Livres - "La poupée sanglante" / "La machine à assassiner" de Gaston Leroux

Clélie tu as parfaitement bien choisi les caps!!!!!!!!!!!!!!! j'aime beaucoup tes commentaires, si je n'avais pas déjà vu la série j'en serai malade!! ça donne envie!!!!
J'attends de voir ce que tu nous concoctes pour l'épisode 2, le premier épisode, qui met l'intrigue en place, n'est pas le plus prenant mais tous les ingrédients sont déjà là, tu as su résumer l'essentiel!!!!!!!

Roooh, mais de rien, Lady Clare ! Je suis contente que ça te plaise !!!

J'ai hâte d'être ce soir, pour faire les caps de l'épisode 2 (ce qui me donne l'excellente excuse pour revisionner la série )

Je suis un peu dans l'état de Lady Clare, ça me donne furieusement envie de remettre mes DVD dans le lecteur C'est toujours un bonheur de ressentir chez les autres l'enthousiasme que l'on ressent soi-même
Génial en tout cas de mettre ces caps !!!

J'aime vraiment beaucoup cette série et je me souviens avoir toujours voulu visiter L'Île Saint Louis, ce fut chose faite lors de mon installation à Paris... c'est vraiment une visite à faire, touristique en diable, surtout en été, mais on est là vraiment au coeur du Paris historique...

Le texte de Leroux est daté de 1923, mais la série télévisée nous situe l'action en 1925, au Quai d'Anjou très précisément... Le livre commence avec une présentation de l'atelier de Bénédict Masson, "dans un des coins les plus retirés, les plus paisibles et aussi les plus vieillots de l'Île Saint Louis (...) dans ce quartier désuet, manière de province dans la capitale, qui semble défendue par sa ceinture d'eau de cette éternelle bacchanale que l'on est convenu d'appeler la vie parisienne." et justement on est d'emblée dans cette ambiance de village dans le roman et aussi dans la série, tout le monde se connait, tout le monde veut connaître (et croit connaître) les secrets des uns et des autres...L'atmosphère est volontairement oppressante...

Bénedict Masson, le poète, se targue d'habiter là où a vécu le poète Charles Baudelaire, Hôtel de Lauzun, face à lui se trouve l'atelier du père de Christine, qui jouxte l'Hôtel particulier du marquis de Coulteray (en réalité, les scènes tournées dans ce qui est sensé être l'Hôtel de Coulteray correspondent au Musée Carnavalet, situé dans le Marais). Christine y fait de la sculpture, hommage discret à Camille Claudel qui a vécu sur l'île

On ne peut s'empêcher de se dire que ce n'est vraiment pas par hasard que Leroux a choisi ce lieu pour l'action principale du roman. Jacques, le cousin de Christine, jeune chirurgien, travaille aussi à la Morgue, elle est précisément et historiquement située aux abords de l'ïle... Dans cette île aussi se trouvait la rue de La Femme-sans-tête, Leroux la mentionne dans le roman, voilà qui évoque presque déjà la marquise de Coulteray, au sens figuré, du moins...

Dans le livre, Leroux évoque quelques noms célèbres qui ont vécu dans le quartier, Voltaire, George Sand, Théophile Gautier, Nerval, Corot...aujourd'hui encore, on peut y croiser Georges Moustaki ou encore Edouard Baer par exemple...

Merci pour ces jolies anecdotes sur l'île Saint-Louis, Lady Clare

Citation :

[...]province dans la capitale, qui semble défendue par sa ceinture d'eau de cette éternelle bacchanale que l'on est convenu d'appeler la vie parisienne.

J'adore !!

Comme promis, voici les caps de l'épisode 2 de cette formidable série...


Benedict, qui travaille toujours aux côtés de Christine à l'Hôtel de Couleteray, tente, en vain, d'interroger sa voisine au sujet de cet homme à la beauté singulière qu'elle cache dans sa chambre... Ils sont interrompus par les cris de la Marquise, qui semble hypnotisée par le docteur du Marquis, Sahib Kahn.


Benedict arrive à temps, alors que Christine repousse les avances du Marquis... Après le départ du maître des lieux, la jeune femme se sent étrangement engourdie...


Benedict et Christine sont invités par le Marquis à assister à un spectacle donné par la Dorga, une célèbre danseuse hindoue, dont il est l'amant. Une femme très belle, mais singulière...


Le lendemain, Benedict rencontre la Marquise, qui affirme que son époux n'est autre

Spoiler:

Benedict rend visite à Christine, souffrante, qui n'est pas venue à l'hôtel de Coulteray. Il voit pour la première fois le buste qu'a réalisé la jeune femme de "l'archange Gabriel"... Mais Benedict n'est pas dupe...
En plus, j'aime beaucoup cette pose, qui en dit bien long...


Benedict engage une nouvelle apprentie... Mais il néglige de lui apprendre qu'elle est la 7e jeune femme à entrer à son service, et que les 6 premières ont disparu sans laisser de trace...
Il l'emmène à Corbillères, sa maison de campagne, mais le père Violette guette, persuadé que Benedict est un nouveau Landru...


Un télégramme affolé de Christine ramène le relieur à l'île Saint-Louis. La jeune femme affirme qu'elle a été "piquée" à son insu.


"Un homme n'a pas besoin d'être beau, Benedict, pour être aimé..."

Il n'en faut pas plus au relieur pour croire... que Christine l'aime un peu.

Mais la scène tourne au drame... Benedict s'enfuit, laissant Christine en proie aux larmes...

Les caps de l'épisode 3 très bientôt...

Merci Clélie!! tu as magnifiquement résumé cet épisode...

Merci pour tout ton travail Clelie.

Mais de rien, les filles

Les caps de l'épisode 3 pour demain (elles sont prêtes, mais j'ai oublié ma clé usb à la maison... )

En surfant sur le net, j'ai trouvé un site sur les acteurs/productions françaises, illustré d'articles de magazines tele d'époque... C'est sommaire, mais la navigation y est très sympa...
Pour la Poupée, on trouve ceci :

merci Muezza!! je me rappelle bien de ce type de programme télé, je découpais aussi des trucs dedans!

HS : Ca me rappelle les Télé7jours de mes grands-parents pendant les grandes vacances du temps des 3 chaînes (chez mes parents, c'était Télérama qui n'avait pas de couleurs)... Je regrette aujourd'hui de ne pas les avoir découpés (heureusement j'ai des articles Telerama, mais c'est moins joli )

Merci pour le lien, Muezza !!!

Comme promis, les caps de l'épisode 3 :


La maison de Corbillères, où Bénédict se réfugie, après la scène dramatique de l'Ile St-Louis...


Pendant ce temps, la marquise a demandé à voir Chrisitine, et lui confie la preuve irréfutable qu'elle n'est pas folle.
Jacques apprend à la jeune femme qu'il s'agit d'un trocart...

Décidée à sauver la marquise des griffes de son effroyable époux, Christine va retrouver Benedict à Corbillères, afin qu'il l'accompagne en Vendée, où sont partis précipitemment les Coulteray.


Ce que Christine découvre chez le relieur lui glace le sang...
"Je vous avais pourtant dit de ne pas venir...!"


La police, alerté par un jeune garçon du village, arrête Benedict et l'emmène chez le juge.

Spoiler:

Benedict surprend le juge et la police par son cynisme et son détachement hors de propos. Même s'il continue à clâmer son innocence, il ne fait rien pour en apporter la preuve, et semble décider à mourir.


Christine et Jacques se rendent en Vendée, tandis que le procès de Benedict a lieu.

Spoiler:

Benedict est reconnu coupable et condamné à mort.
Jacques Quentin se rend à la prison, la veille de son exécution, et lui fait une singulière proposition...
"Non, pas vous, surtout pas vous ! Le fiancé complaisant... !"


Serait-ce l'ampouse ?

Et voilà ! On a passé l'épisode le plus gore...
Après ça, Gabriel arriiiiiive !

Ouiiiiiiiiiiiiii! merci Clélie!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! et c'est là que tout finit...et que tout commence!!!!!!!!!!!!!

Yessssss !!!

J'ai hâte de visionner l'épisode 4 (rien que pour voir

Spoiler:

La suite bientôt (après le weekend sans doute)

Tout à fait Clélie!! Moi j'aime beaucoup quand Gabriel

Spoiler:

Sinon, tu ne trouves pas que la marquise sur la photo que tu as postée a une robe style préraphaélite, en fait ça ressemble beaucoup à la robe de Lady of Shalott, possible que les costumiers s'en soient inspirés...

Sinon, je viens de trouver ce lien vers une version argentine de ces romans datant de 1962...

Oui, la scène dont tu parles est vraiment superbe !
J'ai hâte de revoir tout ça...

Merci pour le lien... ! Eh bien, déjà que Jean-Paul Zehancker avait un maquillage très laid, mais alors, celui-là, le pauvre...

EDIT : pour la robe pré-raphaelite, je m'étais fait exactement la même réflexion. Très élégante, et très intemporelle je trouve.

Double post leroussien pour la bonne cause : le feuilleton "La Poupée sanglante" brillamment présenté par Clélie, est enfin disponible via INA.fr Bon, en fait je triche, c'est cours de mise en ligne, ça devrait être finalisé en fin de semaine et j'espère qu'ils vont faire un pack promo comme à leur habitude (historie que l'on ne désespère après la parution Koba, l'info n'étant pas officielle)

Voici les 10 premières minutes gratuites sur INA (et l'on sait donc que le premier épisode a été diffusé le 17 septembre 1976 ):

merci de l'info Muezza!!

Le feuilleton est en promotion sur ina.fr à 16.99€ ici
A savoir : les 6 fichiers ne sont pas cryptés et sont au format AVI, donc lisibles partout

Merci de l'info Muezza, j'espère que quelques lambtoniens pourront en profiter et découvrir ce petit chef d'oeuvre!!

Je recopie un avis que j'avais laissé sur Que lisez-vous en ce moment, Cat ayant à juste titre tiré des oreilles à propos de certaines pratiques.

Citation :

En audiolivre, j'attaque La poupée sanglante de Leroux, agréablement surprise par le style, plus fluide que celui des Rouletabille, en tout cas, ou est-ce la narration à la première personne, ou est-ce qu'il passe mieux pour moi en audio, car j'ai beaucoup aimé également les nouvelles écoutées récemment?

J'ai tout de suite arrêté de lire ce topic pour ne pas être spoilée (étonnant anglicisme!) Je reviendrai quand j'aurai fini le livre.

je signale une adaptation théâtrale de la ''La Poupée sanglante'' au théâtre de la Huchette en ce moment à Paris !

http://www.billetreduc.com/163098/evt.htm