Une auberge pour les admirateurs de Jane Austen, et bien plus encore... |
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| Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans | |
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Auteur | Message |
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toxicangel Snails Huntress
Nombre de messages : 6202 Age : 47 Localisation : Somewhere between Heaven and Hell, obviously... Date d'inscription : 07/04/2006
| Sujet: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Sam 6 Mar 2010 - 12:04 | |
| Né en 1958 à Leith, Irvine Welsh est un personnage pour le moins atypique dans le paysage de la littérature. Tour à tour chanteur punk, critique rock, écrivain, agent immobilier, acteur... il dégage surtout l'image sulfureuse d'un ancien drogué et d'un écrivain "trash". Ses romans (Trainspotting, , Une ordure, Glu, Porno, Recettes intimes de Grands Chefs...) dépeignent en effet sans concession le quotidien d'une classe populaire Ecossaise désoeuvrée, entre chomage, sexe, alcool, drogue et violence gratuite. Si vous vous aventurez dans l'univers écrit d'Irvine Welsh, il vous faut donc être prévenus : âmes sensibles s'abstenir . Scènes de sexe explicites, détails pas reluisants, humour scabreux, description sans complaisance d'une Ecosse à la dérive, c'est souvent glauque, parfois même sordide. J'ai failli reposer définitivement le roman Glu suite à un passage dans une usine désaffectée qui tourne au carnage et une copine pourtant friande des romans glauques (elle trouvait toujours que mes lectures étaient gentilles ) n'a pas pu aller au bout d' Une ordure (perso j'ai même pas essayé ). Mais ce serait vraiment avoir une vision très étroite du bonhomme que de le réduire à son seul côté trash. Surtout quand il se décrit ainsi : - Irvine Welsh a écrit:
- « Je n’appartiens pas tant à la classe moyenne qu’à la bourgeoisie. Je suis un gentleman du plaisir. J’écris. Je m’installe à ma fenêtre et je regarde mon jardin. J’aime les livres. J’aime l’épaisseur et la complexité de Jane Austen et de George Eliot. J’écoute de la musique, je voyage. Je peux aller à n’importe quel festival du cinéma dès que j’en ai envie. »
Par ailleurs, s'il est comparé à d'autres écrivains trash (Bret Easton Ellis, Chuck Palaniuk), il y a à mon sens une différence majeure entre l’œuvre d’Irvine Welsh et celle de ces auteurs : les personnages. Les héros d’Irvine Welsh ne font certes pas dans la dentelle, mais ils ont une âme, un vécu et même s’ils s’embrouillent tous dans des combines à la noix, certains d’entre eux parviennent à s’en sortir et parfois à trouver une certaine rédemption. ***************************************** Mais trève (temporaire) de blabla. Histoire de changer un peu (et d’éviter que je reste en mode monologue), je vous propose pour inaugurer ce topic un petit exercice physique : Le Sprint Trainspotting
- Citation :
- Choose Life. Choose a job. Choose a career. Choose a family. Choose a fucking big television, choose washing machines, cars, compact disc players and electrical tin openers. Choose good health, low cholesterol, and dental insurance. Choose fixed interest mortgage repayments. Choose a starter home. Choose your friends. Choose leisurewear and matching luggage. Choose a three-piece suit on hire purchase in a range of fucking fabrics. Choose DIY and wondering who the fuck you are on Sunday morning. Choose sitting on that couch watching mind-numbing, spirit-crushing game shows, stuffing fucking junk food into your mouth. Choose rotting away at the end of it all, pissing your last in a miserable home, nothing more than an embarrassment to the selfish, fucked up brats you spawned to replace yourselves. Choose your future. Choose life...
C'est avec ce monologue ultra connu (après vérification, il me semble qu'il n'est pas dans le livre) que s'ouvre un film devenu culte. Son réalisateur : Danny Boyle, un jeune réalisateur n'ayant alors qu'un seul film à son actif Ses acteurs : Ewan McGregor, Jonny Lee Miller, Robert Carlyle, Kelly MacDonald, Kevin Mc Kidd, Ewen Bremmer, Shirley Henderson... pas un seul qui soit connu à l'époque Son histoire : les péripéties d'un groupe de jeunes junkies Ecossais, entre shoots, SIDA, castagne, plans baise foireux et combines plus ou moins pourries pour gagner du fric Son impact : ENORME ! Film emblématique de toute une génération, Trainspotting est avec The Full Monty l'un des plus gros succès cinématographiques britanniques de tous les temps. Mise en scène nerveuse et inventive, bande son tip top, humour noir et trash, il a propulsé Danny Boyle et Ewan McGregor au rang de stars, ouvert toutes grandes les portes des casting pour les autres acteurs et déclenché un véritable ras de marée mondial. Le sprint, kezako ? Le principe est excessivement simple. J'imagine que nous sommes plusieurs à avoir vu le film et en avoir un exemplaire chez nous. Histoire de se rafraîchir les souvenirs (et accessoirement voir si le film ne s'est pas dégonflé comme une baudruche au cours du temps ), je vous propose une séance de revisionnage, avec commentaires à la clé. Les modalités ? Le visionnage est ouvert à tous, que vous l'ayez-vu, pas vu, aimé, pas aimé... La seule condition c'est de vous procurer le film (ou de le retrouver, n'est-ce pas Kusa). Visionnage du film à votre envie, fonction de votre emploi du temps. On se fixe ensuite une date butoir pour le démarrage des commentaires, histoire de pouvoir échanger nos points de vue sur le film. Là comme ça, j'avais dans l'idée de débuter les commentaires le samedi 20 mars. Mais adaptation possible fonction des participations que j'espère nombreuses Alors, vous en êtes ? Moi oui : - Spoiler:
Et oui Kusa et Bexounet, moi je l'ai le poster du monologue
Dernière édition par toxicangel le Ven 30 Juil 2010 - 18:25, édité 1 fois |
| | | cat47 Master of Thornfield
Nombre de messages : 24251 Age : 67 Localisation : Entre Salève et Léman Date d'inscription : 28/01/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Sam 6 Mar 2010 - 12:46 | |
| OMG, c'est là qu'on voit les vrais afficionados. Après cela, on se demande si on peut encore avoir un avis sur le film. Ceux qui n'ont pas le poster, j'entends. Tout ça pour dire que j'en suis, et très allègrement , que je me réjouis de partager avec vous ces moments dont je me demande s'ils seront lambtoniens ou non , et que ça me donnera l'occasion de visionner, une seconde fois seulement , le dvd, qui pour l'instant a été surtout usé par mon fils (celui de la saga Vorkosigan), qui partage mon admiration pour ce film, mais en plus dédié, je dirais. _________________ |
| | | misshoneychurch Poppy dream by the Arno
Nombre de messages : 6062 Date d'inscription : 01/09/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Sam 6 Mar 2010 - 12:54 | |
| Il faudrait que je me le procure. Ca m'intéresse, parce que personnellement, j'ai trouvé ce film ennuyeux à mourir Et comme je ne fais pas partie de celles qui swoonent à mort sur Ewan McGregor, j'ai trouvé le temps encore plus long. Mais je ne promets rien, parce que je suis un peu débordée en ce moment, et qu'en plus il faudrait que je le réserve à la bibliothèque (pas envie d'avoir ce film chez moi...)Pour en revenir à l'auteur, est-ce que tu connais Hubert Selby Jr, Toxic ? En fait, je me demandais s'il y avait des points communs entre les deux, comme on les compare souvent à cause de Requiem for a Dream (que je n'ai pas vu). J'aime beaucoup Selby, mais j'ai de Welsh une image négative... |
| | | mimidd Aki no Hoshizora
Nombre de messages : 15717 Localisation : with a Japanese man singing for Rotterdam Date d'inscription : 17/04/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Sam 6 Mar 2010 - 13:02 | |
| Merci pour l'ouverture du topic Toxic Je l'ai déjà dit, mais vous pouvez me compter pour le sprint . Je pense que çà sera très intéressant d'échanger nos avis, parce que, comme Misshoneychurch, je pense, je fais partie de la génération suivante, et même si j'ai globalement aimé le film, il n'a pas eu le même impact que pour certaines ^^ En revanche, Toxic, tu me fais un peu peur pour Irvine Welsh, j'avais l'intention de lire (un jour) au moins Trainspotting, je ne me considère pas particulièrement comme une âme sensible, mais bon _________________ ずっと続く道 これからも変わらずに 同じことで笑っていよう 一人じゃないよ アホな仲間と =☆= In a road that keeps going without change, let’s keep laughing about the same things. =☆= =☆=☆=☆= You’re not alone. You’ve got this stupid friend with you (道, 丸∞すばる) =☆=☆=☆= |
| | | cat47 Master of Thornfield
Nombre de messages : 24251 Age : 67 Localisation : Entre Salève et Léman Date d'inscription : 28/01/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Sam 6 Mar 2010 - 13:06 | |
| Merci de rebondir sur le livre, Mimidd, parce qu'en fait j'avais oublié la question que je voulais poster plus haut : le livre a l'air trash, mais tu l'as lu, Toxic. Alors, en vaut-il la peine? _________________ |
| | | ekaterin64 Queen of Nanars
Nombre de messages : 17814 Age : 51 Localisation : Glancing through the Skies of Pern Date d'inscription : 16/10/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Sam 6 Mar 2010 - 13:53 | |
| - cat47 a écrit:
- OMG, c'est là qu'on voit les vrais afficionados
Oui c'est impressionnant Bon même si ce film m'a fait flipper, j'aimerai bien le revoir. Mais je suis une mauvaise épouse je ne l'ai pas dans ma dvdthèque Par contre d'ici le 20 mars il y a moyen que je me le procure _________________ Quand la tempête t'encercle, hisse la voile et suis les traces du Dieu Dragon. En avant, en avant ! Car qui hésite perd, plutôt être mort qu'esclave de la peur Lady companion of the Most Noble Order of the Lycans Devoted to Loulou "Obi Wan Sheen OBE I" In Life and Death |
| | | toxicangel Snails Huntress
Nombre de messages : 6202 Age : 47 Localisation : Somewhere between Heaven and Hell, obviously... Date d'inscription : 07/04/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Sam 6 Mar 2010 - 14:57 | |
| - misshoneychurch a écrit:
- Pour en revenir à l'auteur, est-ce que tu connais Hubert Selby Jr, Toxic ? En fait, je me demandais s'il y avait des points communs entre les deux, comme on les compare souvent à cause de Requiem for a Dream (que je n'ai pas vu). J'aime beaucoup Selby, mais j'ai de Welsh une image négative...
Je connais Hubert Selby Jr de nom (ancienne lectrice des inrocks oblige ) mais jamais lu. Dans Wikipedia, ils comparaient Welsh à Hunter S. Thompson (Las Vegas Parano), Brett Easton Ellis (American Psycho) ou Chuck Palahniuk (Fight Club). N'ayant lu dans le tas que Brett Easton Ellis, je peux dire que les auteurs sont très différents. D'une part par leur univers (riche et glamour pour Ellis, populeux et crade pour Welsh) et aussi comme je le disais par le traitement des personnages. On sent que Welsh a une certaine affection pour ses personnages, ce qui n'est pas le cas du tout de Brett Easton Ellis, en tout cas pas dans les livres que j'ai lus. Après au niveau de l'écriture c'est très cru et vulgaire mais ce n'est pas non plus écrit avec les pieds. Par rapport à l'écrivain, je vous renvoie vers un extrait toujours de wikipedia : - Citation :
- On a reproché à Welsh d'être vulgaire, de donner dans le trash et la violence gratuite, de déprécier les classes populaires. Ainsi, il aurait manqué le Booker Prize (principal prix littéraire au Royaume-Uni) parce qu’il aurait choqué « la sensibilité des dames du jury ». En France, la critique Nelly Kaprièlian l’accuse également de « faire des pauvres des êtres bêtes et méchants, médiocres et incultes » et de « poser un regard condescendant sur la classe qu’il entend pourtant réhabiliter »
Pas grand chose à dire à ce sujet. Vraiment sur ce genre d'écrivains, je crois que c'est à chacun de se faire sa propre opinion - mimidd a écrit:
- En revanche, Toxic, tu me fais un peu peur pour Irvine Welsh, j'avais l'intention de lire (un jour) au moins Trainspotting, je ne me considère pas particulièrement comme une âme sensible, mais bon
Si tu as vu le film, je pense que le livre ne devrait pas t'effrayer. Par rapport au film, le livre est encore plus cru et moins "glamour". Mais sinon l'humour noir est le même et tous les passages "cultes" sont déjà présents dans le livre à la base. C'est juste que je trouve souvent que le côté choquant est beaucoup plus fort à l'écrit qu'en film. - cat47 a écrit:
- Merci de rebondir sur le livre, Mimidd, parce qu'en fait j'avais oublié la question que je voulais poster plus haut : le livre a l'air trash, mais tu l'as lu, Toxic. Alors, en vaut-il la peine?
Alors je dirais oui et non. Oui parce que : - c'est toujours intéressant de lire ce qui a servi de base au film, - certains passages et notamment certains personnages n'ont pas été repris dans le film, alors qu'ils apportent un éclairage nouveau; - le livre va encore plus loin que le film et que dénué de tout l'aspect "glamour" lié à la réalisation, il est beaucoup plus choquant; - le traitement de la fin est légèrement différent de celui du film et qu'il est de ce fait encore moins politiquement correct. Non parce que : - il est excessivement décousu, - parfois on a du mal à savoir qui parle dans le chapitre Bon les 2 autres personnes que je connais et qui l'ont lu n'ont pas eu ce problème, donc peut être est ce mon absence de neurone du nom des personnages qui faisait déjà des siennes . Mais perso, je me rappelle que ça m'avait beaucoup gênée à la lecture. - si vous n'appréciez ni la vulgarité, ni le côté volontairement trash, vous allez vivre un enfer, - grosso modo je peux pas dire que j'aie aimé plus que ça . Alors pour l'instant nous avons dans les starting blocks : une afficionado, notre admin vénérée, mon anti-moi, une qui n'aime pas mais va essayer de ne pas s'endormir devant ( ), une swooneuse d'Ewan McGregor... Je me réjouis d'avance des commentaires qui vont découler des forces en présence Et pour ceux qui seraient tenté de rejoindre le groupe, pas de souci. |
| | | Kusanagi Scottish Jedi Sensei
Nombre de messages : 8847 Age : 47 Localisation : lost in the wired, something better than the matrix Date d'inscription : 20/11/2008
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Sam 6 Mar 2010 - 18:18 | |
| Et la deuxième épouse d'Ewan aussi, donc (quand elle aura retrouvé son DVD...) Pis trop la classe (enfin, je me demande... ) je suis citée deux fois dans l'article... Sinon, là je te déteste pour l'affiche....(je continue à me mordre les doigts... si une de mes Tuplettes se rappelle pourquoi je l'ai pas acheté cette affiche... ) Pour Irving Welsh, je tenterais bien le livre... j'ai survécut à Bret Easton Ellis, mais surtout à James Ellroy (difficilement à un moment), je pense que je pourrais tenter Welsh |
| | | Testifly Cherry Blossom Girl
Nombre de messages : 2458 Age : 34 Date d'inscription : 09/02/2008
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Sam 6 Mar 2010 - 18:31 | |
| J'en suis (si vous voulez bien de moi bien sûr ) Ce film est cultissime pour moi, je l'adore, faut que j'investisse dans le roman (non je n'ai pas peur )... |
| | | toxicangel Snails Huntress
Nombre de messages : 6202 Age : 47 Localisation : Somewhere between Heaven and Hell, obviously... Date d'inscription : 07/04/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Sam 6 Mar 2010 - 19:27 | |
| Ouiiiiiiiiiiii, plus on est de fous, plus on rit |
| | | Kusanagi Scottish Jedi Sensei
Nombre de messages : 8847 Age : 47 Localisation : lost in the wired, something better than the matrix Date d'inscription : 20/11/2008
| | | | mimidd Aki no Hoshizora
Nombre de messages : 15717 Localisation : with a Japanese man singing for Rotterdam Date d'inscription : 17/04/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Dim 7 Mar 2010 - 19:58 | |
| Faudrait peut être que je pense à ranger mon dvd dans un endroit dont je me souviendrais, parce que çà ne m'étonnerait pas que je le reperde d'ici à ce qu'on commence le sprint Merci pour ta réponse au sujet du livre Toxic. Je le confirme donc dans ma liste-de-livres-à-lire-un-jour ^^ _________________ ずっと続く道 これからも変わらずに 同じことで笑っていよう 一人じゃないよ アホな仲間と =☆= In a road that keeps going without change, let’s keep laughing about the same things. =☆= =☆=☆=☆= You’re not alone. You’ve got this stupid friend with you (道, 丸∞すばる) =☆=☆=☆= |
| | | esperluette Magnolia-White Ampersand
Nombre de messages : 9312 Date d'inscription : 11/07/2009
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Jeu 11 Mar 2010 - 17:24 | |
| Je viens de découvrir ce topic, je n'ai jamais vu Trainspotting mais j'en ai très envie, surtout que je suis en période mac gregorienne après avoir revu Velvet goldmine et découvert A life less ordinary. Et puis la bande son de Trainspotting m'a déjà l'air d'un bon argument ! Donc voilà, si j'arrive à emprunter le DVD, je peux me joindre à vous? |
| | | toxicangel Snails Huntress
Nombre de messages : 6202 Age : 47 Localisation : Somewhere between Heaven and Hell, obviously... Date d'inscription : 07/04/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Jeu 11 Mar 2010 - 20:52 | |
| Pas de souci esperluette, bien au contraire . En plus ce sera intéressant d'avoir le point de vue de quelqu'un qui découvre le film pour la première fois . |
| | | toxicangel Snails Huntress
Nombre de messages : 6202 Age : 47 Localisation : Somewhere between Heaven and Hell, obviously... Date d'inscription : 07/04/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Sam 20 Mar 2010 - 21:20 | |
| Double post pour la bonne cause et surtout pour dire que le START a été donné et que donc tous les commentaires sont désormais les bienvenus. Alors viendez les gens, promis, je ne mords pas . Et comme j'ai toujours été totalement nulle en sport, je démarre en premier Alors j'ai donc re-regardé Trainspotting hier soir, histoire d'avoir les idées fraîches. Pour vous situer le contexte, même si je suis désormais cataloguée afficionado , cela devait bien faire 10 ans que je n'avais pas regardé ce film (en fait je crois que je n'avais jamais dû utiliser mon DVD). Et de ce fait, c'était donc la première fois que je regardais ce film en VO J'ai hésité un moment avant de choisir les sous titres français ou anglais, et je crois que j'ai bien fait de prendre les français Bon attention, je vous préviens que je vais vous livrer mes idées en vrac donc accrochez vous aux branches. Tout d'abord : purée la vache, comment vous avez fait pour swooner direct sur Ewan dans ce film, ekat et Kusa ? (Oui je commence par du très constructif ). Nan parce que là, non seulement il est super maigrichon mais en plus il est cadavérique et sa coupe de cheveux lui va pas du tout. Comme quoi, certains acteurs bonifient avec l'âge Et là je dirais... pas comme le film Parce que soyons honnête, je m'attendais à ce que ce film ait pris un petit coup de vieux et en effet, là dessus y a pas photo. En regardant le film, j'ai souvent eu l'impression de me revoir devant mon premier visionnage d'Orange Mécanique, c'est à dire en train de regarder un film culte et choc... d'une autre époque. Que ce soit au niveau des acteurs, de la thématique (héroïne et SIDA, qui ne sont plus des sujets très "à la mode" en ce moment), du traitement (j'ai trouvé l'image un peu terne par rapport aux couleurs flashy qu'on a désormais dans les films de ce style), tout cela fait quand même un peu daté. Pour en rajouter une couche, ça fait tout bizarre de revoir des acteurs qui sont désormais quasi tous connus, alors qu'ils étaient encore tout jeunots, limite avec le visage poupin pour certains (Kevin McKidd , Jonny Lee Miller ). Ca fait l'effet de regarder une vieille photo de classe, avec le coup de bambou derrière la tête qui va avec. Bon maintenant j'arrête de radoter et je parle du film en lui même. Ben j'avoue que j'ai bien aimé le revoir, même si je ne le classerais pas (plus ?) parmi mes 10 préférés. Sinon, je dois avouer que même si je me rappelais encore très bien des scènes cultes du début du film (le coup des toilettes, le réveil de spud), j'ai quand même encore été frappée par leur côté cradingue. Franchement, je me rappelais plus que c'était aussi dégueu. Et ce constat mis à part, je dois avouer que j'ai trouvé ce début plutôt long et pas méga intéressant. En fait, avec ce début, on est typiquement dans l'esprit du livre de Welsh = une succession de tranches de vie plus ou moins trash et plus ou moins intéressantes mais sans réellement de lien entre elles. Par contre je trouve que le film démarre réellement avec la première vraie tentative de désintoxication de Renton et les événements qui arrivent derrière (la mort du bébé, l'overdose, la crise de manque). Ce sont vraiment pour moi les moments marquants du film. Et autrement j'aime bien la fin du film et sa conclusion : - Spoiler:
Le côté politiquement incorrect de la "résurrection" de Renton en agent immobilier tordu est habilement contrebalancé par la tragédie de la mort de Tommy. Le discours de fin de Renton, qui reprend son monologue initial avec de nouveau un clin d'oeil à Orange Mécanique avec le "je vais devenir comme vous".
Voili voilà pour mes commentaires en vrac. Quelqu'un d'autre pour prendre la suite ? Ah et juste sinon une petite question. Voilà, dans le livre, l'action se déroule dans les années 80. En revanche, dans le film je n'arrive pas à savoir si l'action se déroule également dans les années 80 ou si elle avait été transposée dans les années 90. Jusqu'alors, j'ai toujours cru que cela se passait en 1995 mais hier, entre les tenues vestimentaires et la musique, j'ai eu de gros doutes... Des spécialistes pour m'aider ? Bon et sinon j'ai encore le 2ème disque avec tous les bonus à regarder, peut être que la réponse s'y trouvera, de même que d'autres infos. Et maintenant, à vous les studios. |
| | | Les yeux noirs Romancière anglaise
Nombre de messages : 2807 Age : 48 Localisation : Résolument tournée vers la Terre bien installée sur mon quartier de Lune Date d'inscription : 26/08/2009
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Sam 20 Mar 2010 - 23:42 | |
| Je ne l'ai pas encore regardé, mais sur le résumé du DVD, ils précisent que ça se passe dans les années 90. Tout ce que je peux te dire pour le moment... Ekat et moi devrions le regarder assez vite... Vrais commentaires plus tard |
| | | mimidd Aki no Hoshizora
Nombre de messages : 15717 Localisation : with a Japanese man singing for Rotterdam Date d'inscription : 17/04/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Dim 21 Mar 2010 - 0:01 | |
| Je viens de revoir le film moi aussi (on va passer sous silence le fait que j'avais complètement oublié que le sprint avait commencé ahem ), et c'est cool, parce que je vais pouvoir me contenter de plussoyer Toxic (çà vous fait peur, hein ?) - Citation :
- En regardant le film, j'ai souvent eu l'impression de me revoir devant mon premier visionnage d'Orange Mécanique, c'est à dire en train de regarder un film culte et choc... d'une autre époque. Que ce soit au niveau des acteurs, de la thématique (héroïne et SIDA, qui ne sont plus des sujets très "à la mode" en ce moment), du traitement (j'ai trouvé l'image un peu terne par rapport aux couleurs flashy qu'on a désormais dans les films de ce style), tout cela fait quand même un peu daté.
Toutafé. Je n'ai jamais vu Orange mécanique, mais la première fois que j'ai regardé Trainspotting (fin 2009), j'ai pensé que c'était peut être un film culte, mais pas pour ma génération à moi . J'ai bien aimé, mais le film ne me parle pas vraiment, aussi bien sur le plan musical (concernant Iggy Pop, je suis un peu comme Diane ), vestimentaire, que "culturel" (j'ai jamais vu de James Bond, donc les blablas de Sick Boy me passent un peu au dessus de la tête ) Le début m'a moins ennuyée que la première fois, mais pour moi, le film commence vraiment avec l'épisode du bébé, qui est juste horrible , mais qui m'avait fait basculer en faveur du film lors de mon premier visionnage . Tout ce qu'il y a avant, c'était plutôt "ouais, bof, je comprends pas en quoi ce film est culte". A partir de ce passage, c'est devenu "ah ouais, quand même " Même si j'ai trouvé le film moins percutant que lors de mon premier visionnage . Je l'ai trouvé moins crade, moins "choquant", moins "émotionnant" que dans mon souvenir , mais les scènes marquantes restent les mêmes : le bébé, l'overdose, la fin ... sans oublier les détails de la mort qui tue : "the kitten was fine" , ou le fait que Renton lise un bouquin sur Monty Clift Sinon, même question que Toxic : comment vous faites pour swooner sur Ewan ou même sur Jonny ? Ils sont très charmants par ailleurs, mais dans ce film, c'est juste pas possible Niveau acteurs, c'est vrai que certains sont durs à reconnaitre : ce n'est qu'en voyant le générique de fin que j'ai tilté que Swanney était joué par Peter Mullan ou que Keith Allen faisait lui aussi une apparition Pour la datation de l'action, je sais pas, sur la jaquette de mon dvd, y'a écrit "Edimbourg, dans les années 90", mais wiki dit que l'action se passe dans les "late 80's" EDIT : on doit avoir le même dvd, Les Yeux Noirs Hum, tout çà me donne presque envie de revoir Human Traffic avec John Simm . Maintenant que j'ai la référence "Trainspotting" dans ma besace, je pourrais peut être mieux apprécier le film (ou pas ) _________________ ずっと続く道 これからも変わらずに 同じことで笑っていよう 一人じゃないよ アホな仲間と =☆= In a road that keeps going without change, let’s keep laughing about the same things. =☆= =☆=☆=☆= You’re not alone. You’ve got this stupid friend with you (道, 丸∞すばる) =☆=☆=☆= |
| | | Kusanagi Scottish Jedi Sensei
Nombre de messages : 8847 Age : 47 Localisation : lost in the wired, something better than the matrix Date d'inscription : 20/11/2008
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Dim 21 Mar 2010 - 1:48 | |
| - Toxic a écrit:
- purée la vache, comment vous avez fait pour swooner direct sur Ewan dans
ce film, ekat et Kusa ? Nan, mais j'ai pas swooné devant ce film, hein??! Que j'ai vu après en avoir fait mon "unique" (ahem...) amour du Ewan ^^ Ewan, j'ai swooné devant les Virtuoses.... mon premier film mit lui!!! Sinon, je participerait à la demi-finale de sprint demain (enfin, ce soir) parce que là, j'avais un anniversaire... |
| | | clinchamps Oshaberi Sensei
Nombre de messages : 72655 Age : 81 Localisation : Dans les bois du Fushimi Inari-taïsha Date d'inscription : 09/01/2007
| | | | esperluette Magnolia-White Ampersand
Nombre de messages : 9312 Date d'inscription : 11/07/2009
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Dim 21 Mar 2010 - 11:26 | |
| Je ne sais pas si c'est normal, mais vos commentaires me donnent encore plus envie de voir le film ! (Je crois que j'aime bien les films bizarres ). Par contre je vais devoir attendre avant de le regarder, parce qu'il n'était pas à ma médiathèque, je l'ai mis en suggestion; normalement ils vont l'acheter mais je ne sais pas quand.^^ (Et pour celles qui swonnent devant Les virtuoses ). |
| | | misshoneychurch Poppy dream by the Arno
Nombre de messages : 6062 Date d'inscription : 01/09/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Dim 21 Mar 2010 - 11:34 | |
| J'ai complètement oublié ce sprint, ce qui fait que je n'ai même pas récupéré le DVD En revanche, j'avoue que vos commentaires ne me rassurent pas Je me souviens de l'épisode du bébé, et ça ne m'avait fait aucun effet lors de mon premier visionnage, alors maintenant qu'en plus je sais comment ça se passe... Il faut quand même que je regarde si la bibli l'a |
| | | toxicangel Snails Huntress
Nombre de messages : 6202 Age : 47 Localisation : Somewhere between Heaven and Hell, obviously... Date d'inscription : 07/04/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Dim 21 Mar 2010 - 13:04 | |
| Ben ça alors, c'est le monde à l'envers : mimidd qui me plussoie et Miss Honeychurch qui déteste un film que j'aime Bon Kusa et ekat, vous me rassurez pour Ewan. Et oui : les Virtuoses Par contre pour Jonny, j'avoue qu'il y avait déjà quelque chose en ce qui me concerne. Ca doit être le côté blond peroxydé (quoique pour Christophe Lambert ça a jamais marché ). Et moi non plus je n'avais pas du tout reconnu Peter Mullan dans le film. On est quand même très loin de My name is Joe de Ken Loach là. Dommage également pour lui car dans les scènes coupées, il y en a une très intéressante avec lui où on découvre que : - Spoiler:
La mère supérieure s'est fait amputer d'une jambe, suite à une gangraine. Renton va le voir à l'hopital et ils discutent ensemble.
En revanche, j'ai bien reconnu Irvine Welsh, qui interprète le rôle de Mickey Forrester dans le film - mimidd a écrit:
- J'ai bien aimé, mais le film ne me parle pas vraiment, aussi bien sur le plan musical (concernant Iggy Pop, je suis un peu comme Diane ), vestimentaire, que "culturel" (j'ai jamais vu de James Bond, donc les blablas de Sick Boy me passent un peu au dessus de la tête )
Par rapport aux années 90, les références culturelles du film étaient également décalées. Si je me rappelle bien, les jeans slim étaient totalement dépassés (pas comme maintenant ), je ne connaissais James Bond que parce que mon frère était un grand fan et Iggy Pop était plus connu pour la BO d'Arizona Dream (avec Johnny Depp et Faye Dunaway) que pour les Stooges. En revanche, c'est vrai qu'au milieu des années 90, après la période grunge, il y a eu un virage vers une certaine nostalgie musicale (la vague britpop notamment qui piochait allégrement dans le registre des Beatles, des Rolling Stones...) qui a largement remis au goût du jour certains dinosaures. C'est pour cela que j'ai du mal à situer l'action du film Par contre, c'est vrai aussi "qu'à l'époque" (purée ce que je peux me sentir dinosaure moi aussi en ce moment ), le film a été un électrochoc et a parlé à toute une génération. Même si cela parait commun maintenant : l'architecture totalement destructurée du film, l'humour noir décalé, le côté à la fois trash et flashy, l'omniprésence de la musique, tout cela était nouveau. Après on a eu droit à un tas d'ersatz mais c'est vrai que c'est trainspotting qui a jeté le premier le pavé dans la mare et qui a secoué un paysage cinématographique plutôt ronflant (du moins dans les souvenirs que j'en ai). Et puis il faut aussi rappeler qu'on sortait de toute la période grunge et déprime américaine et que ce film a presque fait l'effet d'une bulle d'oxygène. Et sinon, même en étant prévenue, la scène du bébé m'a fait encore beaucoup d'effet. OK, du point de vue mise en scène, c'est terriblement daté, mais c'est plutôt du point de vue psychologique que cette scène est très forte. A savoir que - Spoiler:
La mort du bébé intervient également dans le bouquin et se passe exactement de la même façon donc là dessus Danny Boyle n'a rien inventé. En revanche, le bébé qui marche au plafond lors de la désintoxication de Renton est un rajout.
EDIT : J'avais oublié de dire un truc important : 15 ans après, Robert Carlyle en Frank Begbie me fait toujours autant flipper. J'adore cet acteur, il est absolument trop choupi dans des films comme Face ou Carla's song, mais là dans ce film il est juste trop |
| | | cat47 Master of Thornfield
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| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Dim 21 Mar 2010 - 14:39 | |
| Je n’ai découvert le film que lorsque j’ai acheté le DVD, cela doit faire cinq ou six ans au maximum. Ce qui ne m’empêchait pas d’avoir pratiquement oublié tous les détails (sauf évidemment la scène des toilettes, impossible à oublier et d'ailleurs ce matin en revoyant le film, ça n'a pas manqué, je ne me sentais pas mieux que Renton ) et même les acteurs à l’exception d’Ewan McGregor. Pour vous dire, avant que nous en reparlions récemment sur le forum, j’avais totalement oublié que Robert Carlyle jouait dans le film, alors que j’adore cet acteur. Cela explique peut-être aussi pourquoi je n’ai pas eu cette impression de daté que Toxic et Mimidd soulignent. Lorsque j’ai vu le film pour la première fois, il était sans doute déjà daté. Ce dont je me souviens, c’est de l’avoir comparé à d’autres films anglais de l’époque, du style Full Monty ou The Boxer, que j'avais vus à leur sortie et l’avoir trouvé plus original, à cause de sa forme très travaillée. Une forme très travaillée que Danny Boyle a sans aucun doute encore améliorée avec les années (il se trouve que par le plus grand des hasards, j’ai regardé Slumdog Millionaire vendredi soir et que je suis donc en bonne position pour comparer) mais qui garde une bonne partie de son impact, je trouve. Le film, comme le livre d’ailleurs j’imagine, veut faire passer un message, et il le fait de manière d’une manière que me parle. C’est-à-dire en utilisant tous les ressorts du bon cinéma : dialogues déjantés mais intelligents, image et décors inspirés (évidemment, c’est l’antithèse d’un beau costume drama mais c’est tout aussi "soigné", dans le sens que chaque détail compte, à mon avis ), caméra nerveuse, musique qui joue un rôle clef dans la narration, bref ce que j’ai tendance à appeler un spectacle complet. Ce qui me semble le plus réussi est l’opposition entre les images choc et une certaine nuance dans le propos. Nuance car si les protagonistes sont plus ou moins prêts à toutes les abjections, on leur accorde des circonstances atténuantes. Pour ce qui est du message je dirais juste que je trouve dommage que le film laisse une impression d’absence d’espoir alors que la trajectoire de Welsh lui-même semble démontrer qu’il est possible de s’en sortir, même du plus profond de la déchéance. Et puis il y a l’humour, cette ironie britannique qui atteint son but en quelques mots ou images bien choisis. Une palme à la tirade sur les Ecossais déclamée par Ewan au milieu de la lande et à la flèche décochée aux machos avec l’aventure amoureuse avortée de Begbie. Ah oui, je dois ajouter une chose : toute fière je suis, car j’ai reconnu Keith Allen avant le générique, moi. C'est d'ailleurs l'énorme différence avec mon premier visionnage : à l'époque je ne connaissais que trois des acteurs, maintenant c'est devenu une promenade parmi des visages très familiers. Et je plussoie pour Ewan et Les Virtuoses. Comme j’ai vu Trainspotting très tardivement, j’avais déjà une bonne partie de sa filmo à mon actif et je dois dire que son look avait été un vrai choc pour moi. Ce matin j’ai aussi regardé quelques bonus, en particulier une courte interview d’Irvine Welsh. Lorsqu’on lui demande si le film est fidèle au livre, il donne une réponse qui me réjouit. Selon lui, il y a toujours une transformation lorsqu’on change de support, et plus c’est transformé, mieux c’est. Les gens parlent sans cesse d’interprétation fidèle mais cela n’existe pas. Il insiste aussi sur le fait que d’après lui, dans un livre on a plus de liberté pour développer la psychologie des personnages en utilisant des angles différents. Dans un film, on doit en principe choisir un ton (humour noir, réalisme social ou autre) et s’y tenir. En tout cas, j’ai bien envie maintenant de mettre le bouquin sur ma PAL, maintenant. PS : petite précision sur l'époque, tirée des bonus : Irvie Welsh mentionne bien le fait que l'action du livre se passe dans la première moitié des années 80 alors que dans le film, c'est censé s'étaler de la toute fin des années 80 à l'époque du tournage, en gros. _________________ |
| | | toxicangel Snails Huntress
Nombre de messages : 6202 Age : 47 Localisation : Somewhere between Heaven and Hell, obviously... Date d'inscription : 07/04/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Lun 22 Mar 2010 - 20:34 | |
| Notre admin passe et je ne peux que m'incliner - cat47 a écrit:
- Le film, comme le livre d’ailleurs j’imagine, veut faire passer un message, et il le fait de manière d’une manière que me parle. C’est-à-dire en utilisant tous les ressorts du bon cinéma : dialogues déjantés mais intelligents, image et décors inspirés (évidemment, c’est l’antithèse d’un beau costume drama mais c’est tout aussi "soigné", dans le sens que chaque détail compte, à mon avis ), caméra nerveuse, musique qui joue un rôle clef dans la narration, bref ce que j’ai tendance à appeler un spectacle complet. Ce qui me semble le plus réussi est l’opposition entre les images choc et une certaine nuance dans le propos. Nuance car si les protagonistes sont plus ou moins prêts à toutes les abjections, on leur accorde des circonstances atténuantes.
Je vais faire bref : je plussoie tout ce que tu dis - cat47 a écrit:
- Pour ce qui est du message je dirais juste que je trouve dommage que le film laisse une impression d’absence d’espoir alors que la trajectoire de Welsh lui-même semble démontrer qu’il est possible de s’en sortir, même du plus profond de la déchéance
Puisque tu es tentée de lire le livre, tu ne devrais pas être déçue car si je me rappelle bien, d'autres personnages (qui ne sont pas présents dans le film) parviennent eux à s'en sortir. - Citation :
- Une palme à la tirade sur les Ecossais déclamée par Ewan au milieu de la lande et à la flèche décochée aux machos avec l’aventure amoureuse avortée de Begbie
Tu confonds pas avec Spud ? Bon et sinon, honte sur moi, j'ai toujours pas regardé les bonus du 2nd DVD Allez, je me fixe comme délai le jour où ekat postera son commentaire. Comme ça je me mets la pression. A donf ! |
| | | cat47 Master of Thornfield
Nombre de messages : 24251 Age : 67 Localisation : Entre Salève et Léman Date d'inscription : 28/01/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Lun 22 Mar 2010 - 20:52 | |
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