Vice & Vertu, de Suzanne Rindell

J'ai eu une période années 20, cette année (ou en 2014 plutôt) et lorsque j'ai vu la couverture de ce livre, je me suis ruée dessus. J'ai aimé mais les avis sont tranchés. On aime ou pas ...la faute à la dernière phrase du livre qui remet tout en question

Citation :

Ce matin de 1924, quand Rose Baker, sténo-dactylographe au commissariat du Lower East Side, lève les yeux de sa machine à écrire, elle est saisie par la beauté, l’élégance et le magnétisme de sa nouvelle collègue. Elle n’est pas la seule, car Odalie envoûte tout le monde sur son passage. Pour Rose, jeune femme sans éclat, marquée par la rigueur de son éducation religieuse, cette rencontre signe le début d’une nouvelle vie. Et les deux femmes, pourtant aux antipodes l’une de l’autre, deviennent vite inséparables.

Au contact d’Odalie, Rose perd ses repères, renie ses principes, découvre la grande vie et le monde interlope, celui des bars clandestins et des bootleggers. Mais bientôt, la fascination que Rose voue à son amie se meut en véritable obsession et les questions se bousculent : qui est vraiment Odalie ? D’où sort elle tout cet argent qui lui permet de mener grand train ? Et pourquoi élude-t-elle toutes les questions sur son passé ?

Lorsque l’effacée Rose Baker croise la flapper (garçonne) Odalie Lazare, elle n’imagine pas à quel point sa vie va être bouleversée. Personnage collé-monté, à la morale très stricte, Rose est sténo-dactylo dans un commissariat. Elle vit selon des habitudes bien ancrées que rien ne doit faire dévier. Mais c’est sans compter sur Odalie, une nouvelle sténo. Alors que tout les sépare, les deux femmes vont se rapprocher et devenir très amies. C’est ainsi que Rose va s’ouvrir à la vie. Mais suivre Odalie n’est pas sans conséquence et ce d’autant que le lecteur se demande très vite pourquoi la jeune femme a choisi de s’attacher à Rose.

On sait dès le départ qu’il s’est passé quelque chose, que l’amitié entre les deux femmes s’est terminée dans le drame mais l’on ne connaît pas la raison. Raconté sous la forme d’un journal tenu par Rose, le récit des événements se déroule peu à peu. Nous suivons sans comprendre pas à pas Odalie qui tisse sa toile autour d’une Rose trop naïve pour se rendre compte qu’on la manipule. Son besoin d’amour est tel qu’elle refuse d’ouvrir les yeux.

C’est un récit sans concession que nous offre l’auteur qui ne rend aucune de ses héroïnes particulièrement sympathique. Pourtant, nous sommes happés par ce récit. Nous tournons les pages sans deviner comment le piège d’Odalie va se refermer sur Rose. C’est intelligent, machiavélique même mais … les deux femmes travaillant dans un commissariat, on a du mal à croire au final…

Merci pour ta présentation Gaelle, çà fait très envie

De rien!!!
Mais attention, comme je l'ai dit, on aime ou pas...

C'est pas grave, çà se tente

Tout à fait!!! Mais bon au prix du livre, j'hésite toujours à conseiller du coup, je préviens !

Lu

J'ai bien aimé.

C'est vrai que la conclusion du livre instille vraiment le doute, même si je me suis demandé au bout d'un moment si Rose racontait la vérité ou si elle tournait l'histoire à son avantage.

C'est très bien écrit, mais on n'arrive pas à s'attacher à Rose, et surtout pas à Odalie. Du coup, rien d'impliquant dans l'histoire. Il manque un petit quelque chose pour rendre le livre génial.

Tu me rassures
C'est vrai que le fait qu'on n'arrive pas à s'attacher à Rose fait que l'on reste en dehors de l'histoire, simple spectateur.