Manga / Anime

J'ai vu Silent voice, joli film sur un sujet délicat, le harcèlement scolaire. L'histoire est d'autant plus original, qu'elle se situe du coté du harceleur. Du moins, au début. Parce qu'ensuite, Ishida, va passer du statut de harceleur à celui de harcelé.
Le scénario est plein de subtilité et de finesse. Il nous présente le mal être adolescent à travers les histoire de rédemption, d'amour et d'amitié dans un petit groupe d'amis sans jamais tomber dans le gnangnan.
Un très beau film.

Je suis contente de voir que ce film est aussi bon qu'on le dit (j'ai participé modestement au fait qu'il ait été distribué en France )et après le grosse promotion qui en a été faite sur FB ! jen'ai plus qu'à souhaiter qu'il passe chez moi, afin d'utiliser l'invitation à une séance gratuite que j'ai reçue en remerciement !! Sinon, DVD, et pas gratuit celui-là !

Je le conseille vraiment Et en plus, si tu as participé, je ne peux que te remercier pour ta contribution

Très modestement, parmi des milliers d'autres !

Le manga Silent voice est lui-même très bon.
J'aurais bien aimé voir l'anim, mais je n'ai pas réussi pour le moment ! Je sens qu'il va me falloir attendre la sortie DVD...

Nouvel anime japonais sortant aujjourd'hui : Okko et les fantômes, de KOSAKA Kitaro, qui a pas mal travaillé avec Miyazaki et Takahata

Citation :

Depuis 1984, Kitaro Kosaka marque donc sa carrière par ses nombreuses collaborations avec le Studio Ghibli. Il commence en tant qu'animateur clé pour Nausicaä de la vallée du vent, puis Le Château dans le ciel (1986), Le Tombeau des lucioles (1988) et Pompoko (1994). Ses premières collaborations avec les maîtres de l'animation japonaise Hayao Miyazaki et Isao Takahata lui permettent d'évoluer au sein du studio. Il devient alors coresponsable de l'animation pour Princesse Mononoke (1997), Le Voyage de Chihiro (2001), Le Château ambulant (2004), Ponyo sur la falaise (2008), et La Colline aux coquelicots (2011). Il devient enfin directeur de l'animation pour l'ultime chef-d’œuvre de Miyazaki, Le vent se lève, sorti en 2013. Kitaro Kosaka a déjà été une première fois directeur de l'animation pour Si tu tends l'oreille en 1995.

 

Il se lance sous son nom ! Télérama parle de "féerie japonaise...merveille de délicatesse"

Il est dans mon programme

je m'en doutais bien !!

Merci pour ton avis sur Silent Voice, Ludi ! Je voulais aller le voir au cinéma, mais je ne sais pas si j'aurai le temps

D'ailleurs, j'ai visionné Your Name il y a quelques jours, et c'est un animé très marquant J'ai beaucoup aimé cette histoire, ces deux personnages réunis par leurs rêves, les thèmes abordés (le temps, l'amour...), j'ai trouvé ce film très poétique !

De rien Juliette, Silent Voice est un très joli film. Quant à Your name

Je suis donc allée voir Okko et les fantômes, je vous mais la bande annonce :

J'ai passé un excellent moment en compagnie d'Okko. La jeune fille avance à travers un apprentissage difficile de la vie suite ua décès de ses parents. Elle est aidée par des fantômes et un diablotin espiègle qui décide de l'aider en envoyant des clients à l'auberge de sa grand-mère, clients pas si anodins. Le film n'est pas négatif et même s'il commence par un drame, il reste plutôt joyeux et positif. Entre les traditions, son intégration à l'école, sa rivalité avec Gros nœud rose et son apprentissage à l'auberge, Okko grandit sous nos yeux. J'ai failli oublié de préciser que les dessins sont magnifiques.

Merci pour ce beau compte-rendu Ludi ; les critiques sont très bonnes aussi

Merci ludi ! j'ai trop hâte de le ! voir

J'étais complètement passée à côté de ce film, voilà qui me donne envie tout à coup !

Elle a l'air toute mignonne cette histoire Merci Ludi !

A la demande générale je vais vous dire en quelques mots tout le bien que je pense de Quartier lointain de Jiro Taniguchi.

J'ai beaucoup aimé cette histoire d'un homme ordinaire de 48 ans, qui sort des rails et revient à l'époque de ses 14 ans ; le côté fantastique est bien traité, pas déjanté juste onirique, le héros est obsédé par l'idée que changer le passé peut modifier le futur, opportunité et crainte à la fois.
La vie quotidienne est bien dessinée, bien retranscrite, j'ai aimé la douceur et la nostalgie ; il y a aussi un peu de suspense, la fin ets bien faite et bien amenée.
Un beau coup de coeur, après Le journal de mon père.
Bon, les dessins ne sont pas tout à fait à mon goût, peut-être un peu trop nets ou trop léchés ? mais je suis difficile ; ça manque de couleurs aussi,  mais là je suis au bord de la mauvaise foi .

Je me demandais si je ne pourrais pas ouvrir à l'auteur un topic dédié, comme vous êtes assez nombreuses à l'avoir lu et apprécié ?

Ludi, merci pour ton avis

Petit Faucon, je suis contente que tu aies apprécié Quartier Lointain C'est mon préféré de Taniguchi avec Le Journal de mon père
Je te conseille l'adaptation, qui m'avait beaucoup plu

Merci pour ton avis PetitFaucon, je suis ravie que tu aies apprécié .

Petit Faucon a écrit:

Bon, les dessins ne sont pas tout à fait à mon goût, peut-être un peu trop nets ou trop léchés ? mais je suis difficile ; ça manque de couleurs aussi,  mais là je suis au bord de la mauvaise foi .

Je me demandais si je ne pourrais pas ouvrir à l'auteur un topic dédié, comme vous êtes assez nombreuses à l'avoir lu et apprécié ?

Ce que j'aime bien chez Taniguchi c'est que ses personnages sont vraiment japonais, ce qui est assez rare dans les mangas. Effectivement, il est plutôt de la ligne claire et assez classique mais je trouve que dans Quartier Lointain, ça sert plutôt l'ambiance.
Personnellement, j'aime beaucoup le noir et blanc et le dessin à l'encre donc je suis le public idéal pour les mangas, qui ne sont pas souvent colorés

C'est une bonne idée de lui ouvrir un sujet . Je n'ai pas encore lu Le journal de mon père, ni Au temps de Botchan, qui me font envie tous les deux.

excellente idée d'ouvrir un topic à ce mnagaka qui aimait beaucoup la France ! J'ai beaucoup aimé aussi l'homme qui marche" et je suis tout à fait d'accord avec le commentaire de Miss A et le côté si japonais de Taniguchi !

ludi33 a écrit:

J'ai vu Silent voice, joli film sur un sujet délicat, le harcèlement scolaire. L'histoire est d'autant plus original, qu'elle se situe du coté du harceleur. Du moins, au début. Parce qu'ensuite, Ishida, va passer du statut de harceleur à celui de harcelé.
Le scénario est plein de subtilité et de finesse. Il nous présente le mal être adolescent à travers les histoire de rédemption, d'amour et d'amitié dans un petit groupe d'amis sans jamais tomber dans le gnangnan.
Un très beau film.

Je l'ai vu hier soir en VO (nous étions 4 dans la salle ce qui m'a permis la jolie rencontre d'un prêtre coréen, mais ceci est une autre histoire ! ) et je l'ai beaucoup aimé !! On y traite non seulement le terrible harcèlement scolaire, mais aussi le refus de la différence. Ce que j'ai vraiment aimé : la problèmatique du remords, cherche-t-on le pardon pour sa bonne conscience ou pour vraiment pour l'autre, et combien il est difficile de le savoir soi-même comme de le prouver aux autres ?
J'ai aussi aimé le personnage de Ueno, apparemment sans regret ni remord mais qui met en lumière l'hypocrisie et la lâcheté des autres, et surtout qui met Shoko (sourde) devant la réalité du refus de son acceptation d'elle-même. Et bien sûr, la transformation difficile de celui qui était une petite brute en quelqu'un qui doit lui aussi s'accepter pour avancer et changer ! Bref, je le conseille absolument !
Un mot du graphisme (c'est un anime après tout ) il est influencé par le style manga shojo, et on n'est pas au niveau de Ghbli, selon moi, mais on l'oublie très vite pour se laisser prendre par l'histoire ! je pense que la réalisatrice a dû voir pas mal de film de Ozu, elle aime (un pue trop) les cadrages au niveau des pieds, comme si la caméra était posée au sol !

Contente que tu ai aimé

Merci pour ton avis, Clinchamps ! Les thèmes abordés me plaisent beaucoup

Comme deux personnes m'ont posé la question sur mon look, je vais en parler un peu !



Samurai Champloo (サムライチャンプルー, Samurai Chanpurū?) est une série télévisée d'animation de 26 épisodes de 24 minutes qui a été diffusé sur Fuji TV au Japon à partir du 19 mai 2004. Il s'agit de la deuxième série réalisée par Shinichiro Watanabe, après Cowboy Bebop. ... (je vous recommande aussi fortement cet anime-là ! )

Il a été adapté en manga par Masaru Gotsubo dans le magazine Monthly Shōnen Ace. Le nom de la série provient d'un terme Okinawais désignant un plat japonais : chanpurū (チャンプルー?).(en fait chanpuru tout court signifie quelque chose comme "applati", "écrasé")

Le dessin animé mélange le hip-hop moderne avec le chambara(film de sabre), de la même manière que Cowboy Bebop mêlait la science-fiction avec le jazz et le blues. D'ailleurs, de nombreux artistes hip-hop japonais ont participé à la réalisation de la bande sonore : Nujabes, Force of Nature et Tsutchie, mais également un rappeur/compositeur américain, Fat Jon du groupe de rap Five Deez. Ce mélange est source de nombreux anachronismes pour la plupart volontaires.

Dans les pays francophones, la série est licenciée en DVD et Blu-ray par Dybex5,6 et le manga par Soleil7. La série fut diffusée en 2005 sur Canal+ Décalé et à partir du 3 janvier 2006 sur Canal+, sur Nolife en version originale à partir du 5 septembre 20118 et depuis 2015 sur Netflix .   Mais moi j'ai les DVD sous-titrés français depuis longtemps ! ^_^

Alors ça se passe à la fin de l'ère Edo, soit 1800 et quelques années, et ce sont deux garçons plus ou moins clochards et une fille qui était serveuse dans une auberge, mais qui est sans travail après l'incendie de celle-ci, incendie dû aux deux énergumènes d'ailleurs !   Du coup elle s'accroche à eux et leur fait promettre de l'aider à retrouver le "samouraï au parfum de tournesol" qu'elle n'a vu qu'une fois et qu'elle cherche !
Les deux garçons :
Mugen :
C'est un garçon sans foi ni loi, ne rêvant que plaies et bosse, combattant redoutable, mais sans aucune technique connue, se servant autant de ses pieds que de son sabre, et il ne rêve que de vaincre l'autre compère :
Jin :

Lui, c'est le samouraï sans maître, un ronin, le héros archétypal grand, brun, mystérieux et presque muet !  C'est un épéiste redoutable mais il a acquis sont talent avec des maîtres, dans des dojo, contrairement à Mugen qui est un autodidacte.

Et il fallait bien une fille :
Fuu :

C'est le bon sens, la raison, celle qui pense qu'il faut trouver un boulot pour manger et qui essaie de garder les deux zozos à peu près raisonnables. Elle veut retrouver le Samourai au parfum de tournesol.
Bien sûr ce fil rouge très ténu n'est là que pour mener le trio d'aventure en aventure,le plus souvent cocasses, parfois émouvantes, ou rigolotes, émaillées de combats épiques où le sang gicle parfois, il faut bien le dire !
Bien sûr rien de cela n'est sérieux, mais tout est fait très sérieusement : le graphisme est superbe, l'animation pète le feu, la bande son, mariage de Hip Hop, rock et rap complètement décalée , donne un ton unique à cet anime qui est, d'après les connaisseurs, un chef d'œuvre du genre et un anime culte.
Je demandais un jour à la Japan à un stand d'anime qu'est ce que je devais acquérir pour me faire une idée du genre, et quand j'ai dit que j'avais déjà "samurai champloo" et "Cow boy bebop" le monsieur m'a dit : vous avez le top ! Je n'ai pas trop cherché plus loin !
C'est décoiffant, caricatural et pourtant beau, et comme toujours chez les Japonais, empreint de mélancolie !

Je viens de voir "Okko et les fantômes" malheureusement en français, et pour ce film si japonais c'était vraiment un handicap.
Malgré tout je l'ai beaucoup aimé, parce qu'il est si profondément japonais dans le mélange des rituels shinto et des principes de réincarnation bouddhiste, dans la psychologie des personnages, la façon de vivre le deuil, le sens de la responsabilité extrême... Je n'aime pas trop les visages "manga" mais pour le reste le graphisme est magnifique ! Je le recommande vraiment !
J'en ai fait une critique plus explicite sur mon blog, si ça vous dit !

http://lesacadosviolet.hautetfort.com/archive/2018/11/05/okko-et-les-fantomes-6102674.html

Le petit cinéma de la ville où je réside organise un partenariat avec les écoles maternelles de la commune pour des projections de films d'animation pour les élèves de maternelle.
Ce matin, avait lieu la première sortie cinéma pour mon fils, que j'ai eu la chance de pouvoir partager avec lui en tant que parent accompagnateur.

Le film d'animation proposé était La boite à malice, de Koji Yamamura.
Y figurait 5 courts-métrages d'animations:
- 3 courts-métrages dans un style original alliant pâte à modeler et dessin 2D (Une maison, Les sandwichs, Imagination) racontant les aventures de 2 oiseaux et un 3ème personnage de nature indéterminée ( ), avec un mélange d'humour et de poésie
- 1 court-métrage qui me semblait avoir été réalisé en stop-motion (Kipling junior) racontant le quotidien d'un petit chien vivant avec ses parents dans une maison près d'une voie de chemin de fer, court-métrage le plus poétique des cinq, avec une superbe scène où au retour chez lui d'une journée où le petit chien s'était perdu en ville, les étoiles s'illuminent pour lui au firmament, sur fond d'une musique sublime
- 1 court-métrage en dessin 2D (Quel est ton choix?) où les héros se trouvent confrontés à des choix cornéliens; court-métrage pour lequel je n'ai pas du tout accroché contrairement aux autres (dessin dont l'esthétique ne me convenait pas, moins d'humour et de poésie et un côté assez oppressant dans ces choix)

Les enfants que je surveillais (mon fils compris) ont été contents de cette projection, alors que le style est très différent de celui Disney (comme les avait mis en garde la projectionniste), ce qui à la fois me rassure sur l'ouverture d'esprit des enfants et est une meilleure jauge que celle des adultes sur la qualité d'un moment de loisirs (un enfant de 3-4 ans n'est pas encore très habile à mentir et exprime avec enthousiasme ce qui lui plait). Les enfants de moyenne section riaient abondamment pour les 3 premiers courts-métrages; plus de retenue pour les petites sections (peut-être plus de difficulté à comprendre certaines scènes). Le format était peut-être un peu long, mon fils commençait à être déconcentré après le 4ème court-métrage.
Et puis il est vrai que j'ai l'habitude de parler avec mon fils quand on regarde des dessins animés ensemble, pour discuter de ce qu'il se passe (que voit-il? qu'en pense-t-il?), le relier à son quotidien parfois, lui expliquer du vocabulaire. Et là, le visionnage en silence était inhabituel et longuet pour lui.
En ce qui me concerne, j'ai eu du mal à entrer dans la séance, en partie parce que l'ambiance est différente des films d'animation japonais que j'avais vu jusqu'à présent (et puis je scrutais comment mon fils vivait sa première séance ciné). Je n'ai lâché prise qu'à partir de la moitié du 1er court-métrage. Une fois fait, j'ai apprécié le moment, mais ai trouvé la qualité des courts-métrages inégale. Mes préférés restent le 3ème et le 4ème, pour leur poésie,    et comme dit plus haut, je n'ai pas accroché au 5ème.

Donc en résumé, pour les amateurs de cinéma d'animation japonais, ouverts à un format plus ciblé pour le jeune public, quelques belles pépites peuvent être vues au milieu d'un groupe inégal de courts-métrages.

La prochaine séance est prévue début 2019, avec Panda Petit Panda de Takahata que je n'ai jamais eu la chance de voir. J'ai hâte!!

EDIT: je viens de voir que clinchamps a posté sur Samurai Champloo, que j'adore (tout comme Cowboy Bebop)!!! Pour les amateurs de séries d'animation japonaises, foncez sans hésiter, c'est du lourd!!!

Merci Vavyala pour ce post très intéressant ! Et ravie de trouver une adepte de ces deux merveilles que sont Samuraï champloo et Cowboy Be Bop

pour moi je voudrais parler ici d'un film vu hier :

Mirai notre petite sœur


Mirai ma petite sœur, c’est l’histoire d’une intrusion : celle d’un bébé, la petite sœur, dans la vie d’un petit garçon de 5 ans.

Ravi au début il va devoir vite comprendre que ce n’est pas un jouet, qu’il va falloir attendre pour partager quelque chose avec elle, et surtout qu’il va devoir partager maman et papa, et ça, ça passe très difficilement !
le grand talent du réalisateur, c’est d’abord de créer l’ambiance réaliste de jeunes parents aux prises avec la vie courante : le travail, les enfants, la maison et la vie quotidienne (bien japonaise quand même ! )
La jeune mère travaille à l’extérieur, alors que le papa architecte a choisi de travailler à la maison et d’assumer les tâches ménagères, ce qui pour un auteur japonais, est plutôt progressiste quand on connaît le statut de la femme au japon.
Les personnages ont du caractère, se fâchent ou s’envoient promener si nécessaire, et Kun, le gamin, n’est pas le dernier à hurler quand ça ne va pas…
Et là autre démonstration du grand talent de Mamoru Hosada : il passe par des allers-retours dans le futur ou le passé pour permettre à Kun de franchir les étapes difficiles de l’adaptation à son statut de grand frère, particulièrement un grand-père absolument craquant
et une séquence finale qui m’a bien rappelé « Summer wars » sans oublier la sœur devenue adolescente !

En bref, j’ai beaucoup aimé ce film éminemment japonais (et c'était un vrai supplice de le voir en VF) et en même temps tout à fait personnel et original dans sa vision de la famille.