(d'après Wikipedia)
Kirin Kiki, nom de scène de
Keiko Uchida naquit à
Tokyo en 1943 (comme moi ! l'année, pas Tokyo !
mais je n’en tire aucune conclusion ! ) dans une famille de musiciens.
Elle commence sa carrière d'actrice dans les années 1960, pour d'abord au théâtre. Dans les années 1970 elle acquiert quelque notoriété dans des séries comiques comme
Jikan desu yo ou
Terauchi Kantarōikka, où elle incarne un personnage âgé en ayant seulement 31 ans.
Elle adopte le nom de scène de
Kirin Kiki dans les années 70, et dès les années 1980, elle travaille régulièrement avec des réalisateurs renommés.
Elle remporte deux prix de la
meilleure actrice à la Japan Academy en 2007 pour ses interprétations dans
Tokyo Tower: Mom and Me, and Sometimes Dad de
Jōji Matsuoka et en 2012 dans
Waga haha no ki de
Masato Harada.et son personnage de la mère de famille dans «
still walking » de Hirokazu Kore-eda est très remarqué. D’ailleurs c’est là que je l’ai découverte.
Diagnostiquée d'un cancer du sein en 20042,5,
Kirin Kiki meurt le 15 septembre 2018 à son domicile dans l'arrondissement de Shibuya à Tokyo2.
Elle a une filmographie incroyable, ayant tourné tous les ans depuis 1966 au moins un film par an, et souvent deux ou trois, comme en 2018, où pourtant elle nous a quittés en septembre !
Grâce à
Kore-eda et
Naomi Kawase elle a franchi les océans et était connue maintenant bien au dehors des frontières du Japon !
Comme je suis une grande fan de
Hirokazu Kore-eda , je l’ai souvent vue et appréciée, particulièrement dans «
still walking,
ou « après la tempête » où elle a un rôle important, dans les deux films auprès d'Abe Hiroshi.
On la retrouve dans
« I wish »,
« tel père tel fils » « notre petite sœur » mais je n'ai pas d'image d'elle dans ces films-là. J'ai grande hâte de la voir à nouveau dans
« une affaire de famille » palme d’or à Cannes en 2018 pour
Kore-eda Hirokazu:
Chez
Naomi Kawase elle est au générique de «
Hanezu, l’esprit des montagnes » que je n’ai pas vu, mais je compte bien voir, car elle aussi, je suis ce qu’elle fait et j’aime énormément son esprit !
Kirin Kiki a conquis tous les cœurs dans «
An » («
les délices de Tokyo ») par l’adéquation parfaite de son talent et de celui de la cinéaste sur la trame d’un très beau roman éponyme, que je vous conseille en passant, de
Durian Sukegawa.
Là aussi,
Kirin Kiki s'est trouvée à
Cannes sur le fameux tapis rouge.
J’avoue avoir eu de la peine quand j’ai su qu’elle était morte, mais heureusement il nous reste ses films !