Elizabeth Von Arnim

Super c'est donc une lecture en trio voire de groupe qui se profile.

Super en effet ! j'avais aussi dans le viseur La Bienfaitrice

serendipity a écrit:

Super en effet ! j'avais aussi dans le viseur La Bienfaitrice

Je l'avais adoré !! J'espère qu'il te plaira également

J'ai lu Vera (1921) qui m'a réconciliée avec la romancière après ma déconvenue avec Avril enchantée. Cela a été dit dans les pages précédentes, il s'agit d'un roman à l'atmosphère oppressante. Dès l'ouverture, l'héroïne voit son père disparaître et rencontre son futur mari. Lucy a une vingtaine d'années, avec pour seule famille désormais la sœur de son père, Miss Entwistle, personnage très sympathique, pleine de bon sens, et dont j'ai aimé suivre les pensées. Le choix d'avenir de sa nièce la laisse perplexe. J'ai rarement autant changé d'avis sur un protagoniste qu'envers Everard Wemyss.

Spoiler:

J'ai souvent pensé à Rebecca de Daphne du Maurier pendant ma lecture : le livre porté le nom de l'épouse décédée, une jeune héroïne épouse un homme plus âgé qui l'emmène vivre dans une étrange demeure. Les similitudes ne manquent pas, cela dit cette histoire ce concentre finalement plus sur la personnalité du mari et le nouveau couple que sur l'ombre de l'épouse défunte.

J'avais bien aimé ce roman mais faudrait que je le relise car ça fait plusieurs années.

Merci pour ton retour, Tatiana ! La comparaison avec Rebecca est intrigante, je me note ce titre, n'ayant pas lu de roman d'Elizabeth Von Arnim depuis des années

Je viens de terminer Love (1925), un récit percutant et d’une incroyable modernité !
Au cours des années 1920, Love dépeint la passion unissant Catherine et Christopher, tous deux spectateurs assidus d’une pièce de théâtre romantique. Le problème ? Elle est une veuve de quarante-sept ans, bientôt grand-mère, tandis qu’il découvre l’Amour du haut de ses vingt-cinq ans. Alors que la raison pousse Catherine à fuir les avances de Christopher, l’amour finit toujours par triompher…mais à quel prix ?
Ce roman s’articule autour de deux parties : nous suivons les premières rencontres de Catherine et Christopher, le développement de leur relation, l’épanouissement de leur amour, mais aussi les obstacles parsemant leur cheminement à deux. Elizabeth Von Arnim sait manier les mots pour nous proposer, outre une histoire d’amour réaliste, un portrait de femme d’une justesse inouïe : celui d’une femme qui s’est longtemps sacrifiée, tout d’abord en tant qu’épouse parfaite, puis en tant que mère et belle-mère irréprochable et qui se laisse emporter par les affres d’une passion tardive, la poussant à s’exprimer pour la première fois de sa vie en tant que « femme ». Mais cette renaissance ne se fait pas sans douleur…Plus encore que le regard des autres (pourtant aussi acéré que la lame d’un couteau), c’est le regard -particulièrement critique - que Catherine se porte envers elle-même qui sera la source de son propre malheur. « Love » dénonce avec finesse les préjugés d’une société qui, face à une situation similaire, n’hésite pas à condamner une femme plus âgée que son mari, tout en approuvant un homme bien plus âgé que son épouse (!   ). Le roman est également l’occasion de se questionner sur le statut d’une femme ayant dépassé la quarantaine et ce qu’elle est capable de faire pour lutter contre les ravages du temps. La fin douce-amère laisse une porte ouverte à notre imagination, tout en concluant le récit de façon logique.
Elizabeth Von Arnim a su une nouvelle fois me séduire par ce récit passionnant, aux résonnances étrangement actuelles !

Merci pour ton avis qui me donne très envie Juliette

Merci pour ce bel avis, Juliette
Von Arnim est décidément une romancière que je devrais découvrir davantage

Merci pour ton retour Juliette sur cette oeuvre peu connue il me semble. Ma prochaine lecture sera Father, vu que je l'ai sur ma PàL, mais je note le titre pour plus tard.

Merci Juliette pour ton retour qui donne envie de lire ce roman !

Avec plaisir, les filles !

Tatiana, ton futur avis sur Père m'intéresse !

Merci beaucoup pour ton retour sur ce roman Juliette. A-t-il une dimension autobiographique à ta connaissance ?
J'aimerais bien renouer un de ces jours avec cette autrice !

Aucune mention autobiographique n'apparait dans le résumé ou la présentation du livre, donc je pense qu'il est plutôt le fruit de l'imagination d'Elizabeth Von Arnim !