Bong Joon Hoo porte le nom de la Corée du Sud au delà des frontières !

Bong Joon-ho, né le 14 septembre 1969 à Daegu, est un réalisateur et scénariste sud-coréen.
Après avoir fini ses études en sociologie à l'université Yonsei, Bong Joon-ho réalise un court métrage White Man en 16 mm, avec lequel il gagne un prix au Shin-young Youth Movie Festival en 1995. La même année, il sort de la Korean Academy of Film Arts (KAFA) où il a réalisé Incoherence, une comédie noire critiquant la société coréenne.

Principaux films :
En 2000, Bong Joon-ho sort son premier long métrage Barking Dog,
En 2003, il réalise Memories of Murder,
En 2006 The Host,
En 2008, il se joint aux réalisateurs Leos Carax et Michel Gondry dans le film Tokyo!
En 2009 Mother, en compétition à Cannes
En 2013 une coproduction internationale : le thriller de science-fiction Snowpiercer, le Transperceneige, d'après une BD française
En 2017 avec Netflix Okja
En 2019 Parasite remporte la palme d'or à Cannes et 4 Oscar en 2020



http://lesacadosviolet.hautetfort.com/archive/2020/02/10/bong-joon-hoo-premier-non-americain-a-remporter-l-oscar-du-m-6211732.html

Merci pour l'ouverture de ce topic ! Franchement, Bong Joon Hoo mérite cette reconnaissance, j'ai tellement aimé et pleuré devant Okja , vibré devant Snowpiercer , tremblé devant Mother et maintenant, je n'attends plus que de visionner Memories of Murder et Parasite

Merci pour l'ouverture de ce topic Clinchamps, Bong Joon-ho le mérite bien en effet !
Cependant le post d'introduction fait un peu vide, pourrais-tu le compléter avec une petite présentation du réalisateur et/ou de ses œuvres plutôt qu'un simple lien vers ton blog ?

Mais justement il y a tout sur la note, il suffit de cliquer sur le lien, c'est pour ne pas copier deux fois la même chose, c'est long !

Pas besoin de recopier toute la note, une simple phrase d'introduction suffit (c'est ce qui est fait pour tous les topics de ce forum histoire de donner envie aux gens de participer plutôt que de suivre un lien externe - qui peut expirer ou changer d'adresse au demeurant)

Ah oui ! Je n'avais pas pensé que je pouvais disparaître, ainsi que mon blog ! Je corrige !

Merci Clinchamps.

Merci beaucoup clinchamps !

Et je ne parlais que de l'adresse de la page de ton blog qui peut potentiellement disparaître (si tu la supprimes sans y penser dans quelques années par exemple) ou juste migrer si ton hébergeur de blog change, pas de toi !

J'ai immédiatement pensé à vous en apprenant ça ... je n'ai vu aucun film de ce réalisateur, mais je crois que je vais combler mes lacunes dès que possible !

J'ai vu Mother et Memories of murder, tous deux excellents, surtout quand on pense que Memories of murder n'est que son troisième long !

On y trouve déjà ce qui le caractérise dans "parasite" et qui y est mené jusqu'à la perfection : un mélange de genre savamment équilibré mêlant le burlesque, le comique, l'horreur et une critique acerbe de la société coréenne, mais en fait de la société tout court ! De plus il a un sens inoui du cadrage et une maîtrise parfaite de la direction d'acteur. Je vais essayer ses films non entièrement coréens, comme le Transperceneige, ou Okja.

Clinchamps, j'espère que Snowpiercer et Okja te plairont !

Je te dirai ça quand je disposerai à nouveau de tous mes neurones, en ce moment une partie est en hibernation et le reste ne comprend que les dramas les plus basiques !!

Moi aussi j'ai hâte de voir d'autres œuvres de ce réalisateur ! (Outre Parasite, j'ai également vu Snowpiercer au cinéma à sa sortie et j'avais beaucoup aimé également )

En tout cas je confirme le succès impressionnant de Parasite chez nous, j'ai essayé de mettre la main sur le DVD du film hier soir à la Fn*c (celle des Halles en plus, pas la plus petite de Paris ) et chez G*bert et les deux magasins étaient en rupture de stock pour ce produit

Je viens de voir Snowpiercer/Le Transperceneige, qui est mon deuxième film de Bong Joon Hoo après Parasite, qui m'avait complètement bluffée (je ne sais plus où est mon avis, ça devait être avant l'ouverture de ce topic ).

Mon résumé a écrit:

Nous sommes en 2031, et depuis 17 années les quelques survivants de l'humanité vivent dans un train qui fait le tour du monde sans jamais s'arrêter (depuis une manipulation foireuse de l'atmosphère par les Hommes, toute la terre est recouverte de neige et connaît des températures insoutenables pour la survie humaine). Le film est un huis clos, les personnages principaux qui vivent en queue de train, dans une grande misère, vont remonter le train vers la locomotive, animés par leur colère et leur désespoir.

Etrange film qui ne m'aura pas laissée indifférente... Inutile de le regarder si vous êtes déprimés sur l'état du monde ou la nature humaine, ce film a de quoi vous achever, en particulier la fin. Il y a également quelques séquences violentes, et des récits assez choquants. Snowpiercer est l'adaptation d'une bande-dessinée française des années 80, et je trouve que ça se ressent. C'est très graphique, scène par scène, et la violence et les thèmes abordés sont assez crus.

C'est amusant parce qu'on est dans un univers sombre, post-apocalyptique, mais on retrouve des thèmes de Parasite, essentiellement la nature humaine, la classe sociale/place assignée à chacun dans la société, et la volonté d'échapper à cette fatalité et cette injustice, en recourant à la violence s'il le faut. Tous ces thèmes, lourds, ainsi que la réalisation dynamique, la sauvagerie des personnages, donnent une certaine force au film (même s'il n'est pas aussi parfaitement millimétré que Parasite m'avait semblé l'être).

J'ai aimé l'esthétique du film (tout comme je peux aimer la science-fiction avec les portes métalliques, les rations alimentaires non identifiées, les vêtements rapiécés... ). J'ai aimé que le film soit tourné en anglais, mais aussi en coréen, avec de temps en temps d'autres langues (essentiellement trois mots de français, et trois mots de japonais). Les acteurs sont bien, c'est une jolie galerie, qui réunit Song Kang Ho , Ed Harris, John Hurt, Tilda Swinton et Jamie Bell. Chris Evans joue le rôle principal, il est honorable, mais à dire vrai il ne parle pas beaucoup, et son personnage sombre et tourmenté n'est pas très expressif. Apparemment, le réalisateur souhaitait faire une critique de la Corée du Sud et des Etats-Unis, et il a concédé qu'il était ironique d'avoir choisi pour acteur principal Chris Evans Captain America himself (sur lequel le réalisateur avait des préjugés "parce que c'est la caricature de l'Américain tout en muscles. Je le voyais bien en capitaine d'une équipe de football dans un lycée". ).

J'ai quand même un ensemble de reproches à faire au film. D'abord, le principe de remonter le train. On passe d'une scène à l'autre, d'une ambiance à l'autre sans homogénéité. L'univers (la société du train) est finalement assez peu détaillé, de même que les personnages, qui sont plus des archétypes ou des caricatures que des créatures de chair et d'os. On sort du film avec l'impression d'avoir à peine effleuré le sujet.

Donc voilà, même si je suis un peu restée sur ma faim, et qu'il y a vraiment de quoi être très déprimé, j'ai quand même apprécié ce film solide, atypique et intéressant. A mon avis, il gagne au revisionnage !