à fait Hercule Poirot) et une Happy End Obladi-oblada assez improbable entre Michäel* et Phoebe, sur fond de vaudeville (les morts ressuscitent, le père de l'anti-héros est en fait le personnage clef du drame des Winshaw quarante ans plus tôt...).
Et comme s'il avait compris que tous ces mélanges ne pouvaient pas fonctionner, l'auteur trucide son héros d'une façon rocambolesque... pour ne pas avoir à gérer la suite ?

Comment dire, une certaine facilité un peu décevante dans le dénouement et une fin un peu indigeste. Alors que j'avais vraiment apprécié le reste, malgré Owen qui est un peu exaspérant dans sa mollesse et dans sa dépression permanente.

Pour le dire autrement, un bon moment de lecture avec une fin malheureusement un peu décevante. Le cluedo m'aurait suffi (avec un petit commentaire indiquant qu'il est toutefois fort rare que tous les méchants payent pour leurs crimes).

* deux femmes qui tombent amoureuses de Michaël Owen dans le même livre, ça défie les lois des probabilités les plus audacieuses... même s'il a les plus beaux yeux du monde hérités de son papa (il ne nous avaient pas marqués au début les plus beaux yeux du monde   )

PS: j'ai lu vos commentaires et ça me motive à relire les dix petits nègres.

Merci pour ton avis MissAcacia

Globalement, je ne te sens pas fermée à une nouvelle expérience avec cet auteur (et je pense sincèrement que "Bienvenue au Club" et "Le Cercle Fermé" sont de nature à beaucoup te plaire (car ils n'ont pas les défauts que tu as pointés dans ton message  )

L'expérience actuelle de Ju en atteste
(Ju, que j'admire pour sa bonne volonté après 2 échecs avec un auteur, j'aurais passé mon chemin, en dépit des conseils d'esperluette     )

Les pirouettes finales (parfois jugées décevantes) c'est un peu la marque de fabrique de Jonathan Coe mais j'avoue que sur celui-ci il a bien chargé la barque

MissAcacia a écrit:

Deux femmes qui tombent amoureuses de Michaël Owen dans le même livre, ça défie les lois des probabilités les plus audacieuses... même s'il a les plus beaux yeux du monde hérités de son papa (il ne nous avaient pas marqués au début les plus beaux yeux du monde  scratch )

surtout qu'il insiste quand même beaucoup sur son état décrépi le Michael

Merci pour ton avis MissAcacia!

serendipity a écrit:

Globalement, je ne te sens pas fermée à une nouvelle expérience avec cet auteur (et je pense sincèrement que "Bienvenue au Club" et "Le Cercle Fermé" sont de nature à beaucoup te plaire (car ils n'ont pas les défauts que tu as pointés dans ton message  )

L'expérience actuelle de Ju en atteste  
(Ju, que j'admire pour sa bonne volonté   après 2 échecs avec un auteur, j'aurais passé mon chemin, en dépit des conseils d'esperluette     )

Oui je te conseille ceux-là aussi MissA! Je ne pensais pas accrocher et finalement si

Les posts récents de MissAcacia (je me suis régalée, merci!) m'ont fait relire nos échanges, et décidément c'était un bon cru cette lecture. Coe peut être inégal mais il ne laisse pas indifférent, et les échos de son humour dans vos critiques ne manquent pas de sel.

Selenh a écrit:

Coe peut être inégal mais il ne laisse pas indifférent,

Oui et ce qui est rigolo, c'est que nous avons toutes un ressenti différent sur les différents passages. Certaines ont aimé des choses, d'autres non, et vice versa