The Moorland Cottage

Je viens de finir The Moorland cottage (190 pages environ dans ma version espagnole La casa del páramo).

La quatrième de couverture de mon édition indique qu’il s’agit d’un conte de Noël publié en 1850 (mais Noël y est à peine mentionné ... donc, à lire à tout moment de l'année !).

Notre héroïne est Maggie Browne, une petite fille douce et dévouée qui vit modestement dans un petit cottage isolé avec sa mère (veuve) et son frère aîné Edward. Mrs Browne n’a d’yeux que pour son fils, enfant gâté, mauvais et tyrannique et la petite fille, qui croule sous les tâches domestiques, mais qui les accomplit sans rechigner, ne trouve d’affection qu’auprès de leur fidèle servante Nancy.  
Un jour, une famille aisée de la région, les Buxton, les invite à passer la journée dans leur grande maison. La vie solitaire de la petite Maggie va alors changer. Elle rencontre Mrs Buxton — qui se prendra d’affection pour elle —, Erminia, la nièce de Mr Buxton et, surtout, Franck, fils unique et héritier. Une histoire d’amour naîtra de cette rencontre, mais nos deux tourtereaux seront mis à rude épreuve…

Je n’en dirais pas plus sur la trame du roman par peur de trop en dévoiler. Sachez, en tout cas, qu’outre l’histoire d’amour, Elizabeth Gaskell décrit la relation d'un frère et d'une soeur que tout oppose : Maggie et Edward, deux façons bien différentes de voir le monde, la bonté et la méchanceté, la vertu et le vice, le dévouement et l’égoïsme...

D’ailleurs, la bonté finit-elle toujours par être récompensée ? On serait tenté de dire « oui !!!! », puisque c’est un conte de Noël ! Et bien, je vous laisse le découvrir !

Mon avis : J’ai retrouvé avec plaisir la plume de Gaskell. Le charme de ce conte réside dans son style, que vous connaissez bien. J'ai aussi aimé l'évolution de Mr Buxton et le talent avec lequel l'auteure nous décrit la vie quotidienne des personnages. Cependant, ce n’est pas un coup de cœur. Mes petits reproches : une description un peu caricaturale de Maggie (à quoi bon tant de sacrifices ? peut-on penser parfois), des réflexions empreintes de mysticisme qui peuvent finir par rebuter et

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Conclusion: Si vous avez envie d’un agréable moment de lecture, sans prise de tête et sans grandes prétentions, pleine de bons sentiments et dans un cadre champêtre, n'hésitez pas !  

Edit: Ce qu'en pensait Charlotte Brontë
That small volume has beauty for commencement, gathers power in progress, ans closes in pathos... The little story is fresh, natural, religious; no more need to said.

Et Swinburne y voyait a unacknowledged precursor of George Eliot's The mill on the Floss...

PETIT PLUS : cette histoire apparaît dans

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Merci pour ton avis, Nefelibata ! Je ne connaissais pas du tout ce roman, donc merci de nous le faire découvrir !

Merci pour ton avis Nefeii ça donne envie

@modératrices : on pourrait peut-être ouvrir un topic à ce court roman pour lui donner plus de visibilité ?
Edit : merci à la main invisible et anonyme

Merci de nous avoir fait découvrir ce court roman (ou nouvelle ?) Nefelibata. Tu dois être la seule à l'avoir lu ici . Il ne semble pas avoir été traduit en Français.

Bonne idée Serendipity, je viens de lui dédier un topic. Une nouvelle découverte gaskellienne, ça se fête

Merci Tatiana de lui avoir consacré ce petit espace !
J'espère que vous aurez envie de le lire et qu'on pourra ainsi en reparler et faire vivre ce topic !  

Me voici 4 ans plus tard après avoir lu The Moorland Cottage  

Merci Nefelibata d'en avoir parlé et de m'avoir donné envie de découvrir cette belle histoire, dont j'avais programmé la lecture un peu avant les fêtes ayant à l'esprit le mot de l'éditeur :

Citation :

The Moorland Cottage was written in 1850 as part of a Christmas edition

Mais comme Nefelibata l'a précisé dans son post, ce n'est pas à proprement parler un conte de Noël
C'est donc une oeuvre "de jeunesse" : Elizabeth Gaskell avait 40 ans à sa sortie et n'avait alors publié que Mary Barton 2 ans auparavant.  

Je n'en dis pas trop pour ne pas vous gâcher la découverte de ce bref roman (je dirais qu'il correspond à ce que les anglo-saxons appellent "novella"), je suis globalement d'accord avec le point de vue de Nefelibata. Je me suis laissée embarquer doucement par cette histoire et je ne l'ai plus lâchée dès la moitié, étant prise par le suspense  

La fin approchant, j'ai pensé que

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Je n'ai pas encore visionné Return to Cranford, mais je serai ravie, le moment venu, de retrouver cette histoire sur écran

Et pour vous donner envie, voici la couverture de mon édition, que je trouve très jolie

Merci pour ton retour serendipity .

J'ignorais que cette "novella" a inspiré Return to Cranford que j'aime beaucoup. J'espère avoir l'occasion de la lire - si possible dans cette édition à la ravissante couverture que j'avais déjà repérée - dans un avenir pas trop lointain.

Je l'ignorais également Tatiana, c'est Nefelibata qui l'a évoqué dans son message ci-dessus sous sa dernière balise anti-spoiler

Merci de remonter ce topic avec ton avis prometteur.

La couverture donne effectivement envie mais le titre également et le résumé

Je risque fort de me laisser tenter un jour

Tatiana a écrit:

Merci pour ton retour serendipity   .

J'ignorais que cette "novella" a inspiré Return to Cranford que j'aime beaucoup. J'espère avoir l'occasion de la lire - si possible dans cette édition à la ravissante couverture que j'avais déjà repérée - dans un avenir pas trop lointain.