An arranged marriage, Jan Hahn

Présentation de l'éditeur : Can a marriage of convenience ever lead to true love? Immediately after Elizabeth Bennet refuses Mr. Darcy's proposal at Hunsford, her father dies, leaving Longbourn entailed away and little fortune to sustain his widow and daughters. Six months later, the Bennet family receives a visitor with a most unusual offer that promises to save the family from financial and social ruin. Elizabeth's sense of duty forces her to enter into an arranged marriage with a man she does not even like. Told from Elizabeth's point of view, An Arranged Marriage is a compelling twist on Jane Austen's Pride and Prejudice. Can Elizabeth overcome her feelings of anger, resentment, and suspicion toward her new husband and - the most bewildering sensation of all - a growing attraction for the last man in the world she ever wished to marry?

Mon avis:

Merci ma Jess! Tu sais si je peux me le procurer en version numérique?
Il y a un what if qui fonctionne déjà comme ça, avec les conséquence de la mort de Mr. Bennet, d'A. Reynolds ou autre... J'avais bien aimé.

Ohh je pense qu'il est quelque part en numérique ^^   je vais regarder

Super! Je suis un peu dépassée en ce moment, pas trop le temps de faire des recherches, merci.

Amazon l'a en version kindle, si c'est ce que tu cherches Selenh.

Merci ma Fée!

Merci pour ton avis, Jess !!

Jess Swan a écrit:

. Darcy m'a beaucoup plu dans cette histoire ! Je l'ai trouvé presque parfait

J'ai lu l'histoire, voilà fort longtemps, si bien que je m'y suis remise hier, car je n'avais pas gardé les mêmes impressions que toi...

- Non Lizzy n'est pas "gnan gnan ni timorée"

- Non Darcy n'est pas parfait................ ma première impression m'avait fait dire " c'est qui cet affreux qui fait fi des sentiments de sa femme ? il est tellement coincé, il n'explique jamais, prend sa soeur pour une franche idiote, et au demeurant Lizzy aussi ..... car ce qui l'a attiré en elle apparemment ne compte pas. Sauf pour l'envoyer garder sa soeur bref je suis désolée, mais je n'aime pas ce que l'auteur en a fait. Les personnages sont inconsistants et si c'est ça un bon détournement d'histoire, les bras m'en tombent.

Désolée, mais un bon détournement de l'histoire de Jane Austen n'existe pas, ou alors, il est à venir et l'auteur n'est pas encore née.

Un prof noterai l'encre et la feuille de papier

Ah c'est rigolo comme on ne l'a pas vécu pareil ^^

Je trouve que Lizzie est gnangnan notamment lorsqu'elle fuit devant Darcy lorsqu'il vient pour le bal ( franchement elle m'a saoulée là )
Pour Darcy, c'est justement ce qui te déplait que j'ai aimé, pour moi, chassez le naturel, il revient au galop : je l'ai trouvé inadapté aux relations sociales en fait, d'où la hauteur qu'il prend et sa morgue. Après je n'ai jamais vu Darcy comme un gentleman parfait, je l'adore mais je ne le trouve pas si exemplaire et je trouve qu'il a en lui ce côté désagréable qu'exploite l'auteur donc voilà pourquoi moi j'ai bien aimé

pour en arriver au passage que tu dévoiles, il a fallu en lire des pages et des pages.

Désolée, mais cette histoire a des passages d'un ennui ahurissant, des dialogues soporifiques  au moins Jane Austen manie l'humour avec virtuosité, là rien, nada !

Juste un gars qui ne veut absolument pas parler, et lui qui est  si droit, ne vit que pour cacher les actions de sa soeur et l'étouffer ! il cache aussi son amour, bref, si Lizzy fuit c'est qu'elle n'est sure de rien et que son mari, qui arrive comme une fleur d'un long voyage, (soit dit en passant il l'avait expédiée à Pemberley sans tambour ni trompette   ), la regarde hypnoptisé et cela lui fait un peu peur, d'ailleurs à ce moment précis, j'aurais aimé que l'auteur ne le fasse pas surgir de nulle part, enfin le ridicule ne tuant pas, surtout chez les grands de ce monde,  il peut à loisir traverser toute la salle avec son regard de grand fauve en rut, ce qui réjouit la salle en pleine fête   et les métayers au retour des deux "loustics" lancent des regards grivois et entendus, alors qu'à cette époque, d'accord à la campagne cela pouvait se faire, mais là le Propriétaire du Domaine qui se conduit ainsi  alors que nous le savons illisible d'après Jane Austen par l'intermédiaire de Lizzy, là tu sais qu'ils ont enfin, enfin, enfin, roulé dans le foin !

fan de chichourle, comme un de ses garçons d'écurie allonge la servante dans la paille des chevaux ! bin mince, ou sont ses manières  !!!!!!  

Hé, hé, Fée tu auras toujours l'art de m'intéresser à ce que tu dénigres tellement c'est fait avec verve et panache!

 tu peux lire, j'ai passé un excellent moment à me dire, mais que diable ce pauvre Darcy a fait pour qu'e l'auteur  l'assassine ainsi, mais il plait à Jess,  en fait, J.Hanh a écrit d'autres livres, j'ai en souvenir "The Journey"........................ hilarant mais qu'elle voulait peut-être dramatique, dans ce livre, il n'y a que la pluie qui fait sérieux et les chemins boueux. Sinon  c'est tout à fait tiré par les cheveux.

Pour en revenir  à An arranged marriage, la pluie, la boue est aussi présente et c'est assez particulier,

Mdrrr c'est rigolo parce que moi le Darcy froid/pédant/asocial (en d'autres termes, le gros c**) c'est mon préféré
Sur le what if, pour être franche, je pense qu'on a pas la "même échelle de la daube" : je suis d'accord avec toi sur les pages d'un ennui mortel et les dialogues soporifiques mais comparé à The Pemberley Chronicles, ce livre est un chef d'oeuvre   du coup je pense qu'on réagit toutes en fonction de ce qu'on a lu avant... Clairement je ne relirai jamais ce bouquin mais ce n'est pas le pire, loin de là que j'ai lu (roooo les Sharon Lathan ! )

Après je pense que nous nous accordons sur un point : RIEN ne vaut l'original

Jess Swan a écrit:

Darcy froid/pédant/associal... etc...  

 pédant   froid    bien pas d'accord pour pédant ou froid, pour associal, je suis mitigée parce qu'il évolue bien dans PP.

En lisant Jane Austen, j'ai trouvé que Darcy n'était  raide et impoli que lorsqu'il était mal à l'aise dans une société nouvelle, mais dès qu'il connaissait, il était plus "vivable", de plus il était le contraire d'un pédant, mais il aime la contreverse. Il a la sensibilité d'un érudit et des idées assez avancées quant à la situation des demoiselles, puisqu'il n'est pas séduit par une peronnelle telle Miss Bingley ou les oies blanches de la haute société. Avec Bingley il est tout à fait à l'aise il est simple, Bingley est fils issu du commerce et Darcy l'estime. D'ailleurs si Darcy était  froid, pédant et associal il ne supporterait pas que Bingley plaisante à son sujet sur son comportement le dimanche, jour du seigneur, ou il lui faut obligatoirement respecter le repos.

Certes Darcy éprouve au départ du mépris pour certains des Bennet et de Sir Lucas, mais l'attitude de Lady Catherine change la donne. C'est ainsi que le roman progresse. A la fin du roman    nous comprenons qu'il est lui-même, détendu parce qu'il s'est adapté à son environnement grâce à Elisabeth, mais dès le départ, il était ainsi, c'est un lent, il a besoin de réfléchir de raisonner,  il doit connaître pour être aimable. Ce n'est pas donné à tout le monde d'être un Bingley, ou une Jane    de vrais bisounours.

Donc ce Darcy d'un "Arranged mariage", est à l'opposé de celui de Jane Austen.  Même si ce n'est pas le même départ d'histoire, et que Lizzy est contrainte de l'épouser, il l'aime, l'auteur aurait dû le faire évoluer autrement. Orgueilleux certes mais pas brutal ni c+++ , par contre c'est Wickham qui l'est  

Sans nier le fait que Darcy est un grand seigneur, qu'il a l'habitude de commander, décider, réfléchir pour les autres, qu'il a le pouvoir de faire la justice, de protéger les pauvres et les simples d'esprit, il n'était pas nécessaire d'en faire un despote pas éclairé, un lourdaud avec juste à la bouche le fait que la bienséance c'est taire les malfaisances de Wickham.

Arf, j'aime!

Mdrr Selenh basculerais tu du mauvais côté de la force ?  

Fée Clochette : je suis d'accord avec toi sur Darcy en fait. Mais justement ce que j'ai apprécié c'est que l'auteure lui laisse cette distance quand il se marie : parce qu'au final, il ne connait pas la femme qu'il épouse à ce stade du roman. Il n'a jamais revu Elisabeth après sa première demande en mariage et se retrouve brusquement uni à une femme qui l'a rejeté avec euhhh diplomatie ?   . Par ailleurs, l'auteure a quand même conservé des choses : son estime pour les Gardiner qui arrive très vite, et le fait qu'il ne veuille pas qu'Elisabeth sache ce qu'il a fait pour Lydia : il veut qu'elle tombe amoureuse de lui pour ce qu'il est et ça c'est du Darcy ^^. C'est aussi pour ça que je n'ai pas aimé Elisabeth dans ce roman, elle est quand même bien bien cruche (le coup de la fille de la servante...) et ne donne pas l'impression d'avoir retenu la leçon après la lettre de Darcy (alors que dans le vrai P&P je trouve que si )

Jess Swann a écrit:

Mdrr Selenh basculerais tu du mauvais côté de la force ?  

Je n'ai pas encore ouvert le roman ! C'était un avis sur les flammes de Fée-Clochette.

Jess Swan a écrit:

je suis d'accord avec toi sur Darcy en fait.

 

ok, la diplomatie de Lizzy me réjouie   , Aimerais-tu recevoir la demande en mariage de Darcy qui est absolument effarante   voilà un homme + intelligent que le pasteur Collins et qui fait pire    en fait cette demande montre sa fragilité et sa nervosité vis à vis des femmes et de la femme qu'il aime, dans PP, Jane Austen lui fait dire, qu'il trouve intéressant d'être le "chasseur" parce qu'il a plus "l'habitude d'être  chassé" !    c'est la toute toute première fois qu'il est chasseur et déclarant sa flamme et c'est totalement manqué ! pauvre homme, aïe le stress, je le vois encore torturer ses pauvres gants tout en trouant le tapis  

Je t'accorde qu'il ne connaît pas la femme qu'il épouse, mais Elizabeth ne le connaît pas plus même si elle a lu sa lettre envoyé après le désastre ! Qu'il ne veuille pas dévoiler la part qu'il a prise pour réunir Lydia à Wickham c'est dans la ligne, l'estime qu'il porte au Gardiner aussi et qu'il veuille qu'elle tombe amoureuse de lui, c'est bien, sauf que j'ai l'impression qu'il n'y a pas grand chose à faire pour qu'elle succombe, mais que chaque non dit de sa part fait reculer l'échéance.

Jess Swan a écrit:

elle est quand même bien bien cruche (le coup de la fille de la servante...)

euh Willi le fils de Fee... à ce moment précis, justement, il aurait pu expliquer, parce que moi aussi j'ai gambergé et même si j'ai pensé que ce n'était pas possible, tout mène à soupçonner Darcy même si l'on ne veut pas croire.  Je pense que pour la nature de Darcy, l'auteur s'est fourvoyé. Plus de compréhension, moins de raideur dans les raisonnements auraient pu démontrer au lecteur qu'il avait bien compris les reproche de sa dulcinée

Je pense que sur cet épisode, Darcy est à 1000 lieues de s'imaginer qu'elle pourrait croire qu'il a engrossé Fee (pas très malin au vu de ce qu'elle a déjà pensé de lui) mais Elisabeth n'est pas non plus très vive d'esprit ... Où est passée sa langue ? Elle qui dit toujours ce qu'elle pense là... pfff et honnêtement, moi je n'ai jamais cru une seconde que Darcy pouvait être le père, aucun auteur raisonnable n'oserait se risquer à faire un pareil affront au personnage mythique.... (du coup je pense que comme j'avais en tête cette idée, j'ai plus jugé les réactions de Lizzy que celles de Darcy)

Jess Swann a écrit:

aucun auteur raisonnable n'oserait

 bin, elle ose pas mal  tu y crois toi à Darcy  "souriant et décontracté" contemplant Elizabeth somnanbule qui s'est s'échouée pès de lui et dort dans son dodo... c'est assez loufoque, l'auteur délire, à ce moment précis, ils me donnent l'impression d'entamer une discussion de salon ! soyons sérieux ....

Bon ce livre a plein d'invraisemblances, tu aimes, et moi non. La vérité, c'est que malgré tout, je l'ai relu parce que j'ai trouvé que tu le notais trop bien et qu'il ne m'avait pas emballé. Ce livre a des situations tellement ubuesques que c'est à mourir de rire, mais à part ça, si tu aimes c'est ton droit  

Je suis allée voir les critiques sur ce livre, la plupart son dithyrambiques, je pense que cela vient du fait que l'écrivain fait croire qu'il écrit une suite ... Tout le monde de nos jours peut s'approprier les noms de Darcy et Elizabeth et écrire un histoire, mais à trop vouloir que le héros soit exceptionnel, il en perd de sa substance et son ironique épouse aussi.

Lis donc aussi "The Journey" du même auteur,  c'est encore plus  ahurissant.  enfin le souvenir que j'en garde, c'est   et je me dis, que ne faut-il pas faire pour gagner sa vie.

Lol le fait est que, comme je le disais plus tôt, je crois que mon échelle d'exigence est assez basse sur les para austen ^^ mais si tu trouves celui ci ubuesque, lis Sharon Lathan ( ennuyeux à mourir) ou Linda Berdoll ou encore mieux Rebecca Ann Collins ^^   Du coup moi le somnambulisme je trouve ça quasi crédible (et j'aime bien l'idée) après bah... je ne suis pas très exigeante non plus parce que pour moi tout ça, les what if et les sequels se sont des grosses fanfics officielles... par contre pas les réécritures modernes (honnêtement dès que les prénoms changent et que l'époque aussi ce n'est plus une fanfic pour moi, comme par exemple les histoires Twilight tous humains... pour moi c'est de l'original qui veut se faire passer pour de la fanfic pour être lu, bref c'est pas le débat) et les "livres hommages" : type les Austenland ou les Victoria Connelly mais sur Amanda Grange et compagnie mon niveau d'attente est peu élevé ^^. Mais celui ci, je l'ai trouvé bien par rapport aux autres et j'ai quand même passé un bon moment ^^

Jess Swann a écrit:

lis Sharon Lathan ( ennuyeux à mourir) ou Linda Berdoll ou encore mieux Rebecca Ann Collins ^^

Je m'aime trop pour me punir il faut tout de même qu'une lecture fasse plaisir ou enseigne et oblige à une réflexion fructueuse sinon .....................

Fée je bois du petit lait en lisant tes critiques de ce livre que je n'achèterai décidément pas