The Diviners de Libba Bray

Evie O’Neill has been exiled from her boring old hometown and shipped off to the bustling streets of New York City–and she is pos-i-toot-ly thrilled. New York is the city of speakeasies, shopping, and movie palaces! Soon enough, Evie is running with glamorous Ziegfield girls and rakish pickpockets. The only catch is Evie has to live with her Uncle Will, curator of The Museum of American Folklore, Superstition, and the Occult–also known as « The Museum of the Creepy Crawlies. »

When a rash of occult-based murders comes to light, Evie and her uncle are right in the thick of the investigation. And through it all, Evie has a secret: a mysterious power that could help catch the killer–if he doesn’t catch her first.

Attention coup de coeur absolu! Je n’avais pas été emballée comme ça par ma lecture depuis … la série Pink carnation de Lauren Willig . Ici rien à voir mais l’emballement est le même.

J’ai adoré l’ambiance, les années 20 à New York, les Speakeasies de Harlem, les flappers bref tout ce que j’aime. L’atmosphère est très bien rendue, très bien documentée. Et puis il y a l’apport du paranormal  …

Tout commence par un jeu, une partie de Ouija. Mais ce qui devait n’être qu’un simple divertissement prend un tour dramatique lorsqu’est libéré un esprit malfaisant. Qui est-il? Quel est son but? On l’apprendra au fil de la lecture mais cette première apparition dès l’intro fait froid dans le dos.

Le reste est comme un épisode de Supernatural (j’avoue que cette référence ne m’est venue qu’à la fin du livre grâce au discours d’un personnage), on assiste à la « révélation  » des Diviners, un groupe de personnes ayant des pouvoirs particuliers destinés à combattre les forces du mal. Et si on début, on a du mal à comprendre comment tous ces personnages que rien ne relie entre eux, vont finir par se rencontrer, l’auteur place ses pions un par un avec malice et brio. Attention, on est clairement dans un premier tome mais pas de panique, l’affaire est résolue. On peut s’arrêter là ou céder à l’appel du cliffhanger.

Niveau personnages, on a une troupe un peu bigarrée qui va de la flapper des beaux quartiers au poète de Harlem en passant par la danseuse de cabaret. Toutes les couches de la société sont représentées. Et tous ont quelque chose à cacher. J’avoue un gros faible pour le pianiste homosexuel (qui s’appelle Henry).  J’ai d’abord eu un peu de mal avec Evie, l’héroïne. Elle nous est présentée comme frivole, menteuse aussi mais elle évolue bien et surtout correctement sans un changement de personnalité totale. Elle reste elle-même en plus mature.

On devine partiellement l’intrigue mais cela ne m’a pas dérangée. J’étais prise dans l’ambiance, j’avais envie de savoir non pas quoi mais comment. Et puis tous les voiles ne sont pas levés, certains mystères persistent… Quatre tomes sont prévus. Et ouf, le second est sorti à la fin de l’été.