Je suis super en retard. Je n'ai terminé le roman que la semaine dernière, après l'avoir longtemps laissé traîner parce que bon, il ne m'inspirait plus des masses.
J'avoue qu'en ce qui me concerne, je pourrais résumer cette 2ème partie par : "Arrête de pleurer, chouineuse !".
Non parce que autant j'avais un minimum de sympathie pour Jane dans la première partie, autant là j'avais envie de la baffer à longueur de chapitres. Elle devient la caricature de la femme éternellement insatisfaite, qui passe son temps à se plaindre que l'autre ne fait pas suffisamment attention à elle. Mais bouge toi bon sang, fais quelque chose. Elle s'enfonce, elle pleure sur elle même, et puis c'est tout.
Contrairement à vous, les passages sur sa sexualité ne m'ont pas dérangée. J'ai lu bien plus cru (Irvine Welsh notamment
) et je ne les trouvais pas mal venus dans les récits.
En revanche, les passages en italique, plus ça va, pire c'est.
- Artemis a écrit:
- Autant j'ai pris du plaisir à lire la première partie la semaine passée, autant cette partie m'a plus paru un tunnel... Au début, j'avais plutôt apprécié cette double voix (le roman, et les impressions de Jane), mais je commence à en avoir assez de la structure Jane lit une partie du roman / Jane pense connaître l'identité du mystérieux romancier. Cette structure à répétition (et dont le contenu se répète lui-même d'ailleurs) me semble désormais trop formelle : on voit le procédé littéraire, ce qui a plutôt tendance à me faire décrocher...
Je ne saurais mieux l'exprimer.
L'arrivée de Francisco dans tout ce carnage m'a soudainement donné l'impression d'une bouffée d'oxygène : enfin de l'animation, on va en savoir plus sur celui qui a écrit le livre.
Et ben pas du tout
. Les premières pages passées, on retombe vite dans la routine.
Par rapport à la scène du restaurant, je suis partagée. A la fois j'ai un peu de compassion pour cette pauvre Jane. Devant parfois tenter d'animer les conversations à table pour mon boulot, il m'est arrivé plus d'une fois de gaffer lourdement et lancer des sujets de conversation creux
Sauf que là c'est trop exagéré, on se croirait dans une mauvaise comédie et vraiment ce n'est pas crédible. Alors bien sûr, on peut se dire que c'est le narrateur qui accentue le côté caricatural de Jane sauf que bon, comme cat l'a dit, elle ne se défend tout de même pas beaucoup.