Fred Vargas

Alors, voilà : Vargas = 3 jours de bonheur et 3 ans d'attente !!
J'ai lu avec beaucoup de plaisir "l'armée furieuse", heureuse de retrouver Adamsberg et son équipe de policiers improbables, son style de "pelleteux de nuages" et l'environnement toujours en marge du rationnel pur et dur de ses enquêtes. Cependant ... oui, je mettrai un bémol : d'abord j'avais deviné qui était le coupable presque dès son apparition dans le livre, non parce que j'avais regardé la fin mais parce que, connaissant le style Vargas, c'était forcément lui, et j'avais raison, ce qui me fait dire que Vargas est en train de tomber dans le défaut des créateurs de héros policiers récurrents : le système !! Quand je me souviens des premiers livres, où l'on passait des Evangélistes à l'ancien mercenaire allemand pour en arriver à Adamsberg, c'était la surprise à chaque fois et on était constamment dérouté par le déroulement de l'enquête. Là, cela est devenu un peu trop prévisible. Il y a toujours des inventions de langage (le policier versificateur, ou l'homme qui "parle à l'envers") des idées originales (l'homme d'argile) mais cela aussi on l'attend. Cependant, c'est toujours un grand plaisir qu'il ne faut pas bouder de les retrouver tous, comme un groupe d'amis un peu étranges mais si sympathiques !! Et je continue à apprécier la façon dont Vargas inclus une pincée de fantastique dans ses livres !!

Merci Clinchamps pour ton avis qui reprend à peu près tout ce que j'anticipe et redoute de cette lecture : le plaisir de retrouver son style inimitable, la gène grandissante de livre en livre (voire la déception ) de se dire qu'elle ne se renouvelle pas assez.
Et si on lançait une pétition pour qu'elle redonne chaire aux évangélistes?

Je l'ai fini aussi hier soir et je n'ai pas eu le temps de poster. Tout comme toi Clinchamps, mes sentiments sont un peu mitigés
Je les résume ainsi :
Ce que j'ai aimé :

Retrouver Adamsberg personnage extra-terrestre, échappant au temps et aux normes, pelleteur de nuages, etc,...et surtout ses commentaires et ses pensées complétement hors temps et espace
Retrouver l'équipe, ou surtout une partie de l'équipe, assez particulière.
L'ambiance (mélange de réalité et de légendes décousues).
Le retour de certains personnages
La Normandie, ses vaches et ses habitants assez spéciaux

Je n'ai pas apprécié :
Le fait qu'il n'y ait rien de nouveau, de piquant ou assez particulier qui donnait toujours ce grain de sel aux romans de Vargas
J'ai regretté l'absence de l'équipe et le commissariat, paris, ...
L'absence de certains personnages (je ne donne pas de pércision et même pas un spoiler)


En outre, la fin était presque prévisible. Je n'ai pas découvert le vrai coupable mais j'ai pensé au revirement de la situation à la dernière minute et j'ai pensé à quelqu'un d'autre (raté).
Si non dans l'ensemble j'ai passé un bon moment et je me suis bien marrée!
C'est pour quand le prochain? Dans 3 ans? A moins qu'elle ne songe à nous pondre un avec les évangélistes!

J'ai enfin lu L'armée furieuse et mon avis est exactement du même acabit que celui de clinchamps ou d'Ysabelle. Les premières pages sont un délice, c'est un pur bonheur de retrouver Adamsberg et la plume de Vargas.
Mais très vite, connaissant l'auteur, on devine qui est le coupable, même si elle tente de brouiller les pistes sur la fin. Dans l'ensemble, mon impression reste cependant très positive, car n'ayant pas lu de Vargas depuis 3 ans, j'étais avide de la retrouver. Et de ce côté là, pas de déception : c'est bien elle, ses personnages, sa manière unique de construire son récit. Pas de surprise donc, c'est toujours la même chose : les mêmes ingrédients et la même cuisson à point. C'est pourquoi j'espère que la prochaine fois...elle décidera de nous surprendre un peu.

Un petit up pour poster un rapide avis sur Dans les bois éternel, que j'ai lu pendant mes dernières vacances (donc en janvier, j'ai un sérieux retard sur mes commentaires^^).

Comme toujours, l'intrigue policière est une sorte de prétexte, et c'est le développement des personnages qui prime. Et j'avoue qu'encore une fois ça passe très bien. Même si les détails se sont déjà estompés, j'ai dans ma tête le souvenir marquant d'une scène de bistrot en Normandie qui m'a fait me tordre de rire sur mon transat. Il y avait longtemps que je n'avais pas lu quelque chose d'aussi hilarant.

Sont aussi restés comme bons souvenirs quelques questionnements sur la paternité, quelques scènes de cimetière plutôt glauques, et des souvenirs d'enfance qui perturbent le cher Adamsberg. J'ai bien aimé le personnage de Veyrenc, son petit côté poil à gratter donne une bonne dynamique à l'histoire.

Bref, je ne peux que remercier les habitués de ce topic de m'avoir fait découvrir Vargas, une valeur sûre.

Up Enfin!!! Oui, enfin, Fred Vargas a décidé de reprendre la plume. Un nouvel opus des aventures du commissaire Adamsberg, intitulé Temps glaciaires, sort le 4 mars prochain.


Présentation de l'éditeur :

Citation :

«Adamsberg attrapa son téléphone, écarta une pile de dossiers et posa les pieds sur la table, s’inclinant dans son fauteuil. Il avait à peine fermé l’oeil cette nuit, une de ses soeurs ayant contracté une pneumonie, dieu sait comment. – le femme du 33 bis ? demanda t’il. Veines ouvertes dans la baignoire ? Pourquoi tu m’emmerdes avec ça à 9 heures du matin, Bourlin ? D’après les rapports internes il s’agit d’un suicide avéré. Tu as des doutes ? Adamsberg aimait bien le commissaire Bourlin. Grand mangeur, grand fumeur, grand buveur, en éruption perpétuelle, vivant à plein régime en rasant les gouffres, dur comme pierre et bouclé comme un jeune agneau, c’était un résistant à respecter, qui serait encore à son poste à 100 ans. – Le juge Vermillon, le nouveau magistrat zélé, est sur moi comme une tique, dit Bourlin. Tu sais ce que ça fait les tiques ?».

A propos d'éditeur, cet ouvrage va sortir chez Flammarion et non pas Viviane Hamy car malheureusement l'auteur et l'éditrice sont brouillées...
On va voir ce que Vargas nous réserve, puisqu'elle ne s'est toujours pas décidée à abandonner son commissaire favori. Mais enfin, après 4 ans d'absence, la sortie d'un Vargas, ça se fête comme un événement un peu exceptionnel

Natacha Rostov a écrit:

A propos d'éditeur, cet ouvrage va sortir chez Flammarion et non pas Viviane Hamy car malheureusement l'auteur et l'éditrice sont brouillées...
On va voir ce que Vargas nous réserve, puisqu'elle ne s'est toujours pas décidée à abandonner son commissaire favori. Mais enfin, après 4 ans d'absence, la sortie d'un Vargas, ça se fête comme un événement un peu exceptionnel

Yosh !!! Yatta !!! Chic ! Un nouveau Vargas !!!! je vais le précommander de suite chez mon libraire !!! Merci pour cette excellente nouvelle, Natacha !

clinchamps a écrit:

Natacha Rostov a écrit:

A propos d'éditeur, cet ouvrage va sortir chez Flammarion et non pas Viviane Hamy car malheureusement l'auteur et l'éditrice sont brouillées...
On va voir ce que Vargas nous réserve, puisqu'elle ne s'est toujours pas décidée à abandonner son commissaire favori. Mais enfin, après 4 ans d'absence, la sortie d'un Vargas, ça se fête comme un événement un peu exceptionnel

Yosh !!! Yatta !!! Chic ! Un nouveau Vargas !!!! je vais le précommander de suite chez mon libraire !!! Merci pour cette excellente nouvelle, Natacha !

Enfin enfin!!!! Peu importe quel éditeur et quels saints. ... Je suis preneuse. M'en vais réserver ça fisssa.

Depuis le temps qu'on attendait ça!!!!!

Merci pour la très bonne nouvelle..... je note tout de suite pour ma prochaine commande!

Excellente nouvelle

Merci Natacha

Merci pour cette super information Natacha  

J'aime beaucoup les polars de Vargas avec Adamsberg, son côté perdu dans la vie me plait bien.

Mes préférés c'est ceux avec le trio infernal St Marc St Luc et St Mathieu

Petit Faucon a écrit:

Mes préférés c'est ceux avec le trio infernal St Marc St Luc et St Mathieu

Ah ! moi aussi je regrette les Evangélistes !!!

clinchamps a écrit:

Petit Faucon a écrit:

Mes préférés c'est ceux avec le trio infernal St Marc St Luc et St Mathieu

Ah ! moi aussi je regrette les Evangélistes !!!

Miriel a écrit:

clinchamps a écrit:

Petit Faucon a écrit:

Mes préférés c'est ceux avec le trio infernal St Marc St Luc et St Mathieu

Ah ! moi aussi je regrette les Evangélistes !!!

                               

et aussi l'enquêteur allemand des débuts...

MissAcacia a écrit:

Miriel a écrit:

clinchamps a écrit:

Petit Faucon a écrit:

Mes préférés c'est ceux avec le trio infernal St Marc St Luc et St Mathieu

Ah ! moi aussi je regrette les Evangélistes !!!

                               

Je crois qu'on est tous du même avis

Je ne sais pas pour vous, mais moi cette critique me donne furieusement envie de mon plonger dans Temps glaciaires (qu'il faudrait que j'arrive à débusquer dans mon lointain Maroc...)

Telerama a écrit:

Malicieuse, Fred Vargas s'ingénie à perdre son lecteur entre brumes islandaises et souvenirs de Robespierre. Un objet de pure poésie.

On aime passionnément

A la page 110, on est carrément perdu. Mais que vient donc faire une guillotine dans le contexte d'un drame islandais : une dizaine de touristes piégés par la brume sur un îlot désert ? Quarante pages plus loin, le problème ressemble à « une grosse pelote d'algues enchevêtrées ». Les ex-touristes, qui avaient déjà une fâcheuse tendance à disparaître les uns après les autres, comme dans un roman d'Agatha Christie, se retrouvent brusquement réunis sur une liste des membres d'une mystérieuse « Association d'étude des écrits de Maximilien Robespierre » transmise à la police par son président aux allures de conspirateur, comme dans un roman d'Alexandre Dumas. A l'instar du commissaire Adamsberg, chargé du démêlage de la pelote, voilà le lecteur embrouillé serré, condamné à la « balade hors piste dans les nuées », rebondissant comme une bille sur du verglas, de suicides en meurtres, puis de suspects en suspects, du cercle arctique à Robespierre : glaçant ! Et c'est peu dire que cette « longue marche sans boussole dans les brumes » est un délice. Cinq cents pages durant, voici un concentré du talent si singulier de Fred Vargas. Une progression en funambule au-dessus des méandres d'une intrigue aussi improbable qu'addictive (comment l'auteur va-t-il se sortir du guêpier dans lequel il s'est fourré ?), une galerie de personnages comme autant de pièces de collection (une mention particulière au sanglier Marc), un joyeux festival de références (la bonne s'appelle Céleste, comme celle de Proust). Fred Vargas a le sens du conte et du récit, le goût du raisonnement poussé jusqu'à l'absurde, l'art de la question qui tue : « S'il y avait réellement un fond de l'air, comment appelait-on l'autre partie ? » Jamais à court d'une malice, elle entraîne le lecteur à « déserter les terres de la raison » vers les rives du mythe et de la légende. Son nouveau roman, un des plus réussis, est un objet de pure poésie, souvent très drôle. Ce qui ne l'empêche pas de résonner avec l'actualité quand l'auteur évoque, à travers la figure de Robespierre, l'opacité redoutable du fanatisme. Le titre, Temps glaciaires, prend alors tout son sens.

Le 07/03/2015 - Mise à  jour le 04/03/2015 à  12h40
Michel Abescat - Telerama n° 3399

NB : cette critique est consultable sur le site du magazine, ici : http://www.telerama.fr/livres/temps-glaciaires,123551.php

J'en suis à la moitié, je déguste et j'adore...

clinchamps a écrit:

J'en suis à la moitié, je déguste et j'adore...

Tu me fais drôlement envie  .... moi qui ait hésité à l'acheter ce mois-ci  .... et qui finalement ne l'a pas fait !!!  

Je l'ai acheté mais je ne vais pas me jeter dessus comme à mes habitudes. Vu le rythme auquel elle écrit, j'ai envie de lire une page par mois pour arriver à attendre son prochain roman J'ai, en revanche, dégusté son intervention dans l'émission "La Grande Librairie". Elle est drôle et aussi décalée que son Adamsberg Elle parle de ses personnages et comment parfois elle fait tout pour les chasser mais ils s'accrochent, s'incrustent et finissent par obtenir gain de cause. On a l'impression qu'ils vivent chez elle, partagent sa vie, son quotidien,...Bref, on comprend pourquoi ses livres sont si envoutants

Vous me tentez aussi beaucoup, et pourtant je ne suis pas une habituée de cette romancière. Je n'ai lu qu'un seul de ses livres et ne me souviens même plus du titre, c'est dire à quel point il m'a marqué en revanche j'avais été captivée par l'adaptation du sombre Pars vite et reviens tard de Régis Wargnier, avec l'excellent Adamsberg de José Garcia dans un registre dramatique où il m'a très agréablement surprise.

J'ai été il y a une quinzaine d'années une grande lectrice de Fred Vargas, et j'ai lu tous ses romans publiés jusqu'en 2002.

Mes préférés sont Debout les morts avec les Evangélistes et la cantatrice grecque Sophie, et L'homme à l'envers qui se déroule dans les montagnes du Mercantour.
Mais aucun livre de Vargas ne m'a déçue, même le premier qui se déroule au Vatican, et que j'avais trouvé un peu moins bien que les autres.
J'aime son univers, ses personnages atypiques, les petites manies des uns et des autres enquêteurs de l'équipe, tous sympathiques à des degrés divers.

J'ai terminé en début de semaine L'armée furieuse, paru en 2009, après donc une longue interruption "vargassienne" ; je n'ai donc pas été déçue comme certaines d'entre vous ont pu l'être, ça a été un vrai plaisir de redécouvrir une enquête avec Adamsberg le béarnais et son équipe.
Je vais essayer de rattraper mon retard, avec les 2 qui me manquent entre 2002 et 2009, et celui qui vient de paraître que de bonnes lectures en perspectives

Je viens de terminer L'homme à l'envers et comme Ysabelle souhaite que je dépose mon avis, le voici :

Rien ne me suggérait une enquête passionnante lorsqu'on lit la 4e de couverture : des loups qui tuent des brebis. Cependant, Lawrence, trappeur canadien, va tenter de démontrer à sa copine Camille, plombière ou compositrice selon l'heure de la journée, que l'homme est peut-être à mettre en cause. A partir de là, Camille va côtoyer Soliman et le Veilleux. Ils ont tous les trois ont un but commun : trouver le responsable des massacres

Spoiler:

Le commissaire Adamsberg est présent dès le début du livre mais évolue de son côté. Il ne sera en présence des trois autres que lorsque Camille aura besoin de son aide.

Fred Vargas met beaucoup d'humour dans ses dialogues et a créé des personnages profonds, chacun ayant besoin de son espace ce qui ne sera pas facile pour Camille, Soliman et le Veilleux lorsqu'ils partiront en "road mouvie" avec la bétaillère. J'ai trouvé que c'était une jolie métaphore de la société où, volontairement ou contraints, les gens se côtoient alors qu'ils n'ont rien en commun. Certains arrivent à s'entendre (Camille, Soliman et le Veilleux) mais certains ont plus de mal à composer (Lawrence).
Si parfois je me suis demandée jusqu'à quand elle comptait faire tourner ses personnages en rond, elle a su conclure parfaitement son intrigue, même si j'ai eu des soupçons au sujet de

Spoiler:

dès le départ.
Au sujet de la narration, rien à dire : on devine très bien le Mercantour, la ferme de Suzanne, Avignon ou encore les rues de Paris.

En conclusion, un roman policier très agréable à lire (même si j'ai préféré Pars vite et reviens tard, plus haletant à mon goût)

Merci Angé pour ton compte-rendu !!! je me souviens avoir beaucoup aimé l'ambiance "paturage et vie rude à la montagne" dans ce livre, dans lequel Fred Vargas est aussi convaincante que quand elle décrit Paris (dans l'homme aux cercles bleus par exemple ...).
Je vais me relire un Fred Vargas bientôt, j'en ai envie

Merci Angé pour cet avis enthousiaste! J'aime beaucoup ce roman, aussi. Dépaysement total dans les montagnes, personnages décalés mais très attachants, du moins pour certains  Et puis, il y a Camille! J'aime beaucoup son personnage. Pas très présent, malheureusement et devient de plus en plus rare.  D'ailleurs sa maman aussi. J'ai beaucoup apprécié Charlotte Rampling dans le rôle, L'Homme aux cercles bleus, je crois, réalisé par Josée Dayan    

Quant à moi, j'ai fini Temps Glaciaires et j'ai adoré!!!
Quel plaisir de se faufiler parmi les personnages et de rôder dans le commissariat, boire du café préparé par Estalère, aller chez Adamsberg pour retrouver Lucio et Zerk, faire des allers retours dans le Creux et... un étrange voyage en Island.  
C'est de la pure poésie. Je l'ai dégusté tel un rare nectar. Adamsberg était...brillant! sur ce coup. Habituellement ses errements n'ont de sens pour personne, y compris sa personne. Mais, cette fois-ci on sentait une intuition forte et on s'accrochait avec lui en dépit d'une enquête alambiquée où les faits semblent très éloignés les uns des autres. Deux enquêtes en une qui divisent le commissariat et nous font couler des sueurs à se demander : mais où veut-elle nous mener, La Vargas? A-t-elle décidé de faire éclater l'équipe?   As-t-elle décidé de nous lâcher?      Bref, c'était magistral! Mais alors quand elle nous sert une société secrète et fais revenir Robespierre plus vrai que nature, Danton, et même Charles Henri Sanson  ... Nous entrons dans l'histoire par une porte secrète et nous assistons à des débats et réunions, nous vivons les pro et les contre,... Magistral! Tous perdent la boussole, y compris Danglard, ce Monsieur calme, lucide et pragmatique! Eh oui, Vargas fait danser la valse à tous et tire son épingle du jeu avec brio.
Ca valait le coup d'attendre 3 ans, plus que cela je crois  

J'adore ta critique des "temps glaciaires" Ysabelle !! Je plussoie en tout et j'ajoute qu'il fallait la maestria de Vargas pour mêler l'Islande (très bien vue et ressentie, je l'ai tout à fait retrouvée dans les romans d'Arnaldur Indridasson) et Robespierre !!!! et qu'à la fin la mayonnaise ait magistralement pris et que tout se tienne !