Marathon Animation japonaise, Studio Ghibli

"Omohide poro poro" est l'image parfaite de la profonde humanité de son auteur TAKAHATA Isao, déjà si présente de "le tombeau..."

Quant à moi j'ai revu "Mononoke hime" avec toujours autant de bonheur ! a splendeur des décors et des dessins, la musique somptueuse de Hisaishi, l'ampleur tragique de l'action en font vraiment un chef d'œuvre éblouissant et incontournable !!

Tous les thèmes préférés de Miyazaki sont là : l'opposition entre le besoin de conserver la nature et le désir si humain de conquérir, avancer, acquérir du savoir, des techniques... La force des femmes qui, sans en faire toute une histoire, font progresser la société, et savent prendre soin les unes des autres...

Miyazaki donne à voir, à réfléchir, il n'apporte pas de réponse miracle...

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Il est évident que rien ne redeviendra comme avant, et cette fin(qui n'en est pas une !), particulièrement prémonitoire quand on pense aux interrogations écologiques d'aujourd'hui, laisse quand même un goût de mélancolie amère... Ce n'est pas pour rien que le jeune Ashitaka

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Miyazaki est allé passer plusieurs semaines dans l'île de Yakushima qui possède des forêts millénaires(la forêt de Shiratani unsuikyo ) et s'en est inspiré pour son film.

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Miyazaki ne se sert jamais du dessin pour édulcorer son propos et les combats sont aussi brutaux et cruels que dans n'importe quel film de sabre. Les dieux divers de la Nature ne sont pas forcément "gentils" et on sent tellement que l'Humain est toléré tant qu'il ne les dérange pas !
Sorti en 1997, ce film n'a pas pris une ride, ni dans son fond, ni dans sa forme !

Clinchamps, quel beau commentaire! Tu sais donner envie, pourtant, je n'ai pas ouvert les spoilers. Tu causes ma perte Ce que j'ai appris à travers le peu que j'ai vu, c'est que souvent, derrière la simplicité et la discrétion, il y a des messages forts et comme un combat silencieux

J'ai regardé Porco Rosso que je n'avais jamais vu et j'ai beaucoup aimé cette histoire A la fois, je l'ai trouvé assez différents des autres Miyazaki car il est vraiment ancré dans l'Histoire et la géographie (Entre deux guerres en Italie). Les autres sont plus flous sur cet aspect, même s'il y a des clins d’œil ou des échos. Et en même temps, il y a beaucoup d'aspects de ce film qui se retrouve dans d'autres : l'aviation, les méchants gentils pirates des airs, la dénonciation de la guerre et la défense des libertés, la jeune fille futé et intrépide, les paysages etc.
J'ai beaucoup aimé également (et comme toujours) la superbe musique d'Hisaishi, tellement belle et tellement en accord avec les dessins

Tout à fait d'accord avec toi, Elianor, ce film est particulièrement "Miyazakien" !! C'était celui que j'aimais le moins, jusqu'à ce que mon fils me fasse revoir récemment et j'en ai été charmée ! Mais je ne sais pas pourquoi je trouve que les films de Miyazaki sont toujours empreints de nostalgie, même de mélancolie... En tous cas, au bout d'un moment c'est le souvenir de ce sentiment qui surnage sur le reste...
J'ai trop hâte de voir le prochain !

Elianor, merci pour ton retour sur Porco Rpsso. J'ai vu que c'était différent, du coup j'ai hésité à le prendre. Vous me faites presque regretter de ne pas l'avoir fait, Clinchamps et toi  avec vos beaux commentaires C'est vraiment l'auberge de la tentation. Je le mets dans ma wish liste pour une autre fois
Je vais essayer de rattraper mon retard le weekend prochain.

Oh, Ysa, Porco Rosso te plairait, c'est un si beau film !!!

C'est drôle, j'ai regardé un Ghibli pendant ce marathon dont je ne connaissais à ce moment pas l'existence Si tu tends l'oreille. j'ai beaucoup aimé ! comme toi Vavyala j'ai trouvé la scène de Country Roads très réussie. d'ailleurs je trouve cette version de la chanson très chouette !

Je vais essayer de participer plus officiellement en regardant un ou deux films de plus

Merci pour ton commentaire, AnnaRaisa et contente que tu te joignes à nous! Si tu tends l'oreille est le prochain sur ma liste

J'adore aussi la scène de "country road", et ce film est vraiment charmant !
AnnaRaisa la participation au marathon Ghibli est parfaitement libre, ainsi que le nombre de films qu'on décide de regarder ! Ravie que tu nous rejoignes ! je crois que mon prochain sera "le château dans le ciel" que finalement j'ai assez peu vu et pas depuis longtemps !

Juliette2a a écrit:

Oh, Ysa, Porco Rosso te plairait, c'est un si beau film !!!

Je suis d'accord je suis sûre qu'il te plairait !

Si tu tends l'oreille  est aussi le prochain que je souhaitais regarder

Ysabelle, quelle bonne idée d'avoir revu Omoide poroporo, c'est un film d'une telle délicatesse...

clinchamps, copine de revisionnage de Mononoke hime Une fresque épique magnifique dont je te rejoins sur les thèmes toujours d'actualité!

Elianor, je suis super contente que tu aies succombé au charme de Porco Rosso. Avec Chihiro et Mononoke, il fait partie de mon top 3 de mes Miyazaki préférés. J'aime la douce nostalgie qui s'en dégage. La scène où Porco raconte la vision du cimetière des avions m'émeut toujours, de même que la chanson du générique de fin.
Revoir Si tu tends l'oreille, bonne idée! Les visionnages des autres marathoniennes sont tentants!

De mon côté, j'ai fait une pause pendant les fêtes, je reprendrai mon marathon la semaine prochaine.

Je viens de voir "le château dans le ciel", et Oh surprise !!!! Je ne l'avais jamais vraiment vu !!!J 'avais dû mettre les petits-enfants devant et faire autre chose, et on peut dire que je viens de le découvrir et c'est une merveille, une splendeur pour l'animation, les dessins, et une superbe histoire très touchante, pleine de tendresse( les deux enfants ) d'humour (la maman pirate et ses fils !!  ) et de la réalité de l'avidité détestable humaine ...
Il n'est sorti chez nous que 17 ans après le Japon(1986 / 2003), on avait déjà vu Chihiro, et Mononoke, et ça lui a sans doute nui à mes yeux ! Je n'en ai été que plus estomaquée en le redécouvrant ce soir.
Alors, bien sûr Miyazaki est encore fortement imprégné de l'influence occidentale, il n'y a pas les aspects profondément japonais qui vont peu à peu prendre le pas dans ses films, à partir de Totoro. Là, on a une histoire romantique, avec une touche de magie mais pas de divinité shinto, ou de yokai. Le décor (comme dans Nausicaa, avec lequel on sent la filiation) le décor est imaginaire,  les personnages sont simples, très humains (en bon comme en mauvais) et la fraîcheur touchante des sentiments des deux enfants ne tombe jamais dans la mièvrerie sucrée...
Encore une fois deux personnages féminins dominent,

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Miyazaki s'est lâché dans sa passion des machines volantes, fantastiques et ahurissantes d'inventivité !
La fin est très belle, simple elle aussi, juste, chaleureuse et avec la touche mélancolique propre à son auteur. Comme toujours Joe Hisaishi lui a composé une musique géniale, belle poétique, se fondant parfaitement dans l'histoire tout en la soulignant aux moments opportuns !
Ce n'est certainement pas un film à laisser de côté, c'est déjà un chef d'œuvre du genre !!!
Ah !!! Vivement le 14 juillet pour que sorte le dernier du Maître !!!

Un petit cadeau pour vous faire rire (il faut avoir vu le film pour comprendre !

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Ta photo est géniale, Clinchamps !
Le Château dans le Ciel a été une magnifique découverte

Merci Clinchamps pour ce commentaire, encore un, très tentant. Je n'ai pas vu Le château dans le ciel, mais c'est en projet. Je sens qu'on va prolonger ce Marathon, à voir toutes les tentations qui fusent
J'aime bien la photo, aussi

Oui, c'est un film qui en vaut la peine !! Ysabelle, on a fixé une date limite ? Ce serait mieux s'il n'y en avait pas ! Ou alors l'année, puisqu'on l'a démarré tout début 2023 !! Une année Ghibli !!!

Je suis partante pour une année Ghibli! Du coup, ça permet de voir plus de films et de voir peut-être d'autres lambtoniens nous rejoindre? De plus,on pourra commenter peut-être le prochain qui sort! On verra ce qu'en pensent les autres participantes

Oui, surtout que le dernier ne sortira chez nous qu'à Noël pour clôturer l'année en beauté !

C'est une super idée, je suis partante aussi cela me permettra d'en voir plus !

J'ai un peu décroché du marathon, je suis partie sur d'autres visionnages pendant les vacances et depuis mon retour...

Je reviendrai participer au marathon quand je retrouverai l'envie et continuerai à lire vos retours avec plaisir en attendant.

Je viens de revoir la colline aux coquelicots, avec toujours autant de plaisir. En plus de la jolie histoire entre Umi et Shun, et de la belle démonstration de ce qu'on peut faire quand on réunit toutes les bonnes volontés (le nettoyage et la remise à neuf du Quartier latin) j'ai fait plus attention au contexte géographique,et à la proximité de la ville de Yokohama. On sent qu'un grand port est tout proche, aux nombreux et très grands navires qui passent dans la baie. Les pères des deux héros ont été, ou sont encore marins. J'ai senti le souffle d'un grand port proche passer dans le film, plus que les fois précédentes. Ces jeunes étudiants s'opposant à une décision à laquelle ils n'ont pas eu part me rappelle que fin des années 60 il y a eu de nombreux mouvements et des manifestions d'étudiants, et si, dans le film, on reste dans la gentillesse et la fin heureuse, ce ne fut pas toujours comme ça. Heureusement que les étudiants résistent au "pouvoir" parce que leur façon de chanter en chœur m'a désagréablement rappelé les mêmes chants de la jeunesse dans les années noires du nationalisme japonais ! Là, leur chant manifeste leur union contre cette destruction, et non l'obéissance inconditionnelle à la patrie...
Le message qu'envoie tous les jours Umi à son père disparu est très touchant, ainsi que la réaction du président de l'entreprise quand il apprend qu'il est mort pendant la guerre de Corée (et c'est la première fois que je croise une allusion à cette guerre dans un film japonais ! ) je me suis demandé comment un Japonais avait participé à une évacuation pendant la guerre de Corée, etj'ai fini par rouver que ça devait être dans les rangs de l'armée américaine pour l'évacuation de la poche de Busan !
Bon, ça n'a rien à voir avec le film, mais on y ressent une atmosphère particulière, par les allusions aux jeux Olympiques (les premiers au Japon après la guerre,) et la fierté des étudiants montrant leur réussite au président et au directeur m'a fait penser que ces jeux Olympiques représentaient aussi le retour d'une grande fierté nationale dans un pays où la Reddition a laissé une blessure toujours douloureuse.
comme quoi, derrière une petite histoire sentimentale peuvent se cacher bien des choses !
Et au fait, "Quartier latin" est bien prononcé 2 ou 3 fois en français, c'est le nom dont le foyer a été baptisé à sa construction, certainement en hommage à la culture française très aimée au Japon !
De plus j'ai découvert que la voix de Shun est celle d'un acteur que j'adore, Okada Jun'ichi.

Edit : c'est devenue "l'année Ghibli", tu as tout ton temps, Vavyala, mais ne nous oublie pas !

Clinchamps, honte à moi, j'ai loupé ton post Merci beaucoup pour ce beau commentaire et les précisions concernant la guerre et le Quartier Latin Comme j'ai très peu de connaissances en ce qui concerne cette période, ça éclaire beaucoup mieux ma lanterne.

J'ai édité le post d'ouverture pour ajouter la prolongation. Si vous notez des modifications nécessaires à apporter, merci de me le dire!

Hier soir j'ai eu envie de plonger au cœur du Japon campagnard et de la fraîcheur de l'enfance et je me suis dontc passé "Mon voisin Totoro".

Ce film est mon tout premier contact avec Ghibli et le Maître ! Imaginez une cinquantenaire formatée à Disney depuis sa petite enfance, ignorant à peu près tout du Japon sauf quelques idées reçues (samouraï, harakiri, geishas, Fujiyama et autres clichés) tombant par hasard sur cette petite merveille de tendresse, de fraîcheur, de joie simple avec pourtant un aperçu si juste et si délicat  de la culture japonaise !
J'avais été tellement conquise que j'avais téléchargé le film sur une cassette pour la donner à mes petits-enfants, ceux qui ont 25 ans aujourd'hui ! Et ils l'ont adoré, ainsi que les petits-enfants suivants !

Un père et ses deux petites filles emménagent dans une vieille maison à la campagne, la maman est malade à l'hôpital. Il y a une vraie finesse dans la description des enfants, la plus jeune un peu difficile mais c'est elle qui voit des choses, la grande sœur plus responsable, et qui a failli ne rien voir, rattrapée de justesse avant de quitter l'innocence de l'enfance, et le jeune garçon, qui a l'air de n'avoir jamais vu une fille en chair et en os, très drôle par son partage entre sa timidité et sa curiosité !
Et quelle inventivité dans ces personnages fantastiques, dont je sais maintenant qu'ils sont inspirés du monde magiques des yokaï !
Les paysages de rizières et de forêts, les petits sanctuaires perdus dans les bois, les gizo, des siècles plus tard j'ai tout vu "en vrai" quand j'y suis allée ! Entre temps j'avais visionné une foule de dramas, films, anime japonais, mais quand je suis allée au Japon, et que j'ai traversé le 1er jour la campagne en train, c'est  Totoro que je voyais, car ce film est une image merveilleuse de ce pays, à la fois réaliste et magique, vraie et pourtant idéalisée.
Miyazaki pensait aux enfants en le faisant, c'est évident, mais il y a pourtant une belle profondeur psychologique et historique (la maman fait penser à la tuberculose, qui a ravagé le Japon et Miazaki la remettra en scène d'une façon plus tragique dans "le vent se lève")
Le père est un universitaire tokyoïte, et pourtant c'est le Japon rural que Miyazaki a choisi, pour notre plus grand bonheur, même si ça manque un poil de vraisemblance ! En le revoyant hier je faisais la démarche inverse d'il y a 11 ans, car à travers le film, c'est le Japon que je revoyais. Ce film est un voyage aller/retour entre l'imaginaire et la réalité !

Après Nausicaa, et le Château dans le ciel, c'est la première fois dans un long-métrage que Miyazaki ouvre les portes du Japon traditionnel et magique. En parlant de tradition, la scène de la salle de bain familiale m'avait éberluée à ma première vision, mais depuis j'ai moi-même pratiqué le bain public...

J'espère qu'il y en aura qui le reverront et qui viendront ici en parler !

Je ne compte plus le nombre de revisionnages de Mon Voisin Totoro qui a laissé une trace indélébile en moi !
Son ambiance, ses personnages, la beauté de ses images en font un film à part

Je repasse ici après avoir revu "omoïde poro poro" de Isao TAKAHATA

Un mot sur le titre : "omoide" veut bien dire "souvenir" et "poro poro" est l'une des nombreuses onomatopées qui émaillent la langue japonaise, impossibles à traduire car elles servent à créer une ambiance, une atmosphère. Celle-ci s'utilise dans tous les cas où l'on veut signifier le passage du temps, la durée... Quelqu'un qui dira "c'est le moment de faire quelque chose"y inclura "poro poro" pour signifier que ce moment a été attendu...
J'en connais une autre : "Dokki dokki"symbolise les battements du cœur et se rajoute dans tout ce qui mentionne une émotion, une inquiétude, la peur, la joie... enfin ce qui fait battre le cœur !
si ça vous intéresse :
https://www.nippon.com/fr/views/b05602/
c'est assez amusant car on n'imagine pas cet aspect de la langue japonaise !
Donc le titre du film a plutôt été bien traduit en français !

Pour en revenir au film, je me suis régalée !! Il n'y a pas à dire, Takahata avait le don d'empathie qui lui permettait de traduire parfaitement les sentiments humains ! Cet homme était un cœur !

Ici, cette jeune femme, Taeko, qui garde au cœur le regret de n'avoir pu partir en vacances à la campagne dans son enfance, réussit à trouver un petit boulot dans la ferme de son beau-frère : ramasser des pétales de fleurs de carthame cultivées pour leur teinture rouge.
Déjà ce n'est pas n'importe quel travail des champs, mais quelque chose de dur (les épines !) mais avec une forte teneur poétique.  
Sans qu'elle sache trop pourquoi, les souvenirs de son CM2 lui reviennent en foule durant le voyage et le séjour...

Takahata a su parfaitement rendre l'enfance, ses joies mais aussi ses angoisses, (l'approche de l'âge des règles pour les filles, traité avec justesse) ses doutes, les premières amours (les béguins, comme on disait quand j'étais moi-même en CM2 ) et il a mêlé très adroitement ces retours de mémoire avec la vie actuelle de Taeko, modifiant inconsciemment à travers eux sa conception de sa vie. Il a aussi créé un personnage d'adolescente dans la famille, qui, elle, voudrait bien partir, et le lien d'amitié qui se noue avec Taeko ajoute une pierre au chemin qui mène à la (peut-être) conclusion de l'histoire.
Le film se teinte constamment d'une certaine mélancolie, avec pourtant des touches d'humour, de tendresse, et une fine peinture psychologique,

Spoiler:

par petites touches discrètes comme toujours avec ce génie de l'anime !
La merveilleuse trouvaille du film, c'est le générique de fin ! On croit qu'on s'achemine vers une fin ouverte, gentille, mais un peu plate, mais l'idée géniale

Spoiler:

Du coup on a le choix : est-ce un rêve ? va-t-elle retourner ?
Moi, je sais ce que je choisis, ce que Takahata laisse entendre :

Spoiler:

Mais si on est raisonnable et réaliste, ce ne peut-être qu'un joli rêve, tentant, mais impossible...
A vous de voir...

Seulement si on est curieuses :  

Spoiler:

Clinchamps, merci pour ton commentaire et toutes les précisons sur la richesse de la langue nippone. Je te rejoins sur tout, mais tu m'as donné envie de revoir la fin à la lumière des deux issues que tu donnes. Mon cœur de midinette l'a vue choisir le retour à la compagne pour retrouver Taeko

La grand-mère m'a fait rire avec sa proposition et m'a rappelé les mariages d'antan de l'autre côté de la Méditerranée