3ème Partie - (re)lecture P&P et (re)visonnage adaptation 1995

Petit Faucon a écrit:

Pour en revenir à notre couple, et à la déclaration apothéose, je suis frappée par l'attraction-répulsion que ces 2 là exercent mutuellement l'un sur l'autre.
L'attitude de Darcy est depuis le début hautaine et semble méprisante envers Lizzie, mais pourquoi cela ne lui est-il pas indifférent ? Pourquoi ressasse-t-elle tellement contre lui (à part la révélation faite par Fitzwilliam de son rôle dans la séparation de Jane et Bingley, qui est une vraie raison), si ce n'est qu'elle est attirée par lui inconsciemment ?
Le rôle de l'inconscient dans leur relation mutuelle m'intéresse beaucoup.
Je suis certaine que nombre d'auteurs se sont penchés sur ce sujet, je vais essayer de trouver qquechose sur ce sujet lorsque j'aurais fini ma lecture.

mais oui, pour moi, c'est évident dès le début, il y a une attirance mutuelle inconsciente entre eux! même elle, ressent quelque chose pour lui dès le départ mais n'en a pas conscience ou ne se l'avoue pas! je pense qu'elle fait partie des femmes présentes au 1er bal qui le trouvaient beau et élégant! Mais elle s'est sentie blessée quand il l'a rejetée d'office! ensuite, comme il est constamment devant elle, en train de l'observer et sans le savoir, elle est consciente de sa présence dans une pièce ou de ce qu'il fait: exemple lorsqu'elle est à Netherfield dans la 1ère partie, à un moment donné elle s'arrête même de lire pour observer l'échange entre Darcy et Caroline au sujet de la lettre à Georgiana! elle est très curieuse. Je suis toujours frappée de sa réflexion quand elle voit Anne de Bourg pour la 1ère fois, tout de suite, la première chose qui lui vient à l'esprit, "oh, elle sera très bien pour lui"! même si c'est une petite "pique" genre "je ne supporte pas ce type", ça montre qu'insciemment, elle pense à lui!!!   il est dans ses pensées!

Donc pour moi, il y a entre eux de l'attirance, de la curiosité mais aussi de la répulsion et du mépris! et il me semble que c'est Jane Austen qui a dit "une femme peut passer très vite de la haine à l'amour"...il faudrait que je retrouve la citation (dans mes notes prises en cours à la fac) et c'était justement à propos de P&P et d'Elizabeth Bennet!!  

et les adaptations mettent vraiment ce côté "attirance" bien en valeur!   

  Y a-t-il vraiment attirance et répulsion ? je n'arrive pas à y voir clair, car dès l'entrée en scène de M. Darcy  dans la salle de bal, si Jane est éblouie par  M. Bingley, Lizzy éprouve une attirance physique immédiate, tout comme Mrs Bennet qui admire son allure et sa richesse    tout Meryton  tombe de haut lorsque la société apprend que M. Darcy les snobe, par Lizzy qui répète à l'envie la phrase malheureuse dite à son encontre. Le déteste-t-elle à ce moment là ?  y a-t-il alors répulsion ?  ou simple contrariété de Lizzy qui à partir de ce moment là va  par son attitude désinvolte, intéresser ce bel homme.  

Je trouve (personnellement) que Darcy est  comme M. Bennet ?  un patriache par son éducation :  Tous deux composent leurs apparitions  et observent  l'attitude  froide des  gentlemen, attitude pour laquelle Darcy a de l'entraînement, tout comme  M. Bennet, artiste en phrases ironiques et pince sans rire, fuit sans cesse pour échapper aux bavardages des femmes. C'est efficace, ils orchestrent les réactions de ceux qui gravitent autour d'eux, suspendus à leur bon vouloir, ils règnent et Lizzy aurait dû avoir plus de clairvoyance en rencontrant Darcy, son père n'a pas l'oeil noir, mais plein d'étincelles et cela revient un peu au même.

Si M. Bennet se terre dans sa tour d'ivoire qui est sa bibliothèque ; Darcy, lui,  se mure dans un silence hautain,  joue de sa carrure impressionnante pour laisser planer au-dessus de la mêlée son regard noir qu'aucun des habitants du pays n'arrive à décrypter. Il se rend lisse, imperméable à tout ce qui ne lui est  pas important, tout comme M. Bennet le fait en simulant la légèreté et le dédain.  

Leur attitude patriarcal et autocrate  prévaut tout au long du livre, ils laissent valser les langues, mais ce sont eux qui décident de prendre la parole. Nous nous apercevons que lorsqu'ils s'expriment, c'est uniquement pour donner des avis sensés ou des  nouvelles in ex tremis (la venue d'un Pasteur) comme pour mieux marquer leur territoire. Les autres hommes de l'histoire sont soit un jaloux débauché, soit un ancien commerçant qui se complet dans sa grandeur et ses phrases creuses, soit un Pasteur totalement incompétent et verbeux, soit un ami sincère et influençable, mais je réserve M. Gardiner. Lizzy qui a l'habitude des piques paternelles les prend bien, pourquoi n'a-t-elle pas plus de recul... tout simplement parce que leur relation est poluée dès le départ par  une phrase qui ne lui était pas destinée ou si peu !

Ce n'est donc pas par hasard que dans toute la moitié du livre, Darcy muet, écoute le regard fixe. Il ne sort de sa réserve que poussé par un sentiment plus fort que lui. Il déteste, il n'aime ni l'imprévu,  ni l'inconnu et accomplit un acte totalement fou, il danse avec Lizzy. Le ciel lui est tombé sur la tête, il se sait amoureux ! il n'arrive pas à s'en réjouir, bien que Lizzy le galvanise, le rende humain.
Il est attiré, et n'a plus qu'une seule solution, la fuite, et dans sa fuite, il entraîne Bingley. Il ne fuit pas par répulsion, mais par raison.

Cependant, cette fuite a été bien inutile, car il retrouve l'objet de ses tourments à Rosings.

Rosings    ! quel merveilleux séjour pour tous ! nous assistons à un renversement de situation, Lizzy à partir du moment où Darcy entre en piste, commence à apprendre à se taire. Darcy parle    et c'est un torrent dévastateur. Il lui propose sa main sur un plateau d'argent     dans des termes normaux pour lui,    insultants pour elle. C'est pourquoi, il ne réagit pas à la violence verbale de Lizzy, qu'il ne comprend pas, lui l'aime... comment ne peut-elle pas être amoureuse !  il s'éloigne sans l'accabler, il se maîtrise magnifiquement, il a des siècles de leçons de bonnes conduites imprimées dans ses gènes     alors oui, Lizzy le gifle verbalement car elle n'en peut plus, mais il lui fait la grâce de lui pardonner dans sa lettre (et puis, elle est une femme tout de même   ).

M. Bennet et Darcy sont des solitaires qui n'apprécient pas les mondanités, Darcy est plus efficace quand il est dans l'action, c'est à dire quand il doit retrouver Wickham et Lydia. En société il donne une mauvaise image de lui, il semble trop hautain, sans empathie pour quiconque.
Quant à Lizzie, la réflexion de Darcy à Meryton l'a vexé sans qu'elle veuille se l'avouer et du coup elle a développé une sorte d'aversion injustifiée ou trop forte pour Darcy qui explose au moment de la déclaration.

Nat2a a écrit:

Darcy est plus efficace quand il est dans l'action

d'ailleurs Bingley confirme que le dimanche, lorsque Darcy est obligé de respecter le repos dominical, il est infernal.   alors un bal avec des commères      

Fée clochette a écrit:

La lettre de Darcy, martelle la vérité dans la tête de Lizzy, elle la métamorphose. La lettre reprend l'histoire au début et retourne la situation avec la faute de Wickham.
Lizzy comprend qu'elle s'est fourvoyée,  l'héroïne souffre, elle est colère d'abord contre Darcy,  puis sa hargne estompée, elle est  honteuse d'avoir gober les salmigondis d'un homme malveillant. Quel revirement ! Elle apprend  la lettre par coeur, elle se flagèle. Son désespoir est immense parce qu'en plus, elle ne peut pas parler à quiconque de cette lettre qui révèle un terrible secret. Avec cette lettre Lizzy commence  l'apprentissage  de l'humilité, de la modestie. Elle est intelligente donc elle taira le secret de Georgiana.

Fée Clochette, tu as triché   La lettre c'est pour la semaine prochaine (c'était l'épreuve de la semaine: lire la déclaration sans la lettre. Argh, c'est dur  )

Sinon, je pense que l'orgueil blessé de Lizzie est un stimulant important de son intérêt pour Darcy, intérêt réel même si elle le nie. Effectivement, elle pense beaucoup à lui, même si c'est pour le dénigrer. Ce n'est pas un signe d'indifférence.
Car si l'on y réfléchit bien, Lizzie est la Belle of Meryton (honneur partagé avec Jane). Elle n'a pas franchement l'habitude de se faire snober par un danseur potentiel dans son assembly room. Ce rejet singularise Darcy à ses yeux et éveille son intérêt, même si c'est pour prendre quelques petites revanches dans un premier temps* puis le détester en raison notamment du fait qu'elle l'assimile aux soeurs Bingley -qu'elle ne supporte pas- et de l'intervention fielleuse de notre ami Wickham.
Je ne sais pas si Darcy connaît l'origine de l'aversion de Lizzie à son encontre (s'il sait qu'elle l'a entendu à Meryton, comme le laisse penser la série) mais il voit bien qu'elle passe son temps à le pousser dans ses retranchements, quand il lui dit à Rosings, qu'elle prend plaisir à professer des opinions qui ne sont pas les siennes.

En tous les cas, la façon dont cette relation se développe, au milieu des portraits acerbes des ridicules de la mère, des soeurs cadettes, des cousins, des voisines et des tantes... voire à l'occasion du père, c'est tout de même très très finement construit.

* les deux refus de danser chez Sir Lucas puis à Netherfield et toutes les conversations où elle prend plaisir à le contredire et à se moquer de lui (most enticing BTW...).

  j'ai triché............. ! oh purée, j'ai lu d'une traite mais comment voulez-vous me retreindre   suis une faible femme    je vais de ce pas me spoiler...

Bien, mais l'un ne va pas sans l'autre, alors   MissAcacia

MissAcacia a écrit:

Je ne sais pas si Darcy connaît l'origine de l'aversion de Lizzie à son encontre

Darcy ne sait pas que Lizzy a entendu, il tombe de haut quand elle le lui révèle justement.     Ce pauvre homme, limite mysogine n'a pas apprit que les femmes ont des oreilles en cornet et qu'elles entendent tout ce qu'il ne faut pas   la prochaine fois, il se taira ou parlera moins fort ou regardera autour de lui pour voir qu'il ne peut pas être écouté. Dans la salle de bal de Meryton, l'homme se dévoile non seulement mal à l'aise donc hautain, mais aussi  coléreux   le tiercé gagnant pour gagner le coeur d'une jeune fille impertinente    franchement, c'est le digne neveux de Lady Catherine de Bourgh

Oui, le pauvre Darcy qui n'ouvre que très rarement la bouche a le malheur, lors de sa première rencontre avec les habitants si campagnards de Meryton envers qui il a tant de préjugés, de sortir une petite phrase, anodine en apparence, mais qui va lui coûter très cher. Moment de colère qu'il ne peut contrôler et grosse erreur car il est l'objet de bien des regards. Phrase qui est plus ou moins l'élément déclencheur du livre, ou au moins de l'histoire entre Darcy et Lizzie. Imaginons un instant que Darcy n'ait strictement rien dit à propos du physique de Lizzie lors de cette fameuse assembly. Elle l'aurait quand même considéré comme fier et vaniteux, puisqu'il se montre dédaigneux lors des présentations des filles Bennet. Mais son amour propre n'aurait pas été atteint... et la suite aurait été sûrement différente   . Dans l'adaptation, tout part de cette phrase et du regard mi-amusé mi-impertinent    que lui jette Lizzie en passant devant lui après son échange avec Bingley.

  pour la lettre, je dois me faire violence pour ne pas continuer...

Tatiana a écrit:

   pour la lettre, je dois me faire violence pour ne pas continuer...

en fait j'avais totalement oublié de m'arrêter, tellement il est évident que la dispute est suivie de la lettre      

Je viens de terminer le visionnage du 3e épisode. Je m'aperçois que ma perception de cet épisode était parasité par le film de 2005 notamment en ce qui concerne la déclaration. Je trouve cette scène en apparence beaucoup moins violente que l'autre puisque personne ne s' énerve autant mais tout est suggéré par les regards, la tension du corps de Lizzie, l'agitation de Darcy.Je vais m'amuser à la revisionner sans le son tellement chacun des 2 occupe l'espace de cette petite pièce et rend à merveille la tension psychologique.
Cette scène c'est vraiment l'aboutissement de cette première partie du roman et la réponse à la petite phrase de Darcy au début dont vous avez toutes montré l'importance.
Une petite merveille aussi la scène précédente quand Lizzie ne comprend pas pourquoi Dracy vient la voir, apparemment il n'a rien à lui dire et son incrédulité se lit sur son visage. Peut être pensait-il faire sa déclaration, et puis il n'a pas osé et il repart, furieux après lui-même!

Nath2a a écrit:

Une petite merveille aussi la scène précédente quand Lizzie ne comprend pas pourquoi Dracy vient la voir, apparemment il n'a rien à lui dire et son incrédulité se lit sur son visage. Peut être pensait-il faire sa déclaration, et puis il n'a pas osé et il repart, furieux après lui-même!

Oui, il y a une première tentative échouée sûrement parce qu'il a manqué de courage ou qu'il a préféré encore réfléchir. Faut dire que la froideur de Lizzie a de quoi décourager...  

Nat2a a écrit:

Une petite merveille aussi la scène précédente quand Lizzie ne comprend pas pourquoi Dracy vient la voir, apparemment il n'a rien à lui dire et son incrédulité se lit sur son visage. Peut être pensait-il faire sa déclaration, et puis il n'a pas osé et il repart, furieux après lui-même!

oui, j'aime beaucoup cette scène également!    j'aime bien son air à elle à la fin de la scène lorsque brusquement Darcy s'en va après lui avoir posé des questions assez étranges!!!  

[quote="marie21[/quote]
mais oui, pour moi, c'est évident dès le début, il y a une attirance mutuelle inconsciente entre eux! même elle, ressent quelque chose pour lui dès le départ mais n'en a pas conscience ou ne se l'avoue pas!
et les adaptations mettent vraiment ce côté "attirance" bien en valeur!   [/quote]

Tout à fait d'accord, Lizzie n'aurait pas autant honte du comportement de sa famille au bal et lors de la visite à netherfield lorsque jane est malade, si elle ne se souciait pas de l'opinion de Darcy (je pense qu'elle se fiche de l'opinion des soeurs bingley, et Mr Bingley est, lui, tellement gentil et conciliant qu'elle ne doit pas craindre grand chose de lui). Si elle était indifférente à Darcy, elle se moquerait de son opinion.
Et lorsqu'elle refuse sa proposition de mariage, elle ne serait pas à ce point perturbée.

Je n'ai pas fini ma lecture mais je voulais passer parce qu'il y a quelque chose qui me chiffonne. J'en suis à l'arrivée d'Elisabeth à Hunsford. Voilà, il s'agit du niveau de réflexion d'Elisabeth. Je veux pas bien croire que l'époque y est pour quelque chose. Mais je trouve que sa perception des autres relèvent davantage de celle d'une femme mature. J'ai beaucoup de mal à croire qu'une jeune fille de 20 ans puisse avoir autant de recul sur ce qui l'entoure.
Et j'en viens me poser la même question pour Jane. Je ne sais pas ce que vous en pensez

Oui c'est vrai, elle parvient malgré son âge à faire preuve de maturité, grâce à ses capacités d'observation et de réflexion. Ça ne la rend pas parfaite, loin de là, puisqu'elle se fourvoie sur Wickham. A 20 ans, elle est déjà pleinement adulte, alors que sa mère qui a bien deux fois son âge est très loin d'avoir la même force. Elle est même restée une adolescente, c'est un peu la copie conforme de Lydia.

Sa maturité est aussi d'autant plus mise en valeur que son entourage jeune est plutôt puéril : Lydia, Kitty, Mary, et même Maria Lucas. Elles ne sont pas encore adultes (et on peut même se demander si elles le seront un jour). Certes, elles sont plus jeunes, mais leur attitude n'est guère prometteuse.

Même chose pour Jane - qui bénéficie de l'avantage de l'âge puisqu'elle a 2 ans de plus.

Lizzie et Jane, par leur maturité, évoquent Elianor Dashwood, qui a à peu près le même âge.

Lizzie est la fille chérie de son père, et elle a eu le droit dès l'enfance d'envahir l'espace réservé qu'est la bibliothèque paternelle, elle a eu l'habitude de poser des questions, de discuter, de lire tout ce qui lui prend l'envie de lire : dans ces conditions, à 20 ans elle peut être plus mâture que toutes les autres filles qui n'ont jamais eu la curiosité dont elle est animée et elle est reconnue intelligente.
Jane l'aînée a aussi un statut particulier dans la famille, lorsqu'elle part, elle est regrettée, et  lorsque  Lizzy part ches les Collins, M. Bennet dit à un moment, que dorénavant,  plus une seule conversation sérieuse ne pourra avoir lieu à Longbourn les deux personnes les plus raisonnables étant parties.

D'ailleurs, la vie chez les Bennet est très libertaire comme l'explique Lizzy à Lady Catherine, celle qui veulent apprendre, le peuvent, celles qui ne veulent pas ne sont pas forcée à le faire... Ce que déplore Lady Catherine à qui n'a certainement jamais été forcée en quoi que ce soit, puisqu'elle ne joue même pas sur ses pianos (mais si elle avait appris.............................      Elle serait virtuose)

J'avoue n'avoir jamais rencontrer de jeune fille de 20 ans qui rassemble toutes ses qualités: belle, sûre d'elle malgré un avenir peu rassurant, avec une répartie qui fait mouche à chaque fois, qui se sent partout à sa place. J'avoue qu'ayant parcouru d'autres chapitres, c'est un personnage que je n'aime pas particulièrement. Elle prend vraiment les autres pour des idiots (même si je l'accorde William Collins et Lady de Bourgh sont antipathiques). Le voyage en calèche avec Maria et le père de Charlotte décrit le peu d'intérêt qu'elle leur accorde mais pour qui se prend-t-elle. "Miss je me suffis à moi-même parce que les autres ne sont pas assez bien".

  Darcy, tu en connais au moins une : Jane Austen, of course ! à 12 ans elle écrivait des poèmes à 18 elle rédigeait Juvenilia, et à 20 elle commençait une carrière d'auteur, qu'elle interrompit, mais continua plus tard.

Ce n'est pas pour autant qu'elle avait ce caractère et elle n'était pas belle dit-on.

Darcy a écrit:

J'avoue n'avoir jamais rencontrer de jeune fille de 20 ans qui rassemble toutes ses qualités: belle, sûre d'elle malgré un avenir peu rassurant, avec une répartie qui fait mouche à chaque fois, qui se sent partout à sa place. J'avoue qu'ayant parcouru d'autres chapitres, c'est un personnage que je n'aime pas particulièrement.

Si elle t'énerve un peu, je te conseille de ne pas lire Claudine à l'école, de Colette... C'est à peu près ta description mais elle a 15 ans   

Tu n'as pas tout à fait tort, Darcy, d'ailleurs son énorme erreur de jugement sur Wuickham lui est une leçon amère !! Et la lecture de la lettre de darcy lui est l'occasion d'un retour sur elle-même salutaire !  

  Elizabeth Bennet n'est jamais décrite comme une "beauté". Elle est pas mal, avec une silhouette qui subjugue Darcy, c'est cependant, sa vivacité, son intelligence qui prévaut dans tout le livre. Darcy ce héros magnifique, n'épouse pas une femme remarquablement belle pour décorer sa maison, mais épouse une jeune fille remarquablement intelligente. Ca change un peu, des dindes enrubannées des romans roses   

Le voyage avec Sir William et Maria    imagine que ce soit toi à sa place   et rendre visite à Collins    quelle purge ce voyage + ces vacances !

Darcy a écrit:

"Miss je me suffis à moi-même parce que les autres ne sont pas assez bien"

J'adore ta phrase... c'est vrai qu'elle est ainsi, mais après le choc de la déclaration, elle va changer.

clinchamps a écrit:

Tu n'as pas tout à fait tort, Darcy, d'ailleurs son énorme erreur de jugement sur Wuickham lui est une leçon amère !! Et la lecture de la lettre de darcy lui est l'occasion d'un retour sur elle-même salutaire !  

Fée clochette a écrit:

  Elizabeth Bennet n'est jamais décrite comme une "beauté".
Le voyage avec Sir William et  Maria    imagine que ce soit toi à sa place   et rendre visite à Collins    quelle purge ce voyage + ces vacances !

Darcy a écrit:

"Miss je me suffis à moi-même parce que les autres ne sont pas assez bien"

J'adore ta phrase... c'est vrai qu'elle est ainsi, mais après le choc de la déclaration, elle va changer.

@Cléopâtre: c'est encore un personnage de fiction. C'est rassurant.
@Clinchamps et Fée Clochette: heureusement que la déclaration et la lettre vont la remettre à sa place.

Sinon, Darcy la trouve belle à plusieurs reprises, dans le chapitre 8 du volume 2, il est dit qu'il est allé se placer "où il pouvait voir le visage entier de la belle exécutante". Et puis si Wickam s'est intéressé à elle, ce n'est pas (dans un premier temps du moins, la beauté compte aussi beaucoup lui, moins que la fortune) pour la vivacité de son esprit. Mon œil!
Comme je le disais dans la première lecture si elle n'attire pas plus d'hommes, c'est qu'elle leur fout les jetons. "Miss je connais tout des hommes mais je me plante quand même".

  Les yeux... dit Darcy sont remarquables, et son corps l'est aussi, mais c'est Jane qui est la beauté de la famille.

Quant à Wickham    évidemment qu'il ne serait pas intéressé par un laideron, mais si la fille est aguichante, et a du feu, il l'imagine peut-être moins sage qu'elle n'est.

Fée clochette a écrit:

 
Quant à Wickham    évidemment qu'il ne serait pas intéressé par un laideron, mais si la fille est aguichante, et a du feu, il l'imagine peut-être moins sage qu'elle n'est.

Elisabeth aguichante? 

Disons que le terme n'est pas approprié, elle est ironique, vive, impertinente, coquette et sa mère depuis le temps met en valeur ses filles pour attirer les maris, donc, elle ne passe pas inaperçue.

Wickham, c'est le genre, je chasse tout azimut et dépense l'argent qu'il n'a pas.. il est suffisant et un peu bête. S'il finit avec Lydia, c'est bien par bêtise.