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Sujet: Lluis Llach (1948) Ven 8 Oct 2021 - 21:13
Lluis Llach est un chanteur, auteur et homme politique catalan. Il fait son entrée dans les couloirs de l'auberge grâce à Esperluette qui a proposé un de ses romans pour le challenge Wentworth 2021, et grâce aux membres qui ont voté pour Les femmes de la principal
Je ne vais pas allonger cette présentation -celles qui voudraient en savoir plus auront forcément consulté la page Wikipedia qui lui est consacré
Avant de copier ici les avis des lectrices dans le cadre du challenge Wentworth, une question musicale : connaissiez-vous Lluis Llach et si oui, n'hésitez pas à nous présenter ici certaines de ses chansons
Petit Faucon a écrit:
Je poste ici pour celles qui seraient intéressées un compte rendu du très beau roman de Lluis LlachLes yeux fardés (Memoria d'uns ulls pintats en catalan) ; lors du challenge de cette année, il a été proposé du même auteur Les femmes de la Principal, écrit plus récemment, et que je n'ai pas trouvé en bibliothèque chez moi.
Premier roman écrit en 2012 du célèbre chanteur catalan Lluís Llach, qui se déroule entre 1920 et 1940, à Barcelone, et plus précisément dans le quartier populaire et portuaire de la Barceloneta. Le livre est construit comme un flashback, le protagoniste a 87 ans et raconte ses années de jeunesse pendant la Guerre civile espagnole de 1936 à un jeune réalisateur en mal de sujet ; il y a 26 chapitres correspondant à leurs entretiens. C'est l'histoire de 4 enfants, de leurs parents ouvriers et pêcheurs, de leurs amours, et de comment la grande histoire a broyé leurs vies. Ça se laisse lire très facilement, et c'est un livre plein d'amour et de belles émotions, qui fait chaud au coeur, un livre solaire, si l'on tient compte du fond, assez sombre. J'ai beaucoup aimé ma lecture
Deux petits extraits :
Citation :
Mais la peur que procure à l'être humain cette ignorance à propos de lui-même et des choses qui l'entourent le pousse à se réfugier dans la croyance d'un dieu et finit par faire de son analphabétisme une religion. C'est pour cette raison que l'Église craint à ce point les découvertes scientifiques et la connaissance en général. Et pas seulement à cause de leurs démonstrations. L'Église n'a que faire que la Terre soit ronde ou plate, ce qui l'emmerde c'est que cet espace d'ignorance se réduise, parce que chaque fois que cela se produit son dieu ou son pouvoir, ce qui est plus ou moins pareil, se réduit lui aussi.
Citation :
On me baptisa Germinal. C'était un prénom qu'à l'époque on donnait aux enfants des ouvriers athées, impies, révolutionnaires, anarchistes, communistes, syndicalistes et généralement gens de mauvaise vie. Finalement, aux enfants des modestes travailleurs, plutôt agnostiques, qui voulaient changer le monde pour vaincre leur misère et préféraient le prénom d'un diablotin à n'importe quel autre trop bien vu par une Eglise qu'ils sentaient très loin d'eux ou plutôt trop proche des prétendus gens biens. Le fait que mon père se fasse embaucher au port et que la vie se complique après son adhésion au syndicat me fit perdre toute éventualité de porter un prénom en rapport avec les Evangiles.
Juliette2a a écrit:
J'ai terminé Les Femmes de la Principal ce matin et si ce roman n'est pas un coup de cœur, j'ai tout de même apprécié ma lecture ! Je dois avouer que j'ai été surprise par le type de récit utilisé (alternant passé / présent, mais aussi dialogues / récits, de différents points de vue) qui peut perturber au début Néanmoins, j'ai ensuite pris plus de plaisir lors de ma lecture, notamment dans la deuxième partie, après l'arrivée de la Senyora Maria Magi. Les éléments m'ayant particulièrement plu sont d'une part, l'intrigue policière (menée durant le régime franquiste, abordant également le thème de la religion) et d'autre part, la portée féministe du roman à travers le portrait de 3 femmes de la même famille, qui par leur détermination et leur force de caractère assureront la renommée de leurs famille et domaine De façon assez surprenante, je n'ai pas eu de coup de cœur pour les personnages, même si mon préféré est sans doute Llorenc. J'ai également bien aimé Ursula, Maria Magi et l'Inspecteur Recader. Cette lecture a donc été agréable et je suis contente d'avoir lu ce roman que je n'aurais sans doute jamais découvert sans le Challenge Wentworth
Juliette2a Tenant of Hamley Hall
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Sujet: Re: Lluis Llach (1948) Dim 10 Oct 2021 - 19:08
Merci pour l'ouverture du topic, Serendipity !
J'ai hâte de lire vos retours !
Petit Faucon Confiance en soie
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Je connais LLuis LLach depuis le début des années 80, comme poète et aussi comme porte-parole de la résistance catalane au régime franquiste. Il est très connu pour avoir composé L'estaca (le pieu), qui est devenue le symbole de la résistance à l'oppression, tous pays confondus, et qui a été reprise par de nombreux interprètes, et traduite dans plein de langues.
De lui j'aimais particulièrement l'album Viatge a Itaca, dont voici un extrait Mes lluny (plus loin) :
Spoiler:
Et voici L'estaca dans sa version originale :
Spoiler:
Petit Faucon Confiance en soie
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Sujet: Re: Lluis Llach (1948) Mar 12 Oct 2021 - 8:14
Je double poste car j'ai terminé Les femmes de la Principal (Les dones de la Principal)
Un petit résumé rapide : Dans un petit village perdu dans les vignes, Pous, se trouve la propriété de la Principal depuis le début du XIXe siècle. La famille Roderich a su la faire fructifier, mais en 1893 le phylloxéra attaque les ceps, et la ruine menace. Le père Roderich, qui s'était préparé à cette éventualité depuis longtemps, répartit son patrimoine entre ses 4 garçons, et lègue la Principal à sa fille de 20 ans, Maria. C'est donc l'histoire d'un terroir, et des 3 générations de femmes qui vont se succéder à la tête du domaine. L'accent est mis sur les années 1936-1940, car un meurtre y a été commis, resté inexpliqué. Le livre est raconté entre la période 1893 et l'arrivée de Maria Roderich comme "Senyora", puis 1940 avec l'enquête de l'inspecteur Recader de Rius sur le meurtre, et une conclusion en 2001.
J'ai apprécié dans ce livre les personnages de femmes, les deux Maria et Ursula, les vignes, le contexte du début de la période franquiste (les origines du colonel Fresnos, et de Recader). J'ai trouvé que la dernière partie était en trop (un peu artificielle), elle n'apporte rien de nouveau, et qu'on aurait s'arrêter à la fin du chapitre 20. De plus
Spoiler:
le meurtre de l'abbé est gratuit, et la scène avec le colonel et l'inspecteur fait redite avec la scène entre ces deux-là au commissariat
. C'est un livre agréable et sympathique, avec des clins d'oeils à Agatha Christie.
Pour l'instant j'ai préféré Les yeux fardés, plus passionné et plus sincère.
Dernière édition par Petit Faucon le Mer 13 Oct 2021 - 9:11, édité 1 fois
Juliette2a Tenant of Hamley Hall
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Sujet: Re: Lluis Llach (1948) Mar 12 Oct 2021 - 18:00
Merci pour ton avis, Petit Faucon ! Je te rejoins sur le fin de l'histoire
Spoiler:
qui n'apporte pas grand chose à l'intrigue
Rosalind Ice and Fire Wanderer
Nombre de messages : 17039 Age : 74 Localisation : entre Rohan et Ruatha ... Date d'inscription : 17/04/2008
Sujet: Re: Lluis Llach (1948) Mar 12 Oct 2021 - 18:37
Merci Petit Faucon pour le partage des chansons je ne connaissais pas du tout Lluís Llach
Petit Faucon Confiance en soie
Nombre de messages : 12005 Age : 59 Date d'inscription : 26/12/2011
Sujet: Re: Lluis Llach (1948) Mar 12 Oct 2021 - 18:59
Je lui dois le peu de catalan/occitan que je connais (avec Jan Pau Verdier aussi !)
Vavyala Wood Full Of Song
Nombre de messages : 4634 Age : 40 Localisation : Entre une forêt francilienne et celle des pages des livres qui m'entourent Date d'inscription : 27/08/2018
Sujet: Re: Lluis Llach (1948) Mar 12 Oct 2021 - 20:01
Merci Petit Faucon pour les deux chansons de Lluís Llach que tu nous as partagées, de même que les explications associées!
J'ai terminé ma lecture des Femmes de la Principal. Comme Juliette, je l'ai beaucoup appréciée mais sans la compter comme un coup de cœur. J'ai aimé les descriptions des paysages de cette région catalane, la galerie de personnages (les trois Maria, admirables d'intelligence et d'indépendance, avec une préférence pour les deux aînées, Ursula bien sûr et l'inspecteur Recader, amateur d'Agatha Christie ) et la forme du récit que j'ai trouvée plus dynamique avec ces alternances entre périodes. Comme Petit Faucon, je trouve que le roman aurait gagné à être interrompu avant la partie finale.
Spoiler:
Un suicide de l'abbé, soit pris de remords, soit "encouragé" par l'évêque qui en aurait eu marre de le couvrir, m'aurait suffi. D'autant qu'avec la pression de Maria sur l'évêque puis de ce dernier sur les forces de police, Llorenç était tranquille vis-à-vis de l'abbé...
Je ne vois pas ce que son assassinat apporte de plus que ce qu'on ne savait déjà.
Il m'a manqué l'explicitation de deux éléments du roman, à savoir
Spoiler:
comment l'auteur explique "le mystère de la chose", j'ai trouvé l'avis de Maria Magi assez faiblard pour expliquer un phénomène vu par toute une assemblée, de même qu'après l'arrachage des ceps pour planter des noisetiers, savoir pourquoi/comment le domaine était revenu à ses racines viticoles avec la dernière Maria.
Merci à esperluette pour la proposition du roman et à celles qui avaient voté pour (je n'en faisais pas partie j'espère qu'on les retrouve/retrouvera sur le topic!!), cela m'a permis de passer un très bon moment de lecture et d'explorer l'Espagne (et la Catalogne) que je connais très peu.
Selenh Méchante Femme Savante
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Sujet: Re: Lluis Llach (1948) Mar 12 Oct 2021 - 20:11
Petit Faucon a écrit:
Je lui dois le peu de catalan/occitan que je connais (avec Jan Pau Verdier aussi !)
Eh, oui... Toute une époque !
3615 mes souvenirs:
Je chante l'Estaca depuis cinquante ans et quelques mois maintenant, en catalan et en occitan, et j'ai toujours adoré entendre les « collègues » régionalistes t'expliquer que c'est un chant traditionnel de révolte (les deux moyennement compatibles, en fait)... breton, corse, occitan, frioulan, que sais-je encore !
Joan Pau Verdier, périgourdin comme moi, je le connaissais du milieu occitaniste mais surtout j'ai eu l'occasion de travailler avec lui un spectacle à Périgueux, dont le trio auquel j'appartenais à l'époque faisait la première partie, et c'est toujours des relations plus particulières, une fois qu'on a bossé avec quelqu'un. Le crabe l'a eu, depuis...
Enfin on était tous et toutes un peu des enfants spirituels de l'Estaca, les petits chanteurs et gratteurs de guitare régionalistes ou même autonomistes pour certains. Souvenirs, souvenirs...
Petit Faucon Confiance en soie
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Sujet: Re: Lluis Llach (1948) Mar 12 Oct 2021 - 22:14
Merci Selenh je me sens moins seule avec mes souvenirs de jeunesse ! Tu as de la chance d'avoir connu JP Verdier et d'avoir chante avec lui.
Pour ce qui est du livre et de tes spoilers, Vavyala, je me suis fait exactement la même réflexion, en particulier sur l'arrachage des ceps en 1940.
Vavyala Wood Full Of Song
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Sujet: Re: Lluis Llach (1948) Mer 13 Oct 2021 - 10:53
Petit Faucon a écrit:
Pour ce qui est du livre et de tes spoilers, Vavyala, je me suis fait exactement la même réflexion, en particulier sur l'arrachage des ceps en 1940.
Peut-être que des lecteurs ultérieurs ayant une connaissance de l'histoire agricole catalane du XXème siècle pourront nous expliciter les alternances entre viticulture et sylviculture des noisetiers. Je n'ai trouvé que cet article sur internet
Merci Selenh pour le partage de tes souvenirs! Nous rejoindras-tu sur cette lecture de groupe? Tes connaissances sur le monde catalan seraient un plus pour expliciter aux néophytes comme moi des spécificités que l'auteur a énoncées dans ce roman et à côté desquelles on peut aisément passer quand on ne connaît pas la référence...
Selenh Méchante Femme Savante
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Sujet: Re: Lluis Llach (1948) Mer 13 Oct 2021 - 13:27
Si tu parles de le lire ce quatrième trimestre de l'année dans le cadre de la croisière, oui je pense participer et je suis en train de me procurer le livre.
Vavyala Wood Full Of Song
Nombre de messages : 4634 Age : 40 Localisation : Entre une forêt francilienne et celle des pages des livres qui m'entourent Date d'inscription : 27/08/2018
Sujet: Re: Lluis Llach (1948) Mer 13 Oct 2021 - 14:10
Oui, c'est bien ce à quoi je pensais. Super que tu nous rejoignes! Tu pourras nous donner un avis éclairant.
Juliette2a Tenant of Hamley Hall
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Sujet: Re: Lluis Llach (1948) Mer 13 Oct 2021 - 19:28
Vavyala, je vois que nous avons le même ressenti sur le roman Je te rejoins sur ton spoiler !
Selenh, hâte de lire ton futur avis
Selenh Méchante Femme Savante
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Sujet: Re: Lluis Llach (1948) Dim 24 Oct 2021 - 11:00
Je ne crois pas que mon avis apportera rien d'original... J'en suis au tiers du bouquin et tout à fait emballée. Les diverses formes et la chronologie de la narration me plaisent beaucoup.
Il faut arracher les vignes tous les 40 ans au moins de toute façon, mais j'avais cru comprendre que la deuxième Maria les arrachait pour les remplacer par des plants qui seraient mieux appréciés sur le marché français (Grenache et Carignan). Mais je confonds peut-être deux épisodes. Je vérifierai.
En ce qui concerne le noisetier cultivé, il ne pousse pas partout. C'est donc une culture de prix (même si ça ne vaut pas celle la vigne), et qui est plus traditionnelle et ancienne, d'où le côté «évidence» dans le texte, le «pourquoi» l'auteur ne s'explique pas davantage à ce sujet, enfin je suppose. La Catalogne est un des trois berceaux historiques des variétés de l'espace Méditerranéen, ne me demandez pas pourquoi, mais bref un Catalan sait que la culture de noisetiers est une valeur sûre, surtout à l'époque du récit où les États-Unis ne se sont pas encore lancés dedans.
Vavyala Wood Full Of Song
Nombre de messages : 4634 Age : 40 Localisation : Entre une forêt francilienne et celle des pages des livres qui m'entourent Date d'inscription : 27/08/2018
Sujet: Re: Lluis Llach (1948) Dim 24 Oct 2021 - 17:01
Bonne lecture Selenh!
Selenh a écrit:
En ce qui concerne le noisetier cultivé, il ne pousse pas partout. C'est donc une culture de prix (même si ça ne vaut pas celle la vigne), et qui est plus traditionnelle et ancienne, d'où le côté «évidence» dans le texte, le «pourquoi» l'auteur ne s'explique pas davantage à ce sujet, enfin je suppose. La Catalogne est un des trois berceaux historiques des variétés de l'espace Méditerranéen, ne me demandez pas pourquoi, mais bref un Catalan sait que la culture de noisetiers est une valeur sûre, surtout à l'époque du récit où les États-Unis ne se sont pas encore lancés dedans.
Merci pour l'explication!
Tatiana A view from the past
Nombre de messages : 14362 Age : 39 Localisation : Quelque part dans l'Angleterre du XIXe... Date d'inscription : 26/02/2010
J'ai fini Les femmes de la Principal et ai bien aimé. Il se lit facilement, et le côté policier rend l'histoire à la fois prenante et amusante grâce aux références aux romans anglais en général et à Agatha Christie en particulier. Le contexte historique, en particulier le début du régime franquiste, et les sauts dans le temps, dynamisent aussi l'intrigue. Il m'a fallu une bonne cinquantaine de pages pour entrer dans le livre. Comme l'avoue Maria Costa à un moment du récit, j'ai, pendant un temps, confondu les Maria - le surnom porté par la seconde dès ses 20 ans n'a pas facilité les choses, au début j'étais persuadée qu'il qualifiait sa mère - et les époques . Mais une fois ce cap franchi, l'histoire se déroule vite. Je vous rejoins sur la dernière partie, effectivement dispensable. Je pensais aussi avoir une explication
Spoiler:
sur le "mystère de la chose", décrit en détails, et ai été déçue de ne pas connaître la vérité sur un phénomène qui a marqué toute une assemblée de fidèles.
J'ai été un peu déstabilisée par la fréquence d'expressions très familières, voire vulgaires (par exemple "fils de…" qui revient très souvent dans les dialogues). Dans ce dernier cas, il s'agit sans doute d'une expression entrée dans le langage courant espagnol.
C'est un roman qui porte bien son titre, avec trois générations de femmes aux forts tempéraments, même si l'intrigue se concentre finalement sur deux Maria. Merci de nous avoir permis de découvrir ce livre, pour un voyage ibérique .
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Juliette2a Tenant of Hamley Hall
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Merci pour ton retour, Tatiana ! Je vois que nous sommes globalement toutes d'accord sur ce roman !
Vavyala Wood Full Of Song
Nombre de messages : 4634 Age : 40 Localisation : Entre une forêt francilienne et celle des pages des livres qui m'entourent Date d'inscription : 27/08/2018
Comme toi, le fait que les trois Maria portent le même prénom n'a pas été facile pour moi au début! Je te rejoins globalement pour le reste de ton commentaire, à part les termes vulgaires que je n'avais pas particulièrement notés.
Petit Faucon Confiance en soie
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