Muriel SPARK

Je n'ai lu pour l'instant qu'un seul de ses romans, alors il va falloir que ceux qui la connaissent viennent ici donner leurs avis, et que ceux qui découvrent seulement lisent vite pour faire de même ... sinon je vais me sentir seule !

Alors voilà , je viens de finir :

Les belles années de Mademoiselle Brodie
titre original : The Prime of Miss Jean Brodie

l'histoire ( je recopie/colle le 4ème de couverture) :

Citation :

Dans l'Écosse des années trente, Mademoiselle Brodie enseigne de façon peu conventionnelle dans une des écoles de filles les plus huppées du pays... Une conspiration " administrative " se développe contre cette institutrice d'avant garde, convertie au catholicisme, qui a rassemblé autour d'elle un petit groupe constitué de ses meilleures élèves. Publié en 1961, puis adapté au cinéma, ce livre a rendu célèbre Muriel Spark, romancière, nouvelliste, poétesse et biographe d'Emily Brontë et de Mary Shelley. La réédition de ce titre, précédé d'Une serre sur l'East River et bientôt suivi de L'Ingénieur culturel, permet de rendre hommage à cette grande dame des lettres, décédée en avril 2006.

Et là je parie que vous imaginez déjà cette Miss Brodie en héroïne féministe, en avance sur son temps, femme libre et charismatique ... c'est parfait, vous serez d'autant plus surpris(e)s !
J'ai lu ce roman avec beaucoup de plaisir. Outre cette fameuse miss Brodie il y a aussi son groupe d'élèves que l'auteur croque et analyse sans pitié. A la fin, je ne suis pas sure de savoir quel personnage mérite le plus mon estime et lequel mérite des baffes Voilà, difficile d'en dire plus sans raconter le livre. ( la grosse excuse pour ne pas faire une vraie fiche de lecture ou une critique détaillée hahaha)
Je conclue en disant que l'adaptation au cinéma date apparemment de 1969, film réalisé par Ronald Neame, avec le professeur McGonagall Charlotte Barlett Maggie Smith dans le rôle titre. Et une des élèves est jouée par Jane Carr ( née en 1950) qu'on voit dans Gilmore girls ( Nora, je ne vois pas qui c'est mais vous peut-être que oui)(toutélié)

Je suis tombée sur ce bouquin mardi à la bibliothèque, et je l'ai terminé hier ; je poste ici un extrait de la critique que j'ai publiée sur mon nouveau blog.

Citation :

[...] Mademoiselle Brodie se révèle un personnage particulièrement égocentrique, à la fois terriblement naïf et manipulateur ; elle cherche, "en son bel âge", à faire des jeunes filles qui passent entre ses mains "la crème de la crème". Pour ce faire, elle n'hésite pas à laisser de côté le programme d'études réglementaire, qu'elle juge inutile, pour parler avec admiration de Mussolini, des peintres de la Renaissance italienne, des avantages pour la peau de la crème démaquillante et de l'hamamélis, et même de sa vie amoureuse. Il n'en faut pas plus pour fasciner des jeunes filles que leur âge et leur éducation rendent facilement influençables ; cependant, en grandissant, l'une d'elle finira par la trahir...

Ce petit roman, très court et facile à lire, est écrit dans un style vif et assez cruel : aucun personnage n'échappe aux coups de griffes de l'auteur, qui semble vouloir régler ses comptes avec son passé. Tous les personnages sont épinglés avec causticité, et c'est peut-être là que réside le problème que j'ai rencontré avec ce livre : impossible de s'identifier aux personnages, qui sont tous mis à distance du lecteur, à cause de la cruauté avec laquelle l'auteur les traite. Bref, une oeuvre que son sujet rend intéressante, mais le livre qui rendra pleinement compte de l'influence néfaste que peut avoir un enseignant charismatique sur ses élèves reste encore à écrire.

Je sors ce topic des profondeurs lambtoniennes pour y parler de Loitering With Intent, mon premier contact avec l’œuvre Muriel Spark, et sans aucun doute pas le dernier car si ce roman ne m’a pas totalement emballée mais il m’a clairement donné envie de continuer à découvrir l’univers de cette romancière.

Je connaissais le nom de Muriel Spark depuis longtemps mais je crois que je ne m’y serais jamais intéressée si certains d’entre vous, avant même l’ouverture de ce topic en fait, n‘en avaient pas parlé très positivement. Et j’ai choisi le roman en question tout à fait au hasard, il était le seul de l’auteur en vente dans la librairie canadienne dans la quelle je l’ai trouve (ça fait un peu 3615 ma vie mais je me souviens très bien que c‘était chez Borders à Vancouver, ce qui me rappelle aussi que le livre traînait depuis plus de eux ans dans ma PAL shame). Après les commentaires ci-dessus, je me réjouissais encore plus de le découvrir.

Je n’ai pas été déçue, l’univers un tantinet loufoque et le ton caustique m’ont énormément plu, suffisamment pour que je passe sur les deux ou trois éléments moins séduisants. Il faut dire qu’en plus de ce préavis favorable, cette lecture tombait à pic. L’histoire est essentiellement axée sur les enjeux de l’écriture, sur l’inspiration, sur les interactions entre vie réelle et fiction, et je l’ai découverte alors que je venais de finir cinq ou six autres romans (c’étaient pendant mes vacances! et je venais donc de terminer 44 Scotland Street, East Wind, West Wind , La société des jeunes pianistes, entre autres) qui tous plus ou moins contenaient une part d’autobiographie. Dans Loitering With Intent (traduit en français par Intentions suspectes , pas terrible à mon avis) Spark improvise avec brio sur le thème. Fleur Talbot, notre héroïne, raconte elle-même ses souvenirs. Nous savons dès le début qu’elle est écrivain mais les faits qu’elle relate datent d’avant la publication de son premier roman, publication intimement liée à l’intrigue. De ce côté d'ailleurs, l‘auteur ne joue pas le suspens, nous apprenons rapidement que le roman a effectivement été publié. Nous sommes cependant devant un jeu de miroir car l’histoire est celle de l’Association autobiographique, un groupe formé par l’ambigu Sir Quentin et dont les membres, aussi divers que peu affriolants , ont l’ambition d’écrire leurs mémoires (…the truth, the all truth, nothing but the truth… ) mais de retarder leur publication pendant 70 ans, jusqu’à ce que toutes les personnes mentionnées dans ces oeuvres inoubliables soient décédées. Fleur, qui est en train de peaufiner le manuscrit de son premier roman, Warrender Chase, a besoin d’un job alimentaire et devient leur secrétaire. Surprises au rendez-vous…

On le voit donc aisément, tout le sel du récit consiste à mettre en perspective la part d’invention ou de vécu dans les œuvres de fiction, un thème qui m’est cher et que j’ai trouvé magnifiquement interprété ici, dans une langue inventive et vive. Et cela, je l’ai dit plus haut, malgré quelques bémols : les personnages ne sont parfois trop « larger than life», ou plutôt «stranger than life» (ils ne sont pas vraiment grands ), ce qui fait un peu prétexte. Comme si Muriel Spark, en écrivant ce livre durant les années 80 mais en le situant à la fin des années 40, avait voulu régler des comptes avec ses débuts mais était sortie totalement de la réalité pour ne compromettre personne. Je m’avance là énormément cependant, il ne s’agit peut-être après tout là que d’une œuvre totalement *fictive*.^^ Bravo en tout cas à Mrs Spark, qui maîtrise son sujet et m’a convaincue de faire grandir ma PAL. Avec par exemple The Prime of Miss Jean Brodie ou d'autres titres, plusieurs me semblent très tenants.

Et du coup je me suis intéressée un peu plus à son parcours, ce qui m’a permis de découvrir que tous ses romans ont été traduits en français. Ce n’était pas gagné d’avance, quand on y songe. Si j’en crois sa page wiki , son premier roman a été publié en 1957 (excellente année! ) alors que la vague des traductions commence au milieu des années 80 (1985, une autre très bonne année, désolée pour la private joke ). Pour une bio en français autre que celle de wiki, voir ici . Et pour une liste de tous ses romans traduits en français (= je le rappelle, l’intégralité de son œuvre), avec résumés, qui parfois peuvent être spoilers, attention , voir l’excellent site de la "librairie Compagnie" , découvert en surfant pour en savoir plus en vue d’écrire ce post, et rien que pour cela, je suis reconnaissante à Muriel Spark.

Quelqu’un a prononcé le mot « pavé »? Je suis absolument désolée, mais au moins pour les nouveaux ça a le mérite de la transparence, ils sauront que l’admin de cette auberge pourrait difficilement leur reprocher de s’épancher trop longuement. ^^

Suite à la promo de Cat, ( il faut le dire ! ) vos avis me donnent envie de lire ces romans ! Maintenant que j'ai vu le film Le sourire de Mona Lisa, j'aimerais bien lire le livre et pourquoi pas, lire les autres romans de Muriel Spark !

Merci à Kirsten Dunst de m'avoir aidée à te faire passer sur ce topic, MJB!

Je crois franchement que Muriel Spark mérite un peu plus d'attention qu'elle n'en en soulevé jusqu'à présent dans notre auberge. J'espère que tu te laisseras tenter et que tu ne seras pas déçue. Je pense que moi aussi je vais très bientôt mettre The Prime of Miss Jean Brodie dans ma PAL.

Je remonte ce sujet ! J'ai lu seulement Symposium, et je suis en train de lire The Finishing School. Je n'ai donc pas lu les plus célèbres mais ils sont sur ma liste !
J'adore cette auteure, parce que son écriture est hyper-simple mais elle traite toujours de thèmes très humains et souvent mesquins avec beaucoup d'ironie : la jalousie, l'argent, l'ambition, l'arrivisme, l'égoïsme, l'échec... Celui que je lis en ce moment, The Finishing School, parle d'un couple qui a lancé une école de "pour briller en société" (avec des matières comme l'écriture, les bonnes manières, etc - inspiré par les écoles où ont été Diana Spencer et Camilla Parker-Bowles par exemple !), et un des étudiants est en train d'écrire un livre, ce qui chiffonne beaucoup le directeur de l'école (qui est aussi le prof de "creative writing", l'atelier d'écriture) qui essaie lui aussi d'écrire un roman et a beaucoup de mal. La jalousie s'installe, même si tout le monde semble bien s'entendre. Il y a une ambiance assez pesante qui se crée petit à petit... C'est vraiment intéressant et subtil ; j'aime beaucoup tous ces thèmes.

Merci d'avoir remonté le sujet !
Depuis l'ouverture du topic je n'ai pas trop avancé dans ma découverte, je l'avais même un peu oubliée, mais là du coup j'ai à nouveau envie d'en lire plus ^^

Moi aussi je suis contente de voir ce topic remonter. Siopra, ce que tu dis de The Finishing School me fait beaucoup penser à ce que j'avais ressenti en lisant Loitering With Intent. Ravie que tu prennes du plaisir à cette lecture.

Je ne me souvenais plus que Muriel Spark avait son topic à Lambton, alors je profite de celui-ci pour donner un rapide avis sur "A Far Cry from Kensington" (publié en France sous le titre "Le pisseur de copie").

C'est un premier contact avec cette écrivaine dont j'avais entendu beaucoup de bien et je n'ai pas été déçue (à la réflexion, j'avais déjà lu une nouvelle de Spark qui m'avait marquée par son humour léger et son ironie).

Ce petit livre est court mais plein d'esprit, on s'attache aux résidents de l'immeuble de Kensington et à Mrs Hawkins, la jeune narratrice qui travaille dans le milieu de l'édition dans un Londres des années 1954/1955 qui porte encore les stigmates de la guerre. J'ai beaucoup aimé la manière dont la narratrice s'adresse aussi au lecteur en donnant de ci, de là, des conseils (alors qu'elle materne déjà l'ensemble des résidents de sa maison).

Voici le pitch éditeur :

Citation :

Jeune veuve de guerre, à l'esprit vif et aux formes voluptueuses, Mrs Hawkins fait l'unanimité aussi bien dans la maison d'édition - au bord de la faillite - pour laquelle elle travaille que dans la pension de famille de Kensington, tenue par la très convenable Milly, où elle vit. Est-ce son mépris des régimes minceurs qui lui confère cette piquante sérénité ? Toujours est-il qu'elle prodigue conseils et recettes avec sagesse et autant de générosité qu'en affichent ses rondeurs. Un seul être ne trouve point grâce à ses yeux : Hector Bartlett, tâcheron de l'écriture, que Mrs Hawkins, avec sa franchise coutumière, n'hésite pas à traiter de "pisseur de copie" déclenchant ainsi une série d'événements aux conséquences stupéfiantes avec lettres anonymes, cadavre, amaigrissement mystérieux, le tout raconté avec un entrain et un humour inégalables.

Bonnie, toi qui avais ouvert un topic à cet auteur et qui fréquente toujours l'auberge, as-tu poursuivi avec d'autres lectures ?

N'ayant pas trouvé Les belles années de Miss Brodie (mais j'ai vu l'adaptation avec Maggie Smith, excellente comme toujours ) j'ai lu A bonne école (The finishing school) intéressée par le résumé et le commentaire de Siofra ci-dessus.

Mais je n'ai pas été enthousiasmée par le style, beaucoup trop de dialogues à mon goût.

A l'occasion du prochain centenaire de Muriel Spark (née le 1er février 1918), j'ai prévu de lire "The Prime of Miss Jean Brodie" présenté par Bonnie plus haut
En 2018, n'hésitez pas à découvrir Muriel Spark, ses nouvelles, notamment, valent la peine

Vous m'avez donné envie mais, renseignements pris, il n'est plus plus édité en français donc, pour le centenaire c'est la VO ou les bouquinistes. Mais je suis partante pour une lecture commune .

Je suis bien tentée par une lecture commune aussi.

Oh super Miss et Esperluette, je vous en reparle dès que possible (suis en déplacements cette semaine) !

Je suis également partante pour une lecture commune

J'ai lu Les Belles Années de Mademoiselle Brodie ce weekend, et trouvé cette lecture sympa mais un peu étrange tout de même !

C'est un petit livre déroutant, en grande partie par son héroïne, assez peu sympathique par plusieurs aspects : son engouement pour le fascisme, son égocentrisme, ses méthodes éducatives particulières (raconter sa vie en long en large et en travers à ses élèves par exemple ). Je me suis également demandé comment est-ce qu'elle avait choisi les élèves de son clan, car pour certaines (Mary surtout) elle les méprise clairement.

J'ai eu le sentiment que l'histoire partait un peu dans tous les sens, mais cela reste un récit agréable à lire, avec un humour parfois mordant.

Ce livre m'a souvent fait penser à Claudine à l'école, pour cette vision non angélique de l'école, la légère obsession des élèves pour les histoires d'amour et de sexe de leurs professeurs, les petites filles un peu pestes parfois.

Merci pour ton avis esperluette

J'approche de la fin de ce court roman et j'ai plutôt le même avis que toi. Etrange oui et il est bon que Muriel Spark ait choisi ce format de "novella", car si elle avait développé son sujet sur un format plus long, je pense que j'aurais moins aimé

D'ailleurs en y réfléchissant ce matin, je me disais que bien que le titre soit centré sur Miss Jean Brodie, pour moi le personnage principal c'est également la jeune Sandy

J'ai bien aimé ce mouvement permanent au début entre les files du "Brodie set" et ce que l'avenir leur réserve, à commencer par la tragique histoire de cette pauvre Mary. Cette manière dynamique de présenter le récit m'a bien plu

Je l'ai commencé. Je trouve la structure du roman assez étrange pour l'instant.

Je me lance...

esperluette a écrit:

C'est un petit livre déroutant, en grande partie par son héroïne, assez peu sympathique  

J'ai lu deux chapitres, un peu déroutée aussi. Peut-être n'était-ce pas une lecture judicieuse avant de s'endormir, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. Et pourtant je la connaissais déjà, ayant vu l'adaptation avec Maggie Smith.

Jusqu'à présent on parle surtout des filles du "clan Brodie", c'est assez sympathique de les découvrir comme l'a remarqué Serendipity, mais il faut s'y retrouver ! j'ai tendance à confondre les Sandy, Jenny et Rosie.
Sauf la navrante Mary McGregor, quel triste destin. Celle-ci n'aura pas été "la crème de la crème" !
Serendipity toi qui lis en anglais, quelle est l’expression ?

Pour le moment le plus réjouissant ce sont les supputations des deux filles sur la conception des bébés  

Rosalind a écrit:

j'ai tendance à confondre les Sandy, Jenny et Rosie.
Sauf la navrante Mary McGregor, quel triste destin. Celle-ci n'aura pas été "la crème de la crème" !
Serendipity toi qui lis en anglais, quelle est l’expression ?

The "crème de la crème"

Pour ma part, j'ai fini ma lecture et je vous attends pour en reparler

J'ai fini ce petit roman assez déroutant mais qui m'a beaucoup plu. Miss Brodie est bien difficile à cerner.
Je n'ai pas vu l'adaptation avec Maggie Smith mais cette histoire m'a rappelé (de loin) un autre film avec Julia Roberts, Le sourire de Mona Lisa. L'enseignante non conformiste que joue Julia Roberts est cependant moins ambiguë que Miss Brodie.

@Ludi: cette approche de Miss Brodie par la vision qu'en ont filles de son clan m'a rappelé un peu la construction de Lumikko. Et j'arrête là avec mes rapprochements tortueux .

Contente de lire que cette lecture t'a plu MissAcacia
S'agissant du personnage de Jean Brodie, j'ai trouvé intéressant de cheminer au rythme des filles (une fascination teintée d'admiration et de sympathie, puis un sentiment bien plus ambigu, une perte d'illusions sur cette femme qui est finalement plutôt malsaine).
Je me demandais si Mary MacGregor n'avait pas été choisie pour intégrer le clan Brodie (pour répondre à esperluette) car elle représentait un challenge pour l'enseignante

Citation :

"Give me a girl at an impressionable age, and she is mine for life"

MissAcacia a écrit:

@Ludi: cette approche de Miss Brodie par la vision qu'en ont filles de son clan m'a rappelé un peu la construction de Lumikko. Et j'arrête là avec mes rapprochements tortueux   .

Effectivement ! Je n'y ai pas pensé sur le moment, mais le groupe fonctionne comme dans Lummiko.

Je l'ai fini, et je ne sais pas trop si j'ai aimé ou pas. En tout cas, je ne suis pas restée indifférente. Le roman a une construction tortueuse qui demande beaucoup d'attention. On saute régulièrement du coq à l’âne. Du coup, je me suis un peu sentie perdue à certains moments. Mais le tout donne quelque chose de très intéressant à lire.

serendipity a écrit:

Etrange oui et il est bon que Muriel Spark ait choisi ce format de "novella", car si elle avait développé son sujet sur un format plus long, je pense que j'aurais moins aimé

Tout pareil, si le livre avait été plus long, je me serais lassée.

MissAcacia a écrit:

Je n'ai pas vu l'adaptation avec Maggie Smith mais cette histoire m'a rappelé (de loin) un autre film avec Julia Roberts, Le sourire de Mona Lisa. L'enseignante non conformiste que joue Julia Roberts est cependant moins ambiguë que Miss Brodie

J'avais bien aimé ce film, tu me donnes envie de le revoir car avec ma je l'ai totalement oublié.

serendipity a écrit:

Je me demandais si Mary MacGregor n'avait pas été choisie pour intégrer le clan Brodie (pour répondre à esperluette) car elle représentait un challenge pour l'enseignante

Citation :

"Give me a girl at an impressionable age, and she is mine for life"

Merci pour ta réponse. Possible, en effet ! Même si, de manière générale, j'ai presque eu l'impression que la personnalité des filles lui importait assez peu, l'essentiel pour elle étant d'avoir un auditoire.

ludi33 a écrit:

On saute régulièrement du coq à l’âne. Du coup, je me suis un peu sentie perdue à certains moments. Mais le tout donne quelque chose de très intéressant à lire.

C'est également cet aspect décousu qui m'a empêchée d'adhérer plus que cela au récit.