Une auberge pour les admirateurs de Jane Austen, et bien plus encore... |
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| Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans | |
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Auteur | Message |
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ekaterin64 Queen of Nanars
Nombre de messages : 17814 Age : 51 Localisation : Glancing through the Skies of Pern Date d'inscription : 16/10/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Lun 22 Mar 2010 - 21:29 | |
| Ekat vient à peine de rentrer de son cours de danse et demain rebelote. Donc visionnage mercredi soir et post dans la foulée. Si d'ici dimanche j'ai rien posté c'est que Clinchamps m'aura zigouillé _________________ Quand la tempête t'encercle, hisse la voile et suis les traces du Dieu Dragon. En avant, en avant ! Car qui hésite perd, plutôt être mort qu'esclave de la peur Lady companion of the Most Noble Order of the Lycans Devoted to Loulou "Obi Wan Sheen OBE I" In Life and Death |
| | | Kusanagi Scottish Jedi Sensei
Nombre de messages : 8847 Age : 47 Localisation : lost in the wired, something better than the matrix Date d'inscription : 20/11/2008
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Lun 22 Mar 2010 - 23:18 | |
| - ekaterin64 a écrit:
- Ekat vient à peine de rentrer de son cours de danse et demain rebelote. Donc visionnage mercredi soir et post dans la foulée.
La co-épouse plussoie sur le jour de visionnage aussi... (à la limite, si j'y arrive, demain soir ^^) |
| | | clinchamps Oshaberi Sensei
Nombre de messages : 72656 Age : 81 Localisation : Dans les bois du Fushimi Inari-taïsha Date d'inscription : 09/01/2007
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Lun 22 Mar 2010 - 23:23 | |
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| | | ekaterin64 Queen of Nanars
Nombre de messages : 17814 Age : 51 Localisation : Glancing through the Skies of Pern Date d'inscription : 16/10/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Lun 22 Mar 2010 - 23:37 | |
| Oui mais d'un autre côté si j'étaisToxic je me la jouerais molo sur les délais - Spoiler:
Ca te parle très chère fin du HS _________________ Quand la tempête t'encercle, hisse la voile et suis les traces du Dieu Dragon. En avant, en avant ! Car qui hésite perd, plutôt être mort qu'esclave de la peur Lady companion of the Most Noble Order of the Lycans Devoted to Loulou "Obi Wan Sheen OBE I" In Life and Death |
| | | Kusanagi Scottish Jedi Sensei
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| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Lun 22 Mar 2010 - 23:46 | |
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| | | ekaterin64 Queen of Nanars
Nombre de messages : 17814 Age : 51 Localisation : Glancing through the Skies of Pern Date d'inscription : 16/10/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Mar 23 Mar 2010 - 12:52 | |
| Ben pourquoi, je comprends pas il est très bien ce film Kusa. Nan même pas besoin de le lui faire voir avec le GO de caps et photos que je lui ai envoyé. C'est juste le rappel d'une petite commande que Toxic a sous le coude depuis un certain temps _________________ Quand la tempête t'encercle, hisse la voile et suis les traces du Dieu Dragon. En avant, en avant ! Car qui hésite perd, plutôt être mort qu'esclave de la peur Lady companion of the Most Noble Order of the Lycans Devoted to Loulou "Obi Wan Sheen OBE I" In Life and Death |
| | | Kusanagi Scottish Jedi Sensei
Nombre de messages : 8847 Age : 47 Localisation : lost in the wired, something better than the matrix Date d'inscription : 20/11/2008
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Mar 23 Mar 2010 - 21:46 | |
| Ayé, j'ai visionné Trainspotting! J'ai même pris des notes....(bon, je n'ai pas relu vos posts précédents, pour ne pas être influencée, et livrer mes réactions à chaud) Alors, quand est-il de cette re-vision? Déjà, j'avais vu Trainspotting assez tard, par rapport à d'autres films de la filmo d'Ewan McGregor. De la même année, j'étais plus restée sur Brassed Off/Les virtuosesQuand je l'avais vu la première fois, avec mon frère, on était assez resté sur le côté "héroïne" et "la drogue, c'est pas bien" (Non pas qu'on soit des anges, mais on s'était pas mal attaché au réalisme du film...) Et aujourd'hui? D'un point de vue général, je ne trouve pas que le film aie vieilli. il a une esthétique particulière, qui est assez commune, je trouve aux films "sociaux" anglais, qui ont tous plus ou moins cette esthétique "rugueuse". Ce n'est pas tant l'image qui parait vieille, que les décors, qui de toute façon, même à l'époque du film, sont moches. Pa contre, à ma première vision, j'étais resté sur l'idée années 80 comme temps de l'action, alors que là, en suivant la musique, je dirais vraiment début 90. La musique aussi: déjà, je l'adore, elle accompagne vraiment les moments du film. Bon, évidement, ma préférence va plus à Lou Reed et Iggy pop qu'au début de la techno/transe/je sais pas quoi des boites de nuit! Une chose aussi qui me plait énormément dans le film, c'est le côté onirique. Il est lié à la fois au rendu des sensations de l'héroïne (montée, crise de manque, etc...) mais il apporte un côté poétique à la narration du film. La scène la plus symbolique est celle des fameuses toilettes, qui a la base n'est pas ragoutante, et qui soudain, se transforme en un... OVNI (Objet Visuel Non Identifié). Bon, je le réaffirme, ce n'est pas avec ce film que ma passion pour Ewan s'est confirmé... par contre, Jonny Lee Miller/Sick Boy, en péroxydé, je dis pas non... Mais ce film m'a confirmé l'idée qu'Ewan McGregor pouvait être très bon. En le revisionnant, ça m'a confirmé qu'il avait été très bon, et que maintenant, il est bon, mais voilà, il ne se met plus en danger, il ronronne... Bon, j'ai fait le tour du général, passons aux détails J'aime l'intro, avec cette voix off, qui va nous suivre tout le film... j'aime aussi cette présentation en liste, qui donne un côté répétitif, mais attire aussi sur certains détail... que ce soit le monologue de début (et fin) la liste de la désintox, le texte du rêve dans les chiottes, etc... Begbie me fout toujours autant la trouille... j'ai toujours du mal à me dire que Robert Carlyle a joué dans The Full Monty quasi en même temps... depuis, il me fout la trouille même dans Full Monty... et pourtant, j'aime la bagarre dans le pub du début (si écossais... vous remarquez, ça marche beaucoup moins dans les pubs anglais...) La scène du bébé est terrible, mais elle m'a moins touché que la première fois (vu que je m'y attendais). Par contre, le bébé au plafond, ça passe pas Et les scènes de shoot en gros plan, ça me file des démangeaisons, c'est horrible. pourtant, je ne suis pas du tout phobique des piqures, mais quand je les vois sur d'autre, ça me gratte... Donc voilà, même après re-visionnage, c'est un film que j'aime toujours autant. Je trouve que la description du monde des junkie est assez juste (à mettre en parallèle avec Requiem for a Dream... en particulier quand il parle de sa mère qui se shoote aux drogue légales ^^) même si ils sont assez soft sur la représentation de l'état des veines des camés (pas beaucoup de traces... bien qu'on nous montre un Swanney/Mother Superior se faisant un fix sur la verge.... caractéristique, ça, de quand il n'y a plus de place... avec le contour de l'œil) Et j'adore la fin... je suis pas toujours très morale, j'avoue, mais bon, Spud a un peu de sous, ça me va |
| | | Testifly Cherry Blossom Girl
Nombre de messages : 2458 Age : 34 Date d'inscription : 09/02/2008
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Mer 24 Mar 2010 - 17:54 | |
| Oh Mon Dieu J'ai carrément oublié ce sprint (mais c'est pas de ma faute, les méchants profs programment plein de partiels...) Faut le regarder pour quand |
| | | toxicangel Snails Huntress
Nombre de messages : 6202 Age : 47 Localisation : Somewhere between Heaven and Hell, obviously... Date d'inscription : 07/04/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Mer 24 Mar 2010 - 21:48 | |
| Euh, pour samedi dernier Ne t'inquiète pas Testifly, tu peux prendre le train en route quand tu veux et quoi qu'il arrive, le topic reste ouvert - Kusanagi a écrit:
- D'un point de vue général, je ne trouve pas que le film aie vieilli. il a une esthétique particulière, qui est assez commune, je trouve aux films "sociaux" anglais, qui ont tous plus ou moins cette esthétique "rugueuse". Ce n'est pas tant l'image qui parait vieille, que les décors, qui de toute façon, même à l'époque du film, sont moches. Pa contre, à ma première vision, j'étais resté sur l'idée années 80 comme temps de l'action, alors que là, en suivant la musique, je dirais vraiment début 90.
Alors là je vais dire : pas du tout comme Kusa Marrant comment 2 personnes qui ont dû voir le film à la même époque peuvent en avoir une vision aussi différente Par rapport à la musique, c'est vrai que des groupes comme Blur, Sleeper ou Pulp sont purement de la vague britpop du milieu des années 90. Cependant, comme je l'expliquais plus haut, il y a aussi beaucoup de reprises dans la BO et même le morceau de Sleeper est une reprise du Atomic de Blondie, groupe typiquement années 80. Quant à la techno, me rappelle plus quand elle est arrivée celle là (m'est toujours passée bien au dessus de la tête cette musique ) mais j'imagine qu'encore une fois les Anglais devaient être en avance la France. M'enfin je chipote sur 5 ans tout au plus et ça n'a pas tant d'importance que ça quand même. - Kusanagi a écrit:
- Begbie me fout toujours autant la trouille... j'ai toujours du mal à me dire que Robert Carlyle a joué dans The Full Monty quasi en même temps...
Là par contre je plussoie totalement : cet acteur a de vraies capacités de caméléon. Il ne me fout pas du tout la trouille dans The Full Monty , Face ou Priest . Par contre, dans Trainspotting ou pire dans Vorace, il me met carrément mal à l'aise . En revanche quand il joue le méchant dans (l'un des pires) James Bond, je le trouve choupinou - Citation :
- En le revisionnant, ça m'a confirmé qu'il avait été très bon, et que maintenant, il est bon, mais voilà, il ne se met plus en danger, il ronronne...
Et oui, c'est dur la vie d'épouse Mais au moins tu peux te consoler en te disant que physiquement, il vieillit plutôt bien |
| | | Kusanagi Scottish Jedi Sensei
Nombre de messages : 8847 Age : 47 Localisation : lost in the wired, something better than the matrix Date d'inscription : 20/11/2008
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Mer 24 Mar 2010 - 22:01 | |
| - toxicangel a écrit:
- Marrant comment 2 personnes qui ont dû voir le film à la même époque peuvent en avoir une vision aussi différente (...)
Quant à la techno, me rappelle plus quand elle est arrivée celle là (m'est toujours passée bien au dessus de la tête cette musique ) mais j'imagine qu'encore une fois les Anglais devaient être en avance la France.
En fait, je ne l'ai pas vu à l'époque, mais bien plus tard... je l'ai vu il y a 6 ans, peut-être, au moment de l'édition "définitive intégrale"... (enfin, c'est sur mon DVD, y'a écrit 2003, donc je l'ai vu après 2003, c'est sûr!) Pour la musique, c'est justement les reprise qui m'induisait en erreur avant.... mais le passage à la techno (je te rassure, ça m'est aussi carrément passé au dessus) et surtout, les scènes qui nous montrent Londres.... mais bon, pareil, à 5 ans près... de toute façon, le décor reste très moche quand même Oui, mon époux vieillit bien, merci... pis perso, le rôle dans lequel je le préfère, c'est motard dans la vraie vie... (mais sinon, à l'époque, il était choupitrognon dans les Virtuoses...) Quand au sieur Carlyle, que j'adore dans Full Monty (vu à sa sortie), ben il m'a traumatisé depuis, et même quand je revisionne Full Monty, j'ai peur qu'il pète un câble |
| | | ekaterin64 Queen of Nanars
Nombre de messages : 17814 Age : 51 Localisation : Glancing through the Skies of Pern Date d'inscription : 16/10/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Jeu 25 Mar 2010 - 0:27 | |
| Nous venons de finir de voir Transpoting et franchement je me demande comment j'ai pu oublier un truc pareil. Vu que je n'en gardais aucun souvenir on ne peut pas dire que j'ai été déçue. La seule scène dont je me souvenais c'était la tête d'Ewan dans la cuvette des toilettes, je le voyais vomir... et là c'est moi qui ai failli vomir. D'ailleurs plusieurs fois tout le long du film. Et je ne préfère pas penser à la scène du lit où Spud se laisse aller J'ai bien aimé, mais j'ai aussi trouvé que l'histoire avait du mal à démarrer. Comme Mimidd l'a dit, tout ne commence vraiment qu'à la mort de Dwan. Au début on ne sait pas trop où se situer, entre film semi parodique, comédie, critique sociale, film onirique... Entre les sous-titres qui filent à une vitesse folle, les références culturelles dont je suis passée au 3/4 à côté, les images et les couleurs qui partent un peu dans tous les sens, on est vite saoulé. Mais c'est sûrement le but, je me dis que c'était pour mieux nous faire rentrer dans le monde des junkis. - toxicangel a écrit:
- purée la vache, comment vous avez fait pour swooner direct sur Ewan dans ce film, ekat et Kusa ?
Au contraire, je me demande comment je n'ai pas pu swooner à cette époque. Non pas par son physique c'est vrai qu'il n'est franchement pas à son avantage, mais par son jeu d'acteur. Il est excellent notre petit mari. Surtout dans son lit quand il est en manque. Je comprends comment le film a pu être percutant à son époque, il était sacrément en avance au niveau visuel. De nos jours ce genre de mise en scène effet clips fait moins d'effet. - toxicangel a écrit:
- ça fait tout bizarre de revoir des acteurs qui sont désormais quasi tous connus
A un moment donné ma soeur m'a dit d'arrêter de faire mon intéressante à force de dire que je les reconnaissais Sauf pour Kevin McKidd, j'ai mis un temps fou à le reconnaitre. Finalement vieillir lui va très bien. Tous les acteurs sont excellents, j'ai regretté que Johnny Lee Miller soit légèrement en retrait par rapport aux autres. Spud c'est normal c'était son rôle. Et Begbie, c'est effectivement un vrai caméléon, au début du film je n'aurais pas misé sur lui. Il monte crescendo pour mieux exploser à la fin. - toxicangel a écrit:
- j'ai quand même encore été frappée par leur côté cradingue
Je pussoie complètement c'était même limite par moment. j'avoue que j'ai fermé les yeux plus d'une fois. - mimidd a écrit:
- l'épisode du bébé, qui est juste horrible
Dès le début je flippais à mort quand je voyais le gamin par terre. Et naïvement je ne voulais pas me dire que cela finirait comme ça - cat47 a écrit:
- Nuance car si les protagonistes sont plus ou moins prêts à toutes les abjections, on leur accorde des circonstances atténuantes
C'est bien ça on les trouve attachants. Sauf Begbis peut-être, c'est à se demander s'il n'a pas fait la guerre du Viet Nam celui-là pour être aussi touché. Il m'a fait un peu penser à John Godman dans The Big Lebowski. - cat47 a écrit:
- Une palme à la tirade sur les Ecossais déclamée par Ewan au milieu de la lande
J'ai adoré ce passage. J'ai beaucoup aimé la scène entre Kevin et Ewan dans cette lande perdu au milieu de nulle part. A un moment donné l'idée folle m'a traversé l'esprit, Kevin en kilt grimpant la montagne - Kusanagi a écrit:
- La musique aussi: déjà, je l'adore, elle accompagne vraiment les moments du film
Etant une vrai quiche en culture musicale, j'ai n'ai reconnu personne. Mais je crois que je vais vite me procurer la BO Pour les monologues, comment expliquez-vous que par moment Renton parle de lui à la 3ème personne. C'est quand il est dans son trip ? - Kusanagi a écrit:
- Et j'adore la fin...
Je n'espérais qu'une chose quand il échange son passeport pour la liasse, que Spud vienne la chercher. Je ne la trouve pas si amorale que ça, il utilise les moyens du bord pour s'en sortir. Voilà à chaud mes commentaires, de toute façon vous en aviez déjà tout dit. Mais au moins on pourra pas dire que j'ai mis un an à donner mon avis. On recommence l'expérience quand vous voulez. |
| | | Les yeux noirs Romancière anglaise
Nombre de messages : 2807 Age : 48 Localisation : Résolument tournée vers la Terre bien installée sur mon quartier de Lune Date d'inscription : 26/08/2009
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Jeu 25 Mar 2010 - 0:36 | |
| A y ééééééééééééééé! C'est vu! Et même pas une semaine entière de retard...trop la classe! Que dire de très original avec tout ce qui a déja été dit? Tout d'abord c'était "ma première fois", et contrairement à certaines d'entre vous, je n'ai pas trouvé que ca fasse vieux (je ne peux pas dire "que ça ait vieilli", puisque ze l'a pas vu avant, CQFD!) J'ai revu des films de cette époque qui ont plus mal vieilli que ça me semble-t-il Plus qu'une époque, ce film est représentatif d'un milieu, d'un mode de vie, d'une branche de la société qui n'a pas disparue loin de là...encore très actuel en somme!...allez, je vous concède les micro-shorts des joueurs de foot au début , ceux là ils datent mieux encore le film que le carbone 14 ... J'ai apprécié l'humour , le côté trèèèèèèèèès décalé, l'accent écossais (même si je cousais en même temps et que ce n'est pas une bonne idée , parce qu'il faut parfois s'accrocher aux sous-titres ! ) Comme je ne suis pas physionomiste pour 2 sous , j'ai tout juste reconnu Ewan Mac Gregor (obligé sinon je me faisais lyncher) et l'acteur de The full monty , alors qu' Ekat passait son temps à dire "Ah, oui, c'est machin qui joue dans truc", ...et ça , c'est pire que l'accent écossais en cousant J'ai dans l'ensemble trouvé ce film très "visuel". La réalisation, la façon de filmer, le traitement des couleurs...parfois limite gore (comme la scène des draps au petit déjeuner, ou la mort du bébé, très réaliste au demeurant) . Sans complaisance en tous cas, donc en parfaite adéquation avec le ton général et le sujet du film. J'ai particulièrement aimé la scène de l'overdose suivie de celle du délire chez les parents avec ledit bébé au plafond comme un jugement suprême absolument délectable (moi tordue ? ) Je plussoie à fond sur la scène de la lande, pour le paysage typiquement écossais, et l'humour des dialogues! Je salue la prestation de l'époux polygame qui incarne junkie à la perfection ...le teint blafard verdâtre lui va si bien J'avoue que je ne suis pas particulièrement fan (je suis prête, vous pouvez y aller ), mais je l'ai trouvé parfait dans ce rôle (est-ce une bonne chose, considérant le rôle en question? ) La fin est gentille, je m'attendais à quelque chose de plus noir, de plus pessimiste ... Cette fin est-elle amorale, immorale, politiquement incorrecte? Je ne dirais pas ça : rien de manichéen en tous cas : pas de vrai gentil bien propre sur lui (alors ça sur que non! ) ...et j'allais dire pas de vrai méchant pire que les autres, mais je me ressaisis, car Robert Carlylen' est quand même pas mal dans son genre, et finalement, il est "puni" à la fin (ahhhhh, le bien, le mal, on y revient toujours!) Je n'ai pas été gênée par l'afflux de référence culturelles, que je ne pense pas posséder pour autant plus que la majorité d'entre vous... Le début est il est vrai un peu lent, j'ai même pensé un moment qu'il n'y aurait pas réellement d'histoire et que l'essentiel résidait dans la peinture de ces personnages en marge (d'ailleurs n'est-ce pas effectivement là l'essentiel?) Je pense qu'à l'occasion, quand j'aurais un peu plus de temps, je me pencherai sur le roman qui doit compléter tout ceci je présume... Merci Toxicangel pour cette occasion de découvrir ce classique! J'ajouterai peut-être plus de constructif ultérieurement, là j'ai un peu de mal |
| | | Kusanagi Scottish Jedi Sensei
Nombre de messages : 8847 Age : 47 Localisation : lost in the wired, something better than the matrix Date d'inscription : 20/11/2008
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Jeu 25 Mar 2010 - 7:02 | |
| Ekat, je t'accorde qu'il est excellent notre co-époux dans ce film, mais swoonant, moins.... Par contre LYN, je te rassure, à l'extérieur, il a l'air en pleine forme, même à l'époque (ah, les Virtuoses.... ) Allez, un petit souvenir d'Ecosse (parce que j'adore ce passage aussi ) |
| | | cat47 Master of Thornfield
Nombre de messages : 24251 Age : 67 Localisation : Entre Salève et Léman Date d'inscription : 28/01/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Jeu 25 Mar 2010 - 11:48 | |
| Il faut d'abord que je dise à quel point l'idée de ce sprint était géniale, je crois que je ne remercierai jamais assez Toxic! J'en tire un plaisir identique à celui de la dernière lecture de groupe (tant pis si Edith Wharton se retourne dans sa tombe, mais je suis sûre qu'elle ne le fera pas ). Quel plaisir de lire tous vos commentaires. Bravo aux deux soeurs, qui mettent la pression sur l'organisatrice en la forçant à voir l'intégrale des bonus dans les plus brefs délais. Je remarque qu'une fois encore l'adage selon lequel les conditions de visionnage ont une influence primordiale sur le ressenti s'applique. Je voulais juste revenir sur la fin, qui me semble particulièrement réussie car chacun peut y trouver ce qu'il y cherche, en fait. - ekaterin64 a écrit:
- Kusanagi a écrit:
- Et j'adore la fin...
Je n'espérais qu'une chose quand il échange son passeport pour la liasse, que Spud vienne la chercher. Je ne la trouve pas si amorale que ça, il utilise les moyens du bord pour s'en sortir. Pas amorale, oui, car au moins Rent démontre que même s'il trahit certains de ses principes (on ne trahit pas ses "mates"), il agit avec son coeur (certains "mates" méritent plus d'égards, surtout s'ils sont faibles). - Les yeux noirs a écrit:
- Cette fin est-elle amorale, immorale, politiquement incorrecte? Je ne dirais pas ça : rien de manichéen en tous cas : pas de vrai gentil bien propre sur lui (alors ça sur que non!) ...et j'allais dire pas de vrai méchant pire que les autres, mais je me ressaisis, car Robert Carlylen' est quand même pas mal dans son genre, et finalement, il est "puni" à la fin (ahhhhh, le bien, le mal, on y revient toujours!)
LYN l'a résumé mieux que moi. Ce qui m'a simplement laissée dubitative c'est de voir une fin a priori positive (les personnages les plus sympathiques semblent gagner le gros lot) mais où je vois une leçon mal apprise, ce qui me chagrine : avec ce "pactole", ni Rent ni Stud n'auront trouvé le bonheur, à mon avis. Où va-t-on avec quelque milliers de livres? Et c'est pour cette raison que je me réjouis de lire le livre et de découvrir comment certains personnages s'en sortent mieux. _________________ |
| | | Kusanagi Scottish Jedi Sensei
Nombre de messages : 8847 Age : 47 Localisation : lost in the wired, something better than the matrix Date d'inscription : 20/11/2008
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Jeu 25 Mar 2010 - 18:58 | |
| En fait, pour la fin, elle n'est pas amorale, ni si bien contre mal... Moi, elle me plait et elle me change, parce que je suis plus habitué soit au film dans la mafia, ou "on trahit pas ses potes", point (sinon, ça fait trèèèèèèèèès mal) Soit aux films italiens des années 50-60, ou de toute façon, tout le monde se fait avoir à la fin chez les loosers .... donc là, ça me changeait un peu Je dirais en fait, que Renton et Spud (dans une moindre mesure) ont peut être eu un peu d'argent facile, mais Rent a prouvé qu'il pouvait s'en sortir (à condition de virer ses potes ^^) et Spud... ben c'est Spud. Pis comme Rent, perso, Begbie, on s'en fout, et Sick Boy, c'est dommage, mais voilà... on lui fait confiance pour arnaquer les gens, après.... |
| | | toxicangel Snails Huntress
Nombre de messages : 6202 Age : 47 Localisation : Somewhere between Heaven and Hell, obviously... Date d'inscription : 07/04/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Jeu 25 Mar 2010 - 20:47 | |
| Note à moi-même : ne lancer des sujets que quand je suis en vacances, sinon j'arrive plus à suivre Contente que les soeurettes s'y soient mises, que l'expérience n'était pas trop éprouvante pour ekat et que cela ait été l'occasion d'une découverte pour LYN. Vos commentaires tous différents m'apportent à chaque fois un nouvel éclairage , merci beaucoup. Et tout cette pommade pour dire bien sûr que je n'ai pas encore regardé les bonus, que j'aurai pas le temps ce soir et pas sûre non plus demain . M'enfin j'ai jamais été bonne en sprint Sinon je confirme que la scène sur la lande écossaise est extra et que moi aussi je l'aime bien cette fin. Elle n'est pas morale parce que ni le livre, ni les héros, ni le film ne le sont. Et là dessus je plussoie totalement Kusa : - Citation :
- Je dirais en fait, que Renton et Spud (dans une moindre mesure) ont peut être eu un peu d'argent facile, mais Rent a prouvé qu'il pouvait s'en sortir (à condition de virer ses potes ^^) et Spud... ben c'est Spud.
Pis comme Rent, perso, Begbie, on s'en fout, et Sick Boy, c'est dommage, mais voilà... on lui fait confiance pour arnaquer les gens, après.... Exactly, grand maître - cat47 a écrit:
- Et c'est pour cette raison que je me réjouis de lire le livre et de découvrir comment certains personnages s'en sortent mieux.
Oui, euh... enfin tout est relatif C'est juste que si je me rappelle bien, il y a vaguement 2 lueurs d'espoir dans toute l'amoralité du roman Et c'est quand même vachement mince. La vache, je vais encore porter le poids de la responsabilité d'avoir fait des livres pas possibles à d'autres personnes. Pour la peine, je me sens presque obligée de devoir lire Porno, la suite des aventures des protagonistes de Trainspotting, histoire de faire bonne figure et savoir ce qu'ils deviennent finalement après cette fin (bon, le titre en donne déjà un avant goût ). |
| | | Kusanagi Scottish Jedi Sensei
Nombre de messages : 8847 Age : 47 Localisation : lost in the wired, something better than the matrix Date d'inscription : 20/11/2008
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Sam 27 Mar 2010 - 10:45 | |
| Ah, faut aussi regarder les bonus??? Bon, je les avait vu y'a longtemps ( quand j'ai eu le DVD en fait....) Pour en revenir au côté junkie, j'ai discuté du film avec mon frère hier, d'ailleurs, sur le côté réaliste des scènes, puisque ça a choqué à l'époque le coup du shoot plein cadre. Et effectivement, Boyle est resté sobre (mon frère m'a dit "regarde Requiem for a dream, c'est encore plus efficace...."), puisque nous avons là un bras relativement propre. Et donc, je crois, si mes souvenirs sont bons, qu'il y a une explication dans les bonus, là-dessus... va falloir que je la retrouve ^^ |
| | | ekaterin64 Queen of Nanars
Nombre de messages : 17814 Age : 51 Localisation : Glancing through the Skies of Pern Date d'inscription : 16/10/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Sam 27 Mar 2010 - 10:56 | |
| Pour discuter des bonus je vous lâche, mon dvd ne les possède pas _________________ Quand la tempête t'encercle, hisse la voile et suis les traces du Dieu Dragon. En avant, en avant ! Car qui hésite perd, plutôt être mort qu'esclave de la peur Lady companion of the Most Noble Order of the Lycans Devoted to Loulou "Obi Wan Sheen OBE I" In Life and Death |
| | | misshoneychurch Poppy dream by the Arno
Nombre de messages : 6062 Date d'inscription : 01/09/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Dim 28 Mar 2010 - 16:36 | |
| Bon, alors j’ai réussi à trouver le DVD (les éléments se sont réunis pour créer des conditions inespérées ) et je me suis motivée pour le regarder… Verdict : j’ai trouvé ça mieux que la dernière fois (je partais de très très loin ), mais j’ai toujours du mal . Déjà, je trouve que les scènes soi-disant « chocs » glissent trop rapidement : celle des toilettes est compensée par le côté presque poétique de la plongée dans l’eau, l’overdose donne presque l’impression qu’on est dans un truc confortable, Renton s’en sort plutôt facilement. En plus, c’est dingue, mais - Spoiler:
la mort du bébé me laisse totalement froide.
Je n’y crois pas une seconde. Ce film a un effet soporifique sur moi, même la scène où ses parents l’ont enfermé et qu’il délire me fait bailler ou marrer, mais ça ne me perturbe pas une seconde. Les trucs crades sont éparpillés entre les personnages, du coup ils ressemblent plus à des gags qu’à un quotidien à gérer. Être toxico ne me semble pas si terrible quand je regarde ce film. - Spoiler:
Le seul qui en paie vraiment les effets est Tommy
, mais la caméra l’évite à partir du moment où il plonge. Les autres semblent être complètement hors du coup à partir de ce moment là. Pour moi, ce film se laisse regarder, mais il n’a rien de choc. Je ne vois pas les choses différemment ou avec plus de lucidité, je n’ai pas envie de réfléchir aux questions qu’il devrait soulever. Ce qui me perturbe est le fait que je le trouve poétique ou chiant alternativement, et que ça n’est à mon avis pas le but recherché… C’était juste marrant de voir des acteurs que j’identifie mieux aujourd’hui (et moi non plus je ne crache pas sur JLM ), mais je continue à ne pas comprendre pourquoi ce film a eu un tel impact. Ah si, bon point quand même pour la BO, si le DVD ne rejoindra pas ma DVDthèque, je pourrais bien me laisser tenter par le CD. Mais je suis malgré tout contente de l'avoir revu, maintenant je sais que la gueule de bois n'est pas tout dans l'appréciation que l'on se fait d'un film |
| | | Kusanagi Scottish Jedi Sensei
Nombre de messages : 8847 Age : 47 Localisation : lost in the wired, something better than the matrix Date d'inscription : 20/11/2008
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Dim 28 Mar 2010 - 17:29 | |
| La gueule de bois, c'est terrible!! Alors, si je me fis à ce qui est écrit dans l'interview d'Irvine Welsh avec mon DVD, le film a représenté un tournant dans leur manière de voir le monde des junkie qui ne soit ni misérabiliste, ni en représentant les junkies comme des victimes de la société. En fait, il s'agit de décrire un monde où une drogue réservée autrefois à une élite (l'héroïne) s'est démocratisé et atteint toutes les couches sociales... pour un temps. Comme le dit Renton, les temps changent, les drogues changent (on voit que la lycéenne du film préfère l'herbe à 5 feuilles...). Cela explique sans doute que le film oscille entre la farce et le sérieux, et que la vision du monde ne soit pas "bouh, la drogue, pas bien". En fait, je crois pas que le but était de nous dégouter de la drogue, juste de nous montrer comment ça pouvait être vécut (et là, pour le coup, finalement, c'est vachement amoral...) |
| | | toxicangel Snails Huntress
Nombre de messages : 6202 Age : 47 Localisation : Somewhere between Heaven and Hell, obviously... Date d'inscription : 07/04/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Lun 29 Mar 2010 - 22:17 | |
| Contente de voir que tu as pris le train en marche, malgré ta répulsion Miss Honeychurch Et surtout contente de voir que le film t'as moins déplu que la première fois... Remarque, heureusement, parce que sinon - Kusa a écrit:
- En fait, il s'agit de décrire un monde où une drogue réservée autrefois à une élite (l'héroïne) s'est démocratisé et atteint toutes les couches sociales... pour un temps. Comme le dit Renton, les temps changent, les drogues changent (on voit que la lycéenne du film préfère l'herbe à 5 feuilles...).
Dans les bonus (que j’ai regardés samedi matin, si, si), Irvine Welsh reprécise bien en effet que l’important , ce ne sont pas les drogues que les gens prennent mais plutôt ce qu’ils font au quotidien pour s’en sortir… ou pas . Dans Glu (que j’ai lâché en cours de route, pas bien), les personnages principaux ne se shootent pas aux drogues dures (du moins pas jusqu’à l’endroit où j’en étais arrivé), pourtant leur parcours n’est pas sans ressemblance avec celui des protagonistes de Trainspotting. Ils sont d’ailleurs contemporains les uns avec les autres et se croisent de temps en temps au fil du bouquin, c’est assez sympa. Et je peux dire que le fait qu’ils ne se droguent pas n’adoucit pas pour autant leur existence, loin de là . Evidemment, dans Trainspotting, la drogue tient une place prépondérante. Mais c’est vrai, et c’est là toute la difficulté du bouquin (et du film également), qu’à aucun moment il n’y a de regard moralisateur dessus. Irvine Welsh est un ex-junkie. J'imagine que son vécu a beaucoup alimenté ce bouquin et qu'il y a lâché ses tripes en vrac (le livre est très destructuré), sans trop se soucier de ce que les gens pourraient en penser (il avoue avoir été très surpris que son livre ait été publié). - Citation :
- Pour moi, ce film se laisse regarder, mais il n’a rien de choc. Je ne vois pas les choses différemment ou avec plus de lucidité, je n’ai pas envie de réfléchir aux questions qu’il devrait soulever. Ce qui me perturbe est le fait que je le trouve poétique ou chiant alternativement, et que ça n’est à mon avis pas le but recherché…
Par rapport à la volonté de Danny Boyle, c’était clairement d’adapter un livre qu’il avait adoré et d’après ses propres termes, "de faire un film aussi graphique que possible et que ce soit une expérience extrême". Vu comme ça, le fait que tu trouves le film poétique ou chiant n'a rien "d'anormal" par rapport au but recherché . C'est juste que tu n'aimes pas J'avoue qu'en ce qui me concerne, même en étant prévenue, les scènes justement les plus graphiques du film me font encore de l'effet. Après, c'est vrai que le film a vieilli et techniquement, d'autres films l'ont depuis largement supplanté. Mais vraiment, à l'avoir vu dans une salle de ciné alors que je ne savais pas à quoi m'attendre (j'avais juste été attirée par le méga buzz qu'il y avait autour), je peux dire que j'avais pris une sacrée claque, notamment par rapport à la scène que tu n'as pas appréciée. Par rapport à cette scène justement, j'avoue qu'au revisionnage, c'est moins - Spoiler:
le bébé qui marche au plafond
qui m'a marquée. Je m'en rappelais par coeur et sur petit écran, elle fait tout de même beaucoup moins d'effet que sur grand. Par contre, je ne me rappelais plus - Spoiler:
du bébé qui fait des roulé-boulés parmi les seringues
et là ça m'a fait tout bizarre. Sinon, je suis également contente d'avoir regardé les bonus parce que j'ai enfin eu la réponse à MA question : mais quand est-ce qu'il se passe ce film, bordel ? Réponse de Danny Boyle : l'action du film se déroule de la fin des années 80 (1987 environ), jusqu'à l'époque de tournage du film (1995), comme cat l'avait dit. Après, c'est une volonté de sa part de ne pas avoir fait vieillir les acteurs ou de trop jouer sur les codes vestimentaires. Pour lui, le repère chronologique est la musique (trop facile comme repère quand on fait faire des reprises des années 80 à une groupe des années 90 ). Et voilà, fin du monologue "j'ai fait mes devoirs et regardé les bonus du DVD" (dont certains sont quand même du fourre tout pour dire de mettre un second disque )" Allez, nouvelle bonne résolution tenable pour 2010 (la 1ère, c'était de redécouvrir la discographie intégrale des Afghan Whigs, j'ai pas eu trop de mal ) : recommencer Glu après avoir fini 44 Scotland Street Comme ça je resterai sur les terres d'Ecosse, je devrais pas être trop dépaysée... Ou pas |
| | | Pando_Kat Lady Gunslinger of Gilead
Nombre de messages : 7151 Age : 43 Localisation : Dans le Tardis, entre Westeros, Arrakis et Giléad Date d'inscription : 26/06/2008
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Dim 4 Avr 2010 - 15:38 | |
| Haaaaaaan j'ai raté un sprint Trainspotting Et avec vos commentaires, vous me donnez très très envie de le revoir, je me rends compte que ça fait plusieurs années que je ne l'ai pas visionné, même si je me souviens de pas mal de choses ^^ _________________ Library Thing - Listography - Tumblr - Goodreads"Captain Cogitation" | CEO of Black Corporation | Commander of the Kraken (and other big bad ass monsters) N°1 loyal subject of the One and Only Queen Margaret |
| | | toxicangel Snails Huntress
Nombre de messages : 6202 Age : 47 Localisation : Somewhere between Heaven and Hell, obviously... Date d'inscription : 07/04/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Dim 4 Avr 2010 - 19:16 | |
| Tu peux toujours le revoir et venir poster tes commentaires ici Pando , je serais ravie de lire ton avis sur le film |
| | | Pando_Kat Lady Gunslinger of Gilead
Nombre de messages : 7151 Age : 43 Localisation : Dans le Tardis, entre Westeros, Arrakis et Giléad Date d'inscription : 26/06/2008
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Dim 4 Avr 2010 - 19:34 | |
| Yep, je vais essayer de me caler ça dans pas trop longtemps _________________ Library Thing - Listography - Tumblr - Goodreads"Captain Cogitation" | CEO of Black Corporation | Commander of the Kraken (and other big bad ass monsters) N°1 loyal subject of the One and Only Queen Margaret |
| | | toxicangel Snails Huntress
Nombre de messages : 6202 Age : 47 Localisation : Somewhere between Heaven and Hell, obviously... Date d'inscription : 07/04/2006
| Sujet: Re: Irvine WELSH : Trainspotting et autres romans Mar 27 Avr 2010 - 21:20 | |
| Ouais et une bonne résolution tenue pour 2010, une ! Parce que oui, dimanche après-midi, j'ai enfin terminé : - Citation :
- Dans les banlieues miteuses d'Edimbourg chères à Welsh, quatre enfants de la bagarre et des pubs enfumés, avec la glu de l'amitié contre vents et marées Trente ans de culture musicale et politique, du punk à la techno, de l'héroïne à l'ecstasy, d'explosion sociale et littéraire. Trente ans de fermetures d'usines, de thatchérisme sauvage, de mutations de petites et de grandes tragédies ordinaires. Et pour eux, nés laissés-pour-compte, trente ans à chercher avec leur langue et dans leurs mots, ceux de la rue, leur place d'hommes.
Ils sont donc 4 : 4 schemies d'Edimbourgh à priori unis comme les doigts de la main : Terry "Juice" Lawson, le frimeur grande gueule de la bande, totalement obsédé par le sexe ; Andrew "petit Gally" Galloway, l'effacé de la bande qui voudrait jouer les durs ; Carl "le gamin Galak" Ewart, le petit gars bien élevé de la bande, qui voue un culte à la musique ; Billy "tout plein de surnoms" Birrell, le froid de la bande, qui en impose autant par ses poings que par son calme détaché. Ces quatre là sont nés à la même époque que Renton, Sick Boy et les protagonistes de Trainspotting (qu'ils croisent d'ailleurs de temps à autres) et leur histoire se déroule donc de la fin des annnées 70 jusqu'en 2005. On suit leur évolution sur quatre périodes clés : - années 70 = leur enfance, période la plus courte où on découvre les protagonistes et les cartes qui leur sont distribuées par leurs parents ; - années 80 = leur adolescence, période la plus violente marquée pour tous par un événement majeur : leurs premiers ébats sexuels ; - autour des années 90 = la fête de la bière à Munich , une période à elle toute seule justifiée par les excès en tous genres auxquels les 4 se livrent ; - vers l'an 2000 = l'âge adulte (de très loin ma période préférée) où on redécouvre les quatre séparés. Que s'est-il passé pour qu'ils en arrivent là ? Il faut attendre les dernières pages du livre pour le savoir... J'aime bien les romans qui narrent les destins croisés de plusieurs personnages, la plupart de mes romans préférés sont de ce type et celui là ne fait pas exception à la règle. Dès le départ, Glu m'a beaucoup faite penser à un autre roman à 4 voix se déroulant à la même période : The Rotter's club de Jonathan Coe. Sauf que dès le départ, j'ai préféré Glu, parce que moins naïf et moins manichéen. Après Glu n'est pas sans défaut non plus car ça reste un roman d'Irvine Welsh, ce qui veut dire : alcool, drogues, sexe sans le moindre soupçon de romantisme, trash et violence gratuite. C'est ce dernier point j'avoue qui m'a le plus dérangée car je ne me suis toujours pas remise du passage où : - Spoiler:
Après ça, j'ai reposé le bouquin sur son étagère pendant près de 4 mois et il y serait sûrement encore si l'idée du sprint Trainspotting n'avait pas jailli, et que je ne m'étais donnée pour mission (que personne ne m'avait demandée) de lire au moins un autre roman de Welsh. Et donc j'ai repris ma lecture et grand bien m'en a pris . Parce que malgré tous les défauts évoqués plus hauts et surtout malgré ce passage horrible que je reproche à Welsh, j'ai beaucoup aimé Glu. L'évolution par rapport à Trainspotting est vraiment frappante. Déjà, excellent point pour moi, on sait toujours qui parle. Les premiers chapitres présentent bien les 4 protagonistes et dans les 2 premières époques, tous les chapitres sont intitulés du nom de celui qui parle. Oh, merci Irvine d'avoir fait un livre en pensant aux lectrices inattentives et dépourvues du neurone du nom des personnages comme moi Ensuite, alors que Trainspotting n'était qu'un enchaînement de scénettes décousues, Glu est un véritable roman qui part d'un point A pour aboutir à un point B. Et il faut attendre la toute fin du roman pour découvrir que vraiment, l'enchainement des tranches de vie de ces quatre là n'était absolument pas dû au hasard mais bien à la plume de Welsh. Enfin et c'est ça qui m'a le plus plu, malgré son côté trash violent vulgaire (...) il y a énormément d'humanité dans Glu, et je me suis surprise à la fin du livre à avoir les larmes aux yeux et au final, un grand sourire. Et rien que le fait que ce livre m'ait tour à tour choquée, exaspérée, faite rire et faite pleurer, je me dis que ça valait vraiment le coup de le lire. Bref, si ce genre de littérature ne vous effraie pas, je vous le recommande chaudement, ne serait-ce que pour un détail qui vaut son pesant de cacahuète... Terry Lawson (mon perso préféré malgré le nombre incalculable de ces défauts) est affublé d'une permanente. Et moi de penser en lisant les premières lignes : "Oh mon Dieu, Bouclette a remonté les courants marins du Japon pour atterir en Ecosse ! Le complot crevettien continue ! " |
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