John Steinbeck

Eh bien Ekat me voilà la tête encore dans A l' est d' Eden puisque je viens juste de voir le dernier épisode et n' ayant jamais lu le livre (je viens juste de le débuter) et vu seulement l' adaptation avec James Dean, je dois dire que je suis restée scotchée sur mon canapé tout au long des 3 épisodes... j' en suis encore toute remuée et oui à la fin j' ai même pleuré je l' avoue, ce n' est pas souvent que ça m' arrive!

Je suis d' accord avec toi pour les longueurs... c' est vrai que certains passages auraient pu être traité un peu plus rapidement mais dans l' ensemble ça ne m' a pas trop génée. Moi, j' aime beaucoup cet Adam sauf dans le premier épisode c' est-à-dire avant qu' il ne parte à l' armée où j' ai eu du mal à accepter son espéce de mollesse.. ce n' est peut-être pas le mot mais je n' en trouve pas d' autre je l'ai beaucoup mieux appréçié par la suite et contrairement à toi il m' a inspirée de la compassion! Mes souvenirs sont loin mais il me semble que dans la version cinéma Adam était nettement moins sympatique mais peut-être que je me trompe

Je ne dirais pas que c' est un peu plat mais c' est vrai qu' il y a certaines longueurs qui cassent un peu les moments de passion et de violence et puis c' est peut-être la façon de tourner qui veut ça car quelquefois, certains ont eu des moments de violence qui m' ont quand même fait sursauter surtout que cela arrivait à la suite d' un moment de grannnnd calme plat

Jane Seymour (qui est une de mes actrices préférées) ne m' a pas déçue! Je suis époustoufflée par son jeu et comme toi, elle m' a fait froid dans le dos bien souvent et ses expressions et son regard démoniaque OMG ... Ce n' est pas étonnant qu' elle ait reçu le Golden Globe de la meilleurs actrice pour ce rôle!

J' aime bien aussi ce Cal parce-que justement dans le film avec James Dean, le personnage me paraissait trop torturé mais encore une fois, je n' ai pas fini le livre... je ne suis pas encore arrivée à la nouvelle génération et je ne peux pas faire de comparaison...

J' ai beaucoup aimé aussi Charles malgré son tempérament violent mais malgré tout il n' a pas un mauvais fond et je trouve dommage qu' on ne le voit plus par la suite... mais c' est peut-être parce-que dans le roman, c' est pareil...

J' aime beaucoup Lee moi aussi! L' acteur est parfait!

Pour finir, c' est une adaptation qui restera dans ma mémoire et que je ne regrette pas d' avoir acheter et maintenant je vais avancer un peu plus dans le livre que j' aurai sûrement dû lire avant de visionner le téléfilm!

Scarlett, j'ai hâte maintenant d'avoir ton avis sur le roman. Je l'ai lu cette année et ce fut un véritable coup de foudre et pour l'histoire et pour John Steinbeck que je ne connaissais que de nom à ce moment-là. J'espère que tu ne seras pas déçue et que le fait que tu ais visionné l'adaptation avant de lire le roman ne portera pas préjudice à celui-ci.

Ravie de te retrouver par ici Scarlett je commençais à me sentir bien seule

Citation :

j' ai eu du mal à accepter son espéce de mollesse..

C'est bien le mot. En fait je ne l'ai pas trouvé très cohérent sur la durée. De mou il devient dur et lucide vis à vis de son père pour redevenir un mou avec sa femme. Il faudrait que je revois le film, mais je crois me souvenir comme toi qu'il était assez dur avec Cal. Rien à voir avec le téléfilm, Cal fait plus gamin capricieux qu'autre chose. Et son père est assez souple avec lui, il ferme facilement les yeux sur ses bétises et lui pardonne toujours.
Par contre j'aime beaucoup le personnage de Charles, je suis d'accord avec toi il n'a pas un mauvais fond finalement. Ma lecture remonte à bien loin, je ne me rappelle pas si on le revoit par la suite c'est bien dommage qu'on en sache plus sur ce qu'il est devenu.

Citation :

certains ont eu des moments de violence qui m' ont quand même fait sursauter

Moment de violence qui concernait toujours ou presque Jane Seymour. Je ne savais pas qu'elle avait eu un prix pour le rôle, il est effectivement bien mérité

Citation :

J' aime bien aussi ce Cal parce-que justement dans le film avec James Dean, le personnage me paraissait trop torturé mais encore une fois, je n' ai pas fini le livre... je ne suis pas encore arrivée à la nouvelle génération et je ne peux pas faire de comparaison...

Le souvenir que j'ai gardé du Cal du livre était quelqu'un de très tourmenté, qui ne trouvait pas sa place dans cette famille. C'est pour ça que je me dis qu'il est trop gentil. De même que les sentiments qu'il éprouve pour la fiancé de son frère ne semblent ici ne pas lui poser trop de problèmes

Ce qui est sûr c'est que la notion de pêcher et la présence de la religion est aussi présente dans la série que dans le livre


Tu sais ce qu'il nous reste à faire maintenant ? Revoir le film

C' est aussi mon intention de revoir le film d' autant que je ne me souviens plus s' il commence à la premiére génération ou seulement à partir de la nouvelle

Pour ce qui est de Charles, j' ai feuilleté le livre hier soir ( je sais ...ce n' est pas bien mais je suis comme ça avec les livres, moi ) parce-que son devenir me turlupinait et j' ai trouvé ce passage que je cite qui se situe juste aprés le départ d' Adam et Cathy pour la californie .....

Spoiler:

En ce qui concerne le prix remporté par Jane Seymour, c' est écrit sur la jaquette du dvd! et aussi que la mini-série a eu le Golden Globe de la meilleure mini-série!!!

@Severine, je repasserai plus tard pour mon avis sur le livre mais je peux déjà dire qu' il ne me déçoit pas pour l'instant

[quote]Pour ce qui est de Charles, j' ai feuilleté le livre hier soir

Spoiler:

définitivement des crétins

Citation :

c' est écrit sur la jaquette du dvd!

Si je dit que c'est la faute à l'heure à laquelle j'ai lu mon message personne ne va me croire ?
Il me semblait bien que je disait une c*******, j'ai bien vu qu'il y avait des trucs marqués dessus mais je ne les ai pas lu



Pour le film quand il commence, les jumeaux sont déjà grands. c'est ça au départ qui m'avait frustré par rapport au livre.

[quote="ekaterin64"]

Citation :

Pour ce qui est de Charles, j' ai feuilleté le livre hier soir

Spoiler:

définitivement des crétins

C' est un peu décevant et à ce propos,

Spoiler:

ekaterin64 a écrit:

Pour le film quand il commence, les jumeaux sont déjà grands. c'est ça au départ qui m'avait frustré par rapport au livre.

C' est bien ce qu' il me semblait.... et je suis contente de connaitre la génèse de la famille Trask dans l' adaptation comme dans le livre!

Adam dans ce sens là est trop parfait. Cathy le frappe dans le dos 15000 fois et il va continuer à lui tendre l'autre joue C'est à cause de cette faiblesse, parfaitement mise en avant par le telefilm que eu du mal avec le rôle. Tout comme je crois me rappeller j'avais eu du mal dans le roman.

Citation :

La nette préférence également qu'il avait pour Aaron.
Et puis je crois me souvenir que malgré tout ce qu'il dit dans le telefilm, qu'il y avait eu dans le livre toujours un ressentiment vis à vis de ses fils. Cette question restée sans réponse de savoir s'ils étaient vraiment ses fils. De ce fait il a toujours eu peur qu'ils ne ressemblent à Charles ou à Cathy, d'où la dureté et l'intransigeance qu'il avait vis à vis de Cal.

Je rejoins ton avis Ekat! C' est sûr que cette question de paternité est trés dure à gérer pour Adam et pour ce qui est de tendre l' autre joue, c' est vrai que la bible dit de le faire mais ce n' est qu' exemple à l' opposé de "attention si vous me marchez sur les pieds, je vous mords" ...il y a un juste milieu Jésus lui même ne s' est pas toujours laissé faire et il a même su prendre un fouet pour se faire comprendre dans le temple! Sorry, je ne suis pas religieuse juste croyante et je connais la bible Mais c' est l' esprit trés moralisateur des USA qui a rendu le personnage ainsi et on pourrait aussi parler de Aaron qui lui-même dans sa vocation voulait rester pur à tout prix sans aucun équilibre!

Non seulement Aaron est faible, dans le même sens que ne l'était son père avant qu'il ne parte à la guerre. Mais à cela se rajoute son fanatisme, à savoir cette recherche de la pureté. C'est à se demander si inconsciemment il ne voulait pas payer pour les péchers de sa mère.

il lui ressemble beaucoup que ce soit physiquement ou mentalement. Cette dureté quand il a pris une décision, cette intransigeance et cette espèce de folie religieuse. Malgré les apparences, Cal est plus posé et plus stable. Il est tout à fait conscient de ses démons intérieurs, arrive finalement à les contrôler. Alors qu'Aaron les cache sous la religion.

ekaterin64 a écrit:

Malgré les apparences, Cal est plus posé et plus stable. Il est tout à fait conscient de ses démons intérieurs, arrive finalement à les contrôler.

Exact! Quelquefois quand il agit mal, il s' excuse de son attitude en invoquant le sang de sa mère qui coule dans ses veines mais il se repent rapidement et lutte pour que ce côté-là de son caractère ne prenne pas le dessus! Je le préfère pour cela à Aaron!

Quelques fois je me dis qu'il agit mal pour attirer l'attention. Parce qu'il se trouve inférieur à son frère. Il souffre du favoritisme que son père porte à Aaron. Un favoritisme qui reproduit les erreurs du passé

Aaaaah !! "À l'est d'Eden" un de mes romans favoris !!! je l'ai lu je ne sais combien de fois. J'ai vu la série mais je n'ai qu'un très vague souvenir de Jane Seymour, rien des autres et j'ai vu le film (à sa sortie ) et maintenant en VO avec le DVD. Bon, pour moi le film n'atteint pas le niveau du livre, mais je ne pense pas que ce soit possible, vu la longueur du roman. James dean(dont la voix haut perchée m'a gênée et qui ne m'a pas convaincue) fait un Caleb torturé par son amour pour son père, amour qui ne lui est pas rendu, Adam préférant nettement Aaron, car celui-ci correspond à l'image qu'il se fait d'un fils, de même qu'il n'a jamais vu ou voulu voir qui était réellement Kathy. Dans sa parabole de la inspirée Genèse, Steinbeck fait d'Adam un Abel, et de Charles Caïn, sans pousser l'image jusqu'au meurtre, mais Charles déteste cordialement son frère, car lui aussi voudrait l'amour de son père. Il y a trois générations : le père, homme parti de rien et qui s'est fait une place grâce à la guerre (de Sécession) en mentant et en se créant un personnage fictif (sans oublier sa femme, qu'il réduit à l'état d'ombre jusqu'à sa mort) puis Charles et Adam, puis Caleb et Aaron. C'est toujours le grand moteur, le moteur même essentiel de l'âme américaine que l'on voit là : la relation père/fils, l'amour du père, comment le gagner, le mériter, le garder, ce qui est aussi la trame même de la Genèse : l'amour de Dieu, et sa préférence pour Abel.
Pour en revenir au film, ce n'est pas qu'Adam n'aime pas Caleb, mais celui-ci lui est fermé, Adam ne comprend rien à ses motivations. Aaron, lui, se construit un personnage de pureté, d'honnêteté (qui mène tout droit au fanatisme)et je pense que tous les deux vivant dans un mensonge perpétuel (la mort de leur mère) et dans l'absence de celle-ci, sont blessés et cherchent à réparer cette blessure à leurs façons. Aaron décide qu'Abra sera sa femme, et là aussi, ce n'est pas la vraie Abra, mais la femme idéale qu'il imagine. Et Caleb et Abra vont se rapprocher car ils sont plus véridiques lorsqu'ils sont ensemble, ils sont eux-mêmes l'un en face de l'autre.
Il y a deux personnages essentiels et magnifiques du roman qui sont escamotés dans le film : Lee et Samuel. Samuel est le catalyseur qui met Adam devant sa vérité, enfin qui essaie. N'oublions pas que Samuel et sa famille sont la partie autobiographique de ce livre, car ils racontent une partie de l'histoire de Steinbeck. Lee est un personnage fascinant, travailleur émigré chinois venu construire le chemin de fer (ils y sont morts par centaines) ayant vécu de terribles souffrances, il a dominé tout cela, pour acquérir une sagesse telle qu'elle lui permet de prendre sous sa protection cette famille brisée par le départ de Katy.
Je ne dirais pas que la religion soit importante dans le livre, il n'y est pas vraiment question de foi, mais plutôt du fait que l'auteur utilise la Genèse pour représenter une parabole de la nature humaine. La Genèse étant un texte fondateur de la Bible, je pense que Steinbeck la considère comme l'image la plus frappante écrite par l'Homme sur ce qu'il est. C'est pourquoi il arrive en toute fin du roman au texte lui-même (Lee et ses amis ont même appris l'hébreu pour y accéder directement)et à la fameuse phrase : "le péché s'est couché à ta porte et toi, si tu veux, tu peux le dominer" ou la seconde version "...tu le domineras" et tout est là : le libre arbitre(tu peux le dominer), ou la prédestination/promesse(tu le domineras), et ce sont les thèmes fondamentaux du roman.
À la lumière de cette conclusion tout le livre prend une autre dimension, car toutes les histoires des personnages ne sont que leur face à face avec eux-mêmes, un combat entre le mal et le bien en eux, et leurs façons à chacun de le "dominer" ... ou pas !!!
Pardon, je me suis laissée emporter, mais j'aime tellement ce livre !!

Tu me coupes le soufflz Clinchamps. Bon ben moi avec mes commentaires à deux balles je crois que je vais retourner me coucher

ekaterin64 a écrit:

Tu me coupes le soufflz Clinchamps. Bon ben moi avec mes commentaires à deux balles je crois que je vais retourner me coucher

Wouahh Clinchamps notre maître à toutes!

Merci mais non,il ne faut pas aller te coucher, sauf si c'est l'heure de la sieste !! Je suis d'accord avec toi concernant la faiblesse d'Aaron, dûe au fait qu'il ne se demande jamais qui il est mais qu'il ne veut que se couler dans le moule du fils parfait qu'attend son père.

Nan je plaisante, c'est génial que ton commentaire soit aussi détaillé, comme ça on peut faire des recoupements avec la série.

Bon ben je vais faire dans le constructif... Aaron je ne l'aime pas

Je ne peux que plussoyer Ekat! Je sais... c' est facile

Edit: je rajoute que j' aime beaucoup Samuel, un homme dur mais vrai à mon avis!

ekaterin64 a écrit:

Bon ben je vais faire dans le constructif... Aaron je ne l'aime pas

Moi non plus !! Aaron c'est le premier de la classe, celui sur lequel on voudrait tous taper !!

Le fils parfait, le fiancé parfait, le frère parfait... J'ai toujours trouvé d'un incroyable ennui les chevaliers blancs. Tu as raison Clinchamps, c'est peut-être une forme de jalousie de notre part

Je n'ai jamais lu Steinbeck, mais j'ai vu A l'est d'Eden d'Elia Kazan il y a quelques temps. Je suis contente de voir que James Dean n'a pas convaincu tout le monde, parce que je fais aussi partie de celles qui ne sont pas touchées par son interprétation. Sinon, le film en lui-même n'est pas trop mal (même si apparemment il n'adapte qu'une partie du roman). La confrontation entre les deux frères, l'un parfait, l'autre mal-aimé, et leur père moralisateur est bien rendue. Je trouve cependant qu'Elia Kazan est loin de son niveau de Un tramway nommé Désir.

Je n'ai jamais lu Steinbeck ; je tenterai Les raisins de la colère un jour (j'aime énormément le film) mais je ne suis pas pressée.

J'ai vu le Kazan il y a quelques mois, je n'ai pas beaucoup aimé.
Le film n'est pas désagréable à suivre (quand même ) mais l'histoire et les personnages ne m'ont pas assez intéressée.
Par contre, j'aime plutôt James Dean dedans, enfin je le trouve correct.

Comme misshoneychurch, je préfère largement l'adaptation de Un tramway nommé désir - grâce à Vivien Leigh et parce que l'histoire me parle davantage.

Je suis en train de lire Lune noire, un roman moins connu de Steinbeck.

Il a été écrit en 1942 en pleine seconde guerre mondiale, traduit et publié clandestinement dans la plupart des pays européens occupés, et distribué sous le manteau pendant cette même occupation
Ce roman alors considéré comme prophétique est devenu une sorte de parabole aujourd'hui.

Le résumé :
Alors que partout en Europe la guerre fait rage, au bout du monde, un petit village scandinave coule une existence paisible. Jusqu'au jour où une unité allemande apparaît au sommet de la côte. En un instant l'harmonie ancienne est rompue. Rapidement l'envahisseur est condamné à la terreur. Face à lui, la population doit choisir entre la résistance ou la collaboration. Ce sera la résistance, mais passive, faite d'indifférence, de silence ... Lire la suite et de refus. Jusqu'à retourner la menace vers l'ennemi, le mener à la folie. Orden le rebelle, Lanser le colonel nazi et Corell le collaborateur incarnent triplement l'unique destinée de l'homme face au totalitarisme.

Mon ami Wiki m'apprend que

Citation :

Le titre est inspiré d'un dialogue de Macbeth.
Au début du deuxième acte Banquo et Fleance rencontrent Macbeth qui est sur le point d'assassiner Duncan. Banquo demande à son fils:
"How goes the night, boy?" (Où en sommes-nous de la nuit, mon garçon?),
celui-ci répond:
"The moon is down; I have not heard the clock." (La lune est couchée ; je n’ai point entendu sonner l’heure.).
La citation suggère que les ténèbres ne vont pas tarder à s'abattre sur le royaume. Par analogie Steinbeck voulait montrer ont fait descendre sur l'Europe des ténèbres similaires.

Je ne le connaissais pas ce roman !!! Tu m'intéresses beaucoup, LYN !! Tu nous diras ce que tu en auras pensé !!

Tu m'intéresses diablement LYN ! J'attends aussi ton avis et me prépare déjà à un bouleversement de PAL pour faire une place à ce roman (en même temps, elle n'est plus à ça près).

Ca y est , j'ai fini Lune noire et j'ai beaucoup apprécié ce roman. Je l'ai trouvé très "épuré", tant dans le style que dans le contenu.
8 petits chapitres qui se lisent avec une rapidité déconcertante.
J'ai aimé l'ambiance de cette petite ville qui vit en vase clos et qui est confronté à l'envahisseur (dans un tout autre genre bien sûr, j'ai retrouvé un peu l'ambiance familiale du Cercle des amateurs d'épluchures de patates...en plus sombre)
La bonne idée de Steinbeck est ici de nous permettre de voir la situation des yeux de l'envahisseur, qui finit par perdre la raison face à la résistance passive des villageois.
J'ai lu peu de choses de cet auteur, et je ne peux donc pas vraiment comparer ce roman à ses autres écrits...en revanche, pour celles qui étaient tentées, je vous conseille de ne pas résister à la tentation (et puis il ne fera pas grand mal à votre PAL tant il se lit rapidement )