Résumés des oeuvres citées

Prière de poster ici un bref résumé du livre dont vous souhaitez parler si celui-ci n'existe pas déjà. Merci de commencer votre message par le titre de l'oeuvre écrit en gras, séparé par un espace du reste du texte.


Liste des oeuvres citées par ordre alphabétique d'auteurs :

- "La Dame de Monsoreau" (Alexandre Dumas Père)
- "Enfance" (Nathalie Sarraute)
- "La Guerre et la Paix" (Leon Tolstoï)

La Dame de Monsoreau d'Alexandre Dumas père - 1846

France 1578. Henri III a succédé sur le trône à ses frères François II et Charles IX. Le pays est toujours divisé par les luttes entre catholiques et protestants et le roi ne peut compter que sur ses mignons, en particulier Saint-Luc, et surtout son bouffon, Chicot, en qui il a toute confiance. Il doit notamment sans cesse composer avec son frère le duc d'Anjou et se défier de nombreux ennemis, dont les Guise qui ont créé une Ligue de catholiques.

Le duc d'Anjou, fourbe et avide de pouvoir, s'est attaché les services d'un brillant seigneur, Bussy d'Amboise, comte de Clermont, ennemi juré des mignons du roi. Après être tombé dans un guet-apens, le beau et "brave Bussy" (son vrai surnom) est soigné par une mystérieuse jeune dame blonde, dont il n'a plus qu'un souvenir furtif une fois sorti de ses délires et ramené chez lui. Avec l'aide de son médecin, Rémy, il retrouve et s'introduit dans l'hôtel de la jeune femme. Celle-ci lui conte son histoire. Elle s'appelle Diane de Méridor. A la suite de manigances dont elle a été la victime avec son père, elle s'est vue contrainte d'épouser 'infâme Comte de Monsoreau, le grand veneur du roi, en réalité au service du Duc d'Anjou, et est de plus convoitée par ce dernier. Dès lors, les amants, aidés entre autres par Saint-Luc qui s'est pris d'amitié pour eux, et par le fidèle Rémy, devront déjouer les plans machiavéliques de Monsoreau, dont la jalousie est féroce, et du duc d'Anjou. Hélas, les intrigues politiques et amoureuses font mauvais ménage...
Ce roman est le deuxième volet de la trilogie des Guerres de religion de Dumas. Comme toujours chez Dumas, les romans peuvent se lire séparément, ceux-ci en particulier (on retrouve à peine certains personnages développés d'un roman à l'autre) : donc commencez par celui-ci .
Pour votre information, le premier volet est "La Reine Margot" (les amours de Marguerite, soeur de trois rois : François II, Charles IX, et Henri III) et le dernier "Les Quarante-cinq" (référence aux quarante-cinq couteaux qui assassinèrent le Duc de Guise au Château de Blois).
Dans les pays anglo-saxons, le livre est souvent traduit sous le titre "Chicot", soulignant l'importance du personnage du fou d'Henri III dans le roman...

Enfance de nathalie sarraute

Un écrivain vieillissant, riche d’une œuvre importante, s’apprête, guidé par un interlocuteur anonyme, à « évoquer des souvenirs d’enfance ». Dès les premières pages, le ton est donné : « C’est encore tout vacillant, aucun mot écrit, aucune parole ne l’ont encore touché, il me semble que ça palpite faiblement... hors des mots... comme toujours... des petits bouts de quelque chose d’encore vivant... je voudrais, avant qu’ils disparaissent... laisse-moi... » Ce récit de son enfance restera informel, discontinu, incomplet, et tentera de saisir, d’éclaircir, loin des « beaux souvenirs d’enfance », les moments clés, les sensations les plus importantes de sa vie de petite fille. Se juxtaposent ainsi toute une série de scènes courtes, d’impressions retrouvées grâce au dialogue avec cet interlocuteur omniprésent, qui recomposent, à partir de ces jalons essentiels, marquants quoique hésitants, l’enfance de Natacha Tcherniak. Une enfance déchirée entre deux pays et deux langues (la France et la Russie tsariste), deux familles (celle que forme son père avec sa seconde femme, Véra et leur bébé, Hélène ; et sa mère qui choisit de la laisser à son père pour rester avec Kolia, son second mari, en Russie). Une enfance sauvée par la lecture et le goût de l’étude. Une enfance comme les autres, dont on retient un jeu, un jouet, une amitié, une bêtise ; mais une enfance unique, où les mots et les sensations prenaient parfois une importance démesurée, d’où l’innocence semble absente, dont des pans entiers s’enfoncent dans l’ombre où tient à les laisser dormir, par peur de les trahir, la narratrice.

La guerre et la paix de Léon Tolstoï

Nous sommes entre 1805 et 1812, Napoléon, à la tête d'une armée de 700 000 hommes, a lancé son offensive contre les alliés autrichiens et russes.

Trois grandes familles russes aux destins convergents sont prises dans la tourmente de cette succession de périodes de guerre et de paix : les Bezhoukov, les Rostov et les Bolkonski.
Le comte Pierre Bezhoukov, un jeune homme timide et maladroit, vient d'hériter du titre et de l'immense fortune de son père dont il n'est que le fils illégitime. Manipulé par un entourage qui convoite sa fortune, il est poussé à se marier avec Hélène Vassili, une femme volage qu'il n'aime pas.
Il se réfugie dans un engagement ardant pour la franc-maçonnerie et dans de régulières visites à la famille Rostov, conquis par la vivacité et la joie de vivre de leur fille Natacha.

Son grand ami, le prince André Bolkonski, a lui aussi fait un mariage malheureux. Alors que sa femme, Lise, attend leur premier enfant, il s'empresse de rejoindre l'armée pour y noyer son dépit et trouver un sens à sa vie. Il manque d'y mourrir.
Lise est confiée aux soins de la tyranie du père d'André et de la grande douceur de sa soeur Maria. Elle meurt en mettant au monde son fils Nicolas. L'enfant est élevé par la princesse Maria. La jeune fille, que tout le monde dit laide, se prépare une vie de prière et de renoncement auprès de son neveu et de son père vieillissant...

La famille Rostov vit paisiblement entre Moscou et leur domaine à la campagne. Les cris et les rires des 5 enfants, Vera, Nicolas, Natacha, Sonia et Petia, retentissent dans toute la maison. Mais eux aussi seront confrontés aux douleurs de la guerre et de l'amour. Nicolas s'engage dans l'armée et laisse sa cousine Sonia minée par l'amour sans espoir qu'elle lui porte, Petia rejoindra en 1812 son frère. Vera se marie, Natacha aime puis n'aime plus André, Nicolas doit faire un mariage d'argent s'il veut sauver sa famille de la ruine...
Ce tableau est complété par un descriptif précis de scènes de guerre et plus particulièrement du rôle de Koutousov, commandant en chef de l'armée russe. Il est également ponctué de réflexions sur la guerre et le sens de l'histoire.