[Jeu] Le cadavre exquis du capitaine Wentworth

Mais tout de même, à l'époque ..... ^^

Citation :

- Vous oubliez, Frédérick, qu’il est l’héritier du domaine, et l’unique fils de la famille, donc il ne va pas jouer avec sa vie alors qu’il se doit d’avoir des fils pour continuer la famille, son père lui rappellera ses devoirs n’en doutez-pas ! Mr Cowl soignez le au mieux et allons parler avec Monsieur son père afin qu’il nous laisse en paix. D’ailleurs, pourra-t-il se servir de sa jambe comme avant ? est-ce que cette blessure va lui laisser sa mobilité d’avant Mr Cowl ?

- En tant que spécialiste, Messieurs, je dois avouer que la blessure est longue et profonde, j’ai du suturer assez profondément, sa cuisse va être raide pendant un certain nombre de mois ou d’années, cela dépend de la volonté qu’il aura pour s’obliger à marcher sans canne. Mais il est vrai, qu’il va devoir apprendre à souffrir. Pauvre jeune homme, il est si peu préparé aux difficultés !

- Pauvre jeune homme ! j’ai du mal à le plaindre, je constate qu’il est d’une rare élégance. Aviez-vous déjà vu des chaussettes à résille sous des bottes aussi fines et un pantalon de casimir aussi collant ? Si je n’avais pas tué le sanglier c’était un homme mort ! Son gilet de velours à raies de satin et col de cygne sous la redingote à l’écuyère de soie garni de chinchilla me donne l’impression qu’il allait mugueter, mais surtout pas avec une bête sauvage.

ensuite, que va dire le papa

Citation :

Aviez-vous déjà vu des chaussettes à résille sous des bottes aussi fines et un pantalon de casimir aussi collant ?

Je pensais que MissAccacia reprendrait le flambeau, mais effectivement, que va dire le papa !! La description que tu fais de sa garde-robe rend carrément difficile sa transformation en corsaire
je vais réfléchir au moyen de nous en débarasser !

Kessequessai, un pantalon de casimir???

Casimir : tissu léger de laine à base de sergé.(merci Google !! )

OKAAAAAAAAAAIIIIIIIIII!!! Bonne nuit Clinchamps!! (Je viens de voir que je commençais à 9 heures alors que je croyais commencer à 10 heures... ) ! C'est dur la vie... Bon, je vais faire dodo...

Je reviens demain, après une interruption de mes émissions pour cause de séjour de nouvel an bien occupé et alors, sus aux flambeaux, je ressors le sac à histoires dont m'affuble orne fée Clochette, mais je m'incline bien bas, Dame Clinchamps, devant ton talent

Bonne année plumettes et lectrices ! Qu'elle soit colorée, douce au toucher, sucrée-salée et intéressante. Elle commence ici sous une couche de coton onctueux et froid ce qui est assez rare dans le sud-ouest...

Et me revoilà donc, absolument pas fraîche ni dispose mais résolue à ne pas laisser Mr. Steuart nous enquiquiner plus longtemps car, comme le dit fort justement Clinchamps, notre beau capitaine se languit et certaine lettre lui donnant des ailes ne devrait plus trop tarder maintenant. La malepeste emporte les fâcheux !
Désolée pour le double post qui sert juste à signaler que je fais mes devoirs...

Citation :

Lorsque Georges Steuart émergea des brumes artificielles dans lesquelles l'avait plongé la deuxième dose de laudanum, c'était de nouveau le Capitaine Wentworth qui se trouvait à ses côtés. Il était près de cinq heures et demie de l'après-midi et le jour froid et blafard achevait de décliner.

"- Où... où suis-je ? bredouilla le blessé. Ah... oui, le sanglier... la blessure, ça me revient..."

En entendant cette voix qui s'affermissait, Frederick Wenworth quitta la fenêtre d'où il observait la rue enténébrée (more Darcy for you, Tinker bell ) et s'approcha rapidement du sofa. Il posa sa main sur le front pâle et luisant du malade. La fièvre avait commencé à monter. Il se disposait à sortir pour avertir Mr. Cowl lorsque la voix désagréable et autoritaire qui l'avait tiré de son lit aux petites heures du matin le retint.

"- Par Jupiter, je suis encore chez ce damné chirurgien ! Comment ce fait-il que le gaillard n'ait pas tenu compte de mes désirs ? Pourquoi ne suis-je pas à Lythwood Hall à cette heure-ci ? Et vous-là ! interpella la voix, appelez Cowl et dites-lui de venir me voir tout de suite. Il a des comptes à me rendre et il me paiera cet affront dès que... aïe !"

Georges Steuart avait tenté de se redresser mais la douleur de sa blessure enflammée jointe aux multiples contusions qu'avait occasionnées sa rencontre avec le sanglier ne le laissèrent pas achever son mouvement d'indignation.

"- Moi, je n'ai aucun compte à vous rendre, Mr Steuart, répondit Wentworth d'une voix calme mais ferme. Et il m'est complètement indifférent que vos désirs soient satisfaits ou non. Je n'irai pas chercher Mr. Cowl. Il se repose après avoir pris beaucoup plus soin de vous que vous ne le méritez."

Voyant Georges Steuart ouvrir la bouche pour lui répondre, il ajouta:

"- Je vous préviens toutefois que si vous recommencez à hausser le ton, je quitte la pièce et je vous laisse vous débrouiller avec votre douleur, votre blessure qui commence certainement à s'enflammer et votre fièvre. Je ne pense pas que vous soyez conscient de la gravité de votre situation ni de ce que vous devez à Mr. Cowl... et aux hommes qui vous ont amené jusqu'à lui et qui vous ont évité de vous vider de votre sang dans la neige, labouré par un sanglier."

Georges Steuart le regarda d'un air intrigué. Cette voix ferme lui rappelait quelque chose, une force qui s'était imposée à lui mais tout se mêlait dans sa tête. Il n'avait pas l'habitude que l'on s'adresse à lui sur ce ton et, dans un premier mouvement de rage, s'apprêta à envoyer le Capitaine au diable. Cependant, une sensation fiévreuse et une série d'élancements douloureux lui firent prendre conscience de sa situation de dépendance. Les menaces de cet inconnu n'étaient pas des paroles en l'air, il le sentait bien et ni son nom ni la renommée de son père ne semblaient lui en remontrer. Il ne put toutefois réprimer une remarque acerbe.

"- Savez-vous bien à qui vous parlez, Monsieur ? Personne ne s'adresse à moi sur ce ton. Et puis d'ailleurs, qui êtes-vous, je ne vous connais pas ?"

Frederick Wentworth jugea préférable de ne pas se présenter pour le moment. Il répliqua instantanément.

"- C'est regrettable que personne ne prenne la peine de vous parler comme vous le méritez, cela vous ferait le plus grand bien et vous cesseriez peut-être alors de tourmenter votre voisinage et d'inquiéter votre père. Qui je suis ? Mon nom importe peu, je suis un ami de Mr. Cowl et je suis aussi l'un de ceux qui vous ont tiré du fort mauvais pas dans lequel vous vous étiez mis du fait de votre propre stupidité...

- Comment ! Comment osez-vous ?, l'interrompit Georges Steuart en s'étouffant presque de rage. Vous insinuez...

- Du calme, mon petit monsieur, du calme, vous êtes gentleman, ou du moins votre rang vous permettrait de prétendre à ce titre, ne vous emportez pas, coupa Wentworth, les mâchoires un rien crispées. Je n'insinue rien, je constate. La neige garde la mémoire des événements. Nous vous avons trouvé en forêt, éloigné de toute habitation dans une tenue fort peu propice à une longue randonnée hivernale. Des traces de cheval à proximité, des traces de chute, des traces de galop, de piétinement, de pas. Vous êtes tombé de cheval. Pas d'obstacle, pas de terrain accidenté, un cavalier expérimenté, une monture certainement de qualité. Quelle autre déduction qu'une erreur ou un acte cruel, donc stupide, de votre part envers votre monture. Vous l'avez d'ailleurs pratiquement avoué à votre hôte ce matin.

Georges Steuart resta sans voix, ce qui lui arrivait rarement. Si cet homme venait à raconter ceci, quelle honte s'abattrait sur lui. Il n'avait pas le sens de l'honneur comme ses actes le montrait mais il n'en était pas moins orgueilleux et il se savait peu aimé. Ses voisins et les gens du village, sa maîtresse même, la jolie couturière, seraient bien trop heureux de colporter l'histoire de ses déboires.

"- Vous n'allez pas raconter cette histoire, dit-il d'une voix étranglée."

Sous son masque de fièvre, Steuart avait blêmi et regardait maintenant son interlocuteur d'un air de colère atténué par une nuance de crainte. Frederick Wentworth le considéra d'un oeil attentif. Le blessé ne tiendrait plus très longtemps. Il avait besoin de soins. Il lui fallait pousser son avantage dès maintenant et aborder le sujet qui lui tenait à coeur.

"- Pour l'heure, je ne pense pas, commença-t-il. Mais il y aurait peut-être une condition..."

Georges Steuart, qui avait marqué un certain soulagement, fixa de nouveau son regard sur lui.

"- Laquelle ?

- On m'a dit que vous aviez menacé Miss Summers, de Hanwood. Il faudrait que vous cessiez... définitivement... de vous mêler de ses affaires, répondit Wentworth, d'un ton détaché mais chargé de menaces.

- De quel droit me demandez-vous cela ? Que savez-vous d'Agatha Summers et de moi-même ? Elle est mienne m'entendez-vous et personne n'a le droit de se mettre entre elle et moi... répliqua le jeune homme en haussant sensiblement la voix.

- Miss Summers ne vous aime pas, vous l'importunez et vous n'en avez aucun droit, de l'aveu de tout le monde y compris son père et le votre. Vous allez la laisser tranquille, il n'y a rien de plus à ajouter.

- Je l'aime ! Elle n'a pas le droit de me repousser, elle me doit de la gratitude pour l'avoir remarquée alors que je peux avoir, que j'ai, qui je veux, et de meilleur rang encore.

La voix montait toujours et, portée par la fièvre, prenait un ton hystérique.

- Vous ne l'aimez pas, vous n'avez aucune idée de ce que peut être l'amour. Tout ce que vous êtes capable d'éprouver c'est un désir malsain de domination, vous écrasez les plus faibles, les femmes... mais vous n'avez pas d'étoffe, pas d'envergure, pas de cran... une once de courage, une certaine habileté mais pas de force. Vous êtes méprisable. Elle est fiancé à un homme d'une tout autre trempe que vous, avec lequel vous ne soutiendriez pas la comparaison une demi-seconde et qui, en outre, vous a sauvé la vie pas plus tard qu'hier.

Cette tirade, débitée d'une voix basse contrôlée à grand peine, sur un débit saccadé sembla impressionner Georges Steuart. Epuisé il laissa sa tête retomber en arrière sur le sofa.

"- Vous avez gagné. Je ferai ce que vous voulez, sussurra-t-il d'une voix éteinte."

Il ferma les yeux. Le Capitaine Wentworth le laissa et alla chercher en hâte le chirurgien. Pendant que celui-ci s'activait pour faire baisser la fièvre et refaire le pansement avec l'aide de sa gouvernante, Wentworth alla trouver Jeremy Norton. Il n'était pas dans ses habitudes de prendre ainsi avantage d'un homme en état de faiblesse mais, lorsque les circonstances l'exigeaient, il était homme à prendre les mesures les plus drastiques. "Enfin... presque toujours", se dit-il en pensant à Bath et à la frêle jeune femme capable de le transformer en une pelote d'incertitude posée sur des charbons ardents.

Allez hop, to bed ! MissAcacia dans ta niche .

comme il est malmené ce gueux gentilhomme de toutes manières, s'il ennuie Miss Summers, Jeremy l'achèvera il me vient de ces idées en vous lisant

Merci MissAcacia merci, et alors qu'arriva-t-il le lendemain dame Clinchamps j'adore votre histoire moi !

ça occupe une fenêtre ! chez Jane Austen

Citation :

Casimir : tissu léger de laine à base de sergé.

Merci Clinchamps, j'ajoute que le sergé tissé de façon oblique était de soie, ce qui donnait au tissu des fines côtes chatoyantes sur l'endroit et un aspect serré et pouvait mieux épouser les formes. C'était le tissu des dandys Beau Brummel l'affectionnait et l'avait mis à la mode.

Coucou ! bravo, missAccacia, je n'en attendais pas moins de toi !!

L

Citation :

e capitaine Wentworth n'était pas homme à se contenter de vagues balbutiements prononcés dans la douleur et dans la fièvre. Après avoir raconté son dialogue avec Steuart à Jeremy, il lui dit :
"Dès que ce monsieur aura repris suffisamment de conscience pour que ses actes ne puissent être invalidés, nous ferons venir un notaire, et il signera devant témoins un acte de renonciation à ses prétendus droits sur mis Agatha, ou qui que ce soit d'autre qui n'aurait pas donné son accord. Quand pensez-vous que ce soit possible, cher MrCowl ?
- Il faut encore deux ou trois heures, maintenant que la fièvre s'est déclarée, pour juger du bien fondé de mon traitement. J'ai ramené de mes voyages l'habitude d'utiliser de la quinine pour faire baisser la fièvre, et je veille toujours à en être approvisionné. Je lui en ai administré tout à l'heure. D'ici quelques heures, il aura récupéré toute sa conscience, ne serait-ce que pour quelques moments, car le problème reste l'inflammation, et là, il n'y a que l'attente.
- L'essentiel est que nous profitions de ces moments. Connaissez-vous un notaire qui pourrait nous rendre ce service ?
- Certainement, il y a MrSotherby, qui ne demeure pas très loin.
- Nous allons aller le trouver tout de suite, si nous pouvons y être avant la nuit", intervint Jéremy." Je suis tout à fait d'accord avec Frédérick, il nous faut une arme solide contre ce fou."
- Si vous partez tout de suite, vous y serez rapidement."
MrCowl expliqua la route à suivre et les deux jeunes gens y allèrent aussitôt. Il ne fallait pas manquer le résultat du traitement sur la fiève, car l'évolution du jeune homme était incertaine, et Frederick et Jeremy ne pouvaient guère demeurer beaucoup plus longtemps chez MrCowl.
Le notaire, comme tout un chacun dans la région, connaissait Georges Steuart et sa réputation désastreuse. Il fut enchanté d'apprendre que le capitaine Wentworth possédait une arme suffisamment dissuasive pour obliger l'individu à signer un tel papier. Il comprit parfaitement l'urgence de la situation et entreprit aussitôt la rédaction de l'acte. Tout en écrivant, il dit :
"Je ne vous demanderai naturellement pas l'argument de poids qui fait céder cet holibrius, mais tel que je le connais, cela doit avoir un rapport avec son orgueil infernal.
- Je n'en dirais pas plus, cher Monsieur, vous me comprenez", répondit Frederick en souriant.
Le notaire commanda sa voiture, et ils revinrent tous trois chez MrCowl.
Le blessé commençait à revenir à lui, le traitement sur la fièvre agissait manifestement. Quand il vit les quatre hommes entrer dans sa chambre, il eut peur.
"-Que se passe-t-il ? MrSotherby, que faites-vous là ? Suis-je si mal que je doive faire un testament ?
- Non, non", le rassura aussitôt le chirurgien. "Votre santé n'est pas en cause, mais le capitaine va vous expliquer.
- Quel capitaine ?"
Frederick s'avança et lui dit :
"Je suis le capitaine de marine Frederick Wentworth ..
- Comme le vicaire ?
- Oui, c'est mon frère. Vous vous souvenez sûrement de la conversation que nous avons eue il y a trois heures, n'est-ce pas ?
- Oui", grogna le malade. "Eh bien, n'ai-je pas accepté vos conditions ?
- Certainement, et c'est pourquoi vous ne refuserez pas de signer un papier qui en fera foi.
- je ne signerai rien de tel", répliqua vivemment le blessé.
- Parfait, je vais donc aller raconter à qui de droit ce qui s'est réellement passé dans les bois. Je suis sûr qu'il vous sera bien plus difficile ensuite de plastronner et de faire la roue, car le ridicule...
- C'est bon c'est bon, je signe !"interrompit Georges Steuart.
Le notaire lut le papier qu'il tenait tout prêt :
"je soussigné Georges Steuart, jure sur l'honneur ne plus jamais importuner miss Agatha Summers, n'en ayant aucun droit, et ne plus jamais m'arroger un tel droit sur quiconque manifesterait que ce droit m'est refusé. Fait le ... en présence du Capitaine de marine Frederick Wentworth, de Mr Jeremy Norton, de Mr Cowl, chirurgien de marine en retraite."
Le blessé signa rageusement, envoya la plume au pied du lit, et MrCowl n'eut que le temps de récupérer l'encrier avant qu'une catastrophe ne se produisît.
"-Allez tous au diable ! "jura Mr Steuart, et il tourna la tête vers le mur.
"- Nous vous confions ce document, MrSotherby", dit Frederick, "afin d'en user si nécessaire. Mon frère me fera savoir si vous oubliez votre promesse, MrSteuart, et dans ce cas vous aurez de nouveau affaire à moi, mais aussi à la justice. "
Et se tournant vers MrCowl :
"Il est trop tard pour repartir ce soir, mais dès demain, nous vous soulagerons de notre présence. Je ne saurais comment vous manifester toute ma gratitude.
- C'est bien facile", répondit MrCowl. "Invitez-moi et j'irai danser à vos noces !" Tous éclatèrent de rire.

alors là ! bravo, je suis à genoux devant votre savoir-faire dame Clinchamps

Merci, dame Fée Clochette !! venant d'une si jolie plume ça fait plaisir !!

J'en reste sans voix!!!

:doddy:

Clinchamps, c'est super ! Je me demandais comment tu allais consolider la vague promesse : un acte notarié et une déclaration sur l'honneur (même s'il n'en a pas beaucoup, son orgueil l'empêchera d'aller ouvertement contre... mais je recommande à Mr Norton d'emporter rapidement sa fiancée hors du périmètre d'influence du sieur Steuart...)

En tous les cas, bravo, c'est du grand art !

Tu sais que je vis depuis plus de 40 ans chez les normands qui sont réputés pour être procéduriers !!!

Tu viens de te faire des amis, Clinchamps!!!

Citation :

son orgueil l'empêchera d'aller ouvertement contre.

MissAcacia...... Georges Steuart n'est que VANITEUX ! c'est vraiment pas du tout du tout mon Darcy

Ptêt' bin qu'oui mais ptêt' bin qu'non

Bon j'arrête de charrier, tu as raison chère Fée, un peu d'orgueil sans doute mais essentiellement de la vanité... Vanity, always vanity !

Alors, je le cite ton dear Mr. Darcy :

Citation :

"Perhaps that is not possible for any one. But it has been the study of my life to avoid those weaknesses which often expose a strong understanding to ridicule.''

"Such as vanity and pride.''

"Yes, vanity is a weakness indeed. But pride -- where there is a real superiority of mind, pride will be always under good regulation.

Mais lui-même reconnaît que sans good regulation, c'est une faiblesse... ce qui fait qu'on ne peut comparer un Darcy et un Steuart (à qui il manque en prime le strong understanding), quoiqu'il arrive

MissAcacia a écrit:

Mais lui-même reconnaît que sans good regulation, c'est une faiblesse... ce qui fait qu'on ne peut comparer un Darcy et un Steuart (à qui il manque en prime le strong understanding), quoiqu'il arrive

J'adore le franglais !!
Et la vanité est un moteur très puissant : voir Sir Elliot et Elizabeth, sa fille !! (ça nous ramène par la bande au sujet principal )

Je viens, grâce à vous trois Clinchamps, MissAcacia et Fée Clochette de passer des moments délicieux...et suis impatiente de connaitre la suite.....
MissAcacia, ce que j'ai pu rigoler avec tes "servantes accortes" et ton georges steuart. Quelle horreur ce gars.....
Clinchamps, tes marque-pages hirondelles m'ont tenue en haleine....et ta façon de règler son sort à" georges le vaniteux" Dommage que la légion étrangère n'existait pas encore, vous auriez pu l'y expédier. ça lui aurait appris à vivre.
Avec Surcouf, tu m'as remis en mémoire une chanson chantée à l'époque par les compagnons de la chanson:"Surcouf, tous les corsaires sont là, pour sure que les anglais ne t'aiment pas" etc....
Fée Clochette, tu as un don incroyable pour rendre les atmosphères !! J'ai cru mourir d'ennui à Lyme et ai ressenti le climat vivifiant du Shropshire.
La romance Louisa, Benwick, atmosphère "rose bombon"
Ce cher Georges est décrit en un titre: Georges Steuart de Lythwoodhall de Bayton Hill.
Merci pour tout. j'ai ri aux éclats par moments: ce sanglier pas doué en anatomie. , la garde robe de Georges......
J'en ai presque oublié Anne. Ces derniers temps, c'est un vrai "thriller Austenien".
J'attends la suite avec impatience.....
Attention Fée Clochette, tu vas finir par tomber amoureuse de ce cher capitaine.

Merci Félicité, je crois que nous approchons du départ de Frederick vers les climats plus doux de Bath !! Dès qu'il aura reçu la réponse de son beau-frère ! Et justement ...

Citation :

Le lendemain matin Frederick et Jeremy reprirent la route vers Hanwood, où Agnès et le révérend Wentworth attendaient avec impatience le résultats de toute cette aventure. Edward félicita son frère de son excellente initiative, et Jeremy, dès que les convenances le lui permirent (il ne pouvait se présenter ni à huit heures du soir, heure de leur retour, ni à six heures du matin, heure à laquelle il se retrouva debout et déjà rasé et vêtu) se rendit chez Agatha Summers. On ne surprend pas l'élue de son cœur au saut du lit, ce serait risqué, et à peine prudent !!
Il rongea donc son frein jusqu'à l'heure admissible d'une visite, mais Agnès avait envoyé sa servante porter à la jeune fille un billet rassurant.
Lorsqu'il fut introduit dans le salon où l'attendait sa fiancée, jeremy se précipita vers elle et lui prit la main en s'asseyant à ses côtés.
"-Chère Agatha, tout est arrangé, grâce à la conjonction d'un sanglier et du notaire MrSotherby !
- J'ai du mal à vous suivre", répondit en souriant la jeune fille. "Je ne sais que l'essentiel, par le billet de MrsWentworth, et que je suis débarrassée des attentions insupportables de ce monsieur. Je vous en prie, raconez-moi tout ! "
Cher lecteur, elle l'épousa (non ! pardon ! je me trompe de livre !! )
Cher lecteurs, vous qui avez tout vu et entendu, vous laisserez maintenant Jeremy en tête à tête avec celle qu'il aime, et nous reviendrons auprès de Frederick Wentworth, qui nous a conduits dans le Shropshire, et qui, lui aussi, a besoin de recevoir des nouvelles rassurantes.
Hélas ! Il n'y avait pas de lettre de MrsCroft à leur retour, et Frederick passa une nuit écourtée par le retour de ses inquiétudes. L'excitation d'avoir eu à faire face à une situation forte, porteuse d'inquiétude, qui l'avait obligé à réfléchir sur autre chose que lui-même, était retombée, et il se retrouvait face à la question qu'il se posait maintenant très clairement : Anne allait-elle l'accepter, lorsqu'il lui redemanderait sa main ? Car il n'y avait plus d'hésitation dans son cœur : là était son destin, auprès d'elle. Il l'aimait, l'avait toujours aimée, ne lui en avait tant voulu que parce qu'ilm tenait tant à elle. Son altercation avec le jeune Steuart, outre la distraction qu'elle lui avait apportée, lui avait rappelé qu'il était un homme de décision, un homme qui ne perdait pas de temps en atermoiements, et son chemin était de nouveau clairement tracé devant lui : quelle que soit la réponse que lui ferait Anne, il lui demanderait de l'épouser. Il voulait espérer qu'elle dirait oui, et il pensait avoir de bonnes raisons pour cela, mais si elle refusait, eh bien, il continuerait sa route, et cette fois, pus de rancune, plus de vanité blessée, car il avait compris que chacun avait le droit de décider de son choix librement. Si l'amour d'Anne était éteint - mais il voulait croire que non - il ne s'en prendrait à nul autre qu'à lui-même, car, il avait laissé passé le temps.
Mais le lendemain, le courrier apporta la lettre tant attendue.

Je continue (une vérif à faire !)

Citation :

MrsCroft lui apprenait qu'ils étaient arrivés à Bath, et qu'ils avaient appris la nouvelle extraordinaire des fiançailles de Louise Musgrove avec le capitaine Benwick. Elle lui annonçait cela avec les précautions qu'aurait nécessité une possible déception pour lui ! Donc, son nom et celui de Louise avait bien été réunis! Il eut un frisson rétrospectif, car peu à peu il avait rejeté cette pensé comme étant sans substance, mais il s'en était fallu de peu qu'il en fût autrement ! Comme il avait bien fait de partir dès qu'il l'avait pu! Anne comme les autres avait dû le croire, et d'ailleurs, n'était-ce pas ce qu'il avait voulu ? Lui montrer qu'il pouvait être désiré, lui qu'elle avait rejeté ? Quel fou vaniteux il avait été ! Anne savait-elle, pour Louise ? Sans doute, si elle avait rencontré l'amiral. Mais il n'allait pas attendre plus longtemps, si elle l'ignorait, il le lui apprendrait. Il était libre, libre de l'aimer !

clinchamps a écrit:

Citation :

On ne surprend pas l'élue de son cœur au saut du lit, ce serait risqué, et à peine prudent !!
"-Chère Agatha, tout est arrangé, grâce à la conjonction d'un sanglier et du notaire MrSotherby !
Cher lecteur, elle l'épousa [i](non ! pardon ! je me trompe de livre !! )
J'arrête, j'ai une vérification à faire avant de continuer !!
Mais le lendemain, le courrier apporta la lettre tant attendue.

Clinchamps, je suis encore morte de rire.
Ce sanglier, il va rester dans les annales.....
ça y est Frederick n'a plus de doutes.
Fée Clochette va trouver qu'il y a mis le temps.

J'ai fait une correction (à mon propre texte, que chacune se rassure ) à la page neuf, car, en réalité, ce n'est pas le capitaine qui dit à l'amiral qu'il est libre, afin que ce soit retransmis, mais l'amiral qui le lui apprend, avec les fiançailles de Louise ! J'ai donc du corriger

Citation :

J'ai trouvé ! Ma sœur et mon beau-frère l'amiral Croft doivent s'y rendre incessamment ! Je vais leur écrire, leur demander ce qu'il en est advenu de Louise, et voir ce que pensent sa famille et nos amis. Je n'ai donné aucun signe de vie, j'espère que tout cela est retombé, et que leur réponse m'apprendra que je suis libre. Et alors, alors ... "

Voilà ce que j'ai mis en bas de mon texte page neuf, afin de respecter l'original, quand même !

Citation :

"Pendant que l'amiral se promenait avecAnne et lui exprimait le désir de faire venir le capitaine W. à Bath, celui-ci était déjà sur le chemin. Avant que Mme Croft lui eût écrit, il était arrivé, et dès qu'elle sortit de nouveau, Anne le vit". J Austen

Donc, il ne va plus 'éterniser maintenant !

Citation :

"Frederick se précipita dans le bureau de son frère :
"Edward, je repars demain, je dois me rendre à Bath toutes affaires cessantes !
- Eh bien ! que se passe-t-il ? Sophie serait-elle malade ?"interrogea d'un air inquiet le vicaire.
-Non, pardon ,pardon, je suis si égoïste ! Non, elle va très bien, ils sont à Bath, et elle m'apprend que cette jeune fille dont je t'ai parlé...
- miss Louise Musgrove ?
- Oui ! Eh bien elle est fiancée ! Avec le capitaine Benwick !!
- Pardon ? Mais comment ...
- Cela m'est bien égal, mais maintenant plus rien ne m'empêche d'aller demander à miss Elliot de m'épouser, si entre temps quelqu'un d'autre ne le lui a pas déjà demandé ! Chaque instant qui passe me rend fou ! "
Edward éclata de rire et prenant affectueusement son frère par l'épaule, il lui dit :
"Va, cher Frederick, va et que ma bénédiction et celle d'Agnès t'accompagnent ! Je crois que le climat du Shropshire t'aura été bénéfique !
- Ce sont surtout les personnes si bonnes et de si bon conseil que j'y ai rencontrées qui m'ont ouvert les yeux.
- Oui, et même Georges Steuart !" rajouta Edward riant toujours.
- Oui ! Même Georges Steuart !"

Merci Félicité pour tes analyses de notre feuilleton mais je suis amoureuse de Darcy alors Wenworth c'est pour une autre vie.

Citation :

Fée Clochette va trouver qu'il y a mis le temps.

certes, certes, Félicité, mais maintenant, il a l'air embarqué sur une fusée..... Clinchamps attention, pas trop vite, il va avoir un accident

je vous laisse continuer, je ne suis pas vraiment en état de créer. Je suis plutôt mal en point, capable de lire, mais pas d'écrire. suite de mon entorse, je me suis fait détordre le dos, et bref, reste allongée ou debout, mais c'est tout. la douleur empêche la création.

C'est Jane qui le fait arriver à brides abattues !!

Bravo clinchamps ! voilà qui est bien conclu ! FW prêt à se jeter dans les affres de l'attente et de la jalousie à Bath et qui le fait avec un bel enthousiasme !

Merci Félicité et ravie que nos histoires t'aient plu

Félicité a écrit:

Attention Fée Clochette, tu vas finir par tomber amoureuse de ce cher capitaine.

C'est ce que je me tue à lui dire mais elle m'a l'air bien décidée

Remets-toi vite chère Clochette, je t'envoie virtuellement un peu de poudre de fée qui me reste de mon dernier visionnage de Peter Pan