Ce nouveau roman reprend les ficelles des quatre qui l'ont précédés... Cette fois ce n'est pourtant pas une Darcy le personnage principal mais Eliza Collins, la fille du fameux pasteur (devenu évêque)... Pour rappel de sa parenté avec Mr Darcy (histoire de rigoler cinq minutes) : elle est la fille du cousin de la femme de Darcy... partant de là est-il judicieux de parler "d'esprit Darcy" ? Bref, le mot Darcy est assez racoleur pour faire vendre, ce que l'auteure a apparemment bien compris... Sur l'histoire en elle-même nous avons donc Charlotte Collins ( l'aînée, oui elle porte le prénom de sa mère) sorte de simili Jane Bennett (en BEAUCOUP MOINS sympathique/attachante) et Eliza (sorte de copié collé d'Elizabeth Darcy). Bien sûr Charlotte est belle et disciplinée, Eliza ne l'est pas ( elle écrit pour un journal des portraits plein d'humour et d'esprit... bref Elizabeth puissance 10). Donc Charlotte part à Londres sous le patronage d'une tante de sa mère (une Catherine de Bourgh puissance 10) pour se trouver un bon parti et Eliza est forcée de la suivre car on souhaite l'éloigner d'Anthony, le nobliau voisin. Ceci étant posé Eliza est la troisième roue du carrosse et dès son arrivée à Londres, elle rencontre un homme riche mais déplaisant, Mr Bruton qui la qualifie de "petite provinciale"(elle n'était pas censée entendre évidemment) , tandis que le sympathique ami de Bruton, Rosely s'entiche de la belle Charlotte ( à ce niveau ça vous dit quelque chose ^^). Donc... la suite : sans dévoiler les détails de l'intrigue, on a des interventions de la reine des pintades (aka Camilla née Darcy, pour celles qui suivent mes chroniques), un révérend écoeurant qui propose à Eliza de l'épouser, une demande en mariage de Bruton repoussée (rooo original !) sans oublier un George Warren (oui, le beau fils de Caroline Bingley) qui s'acharne contre ce qui est un tant soit peu proche des Darcy. Je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler la fin
Ce que j'aime : la fin de Charlotte, surprenante pour le coup
Ce que j'aime moins : lire sans arrêt la même chose sur cinq tomes... j'ai l'impression que l'auteure change juste les prénoms et certaines situations des personnages, sinon c'est toujours la même chose : "alors on a Caroline Bingley qui veut ruiner une fille vaguement ou pas apparentée aux Darcy et elle décide de demander de l'aide à son diabolique beau-fils" (ceci n'est qu'un exemple parmi beaucoup que j'aurais pu trouver) Le personnage de Charlotte, pas du tout attachant
En bref: Un quasi copié collé d'Orgueil et Préjugés auquel s'ajoute les ressorts habituels et sans surprise d'Elizabeth Aston... Alors oui, ça se lit bien, l'écriture est agréable mais quelle fadeur !
Ma note 5/10 (et encore je trouve que je surnote...)