Tokyo vice, Jake Adelstein

Eh, je note le titre, ça a l'air tout à fait dépaysant et intéressant  
Merci clinchamps

Je l'ai chez moi depuis quelques temps ! J'espère que je le trouverai aussi intéressant que toi, Clinchamps !

Clinchamps, j'ai pensé à toi hier soir ! Dans la première partie du 28' sur Arte à 20h10, il y avait Jake Adelstein pour son nouveau livre sur les bitcoins  
Il a dit qu'il adorait vivre au Japon, que le système de santé y était top, et qu'il était devenu prêtre bouddhiste ...

Petit Faucon a écrit:

Clinchamps, j'ai pensé à toi hier soir !

C'est gentil ! Oui, il était aussi sur France Inter ce matin ! le hasard fait bien les choses, je viens juste de le découvrir avec Tokyo Vice et Paf ! le voilà sur les antennes françaises !

J'ai enfin fini de lire Tokyo Vice, et quel témoignage captivant. C'est un livre vivant, documenté, sincère, très dense, riche en récits divers et en personnalités, âpre et réaliste , au style précis et simple, qui va chercher le pire de la société japonaise pour le restituer avec toute l'objectivité dont Jake Adelstein essaye de faire preuve en tant que journaliste.

Je l'ai lu doucement, mais je réalise que mon intérêt n'a jamais baissé, sans doute parce que je n'ai cessé d'y apprendre des choses sur le Japon, sur les yakuzas, mais aussi bien plus que ça, sur les Japonais eux-mêmes (le livre présente une galerie de personnages passionnante), sur le monde du travail au Japon (la presse et la police, deux univers hors de la société, comme le dit Jake Adelstein, avec des nuits entières à travailler, à rencontrer des gens, à fumer et boire, mais comment tiennent-ils ? ), sur les relations particulières entre la presse et la police, et sur les bas-fonds de la société japonaise (les braquages, les suicides, les quartiers chauds, la traite des êtres humains...), sur les méandres de la politique internationale, et même sur le métier de journaliste en général (Japon ou pas, et je n'ai d'ailleurs jamais compris cette obsession du scoop ). J'imagine que si le livre avait concerné un autre pays, je n'aurais pas été aussi captivée, mais pour le coup, j'ai été happée de bout en bout.

L'histoire pourrait certainement devenir romanesque si elle n'était pas aussi tristement réelle, et s'il n'y avait pas derrière ces yakuzas souvent sujets de fascination, une réalité aussi sordide. J'avoue que la fin, avec la course contre la montre pour faire tomber Goto et publier l'article (merci à l'édition française d'ailleurs de reproduire l'article), m'a assez scotchée. C'est assez dingue aussi de se dire que l'auteur a bénéficié de la protection de certains yakuzas à une période de sa vie, comme s'il était partiellement passé du côté obscur. Le dernier tiers du livre s'appelle le "crépuscule", et c'est une illustration de la mafia japonaise telle que l'évoque l'auteur : la période n'est plus aux yakuzas avec un code d'honneur, à présent ce sont juste des individus sans limite, qui atteignent de très hautes sphères dans la finance, l'argent pourrissant tout, et se cachent derrière des centaines de sociétés écran.

Je me suis prise d'empathie pour ce journaliste clairement atypique, sorte de baroudeur à la peau dure, travailleur acharné, maladroit, pas très élégant, pas trop empathique au départ, mais drôlement apprécié de ses collègues et des policiers dans l'ensemble (il faut voir ses remerciements à la fin, on le sent entouré !). Et puis, il se trouve progressivement à faire ce que sa profession lui interdit : prendre les choses personnellement, et j'ai été assez touchée par la spirale dans laquelle il tombe. Plusieurs passages de sa vie sont douloureux, je pense en particulier au

Spoiler:

Et bref, le constat que je fais après cette lecture, c'est que (heureusement) on n'a pas tous la même vie. Mais aussi qu'heureusement qu'il y a des types comme lui qui viennent secouer la poussière sous le tapis. J'ai vu que Jake Adelstein, qui a désormais 52 ans, vivait toujours au Japon.

J'ai bien aimé lire les remerciements à la fin, et le petit mot sur la France. L'auteur dit : "J'ai toujours eu envie de voir Tokyo Vice traduit en français car je connais l'amour de la France pour le Japon et celui du Japon pour la France". Et juste après, il explique qu'il existe un caractère japonais pour écrire "France". Jusque là je croyais qu'il n'était possible de l'écrire qu'en alphabet phonétique katakana. Et donc apparemment, le caractère japonais pour "France" est "hotoke" (仏) qui signifie "Bouddha" (parce que sa phonétique rappelle celle de "Furansu").

Bref, voilà un livre que je recommande. Le journaliste m'a impressionnée, dans sa capacité à ne pas sombrer malgré tout, bien qu'il se soit frotté quotidiennement pendant au moins dix ans à des milieux de perdition. Il faut avoir le cœur bien accroché en revanche , certains passages relèvent plus des faits divers policiers et sont des enquêtes intéressantes, mais d'autres sont vraiment très glauques (à partir du moment où Jake Adelstein passe de Saitama à la brigade des mœurs de Tokyo, et où il décrit tous les types de clubs de Kabukicho, on commence vraiment à voir toute une misère humaine, essentiellement des femmes, et on effleure le sujet de la traite des femmes et la prostitution forcée). J'imagine que l'auteur pourra paraître cynique ou froid, plein de failles, parfois pas super honnête, mais dans l'ensemble, je l'ai senti entier, courageux, humble, et donc en gros franchement humain. Lire son témoignage vaut la peine.

Ravie que tu aies aimé ce livre, Annwvyn !! ça fait toujours plaisir de partager ses goûts !

Ah mais dès qu'il s'agit du Japon, ma chère Clinchamps !

J'ai vu que Jake Adelstein avait écrit un deuxième livre Le dernier des yakuzas consacré à son garde du corps (biographie écrite contre l'assurance de sa protection ), et il en profite pour faire le portrait de la mafia, de ses différentes familles, et de son évolution pendant les 50 dernières années. A l'occasion d'y jetterai un œil ! Ce qui est sûr c'est que Tokyo Vice m'aura fait forte impression, à la manière d'un roman haletant, et ça m'a rappelé pas mal de souvenirs de voyage (pas pour les bas fonds hein, mais pour tous les quartiers où Jake va, et que j'avais bien en tête, Roppongi, Shibuya, Shinjuku, Ebisu, Ikebukuro, tous y passent !).

En parlant d'Adelstein d'ailleurs, tu pourras corriger l'orthographe de son nom dans le topic Clinchamps.

Merci beaucoup d'avoir partagé tes impressions sur Tokyo Vice, Annwvyn ! Ce que tu en dis me donne très envie de me procurer cet ouvrage, je suis en pleine plongée dans la culture asiatique en ce moment - notamment les œuvres japonaises - et je viens d'ajouter ce titre à ma PàL virtuelle (et bientôt physique j'espère !)

Annwvyn a écrit:

En parlant d'Adelstein d'ailleurs, tu pourras corriger l'orthographe de son nom dans le topic Clinchamps.

Fait !

Merci clinchamps et Annwvyn pour la présentation de ce titre qui a l'air très intéressant, bien documenté et bien écrit pour découvrir une autre facette (moins glamour) du Japon.
Il m'intéresse, pour plus tard, car je ne me sens pas actuellement le cœur assez accroché pour sortir indemne de certains passages.

Vavyala a écrit:

Merci clinchamps et Annwvyn pour la présentation de ce titre qui a l'air très intéressant, bien documenté et bien écrit pour découvrir une autre facette (moins glamour) du Japon.
Il m'intéresse, pour plus tard, car je ne me sens pas actuellement le cœur assez accroché pour sortir indemne de certains passages.

Je plussoie totalement !!

Fauvette, la prochaine fois qu'on se croise et si ça te dit, je pourrai te prêter mon exemplaire ! J'espère en tous les cas que toi, Vavyala et Juliette, donnerez un jour une chance à ce témoignage (peut-être quand l'ambiance générale sera moins morose), ça vaut la peine. Je ne sais pas si c'est particulièrement bien écrit en revanche, c'est plutôt familier ou journalistique au niveau du style, mais c'est une lecture prenante.

J'ai regardé hier une courte interview de Jake Adelstein, qui explique comment il est arrivé au Japon. Il avait en fait un peu cogné un élève de sa classe (dans sa ville du Missouri), qui le harcelait à l'école. Son prof l'a donc envoyé suivre un cours de karaté, avec un maître tout droit venu du Japon, qui lui a fait découvrir les arts martiaux, le bouddhisme et la culture japonaise (notamment la littérature). Jake Adelstein est donc naturellement parti faire ses études au Japon, après le bac, et coup de chance, pendant toutes ses études, au lieu de loger dans une résidence étudiante pour étrangers, il a logé dans un temple bouddhiste. A la fin de ses études, il a eu trois choix : devenir prêtre bouddhiste, travailler chez Sony, ou passer le concours pour devenir journaliste. Et voilà !

Annwvyn a écrit:

J'espère en tous les cas que toi, Vavyala et Juliette, donnerez un jour une chance à ce témoignage (peut-être quand l'ambiance générale sera moins morose), ça vaut la peine.

C'est tout à fait ça pour l'ambiance! Comme je la ressens comme particulièrement anxiogène en ce moment, j'ai besoin de lectures plus légères pour m'aérer et je me réserve les lectures plus difficiles pour tes temps plus insouciants!

Merci pour l'anecdote sur sa découverte du Japon!

Annwvyn a écrit:

Fauvette, la prochaine fois qu'on se croise et si ça te dit, je pourrai te prêter mon exemplaire !

Je lis ton message trop tard, j'ai acheté le livre en fin de semaine dernière et je l'ai fini ce soir Mais merci pour la proposition !

J'ai donc lu quasiment d'une traite cette descente assez fascinante dans le côté "obscur" de la société japonaise vu par les yeux d'un occidental et... j'avoue que je ne sais pas trop quoi en penser

D'un côté, les faits relatés sont proprement incroyables et semblent tous droits sortis d'un film de yakuza ; l'auteur les relate d'une façon à la fois distanciée (on sent l'influence de son travail de journaliste et son sens du détail) et parfois très tarabiscotée (j'ai un peu perdu le fil des différentes enquêtes/intrigues/relations entre membres de la pègre japonaise vers la fin ).
On découvre en même temps que lui, au fur et à mesure qu'il gagne en expérience dans le milieu, les relations complexes et parfois incompréhensibles entre les trois puissances en action : crime organisé (je ne savais pas qu'il y avait autant de branches de yakuzas, ni autant de yakuzas tout court d'ailleurs ), police (parfois inflexible, parfois corrompue) et journalistes, qui naviguent à vue pour obtenir des informations des uns et des autres sans dévoiler leurs sources ou se griller définitivement
J'ai notamment beaucoup aimé l'amitié durable qu'il a entretenue avec un policier rétrogradé, au point de devenir presque membre de sa famille !

Cependant j'avoue que le narrateur m'a prodigieusement agacée quasiment du début à la fin : je ne nie pas son courage ni son opiniâtreté à soulever les lièvres les plus dangereux dans son pays d'adoption, mais j'ai ressenti comme un malaise permanent durant son récit (il se dévalorise souvent mais on en vient à se demander s'il n'éprouve quand même pas un sentiment de supériorité vis à vis de ses collègues ou contacts japonais, et pas mal des passages en lien avec le milieu de la prostitution m'ont fait lever les yeux au ciel tant on aurait dit des scènes de mauvais film Alors je sais bien que tout ce qu'il raconte semble être vrai, mais c'est vraiment sa façon de présenter les choses et certains dialogues qui m'ont laissé une impression bizarre, comme s'il voulait à tout prix paraître cool et détaché (même s'il dit lui-même à la fin qu'il s'est inévitablement endurci au fil des ans))
Et j'avoue que j'ai fini cette lecture assez frustrée sur plusieurs aspects : on n'apprend finalement pas grand-chose sur l'organisation interne des bandes de yakuzas et leurs liens avec la finance/société japonaise, ni sur la traque dont il a fait l'objet (tout est raconté de façon très neutre et assez rapide, y compris les menaces sur sa propre famille, donc on ne se rend finalement pas bien compte de ce que ça implique je trouve).
Même certains passages de ses diverses enquêtes (ou de sa vie personnelle) semblent plus liés au hasard qu'à des actions réfléchies de sa part, c'est bien sûr normal vu qu'il s'agit d'une histoire vraie et que tout ne peut pas s'enchaîner parfaitement en permanence, mais je suis restée sur ma faim à plusieurs reprises car il était au final assez difficile d'appréhender ce qui relevait plus du hasard que de la complexité des relations sociales japonaises (qu'est-ce qui va faire prendre la mouche ou pas aux yakuzas, sa facilité à infiltrer aussi bien les commissariats locaux que les hostess bars clandestins, son succès relatif pour publier ses articles... moi qui espérais mieux cerner les conventions plus ou moins tacites du Japon, je suis toujours aussi perdue )

Quoi qu'il en soit, c'est un roman qui ne laisse à coup sûr pas indifférente, et qui reste intéressant de bout en bout donc je suis bien contente de l'avoir lu

Merci de ton retour Fauvette ! C'est extrêmement intéressant de lire ton avis et tes impressions qui sont assez différentes des miennes, en ce qui concerne en tout cas toute la partie "frustration" dont tu parles.

Je reconnais avoir été un peu agacée par Adelstein moi-aussi, pendant la moitié du livre je pense, parce que je le trouvais un peu désinvolte, en particulier avec les femmes. En revanche, j'avais assez apprécié le moment où il dit plus humblement qu'il pensait tout savoir de l'industrie du sexe (pour lui, seulement consenti ) au Japon, mais qu'il se trompait. J'avoue avoir été plus tendre avec lui à partir de là, d'autant qu'il morfle un peu ne serait ce que par empathie avec les victimes. Mais oui, il a clairement un côté baroudeur dont les femmes sont amoureuses, et c'est un peu exaspérant, je vois tout à fait.

En revanche, je n'ai pas vraiment perçu cette impression de supériorité que tu évoques vis à vis de ses collègues, ni le côté un peu détaché des dialogues (je vois ce qui peut faire cet effet, les scènes de cigarettes dans les clubs malfamés ça fait très cinéma, mais je crois que j'ai tout pris au premier degré sans me poser de questions, j'ai peut-être zappé mon esprit critique sur ce coup-là ). Bref, en fait, je crois que je m'attendais à pire, en mode Tom Cruise dernier samouraï, et j'ai finalement assez apprécié la manière dont il adhère pleinement aux codes de la société japonaise (travail, beuverie, travail, club, travail), ça m'a rappelé les ambiances de certains dramas japonais policiers ce qui m'a satisfaite. Mais peut-être as-tu justement perçu ce qu'Adelstein écrit à la fin, que les éditeurs français ont cherché à travailler son récit pour qu'il se lise comme un roman ? Ca retire peut-être une part de réalisme ?

Et enfin, pour le coup, j'ai eu l'impression qu'il racontait en détail la manière dont il s'intégrait dans chacun de ces cercles. A mon avis, c'est surtout qu'il est un baratineur au contact facile, c'est ce qui doit faire de lui un bon journaliste.

Du coup, sur la mafia, tu n'as plus qu'à lire son deuxième ouvrage, où il est donc censé raconter les yakuzas de l'intérieur, via la biographie de son garde du corps. J'ai lu sur internet qu'il y détaillait plus les liens entre les différents clans, sur les 50 dernières années en tout cas.

Merci de ton avis en tout cas, ça fait plaisir que tu l'aies lu aussi vite !

Merci Anwvynn pour ton retour sur mon retour !

Oui désinvolture, c'est le mot que je cherchais pour décrire ses relations avec les femmes (nombreuses) qui font forcément partie intégrante de son récit : que ce soient ses petites amies officielles, prostituées, hôtesses, collègues féminines

Spoiler:

, il parle d'elles comme d'éléments très dispensables à l'intrigue, mis à part certaines qui l'ont plus marqué

Spoiler:

mais qui sont bien sûr sexy et/ou attirées par lui dans (presque) tous les cas
Cependant c'est vrai qu'il y a tellement de personnes citées dans ce récit que même les hommes ne sont guère plus développés (même s'ils sont généralement plus habillés)
Et il semble effectivement très naïf pendant une bonne partie du récit sur les raisons qui poussent la plupart de ces femmes à exercer dans ce milieu

Pour le côté supériorité, je ne sais pas trop comment l'exprimer mais c'est inhérent au récit à la première personne de la société japonaise vue par un occidental*, je pense : j'ai eu le sentiment que Adelstein, tout en s'attachant à décrire son assimilation très rapide des usages et habitudes japonais (qui sont effectivement bien décrits), se présente un peu comme l'unique détenteur du savoir occidental concernant les secrets les moins reluisants de la société japonaise, comme si lui seul pouvait avoir percé le secret des us et coutumes tacites de ce milieu à la fois dangereux et excitant, et qu'il nous faisait un cours de sociologie plus ou moins expéditif sur le Comportement des Japonais (ou en tout cas d'une partie d'entre eux, moins connue des gaijin bien sûr )

Mais comme je le disais plus haut j'ai vraiment eu un sentiment ambivalent tout au long de ma lecture, car même si l'auteur/narrateur me faisait parfois (souvent ) lever les yeux au ciel, son récit est tout de même très intéressant et instructif !
Et je ne savais pas qu'il avait écrit un autre ouvrage plus focalisé sur le fonctionnement des gangs de yakuza, j'y jetterai sûrement un oeil pour en savoir plus sur ce milieu

* surtout à l'époque de sa parution, où le Japon n'était peut-être pas encore devenu la destination plus accessible et touristique qu'il est maintenant ?

Je viens de voir le premier épisode de la série, et ma première impression est très bonne ! Bon, j'avoue que je n'imaginais pas Jake Aldestein avec ce look d'idol de boys-band, et on ne pourra pas éviter d'admirer la superbe chevelure de Ansel Elgort ! On se demande parfois ce qu'il fait là, et c'est bien vu parce que la situation est tout à fait exceptionnelle ! C'est marrant parce qu'il les dépasse tous d'une tête ! Ceci-dit la rigidité de l'entreprise japonaise est parfaitement bien rendue, encore qu'on puisse espérer qu'elle se soit un peu assouplie aujourd'hui, mais c'est pas sûr !

Merci de me rappeler l'existence de cette adaptation clinchamps, j'en avais entendu parler il y a quelques temps et j'avais promptement oublié de l'ajouter à ma PàV J'essaierai de regarder ça à l'occasion !

Tu me donnes déjà envie Clinchamps, j'attends ton retour sur la suite ! La série a été reconduite pour une saison 2, je crois !

Tu as poursuivi ton visionnage de la série Clinchamps?

Non, j'ai oublié... mais ce n'est que partie remise !!

J'ai lu ce livre le mois dernier, et je l'ai trouvé très intéressant !
Assez dur par moments (le sujet s'y prête bien ) mais on apprend plein de choses sur la "société" secrète des Yakusas.
Je suis contente de l'avoir lu, même si je sais que ce n'est pas le genre de livre que je relirai