Manga / Anime

Oh chouette nouvelle, merci pour l'info cléopatre ! J'avais beaucoup aimé cet anime à sa sortie mais j'avais complètement abandonné l'espoir d'une éventuelle suite De ce que je comprends du titre et du trailer, ce film serait plutôt centré sur l'adolescence de Viktor donc ? Quoi qu'il en soit ça fait plaisir de retrouver l'univers de cet anime, j'espère qu'il ne sortira pas dans trop longtemps maintenant

J'avais commencé à le regarder mais le format série est toujours mon problème... un manque de temps...
S'il y a un film, c'est plus intéressant pour moi.

Lily of the valley a écrit:

J'avais commencé à le regarder mais le format série est toujours mon problème... un manque de temps...

Tout pareil Et puis, c'est très dur de réussir à garder mon attention. Généralement au bout de 4 ou 5 épisodes maxi, je me désintéresse complètement d'une série

Fauvette je n'ai pas trouvé d'info sur le synopsis. Donc comme toi et tout le monde sur tumblr, j'en ai déduit que ça sera sur l'adolescence de Viktor ¯\_(ツ)_/¯

Merci de cette info Cléopatre, je l'avais aperçue aussi, et je serai bien contente de découvrir ce film.

De mon côté, j'ai profité de mon nouvel abonnement à Netflix pour commencer l'anime Your lie in April (Shigatsu wa Kimi no Uso), que je voulais voir depuis longtemps. J'ai vu 11 épisodes, la moitié à peu près, et je suis de plus en plus séduite. C'est la fois amusant et tendre, à la fois terriblement mélancolique.



Cet anime est un peu le petit frère de Nodame Cantabile, puisqu'il s'agit de l'histoire de jeunes gens de 14 ans, en particulier de deux héros, qui jouent de la musique classique. Le héros Arima Kosei a abandonné le piano depuis 2 ans et la mort de sa mère (qui le battait et le forçait à participer à des concours), il n'entend plus les sons qu'il joue. L'héroïne Kaori Miyazono est excentrique, pleine de vie, et joue du violon avec une passion de la vie irrésistible... mais on devine progressivement qu'elle a la santé fragile, et pour tout dire, je crains le pire pour elle d'ici la fin de l'anime (je ne m'étais pas engagée à ça en commençant mon visionnage, mais enfin les Japonais étant les rois du doux amer ça ne devrait pas me surprendre ). Kaori va progressivement faire sortir Kosei de sa grotte de souffrance solitaire.

En attendant de pleurer à la fin , je savoure mon visionnage. La musique est chouette évidemment (on entend régulièrement des morceaux de piano et violon, notamment avec les concours), j'adore que l'anime commence exactement avec les mêmes notes que la première scène de Chiaki adulte dans Nodame Cantabile (troisième mouvement de la sonate au clair de lune de Beethoven). Les dessins me plaisent vraiment beaucoup, et les images sont magnifiques, bien qu'un peu clinquantes (les ciels étoilés sont vraiment très beaux, tout comme les scènes de vent dans les pétales de cerisiers ! ). J'adore l'ambiance, on voit le passage des saisons (les cerisiers d'abord, puis l'été, assourdi du bruit des grillons, avec les matsuri et les hanabi). La langue japonaise est toujours aussi sublime à l'oreille, mais ai-je vraiment besoin de le préciser ?

Et puis le propos de la série est touchant : passage à l'âge adulte, premières amours, mais surtout acceptation du passé, traumatismes, introspection (un peu trop de monologues de Kosei peut-être ), dépassement de soi et recherche de l'épanouissement, regard vers l'avenir... C'est à la fois naïf, à la fois grave et profond. Des thèmes durs sont effleurés (on parle beaucoup de la pression mise sur les jeunes musiciens, sujet finalement moins traité dans Nodame). Bien que visant au départ un public plutôt jeune (je crois que le manga est un shonen), il me semble que l'anime parlera à tout le monde, dans sa maturité douce-amère.

Je viens de lire aussi sur internet que l'héroïne étant fan de cannelés (ses parents gèrent une pâtisserie qui s'appelle "Ma fille" en Français), il y a eu une recrudescence de consommation de cannelés au Japon.

Bref, je vous le recommande si vous aimez la musique classique, et le temps qui passe exprimé par les Japonais.

Merci du conseil, Annwvyn, ça a l'air tout à fait tentant !!

Merci du conseil Annwvyn, je vais peut-être me laisser tenter également Et puis...tu me donnes envie aussi de revoir Nodame

De mon côté, et pour rester dans le domaine artistique, j'ai envie de vousnparler d'un petit manga que je viens de découvrir. Il s'appelle Arte, de Kei Ohkubo.


Alors on y lit l'histoire d'Arte, jeune fille noble dans la Florence du XVIe siècle, qui décide de tout plaquer pour vivre de son art (le dessin/peinture). Alors clairement, il ne faut pas trop le lire pour le côté historique, plutôt comme un parallèle avec les difficultés pour une artiste femme de se faire une place au Japon actuel (l'auteure le dit elle-même, même si elle a tout de même fait le déplacement à Florence, alors qu'elle précise ne pas aimer voyager ). Et par ailleurs, c'est gentillet, n'y allez pas pour un scenario de folie ou des personnages originaux. Mais j'adore le dessin plein de détails, et malgré quelques incohérences de détail, le discours général est très sympa (je n'en suis qu'au tome 3).

[aparté personnel : aaah, pour les besoins du post, je viens de vérifier le nombre de tomes, il y en a 14 !! Ma bibliothèque n'en a que 5, zut alors, je croyais que c'était une petite série Fin de l'aparté]

Exemple de dessin :

Très intéressant ce manga !! ça me fait toujours bizarre de voir les mangakas japonais s'intéresser à l'histoire des autres pays dans leurs œuvres, comme "Cesare" de SORYÔ Fuyumi (auteure de Mars, en passant) qui raconte l'histoire de Cesar Borgia, ou "Bride stories" qui se passe dans les tribus nomades d'Asie mineure, ou "les gouttes de Dieu" consacré au vin et à l'œnologie... ou "Monster" un chouette manga policier qui se passe... en Allemagne.

Oui, il y en a finalement beaucoup qui se passent dans un univers occidental, on peut aussi citer la Rose de Versailles, et le tout, sans oublier les reprises de roman (Orgueils et Préjugés, par exemple a été adpaté en manga, si je ne me trompe ?)

Et il y a Thermae Romae (,Mari Yamazaki) un OVNI qui voyage entre l'Empire romain et le Japon actuel !

Monster est un des premiers mangas que j'ai lu, je l'ai dévoré d'une traite, à l'époque, et j'en avais fait des cauchemars Mais c'est du très très bon manga

Léti a écrit:

sans oublier les reprises de roman (Orgueils et Préjugés, par exemple a été adpaté en manga, si je ne me trompe ?)

Ah mais oui !! je me le suis acheté en japonais, et on s'était amusées en scannant les pages, a réécrire les textes en français ! il faut que je te retrouve ça !

https://the-inn-at-lambton.1fr1.net/t4477-ppresultats-des-cogitations?highlight=r%C3%A9sultats+des+cogitations


(tu ne pourras pas tout voir, une des contributrices a quitté le forum et s'est désinscrite, ses posts ne sont plus lisibles, mais si ça t'amuse tu peux en lire certaines pages !
La suite :

https://the-inn-at-lambton.1fr1.net/t7094-pp-resultat-des-elucubrations-tome-2?highlight=r%C3%A9sultats+des+cogitations++Tome+2

Merci pour ces deux présentations alléchantes, Annwvyn et Léti ! Les deux me tentent beaucoup ! Je ne savais pas qu'il y avait cet animé sur Netflix

J'ai fini Your lie in April (22 épisodes de 20 minutes donc), et je confirme que je vous le recommande. . J'ai eu du mal à le finir en revanche, parce qu'à partir de la moitié, entre le bonheur et la mélancolie, on penche très sérieusement vers la mélancolie, et c'était un peu dur pour moi de me dire que j'allais regarder quelque chose de triste.

Néanmoins, je confirme que c'est un anime d'excellente facture. J'ai trouvé les images de toute beauté, en particulier tous les dessins de ciels, du printemps à l'hiver (avec un début de nouveau printemps à la fin, l'anime se déroulant sur une année). Je pense que la dernière scène de musique, le piano, Chopin (ballade en sol mineur op 23 n°1 dite "La favorite", entendue notamment dans le film Le Pianiste), les images de ciels, l’accompagnement au violon... cette dernière scène donc, vaut à elle seule le détour tellement elle est magnifique.

On retrouve les traditionnels discours japonais sur le travail, le dépassement de soi-même (quitte à en faire un peu trop ), le métier difficile de musicien classique, la solitude et les sacrifices que ça implique, mais aussi la joie de transmettre des émotions au travers de la musique, et l'inspiration qu'un bon musicien peut représenter. Mais l'anime parle aussi du passage à la maturité (et pas nécessairement de l'âge adulte, à mon avis), de la vie en général et de la difficulté de surmonter les souffrances, des petites joies quotidiennes... Et tout ceci avec beaucoup de délicatesse et de choses suggérées, comme seuls les Japonais savent le faire. C'est un anime qui contemple les sujets graves, et propose à la fin une forme d'apaisement.

Pour les défauts, je dirais quand même que ça m'a beaucoup émue, et que peut-être qu'il faut quand même s'accrocher pour le regarder jusqu'au bout. J'ai pleuré comme une madeleine pendant les deux derniers épisodes. Et autre défaut, peut-être que sur les leçons de vie c'est un peu répétitif, ou peut-être que les premières amours adolescentes ne sont pas ce qui m'ont passionnée le plus.

Mais enfin, franchement, ce serait chipoter. Je pense que cet anime restera vraiment parmi les plus soignés, les plus beaux, et les plus émouvants que j'aie pu voir. Et au fond, s'il est si touchant, c'est sûrement parce qu'il est réaliste...

Merci pour ton avis enthousiaste, Annwvyn ! Je me le note (pour une période où je serais d'humeur à pleurer )

Comme cela fait 3 ans que je ne suis pas repassée par ici, je ne me souviens plus de quoi j'avais parlé déjà. Et comme de toutes façon j'ai une , je suis sûre que j'ai du oublié la moitié de ce que j'ai vu/ lu depuis 3-4 ans

Niveau manga je n'ai pas fait d'énorme découverte... il y a plein de séries que je dois continuer (Bride Stories, Barakamon, Thermae Romae,etc) et je dois commencer Ad Astra (un manga sur les guerres puniques que mon frère adore) et Vinland Saga (un manga sur les Vikings)..

Niveau anime, grâce à Netflix, j'ai fait le plein d'anime un chouïa WTF?

One Punch Man: adapté du manga, un shonen qui reprend les codes du manga avec "un héros qui est très fort" (comme Dragon ball) en les explorant à l'extrême... le héros est vraiment invincible, et ça donne des situations extrêmement cocasses.

Saiki Kusuo: un anime toujours adapté d'un manga (sur le web je crois). Ici on tourne autour d'une série film à sketch, avec pareil, un héros aux super-pouvoir qui les gardent caché mais qui est entouré d'une belle bande d'"amis" qui eux sont des références à tous les stéréotypes du shonen vie lycéenne.

Scissors Seven: ici on est dans un anime chinois, toujours format un peu film à sketch, avec un coiffeur/ tueur à gage/ loser, accompagné de son agent qui est un poulet, sur une petite île bizarre. Cela devient plus sérieux, on va dire en saison 2 (ya des ennemis qui débarquent et on en apprend plus sur le héros) mais c'est très, très très déjanté. Un peu une relecture des stéréotypes des films d'actions chinois façon Docteur Slump (pour ceux qui connaissent cette œuvre du génialissime Akira Toriyama)

Merci Kusanagi d'être venue partager tes dernières découvertes du côté des anime!

Comme ça fait au moins 5 ans que j'ai mis en stand-by cet aspect de mes goûts, j'accumule un retard dans les nouveautés! Je passe sur ce topic parler des vieilleries,  jusqu'à ce que je reprenne dans quelques années (probablement quand mon fils sera en âge de partager cela avec nous ).

Je ne connaissais pas l'existence du manga Ghost in the Shell (j'ai seulement vu les 2 saisons d'une série et un film d'animation), cela me donne envie de me renseigner, s'il a été réédité.

Kusanagi a écrit:

Et oui Kusanagi c'est l'ancien militaire avec un loup je crois, dans X de Clamp.

Oui, Kusanagi Shiyu est bien le militaire. Le loup n'est pas à lui, mais le compagnon de la jeune Yuzuriha Nekoï (Inuki).
Il a fallu que je ressorte les mangas pour me rafraîchir la mémoire. Et cela me donne envie de les relire un de ces quatre!

Aux dires d'une de mes amies japonaise, le nom Kusanagi est peu courant au Japon, en partie car il serait difficile à transcrire en kanji.

Cc c'est bien la première fois que je poste dans ce topic mais je pense que c'est la bonne place. Je suis en fait très enthousiaste sur une BD numérique faite par un jeune blogueur français qui vit à Seoul.
C'est une BD dans laquelle il raconte 5 histoires qui lui sont arrivées depuis son arrivée là-bas. Il a collaboré avec une dessinatrice belge et des acteurs et actrices coréennes pour le doublage en mp3 des bulles. Je trouve qu'il a un travail énorme derrière.
Je vous mets le lien si vous êtes intéressées.

https://www.thekoreandream.fr/produit/un-francais-en-coree-apprend-le-coreen-en-bd/

Personnellement je je l'ai commandé avec 3 posters parce que ce n'est pas gratuit (sic) mais c'est vraiment qualitatif et le prix est très intéressant sur le pack.

Merci pour la présentation, Darcy ! C'est un concept intéressant

Juliette2a a écrit:

Merci pour la présentation, Darcy ! C'est un concept intéressant

N'est-ce pas. Je reçois les 3 posters par chronopost demain. J'ai trop hâte. Je sais déjà où les mettre.

Hier soir j'étais sur ma tablette à scroller sur la BD, c'était excellent à manipuler.

Je viens de finir le manga Ivre du Japon (1 tome) écrit et dessiné par J.P. Nishi, et publié en 2019. J'avais flashé sur lui dans la vitrine de ma librairie, et il avait été un coup de cœur de la libraire.

Le manga raconte le témoignage de Karen (la journaliste Karyn Poupée), tombée amoureuse du Japon lors de son premier voyage en 1996 à l'âge de 26 ans, et qui s'y est installée par la suite (pour y travailler d'abord en tant que journaliste free lance spécialiste des nouvelles technologie, puis en tant que journaliste Japon pour l'AFP). Elle s'est depuis mariée à un Japonais (qui est donc le mangaka J.P Nishi), avec lequel elle a eu deux enfants.

L'histoire de Karen est racontée chronologiquement. Elle y parle du choc qu'a représenté pour elle sa rencontre avec le Japon et les nouvelles technologies de l'époque (fin des années 90, le Japon avait énormément d'avance sur le reste du monde). Elle explique aussi comment progressivement elle a pu s'installer et travailler au Japon, puis comment elle a rencontré son mari, et enfin ses premiers pas en tant que maman au Japon. Un passage aussi est consacré à l'année que son mari, avant de la connaître, avait passée (douloureusement) à Paris (partie que j'ai trouvée intéressante).



Le style est agréable, quelques scènes sont amusantes (surtout les récits et commentaires du mari, l'auteur donc, qui se dessine lui-même et fait preuve d'autodérision), et ça se lit sans déplaisir. Ceci étant, bien que ce manga ait a priori tout pour me plaire, je n'ai pas été si conquise. J'avais sûrement des attentes précises, et j'ai été déçue.

Déjà, je n'ai pas appris grand chose, mais bon ce n'est peut-être pas un reproche valable. Le seul truc que j'ai appris, c'est que les Japonais ont tendance à vouloir résoudre tous les problèmes par la nouvelle technologie. Karen explique que d'après elle, les Japonais cherchent à trouver de vraies solutions, alors que les Français utiliseraient les nouvelles technologies seulement à des fins de réduction des coûts et sans se préoccuper du service au client, pour remettre sur le dos des personnes la charge de se débrouiller seules.

Ensuite, j'ai été j'ai été très agacée par Karen. A mon sens, elle fait preuve d'un peu d'arrogance. Elle a sûrement fait partie des premiers Français qui ont développé un intérêt pour le Japon à une époque où le pays n'était pas une destination méga-touristique. Mais (à moins que j'extrapole), elle semble à un moment dire que son livre Les Japonais a connu un tel succès en France qu'il a été déterminant dans le développement du tourisme au Japon.

Ensuite, elle dénigre beaucoup la France. A la limite, je peux comprendre, c'est son point de vue personnel, et parfois c'est sûrement légitime. Mais c'était tellement récurrent, qu'à la fin je n'en pouvais plus. Elle passe son temps à comparer : "les Français ne seraient jamais capable de ça", "ceci n'existe pas en France", "ceci non plus" (il m'a paru que parfois ça pouvait être vrai, mais que parfois c'était contestable), et à la fin j'ai vraiment eu l'impression qu'elle me disait "non, mais la France c'est méga-naze, qu'est ce que tu y fiches encore ?". Elle écrit quand même "j'y ai passé deux semaines, et j'ai eu tellement de galères que franchement, je me demande comment les gens supportent ça tout le temps" (ok, elle hurle contre l'appli OuiGo, avec laquelle j'ai eu des soucis, bon...). Enfin, elle a vite tendance à critiquer la France alors qu'elle ne parle que de Paris (la saleté, le métro, la circulation chaotique, le saccage des casseurs sur les champs Elysées lors des manifestations des gilets jaunes). Et à la fin, elle se demande comment faire pour que ses enfants s'intéressent à la France, et comment éviter que son mari critique trop son pays natal !

Bon, là encore, c'est excusable, c'est peut-être mon côté chauvin qui s'exprime (et Karen défend quand même le droit de manifester et l'importance des grèves ). Ce qui pour le coup est à mes yeux un vrai point noir, c'est sa quasi absence d'esprit critique sur le Japon. C'est certainement un parti pris, elle est là de toute façon pour clamer son amour pour ce pays. Mais sur certains sujets, je trouve ça assez limite de faire abstraction de toute critique. Elle évoque sur une double page la situation difficile des mères de famille au Japon, mais c'est pour mieux conclure "c'est trop bien le Japon, j'ai arrêté de travailler et j'assiste aux remises des diplômes de mes enfants, on n'a pas ça en France". Quand elle évoque le sujet des mangas érotiques, elle se fait la remarque interloquée "Ouah, ceci est interdit en France !" (sans évoquer le fait qu'il y a vrai problème de pédo-criminalité au Japon).

Du coup, je suis partagée. A la fois, je me dis que c'est un témoignage personnel, du ressenti et sa propre sensibilité, qui sont des choses qu'on ne peut pas contester. A la fois, j'ai l'impression que le manga est plein de jugements à l'emporte-pièce sur les sociétés japonaise (où elle ne critique que rarement) et française (où son esprit critique s'en donne à cœur joie), et que ces jugements sont un peu datés. J'ai pris l'habitude ces dernières années de lire quelques blogs de Françaises de mon âge qui vivent au Japon, et j'ai l'impression qu'elle font preuve de plus de mesure dans leurs jugements, et qu'elles sont plus au fait des réalités du monde actuel... C'est peut-être ce décalage qui m'a crispée...

Merci pour ce retour détaillé, Annwvyn Je ne connais pas du tout ce manga mais je comprends ce que tu lui reproches

Je suis allée voir Belle, produit par la même équipe que Mirai ma petite sœur.

Citation :

Dans la vie réelle, Suzu est une adolescente complexée, coincée dans sa petite ville de montagne avec son père. Mais dans le monde virtuel de U, Suzu devient Belle, une icône musicale suivie par plus de 5 milliards de followers. Une double vie difficile pour la timide Suzu, qui va prendre une envolée inattendue lorsque Belle rencontre la Bête, une créature aussi fascinante qu’effrayante. S’engage alors un chassé-croisé virtuel entre Belle et la Bête, au terme duquel Suzu va découvrir qui elle est.

J'ai passé un excellent moment, même si je n'ai pas totalement adhéré. Les dessins sont magnifiques, le scénario est prenant, mais j'ai trouvé le résultat un peu léger. J'ai eu plus l'impression d'être devant un film pour midinette, là où Mirai ma petite sœur m'avait bluffée. D'ailleurs, il y a quelques incohérences : pourquoi Dragon est un paria ? Pourquoi Belle abandonne son rêve pour le sauver ? Bref, des éléments qui auraient mérités d'être approfondis, ce qui est d'autant plus dommage que certaines scènes sont un peu longuettes. Quant à la critique des réseaux sociaux, même si elle est juste, elle ne vaut pas Summer Wars.

J'ai passé un très bon moment, même si le film ne restera certainement pas dans ma mémoire.

Je suis dans l'ensemble d'accord avec toi, ludi, je vais en parler plus en détail dans le topic de Mamoru Hosada, mais tout le "plus" de la technique d'aujourd'hui ne remplace pas la magie de Summer wars !

Çà me rassure ! Je me suis demandée si je n'étais pas un peu dure (ou de mauvais poil quand je l'ai vu )

Je ne connais pas Summer Wars, mais je le priorise par rapport à Belle !

Merci pour ton avis, Ludi

J'ai fini Cowboy Bebop, connu comme un des meilleurs (voire le meilleur) anime de tous les temps, titre non usurpé. Non usurpé du tout.
Un univers mêlant film noir, SF et western spaghetti qui fonctionne parfaitement, le tout sur une musique superbe empruntant beaucoup au blues et au jazz (mais pas que) Cowboy bebop c'est une mise en scène qui parfois frôle le sublime (j'ai encore en tête certains plans    dont la fin d'un des épisodes qui m'a fait vaguement pensé à 2001 l'odyssée de l'espace), des personnages qui sont tous intéressants et attachants (même si on a tous nos petits préférés, les miens sont Ed et Spike)

Spoiler:

, des histoires qui tiennent la route. Chaque épisode a son univers propre, et on peut passer de problèmes de société plutôt visionnaires à des épisodes totalement random et loufoques qui sont ultra drôles (celui avec les champignons par exemple, un des meilleurs de la série), mais aussi d'autres avec un univers bien flippant (Pierrot le fou, un des meilleurs. Cruel, dérangeant à souhait, j'ai adoré )  et d'autres qui donnent beaucoup d'émotions et sont vraiment marquants. Parmi ceux là, certains épisodes sont de petits chef d'œuvres à eux seuls Le double épisode en milieu de série était tellement beau au niveau de la mise en scène, de la musique, de l'histoire racontée, il m'a mis une telle claque, que j'ai arrêté de regarder de la série pendant 2 semaines parce que je ne voyais pas ce qu'elle pourrait m'offrir de plus que ça. J'ai bien sûr repris et sans regret parce que certains des meilleurs épisodes sont vers la fin. Fin très belle d'ailleurs, toute japonaise.
J'ai aussi adoré le fait que si c'est de la SF, ça se passe dans notre galaxie. Ca fait plaisir de les voir aller sur Mars, Ganymède ou autre. Ca change et pour la fan d'astronomie que je suis, ça fait plaisir.
Bref c'est beau, c'est bon, c'est le Bebop. Viendez à bord si vous ne l'avez pas déjà fait.

Une vidéo rendant hommage à l'univers et la mise en scène du Bebop:

Ca va me manquer de ne plus lire "see you space cowboy" sur mon écran tous les soirs

Ah comme je suis ravie de te lire !!! et tu me donnes trèèèès envie de le revoir, tiens !! Cette série est un must, le top du top de l'animation, c'est une merveille ! Elle est sur Netflix je crois, mais j'ai le coffret depuis longtemps !

maintenant, si ce n'est déjà fait, il faut voir Samouraï champloo de la même équipe, dans le genre style Edo, aussi bien, bon, génial, musique de ouf, et une réalisation au cordeau !! C'est sur Netflix aussi !