Une auberge pour les admirateurs de Jane Austen, et bien plus encore... |
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| Littérature dite "sentimentale" | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Littérature dite "sentimentale" Mer 2 Mar 2011 - 15:13 | |
| @ Willow: Ah je t'assure que le passion dont je te parle aurait eu sa place dans une autre collection J'étais surprise au début, j'ai vérifié plusieurs fois ne pas m'être trompée J'ai lu un PI aussi qui était soft aussi, par contre certains sont vraiment.. abusés ! Merci pour l'avis Gaelle je viens de le lire. Bon si je suis décue, je me consolerais en me disant que je l'ai eu sur pochetroc Et tu crois qu'il va me falloir du courage ? Il y à deux histoires dans le livre que j'ai commandé, elles m'ont l'air "mignonne", pas très originale mais on verra |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Littérature dite "sentimentale" Lun 21 Mar 2011 - 13:04 | |
| Message déplacé dans topic romance historique
Dernière édition par Na-Dia le Lun 21 Mar 2011 - 13:50, édité 1 fois |
| | | Miss Piou Piou Suffolk's Sweetheart
Nombre de messages : 8522 Age : 45 Date d'inscription : 27/08/2007
| Sujet: Re: Littérature dite "sentimentale" Lun 21 Mar 2011 - 13:22 | |
| Nadia, c'est de la romance historique, cela serait bien que ton avis soit dans le bon topic stp! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Littérature dite "sentimentale" Lun 21 Mar 2011 - 13:49 | |
| Je me disais aussi en postant qu'il y à quelque chose qui n'allait pas Je déplace... |
| | | Dérinoé Ready for a strike!
Nombre de messages : 1084 Date d'inscription : 15/10/2011
| Sujet: Re: Littérature dite "sentimentale" Ven 9 Mar 2012 - 22:10 | |
| Après un bref échange avec Mrs G. Barlow sur le nouveau topic consacré à Ann Stuart, j'ai décidé de retenter une romance, genre dont je n'avais plus tâté depuis mes quinze ans, après de profonds malaises suscités par les "je te force la main pour passer au lit" et autres chantages au bébé jalonnant mes quelques lectures d'adolescente.
Bref, ni une ni deux, je profite des nocturnes du jeudi soir pour faire l'acquisition d'un volume déniché au hasard des quatrièmes de couverture et dont le résumé me semblait plutôt sympathique, propice, à tout le moins, à me faire passer un agréable moment après une rude journée de boulot.
L'opus prometteur était le suivant: Nora Roberts. Le destin d'une insoumise (One man's heart), trad. de Jeanne Deschamp, Harlequin, Paris, 2012, 312 p..
Le scénario annoncé? L'histoire d'une jeune femme peintre, Gennie Grandeau, qui, cherchant un lieu où poser son chevalet et ses valises, décide de louer une maison dans un coin sauvage de la Nouvelle-Angleterre. Mais ne voilà-t-il pas que, dès le soir de son installation et dans des circonstances aussi romanesques qu'orageuses, elle fait la rencontre de Grant Campbell, homme taciturne, secret et diablement séduisant, vivant comme un ermite dans un phare, au bord de la mer. Je me suis dit que ça sentait un peu son Darcy moderne et c'est tout émoustillée par la perspective d'une chouette histoire d'amour aux confortables retournements de situation que je me suis plongée dans l'histoire de Grant et de Gennie.
Eh! Bien n'en jetez plus, stop, je me rends, je crie grâce, à moi, à l'aide, au loup, tout ce que vous voulez mais qu'on m'ôte des mains ce morceau d'anti-matière et d'anti-littérature avant qu'il ne m'arrache les deux bras et un bout du nez!
Je me suis arrêtée à la p. 110, après avoir lutté en vain contre une crise de rire (nerveux) et une montée subite de diabète due aux charmes conjugués du style ineffable et de la finesse psychologique dont témoigne l'auteur. Si le fait que les situations ou le schéma auxquels répond l'histoire soit téléphoné ne me dérange pas du tout, je dois avouer mon peu de résistance au compendium ahurissant de niaiseries et autres aberrations psychologiques dont font montre les portraits des personnages lors de leurs nombreuses rencontres.
Les passages censés traduire le trouble sensuel éprouvé par chacun des deux héros a rapidement ont eu raison de ma résistance et, accessoirement, de mes zygomatiques. N'ayant pas la capacité de produire de la réglisse à la demande, je cède immédiatement la parole à Nora Roberts, l’œil de lynx faite femme. - Citation :
- "Le dos de ses mains [de Grant] était hâlé, les doigts longs et agiles. C'était des mains que l'on pouvait tout aussi bien imaginer tenant une flûte que maniant le sabre avec une adresse redoutable. [...] Il n'y avait plus pour elle que ces mains extraordinaires, si sensibles et intelligentes qu'elles semblaient avoir une existence à elles." (Op. cit., p. 29.)
C'est à se demander si cette brave Nora Roberts n'est pas la créatrice de la Chose de la famille Addams! Mais oui, souvenez-vous: cette main baladeuse - au sens propre de l'expression -, dépourvue de corps et possédant, elle aussi, des "doigts longs et agiles".
À noter que Gennie réussit à percevoir la dextérité desdits (et des dix) doigts du sieur non pas lors de l'exécution d'un morceau de Chopin mais tandis qu'il mange sa soupe, attablé face à elle dans un silence glacial. Et puis, le passage sur la flûte et le sabre: une anthologie "joueur de Hamelin et samouraï" deux en un.
Mais ce n'est pas fini, non non! Le Grant en question n'est pas en reste, question acrobaties littéraires. - Citation :
- "Impossible d'oublier Geneviève Grandeau [Gennie, pour ceux qui auraient déjà perdu trois neurones en route] une fois qu'on y avait goûté. Plus qu'un corps de femme, c'était du feu liquide, un concentré de sensualité pur qu'il avait serré entre ses bras. Lorsqu'il avait l'avait embrassée, un grand vide s'était creusé en lui. Un vide qu'elle était venu remplir entièrement." (Op. cit., p. 92.)
Attention Mesdames et Messieurs: c'est là qu'on démarre le chapitre "Mécanique des fluides et physique des trous noirs." J'espère que tout le monde a son Bac S en poche parce que le passage fait appel à des expériences scientifiques dignes de la NASA. Donc, déjà, Gennie Grandeau, la femme capable de produire du feu liquide. Le CERN est-il au courant? Je pose la question. Ensuite, 'faudrait savoir: la Gennie, elle creuse des trous ou elle les remplit? Il me semble qu'on part cotangente sur l'infini du cercle, là!
Mais ce n'est pas tout, chers amis de Mendeleiev: Nono persiste et signe son scénario à la Will Hunting. Vous angoissez? Eh! Ben z'avez encore rien vu de la métaphysique Gennie. Après l'amour, on passe carrément au malaise post-coïtal pour le pauvre Grant qui, décidément, se sacrifie pour la science un peu plus à chaque page. Tel le Disciple de Léonard, il sert la science et c'est sa joie. - Citation :
- "Il respirait fort et vite et une sorte de brouillard rougeâtre flottait devant ses yeux. Pour la seconde fois, elle l'avait vidé entièrement de lui-même pour le remplir d'elle. Il la voulait à lui. Maintenant. Entièrement et sans mélange. (Op. cit., p. 106.)"
Où l'on apprend qu'une étreinte peut avoir l'effet d'un fumigène par temps de brouillard et qu'une femme est littéralement capable de vider un homme comme un puits par la seule force de sa séduction femelle. Ah! Peste soit de ces diablesse de femme qui vous boivent le sang mieux que des tiques après un hiver de disette.
Bref! Vous l'aurez compris, cette reprise de contact avec un genre abandonné il y a bien longtemps confirme mes impressions de naguère qui, grâce au talent insoupçonné de Nora Roberts, redeviennent des impressions du moment. Au malaise de l'époque s'ajoute la perplexité suscité par un style qui serait délicieusement tordant, si c'était là l'effet recherché.
La resurection aura été de courte durée mais c'est avec les honneurs dus aux auteurs morts pour - c'est-à-dire à cause - de leur art que j'enterre ce soir Nora et sa prose scientifique.
Jusqu'à la prochaine fois.
Dernière édition par Dérinoé le Sam 10 Mar 2012 - 0:49, édité 1 fois |
| | | althea Countess of Dagobah
Nombre de messages : 2315 Age : 63 Date d'inscription : 14/07/2007
| Sujet: Re: Littérature dite "sentimentale" Ven 9 Mar 2012 - 22:57 | |
| Derinoe, je ne connais pas Nora Roberts mais si tu cherches un peu dans les pages précédentes tu verras qu'elle n'a pas vraiment la cote tu peux refaire une tentative avec Loretta Chase (les Carsington ) ou avec Sherry Thomas que j'aime beaucoupµ. En contemporain, dans le genre un peu déjanté qui ne se prend pas au sérieux il y a Susan Elisabeth Philips et les chicago star (je n'ai lu que le premier; il est très drôle). En fait l'idéal serait que tu potasses le sous forum et ses multiples posts pour te faire une liste perso de R.A.L (romance à lire) Ton post serait peut être plus à sa place dans "les razzis de la romance" ? |
| | | Miss Piou Piou Suffolk's Sweetheart
Nombre de messages : 8522 Age : 45 Date d'inscription : 27/08/2007
| Sujet: Re: Littérature dite "sentimentale" Sam 10 Mar 2012 - 0:38 | |
| Ma pauvre Dérinoé .... J'aurais du mettre des warnings et te dire:Pas de Nora Roberts!!! C'est l'un des auteurs les plus connu de la romance mais aussi la plus irrégulière! En fait, il existe une hypothèse selon laquelle, elle serait juste une marque et n'écrirait pas ses livres elle même (rumeur qui est en partie due à l'énorme quantité de livres qu'elle sort chaque année). Donc la qualité d'un de ses romans dépends du talent de son nègre. Et visiblement ici, il était mauvais! Et comme je n'aime pas l'auteur, je ne pourrais que dire que je ne suis pas surprise... Tes citations me font rire, maintenant, je suis aussi perplexe et interpellée, c'est pourquoi après petites recherches, je peux te dire que le livre date quand même énormément et est à mille lieu de la romance actuelle. Il a en effet était écrit en 1985... Althéa t'a proposé de très bons auteurs et j'ajouterai aussi Robyn Carr pour son côté un peu douceur de vivre. Mais aussi au rayon romantic suspens, Brenda Novak. Maintenant, il faut quand même garder en tête que certaines mièvreries ou niaiseries seront toujours là mais c'est de la romance, on sait où on met les pieds. Mais dans l'ensemble les nouveaux auteurs sont assez bons pour éviter certains pièges. Mais comme te l'a dit Althéa, parcours le sous forum et fait toi tes propres idées lectures. Ekat et moi sommes aussi à disposition pour tous renseignements Et oui, ton avis avait plus sa place dans les razzis de laromance, on le bougera (ou pas demain) |
| | | Galy Witty Blossom Indeed!
Nombre de messages : 6056 Localisation : dans la piscine du réacteur n°4 de Fukushima-Daiichi Date d'inscription : 10/05/2007
| Sujet: Re: Littérature dite "sentimentale" Sam 10 Mar 2012 - 0:50 | |
| ça ne va pas être constructif, mais je voulais juste remercier Dérinoé pour le fou rire du jour (et ça me fait penser qu'il faut que je rédige mon avis sur une romance historique toute mauvaise ) |
| | | Miss Piou Piou Suffolk's Sweetheart
Nombre de messages : 8522 Age : 45 Date d'inscription : 27/08/2007
| | | | Galy Witty Blossom Indeed!
Nombre de messages : 6056 Localisation : dans la piscine du réacteur n°4 de Fukushima-Daiichi Date d'inscription : 10/05/2007
| Sujet: Re: Littérature dite "sentimentale" Sam 10 Mar 2012 - 0:54 | |
| ça s'appelle " La fille du tailleur" de Janice Graham! c'était tout pourri (je le poste où Grand Chef de la Romance? ) |
| | | Miss Piou Piou Suffolk's Sweetheart
Nombre de messages : 8522 Age : 45 Date d'inscription : 27/08/2007
| Sujet: Re: Littérature dite "sentimentale" Sam 10 Mar 2012 - 0:56 | |
| Tu as le choix, romance historique si tu estimes qu'il y a quelque chose de rattrapable sinon razzis Je connaissais pas cette auteur ... |
| | | Galy Witty Blossom Indeed!
Nombre de messages : 6056 Localisation : dans la piscine du réacteur n°4 de Fukushima-Daiichi Date d'inscription : 10/05/2007
| Sujet: Re: Littérature dite "sentimentale" Sam 10 Mar 2012 - 0:58 | |
| Je crois que tu ne loupes rien |
| | | Miss Piou Piou Suffolk's Sweetheart
Nombre de messages : 8522 Age : 45 Date d'inscription : 27/08/2007
| Sujet: Re: Littérature dite "sentimentale" Sam 10 Mar 2012 - 1:01 | |
| Hop un nom à rayer!!! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Littérature dite "sentimentale" Sam 10 Mar 2012 - 10:40 | |
| - Dérinoé a écrit:
- c'est là qu'on démarre le chapitre "Mécanique des fluides et physique des trous noirs"
- Galy a écrit:
- ça ne va pas être constructif, mais je voulais juste remercier Dérinoé pour le fou rire du jour
Délicieux compte-rendu de lecture, oui, merci pour cette hilarante contribution, comme toujours. Serais presque tentée ( better late than never?)... Une expérience de plus, pas plus mal. S'il m'est permis, je recommande sur le sujet l'excellente et décapante Cour des grands de Jacques-Etienne Bovard (2010), qui traite de la légitimité des littératures et de la liberté créatrice. Où comment trois médiocres auteurs (suisses) de romans de gare se retrouvent invités par erreur à une escapade francophone mêlant conférences et séances de signature, aux côtés (et en l'honneur) d'un pédant apôtre de l'écriture sacrée, " papable sérieux pour le prix Nobel"... Apôtre pour lequel " l'écriture ne peut être que refus de la vulgarité, que révolte, que cri ou que chant de vérité. En dehors de cela, elle n'est que boutique, que singerie, que distraction pour crétins". Du road-movie à la poudrière... Au-delà du talent de l'auteur (Prix des Ecrivains vaudois, entre autres; prix de la crème d'homme également!) et du fond du propos, intelligemment évoqué par fabliaux chapitrés, ne pas manquer ce vade-mecum du roman facile, véritable cahier des charges de l' écrivain cancre tombé en littérature pour son propre plaisir, sans dogme ni message subliminal à la clé: " Mon héros, vingt-cinq à trente ans, sportif de haut niveau, aspirant à la sérénité mais tracassé encore par un grand rêve de consécration (chapitre 1), voyait son existence soudain renversée par accident, maladie, rupture, collaboration forcée avec collègue haï et/ou inadéquat, cruel dilemme familio-professionnel, etc. (2). Il traversait un angoissant passage à vide, où resurgissaient ses tendances autodestructrices pour l'alcool, le sexe ou la violence (3 et 4). Or, son entraîneur, puis tel ou tel ami, patron sympa, ancienne copine, parent ou autre, venaient le morigéner (5). Il se ressaisissait et se remettait à s'entraîner en vue de la grande épreuve (6). Mais divers éléments perturbateurs aggravaient la situation, à tel point que l'enjeu sportif passait au second plan, voire disparaissait, si la discipline concernée était pauvre en possibilités mortelles (7 et 8). Un événement extrême, aggravé par une météo catastrophique ou une rechute médicale, le mettait au pied du mur (9). Arrivait la grande scène où il se sublimait, manquant de peu y laisser la vie (le chapitre 10, plus long, s'achevait bien sûr au sommet du suspense). Soit il remportait l'épreuve et tout s'arrangeait pour lui (mais une très grave blessure, voire la mort, frappait le principal rival, devenu depuis peu un ami, afin d'éviter le rose bonbon intégral), soit il triomphait sur un autre plan, renonçant à son objectif chimérique pour sauver sa peau, et au passage d'autres gens avec lui (10 et 11). Revenu au bercail, il se réconciliait avec son destin, ayant appris à mieux sentir le prix de l'existence, à mépriser les records, à s'ouvrir à l'affection de ses proches et à l'estime de soi-même" (in La Cour des grands, Bernard Campiche Editeur, page 52). |
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