Malo de Lange, fils de voleur

Non, vous ne rêvez pas, il s'agit bien d'un nouveau roman de Marie-Aude Murail.
Je suis tombée sur l'info en allant sur son site officiel, à l'instant !

Citation :

Malo de Lange, fils de voleur est imprimé ! Sortie prévue : 29 octobre 2009 (source : Amazon). Encore un peu de patience, donc, avant de découvrir Malo, Bourguignon, Craquelin, La Bouillie, Léonie de Bonnechose et tous les grinches qui complotent au Lapin volant...

Sur le site de l'Ecole des Loisirs, on a plus de détails :

le visuel tout d'abord ...



mais aussi le synopsis ...

Citation :

Du mystère !
Malo de Lange est le fils de personne. Rien ne permet d’identifier l’enfant recueilli en 1822 par l’abbé Pigrièche à l’orphelinat de Tours. Rien, sauf une marque tatouée sur son épaule, la fleur de lys des bagnards que découvrent, horrifiées, les demoiselles de Lange qui viennent de l’adopter.
De l’aventure !
Il n’a que douze ans, il est à peine éduqué, et déjà le voilà arraché à ses tantes adoptives par un certain Riflard, une brute qui se prétend son père, mais qui le bat etle séquestre. Malo parvient à s’échapper et part sur les routes à la recherche de son vrai père.
De l’amour !
Elle s’appelle Léonie de Bonnechose, elle est belle, elle est riche. Malo a décidé que c’était sa fiancée, mais elle n’est pas au courant. Gagnera-t-il son coeur ? Aimerat-elle le fils du voleur ?
Un héros partagé entre le bien et le mal !
Vagabond, bonimenteur, voleur à la tire, escorté du petit Craquelin, du gros Bourguignon et de La Bouillie qui lui apprend à jaspiner l’argot, Malo se retrouve avec sa bande à la taverne du Lapin volant, un repaire de voleurs et d’assassins. C’est le Lapin volant qui connaît le secret de sa naissance, Malo en est persuadé. Oui, mais gare ! À force de fréquenter la canaille, Malo risque de s’enfoncer dans le crime comme le couteau dans le beurre…

Super nouvelle, Emjy !

Je n'ai pas encore lu son dernier avant dernier livre Papa et maman sont dans un bateau , mais celui-ci fait diablement envie (l'histoire, l'époque, le nom des personnages).

Merci Emjy pour cette nouvelle qui permet de bien commencer la semaine!
Le synopsis est diablement alléchant.

Super nouvelle !! Merci Emjy

C'est demain que le livre sort, j'espère pouvoir me le procurer dès ce week-end!

L'avis de Clarabel est très positif

Oui, oui, c'est ce que j'ai vu hier aussi. J'ai commandé le livre, j'ai hâte!

Emjy a écrit:

L'avis de Clarabel est très positif

Eh bien ça ne m'étonne pas! J'attends le jour où MAM nous decevra mais ça ne vient pas

Merci pour l'info je crois que je finirai par me laisser tenter

Je pense que je ne vais pas vous surprendre si je vous dis que j'ai dégusté Malo de Lange , essayant effectivement de ne pas l'avaler trop vite!
Marie-Aude aurait-elle pris goût, depuis Miss Charity, aux histoires qui se passent au XIXe? Cette fois-ci, ce sont les "bas fonds" de Tours puis de Paris que nous visitons. On apprend à parler l'arguche (argot), aux côtés de Malo et la Bouillie, à subtiliser les bourses, à se cacher dans les coffres...
J'ai mis quelques pages à rentrer dans l'histoire. Plus que d'habitude dans les écrits de Marie-Aude Murail. Mais une fois qu'on est pris, impossible de s'en dépêtrer!

Venant de lire le dernier bouquin de Marie Aude Murail (hmm, l'appeler MAM, je ne suis pas certain que ça lui plaise), j'ai cherché sur la toile quelques critiques et je suis tombé sur ce site que je ne connaissais pas, des fans de MAM (bon, allons y, ça va quand même plus vite), quasiment exclusivement féminines et qui ont la plupart du temps dépassé l'âge d'être au lycée, j'ai été un peu surpris, pour moi (et quelque part pour ses éditeurs aussi), le lectorat "naturel" de MAM, c'était forcément le collège et le lycée, OK, d'accord le plus souvent des filles, ces dernières étant plus "naturellement " lectrices que leurs congénères masculins, je suis bien placé pour le savoir, je suis documentaliste estampillé EN, présentement en collège et c'est d'ailleurs dans ce cadre que j'ai lu Malo, je participe à une Ronde des Livres, une librairie nous (d'autres docs, quasi que des filles, qui ont d'ailleurs le profil -me semble t-il- pour fréquenter ce site) prête des livres, nous les chroniquons et nous servons des avis des uns et des autres pour faire nos commandes, fin de la phrase, ouf !

Donc, en quête d'avis sur ce bouquin, j'atterris ici, je m'inscris et je confirme, Malo, c'est du bon Murail, on sent que l'auteur adore le genre de roman typique du 19ème, les trucs qui ont illuminé mon enfance, les Mystères de Paris, Les Misérables mixés avec Oliver Twist, et puis cet humour toujours présent, comme disait un condamné par électrocution à qui on demande s'il est au courant en qui concerne la date de son exécution.
Ajoutons une écriture simple, pas de fioritures (des phrases courtes , précises, tout ce que je ne sais pas faire) et nous voilà transporté dans les années 1820, vues par une jeune garçon qui cherche à comprendre d'où il vient et, ce qui en découle, ce qu'il deviendra.
Apparemment, il est mal parti, il pencherait plus du mauvais que du bon côté. D'un autre côté, les frontières sont-elles si nettes entre le bien et le mal ?

En tout cas, tout y est, tous ces ingrédients qui font qu'on ne lache pas une histoire avant la fin, l'aventure, le mystère, le suspense et bien sûr l'amour, sans oublier une vison très réaliste de cette époque, celle de Jean Valjean, celle du bagne, des chauffeurs,mais aussi de la misère du lumpen prolétariat qui commence à quitter la campagne pour envahir les centres, puis les périphéries des villes.

Est évoquée également (ce qui historiquement exact) une conception de la police qui a été un plus tard abandonnée, la police de Vidocq, avec d'anciens criminels repentis.

Mentionnons ce passage savoureux dans lequel un spécialiste de la cranioscopie (" connaissez vous cette science ?" "faites comme si je n'en avais jamais entendu parler") entend expliquer à un ex-bandit comment on peut déceler les futurs criminels rien qu'en examinant leur crane, euh, ben finalement, il me semble que notre président actuel avait évoqué quelque chose dans le genre, il n'y a pas si longtemps...

Comme d'hab, MAM n'écrit rien par hasard et tout tombe en place comme par magie, tout va s'éclairer à la fin et comme on reste dans l'histoire pour jeunes lecteurs, la loi du genre impose que ça se finisse plutôt bien, mais perso, j'ai été plutôt soulagé d'apprendre que Malo et...hein, tout le monde ne l'a pas lu ? Excusez, je ne voudrais pas gacher votre plaisir !

Et l'argot ? Eh bien, mes années de lecture clandestine de San Antonio au fond de l'étude de mon lycée m'ont bien aidé, je n'ai quasiment jamais eu affaire au lexique situé en fin de livre.

En tout cas, comme il est difficile, voire impossible de faire lire Dickens ou Sue à nos chères têtes blondes (en l'occurence ici, ça conviendrait bien à partir de la 5ème), je vais leur proposer ce bouquin dès que l'aurai acheté pour le CDI et pour ça, faudra attendre les crédits 2010 !

Merci pour cet avis enthousaste Palinodie !

J'ai terminé Malo de Lange hier soir, j'avais commencer à lire les tout premiers chapitres y'a quelques jours mais hier je me suis avalée tout le roman et j'ai trouvé ça génial! l'histoire est prenante et les personnages sont tous extrêmement attachants, j'ai adoré lire les aventures de Malo et de ses amis; il y a une ou deux scènes émouvante, mais ce qui ressort c'est quand même l'humour, le livre est plutot drole et j'ai adoré apprendre des mots de la langue des voleurs!

J'ai terminé Malo de Lange !

Et sans grande surprise, j'ai beaucoup aimé ce roman, mais peut-être moins que Miss Charity.

C'est un livre très agréable, très divertissant, à la fois drôle et grave... Avec toujours cet humour qui ressurgit parfois dans les pires situations.

Malo est un personnage attachant, même si toute ma pitié va à ce pauvre Craquelin...

J'étais parsuadée que le roman allait se terminer sur une incertitude, mais malgré tout, cela se termine bien... Je me suis surprise à littérallement adoré le roman sur la fin, justement. Le personnage de Personne, le chef de la sûreté, faisant étrangement penser à Vidocq (dont MAM s'est inspirée d'ailleurs pour ses références bibliographiques), qui est éminemment touchant, tout comme les retrouvailles du fils et du père, qui m'ont presque tiré des larmes...

Un très beau livre, vraiment !

Après Miss Charity dévoré en janvier de l'année dernière, j'ai débuté cette nouvelle année avec Malo de Lange, fils de voleur.

Et sans surprise, j'ai adoré !
C'est avec un plaisir immense que j'ai suivi les tribulations de Malo et de sa petite troupe. Le style de M-A Murail est toujours aussi agréable, et les pages se tournent si vite qu'en une soirée, c'était réglé. L'auteur s'inspire clairement de Charles Dickens et de ses histoires de petits orphelins livrés à eux mêmes dans les rures sordides de Londres. Ici, l'histoire se déroule à Paris, mais on retrouve vraiment l'ambiance de David Copperfield ou Oliver Twist. En un peu moins sombre quand même. Comme dans ces romans, le héros fait de multiples rencontres, bonnes ou mauvaises, passe d'une situation à une autre et peut compter sur ses amis et sa débrouillardise pour s'en sortir. On croise également toute une galerie de personnages plus colorés les uns que les autres. L'ignoble Riflard et ses combines odieuses, l'émouvant Craquelin, si désireux de trouver une famille, Bourguingnon souhaite par dessus tout appartenir à une bande de voleurs ou encore La Bouillie, qui sous ses dehors endurcis cache une touchante sensiblité. Et il ne faut pas oublier non plus l'étrange Mr Saint-Just, qui se fait aussi appeler Mr Personne, tour à tour terrifiant ou attirant, qui dissimule bien des secrets et semble s'intéresser de près à Malo... Notre héros est d'ailleurs lui aussi un personnage fort sympathique, bourré de ressources et d'humour. Pour s'en sortir, il est prêt à toutes les audaces. Il m'a d'ailleurs par certains côtés rappelé un certain Tom Sawyer, sans pour toutefois faire autant de bêtises que ce dernier !

Même si au bout d'un moment on voit venir la chute de l'histoire, cela ne gâche en rien de plaisir de découvrir ce qu'il advient de chaque personnage. Entre rires, larmes et soulagement, l'auteur nous fait passer par bien des états avant de nous révéler le destin de notre petite bande de voleurs. J'ai adoré le portrait qu'elle nous brosse de la société de l'époque. Sans trop de descriptions et de détails inutiles, elle va à l'essentiel et nous immerge véritablement dans les ruelles mal famées de la capitale. Et l'utilisation de l'argot par les personnages parfait encore le tableau. J'ai aussi beaucoup aimé les expressions drôles et colorées qu'utilise Malo le narrateur.

Bref, encore une grande réussite de MA Murail !

J'ai envie de dire un enième excellent roman de MA Murail! Je ne sais pas si c'est celui que je préfère : j'ai décidé d'arrêter d'essayer de les classer .

Marie Aude Murail a l'art de développer des personnages plus attachants les uns que les autres, de créer des tribus (ou bandes ou familles) dont on voudrait absolument faire parti. Malo de Lange n'échappe pas à la règle : que ce soit Malo, La Bouillie, Janvier , ou Craquelin : ces personnages sonnent vrais et on a envie d'entrer dans le groupe et de partager leurs aventures.

C'est un roman à la fois très émouvant

Spoiler:

et drôles : les "comme disait" me faisaient sourire à chaque fois.

Bon le mystère de la naissance de Malo n'en est très vite plus un. Mais ce n'est pas pour son suspense que j'aime Marie Aude Murail. Son style est une fois de plus percutant et même si j'ai eu un peu peur de l'argot des voleurs au début, le livre ne perd pas du tout en fluidité contrairement à ce que je craignais.

Bref, j'ai dévoré ce roman et il ne diminue pas du tout l'enthousiasme que j'éprouve pour cet auteur.

Youpiii!!!!
Devinez quoi, Marie-Aude donne une suite à Malo de Lange, et elle sort le 3 mars prochain à L'école des loisirs sous le titre de Malo de Lange, fils de personne.

Synopsis (attention spoiler Malo de Lange fils de voleur, le premier volume)

Spoiler:

J'ai lu le premier tome et j'ai beaucoup aimé, même si j'étais un peu moins captivée dans la deuxième partie (mais c'est aussi parce que je lisais un autre livre en même temps). On retrouve le talent de conteuse de Marie-Aude Murail, des personnages hauts en couleur, beaucoup de références littéraires, et puis cet humour irrésistible (les "comme disait" sont excellents ). De plus j'ai adoré cette plongée dans les bas-fonds de Paris au XIXe, qui m'a rappelé certains de mes films préférés avec Jean Marais (notamment Les mytères de Paris, que j'ai aussi pour projet de lire un de ces quatre) et puis l'argot m'a rappelé certaines de mes pages préférées des Misérables.

Je remonte ce topic des profondeurs de l'auberge car j’ai terminé l’intégrale de Malo de Lange cet après-midi et honnêtement, après avoir lu plusieurs romans de Marie-Aude Murail (dont le merveilleux Miss Charity   ), je ne doutais pas que celui-ci me plairait, surtout après avoir lu le résumé (que je vous remets ici) :

Citation :

Malo de Lange est le fils de personne. Rien ne permet d'identifier l'enfant recueilli en 1822 par l'abbé Pigrièche à l'orphelinat de Tours. Rien, sauf une marque tatouée sur son épaule, la fleur de lys des bagnards que découvrent, horrifiées, les demoiselles de Lange qui viennent de l'adopter. Quels mystères se cachent derrière l'abandon de ce mystérieux enfant blond ? Quelle est donc sa véritable identité ?

Malo de Lange se divise donc en trois tomes, chaque tome reprenant l’histoire là où elle s’arrêtait, mais en nous présentant une trame différente et en introduisant de nouveaux personnages !
C’est simple, tout m’a plu dans Malo de Lange : l’écriture tout d’abord, adaptée ici à celle d’un adolescent de 16 ans qui connait aussi bien le français que l’argot (ce que le lecteur confirmera tout au long du récit ponctué par de nombreuses expressions argotiques -traduites bien sûr- qui ont été un gros point fort à mes yeux, car l’utilisation de l’argot m’a permis de m’immerger encore plus dans l’histoire et de me retrouver au cœur des quartiers malfamés du Paris du XIXème siècle !     ). La narration est dynamique, accompagnée par des expressions irrésistibles sorties tout droit de la bouche plume de Malo et qui m’ont fait rire à chaque page !    

J’ai également aimé les personnages et il y en a ! Malo, bien sûr, le héros (ou plutôt l’anti-héros) de cette histoire, enfant orphelin aux origines mystérieuses recueilli par deux sœurs, qui se retrouve très vite mêlé (bien involontairement) à un groupe de criminels dangereux…mais Malo, s’il se retrouve au cœur de la population « grinche » de Paris (autrement dit les voleurs), découvre également l’amour, l’amitié et la famille.  Je ne dévoilerai rien, mais j’ai particulièrement aimé un certain Monsieur qui n’est pas sans rappeler Jean Valjean, mais aussi une jeune demoiselle de la bonne société qui tombe amoureuse d’un jeune homme pauvre, à moitié grinche et à moitié cogne, mais aussi des personnages qui, le temps de quelques chapitres, auront croisé la route de Malo et auront touché mon cœur.

Franchement, je ne peux que vous recommander Malo de Lange, car une chose est sûre : vous ne vous ennuierez jamais du premier au troisième tome…les péripéties s’enchainent, conduisant Malo et ses acolytes (ainsi que nous, lecteurs) à la résolution de l’énigme principale de chaque tome et offrant une fin particulièrement réussie (comme sait si bien le faire Marie-Aude Murail     ).

Bref, vous l’aurez compris, Malo de Lange a été un immense coup de cœur et un roman que je n’oublierai pas de sitôt !