Becky Chambers, autrice américaine de SF

Becky Chambers est une autrice américaine, née en 1985 en Californie.

Elle écrit de la science-fiction, classée dans la science-fiction féministe selon Wikipédia ou dans la mouvance hopepunk selon sa traductrice française Marie Surgers.

A ce jour, elle a écrit :
- la série des Voyageurs, en 4 tomes : L’espace d’un an, Libration, Archives de l’exode, La galaxie vue du sol (prix Hugo et prix Julia Verlanger de la meilleure série littéraire)
- la série Histoires de moine et de robot, en 2 tomes : Un psaume pour les recyclés sauvages (prix Hugo du meilleur roman court), Une prière pour les cimes timides (prix Locus du meilleur roman court)
- un roman indépendant : Apprendre, si par bonheur
- deux nouvelles et une anthologie (non traduits en français)

Les romans ont été traduits en français par Marie Surgers et édités par L’Atalante.

J’ai découvert cette autrice il y a quelques années, sur géniale suggestion de ma libraire  et ai commencé par les trois premiers romans des Voyageurs.

Pour cette saga, nous nous retrouvons dans l’espace, à une époque où l’humanité a dû quitter la Terre suite à des conflits et endommagements plus ou moins irréversibles de ses écosystèmes. L’humanité en exil a rencontré d’autres formes de vie intelligentes, plus développées technologiquement qu’elle et a intégré l’Union Galactique.

Dans L’espace d’un an (mon roman préféré de cette autrice à ce jour ), on suit le parcours de Rosemary, Humaine originaire de la planète Mars, qui a fui pour des raisons secrètes son monde et intégré en tant que greffière un tunnelier (vaisseau spatial creusant des trous de vers pour les chemins spatiaux). Elle va y découvrir un équipage hétéroclite, composés d’Humains, de différentes espèces extra-terrestres et d’une IA.

Pour le lecteur, suivre leur mission va être l’occasion de découvrir ce monde galactique, ces nouvelles espèces et par la découverte de leur mode de vie, culture, mode d’expression, cela va être l’occasion de questionner l’altérité et notre propre humanité. Le tout est raconté dans une ambiance très chaleureuse et bienveillante.  Un roman que je recommande chaudement !!

Dans Libration, nous suivons deux personnages secondaires croisés dans le premier tome. Le passé de l’une d’entre elles est approfondi et leur présent, fait de résilience suite aux défis de leurs naissances contrariées, va être l’occasion de suivre la construction de leur identité.

J’étais triste de quitter le cocon du vaisseau Voyageur du premier tome,  mais je garde un souvenir brumeux mais agréable de ce deuxième tome !

Archives de l’exode est à la fois celui des trois qui m’avait le moins plu, mais aussi celui dont j’ai le moins de souvenirs.  De mémoire, il était plus centré sur l’espèce humaine que les précédents tomes et sur la thématique de la Flotte de l’Exode. En effet, quand la Terre a dû être évacuée, les plus riches sont partis s’installer sur une Mars partiellement terraformée et les plus pauvres se sont entassés dans des vaisseaux de fortune (c’est ce second groupe qui forme les Exodiens qu’on va suivre dans ce roman).

A l’occasion du passage de Marie Surgers au festival francilien VO-VF Traduire le monde, dont j'ai fait une résumé de l'intervention en bas de cette page  , j’ai relu avec plaisir L’espace d’un an et vais me lancer dans les années à venir dans la relecture du reste du cycle des Voyageurs, dans la découverte d’un quatrième tome de ce cycle et découvrir ses autres écrits que j’ai glanés au festival.  Ce sera donc l’occasion d’étoffer ce topic avec des souvenirs plus récents et des nouveautés !

Merci pour cette présentation, Vavyala ! Je n'ai lu aucune œuvre de cette auteure dont j'ai cependant beaucoup entendu parler

Merci Vavyala, ta présentation alléchante tombe très bien pour moi, qui suis en quête de littérature post-apocalyptique actuellement, suite à une crise d'angoisse, (apparemment paradoxal, mais non...) Et de la science-fiction féministe ça va agréablement me changer de Jean-Louis Le May et de ses fantasmes machistes - j'allais le plaquer de toute façon.

Selenh j'ai lu L'espace d'un an sur les conseils de Vavyala et beaucoup aimé

Becky Chambers renouvelle les thèmes classiques de la SF avec talent et originalité, je suis sûre que ça va te plaire. Bonne lecture

J'espère que ma présentation ne décevra pas tes attentes du moment si tu tentes le voyage galactique Selenh!

Merci pour l'ouverture du topic, Vavyala

Toi et Marie Surgers (et ta libraire) savez vraiment donner envie et je vais essayer de me procurer le premier tome de la série des Voyageurs (dès que j'aurai terminé mes lectures en cours, toutefois)

J'espère que tu apprécieras si tu te lances Léti!

J’ai lu les deux tomes constituant Histoires de moine et de robot et j’ai beaucoup aimé.

Nous sommes sur la planète Panga, lune orbitant autour d’une planète et éclairée par un soleil. Des hommes y vivent. Leur civilisation semble avoir connu les mêmes problèmes environnementaux que la nôtre et s’en est tirée en délaissant les énergies fossiles, utilisant des biomatériaux et réaménageant des zones protégées.
Ils ont eu des robots qui ont connu un Éveil, un accès à une conscience propre et qui se sont séparés de l’humanité, allant vivre dans la moitié de la planète rendue à la nature.
Dans ce nouveau monde suivant une religion polythéiste, on y suit Frœur Dex, moine rendant un culte à un Enfant Dieu, Allalaé, dieu des Petits Conforts. Frœur Dex traverse une crise existentielle. Où sont passés les chants des grillons ? Iel décide de quitter la Ville et d’exercer comme moine de thé, allant à la rencontre des Villageois de ce monde, écoutant ce qui leur pèse et leur offrant une tasse de thé réconfortante, tout en espérant pouvoir retrouver la trace des grillons. Un jour, cela ne suffit plus, iel s’enfonce dans la forêt redevenue sauvage et croise son premier robot. Ce dernier a été missionné par ses semblables pour reprendre le contact avec les Humains et leur demander ce dont ils ont besoin depuis leur renaissance écologique. De leur rencontre, va se nouer une relation où chacun va apprendre de l’autre et questionner sa culture, dans la forêt dans le premier tome, Un psaume pour les recyclés sauvages, et au sein de différentes communautés humaines dans le second, Une prière pour les cimes timides.

Comme d’autres journalistes avant moi et comme l’annonce le roman avec la dédicace en tête du premier tome :

Citation :

Pour vous qui avez besoin de souffler

Et celle du second :

Citation :

Pour vous qui ne savez pas où vous allez

Ce diptyque est réconfortant quand on traverse (ou on a traversé) une crise existentielle. On se reconnaît dans les sensations de malaise de Frœur Dex et cela fait du bien d’avoir cet écho. Le cycle n’offre pas de réponse, mais par ses questions et les dialogues entre personnages, il invite au lâcher-prise et à prendre du recul, à reconsidérer notre rapport à nous, aux autres, à notre culture et à l’environnement. C’est comme un roman philosophique.

Les deux tomes sont concis, moins de 150 pages chacun, et offrent des havres en des périodes pouvant être troublées. Cela fait du bien de se projeter dans un avenir pacifique et environnementalement plus viable.

J'ai lu le one shot Apprendre, si par bonheur.

Citation :

"Nous n'avons rien trouvé que vous pourrez vendre. Nous n'avons rien trouvé d'utile. Nous n'avons trouvé aucune planète qu'on puisse coloniser facilement ou sans dilemme moral, si c'est un but important. Nous n'avons rien satisfait que la curiosité, rien gagné que du savoir."
Un groupe de quatre astronautes partis explorer des planètes susceptibles d'abriter la vie : hommes et femmes, trans, asexuels, fragiles, déterminés, ouverts et humains, ils représentent la Terre dans sa complexité.

Cela a été une lecture agréable, bien que moins prenante que les romans précédents que j'ai lus de cette autrice. On suit les astronautes de planète en planète, dans leur quotidien technique, scientifique et personnel. On a moins l'occasion de s'attacher aux personnages que dans ses autres romans.
On retrouve son goût à explorer la psychologie humaine, ce qui fait soi et le lien avec les autres. Et ça j'aime beaucoup.
Néanmoins, dans le déroulé, c'est moins surprenant et cela interroge moins que dans ses autres romans. En revanche, la question finale des héros aux Terriens est vertigineuse. Je ne sais moi-même pas ce que je répondrais aux héros de cette histoire.

Donc même si cette lecture m'a moins emballée que les précédentes, je ne la regrette pas pour le final.

Merci pour tes retours, Vavyala Je termine mon livre en cours et je vais essayer d'emprunter l'un de ses livres à la bibliothèque.

Avant de découvrir le tome 4 du cycle du Voyageur, je relis les tomes précédents. Après ma relecture du tome 1, cela a été le tour du tome 2, Libration, dont j'avais des souvenirs plus diffus.

On y suit une IA qui se trouve par la force des événements incarnée dans un kit corporel. Comment s'adapter à un "corps" plus limité dans sa vision, son accès au réseau,... que celui pour lequel elle a été conçue (un vaisseau spatial!).
Elle est épaulée par une tech méca, Poivre, dont on a le récit de ses jeunes années. Issue d'une colonie terrienne qui pratique la "culture" des humains, certains améliorés pour constituer l'élite, d'autres plus fonctionnels comme ouvriers jetables, elle faisait partie de cette seconde classe d'humain. On suit sa vie à l'usine, son évasion fortuite et sa découverte du monde libre, hors de l'usine, avec les avantages et inconvénients de la liberté (se nourrir, se protéger, se soigner, se laver...). Le récit est dur, mais sachant dès le départ qu'elle s'en est sortie, j'étais plutôt en mode savoir comment que m'inquiéter sur son sort.

Comme à ma première lecture, j'ai beaucoup aimé ce récit de construction personnelle. Comment s'écrit-on quand on a été créé par un tiers pour des tâches assignées? Biologique comme artificiel, le cheminement n'est pas aisé !

A cette seconde relecture, je n'ai pu m'empêcher de voir pour la première fois un parallèle entre le monde aveugle et en surconsommation des Améliorés, ressemblant à celui de nos sociétés occidentales avec les déchets envoyés en décharge et recyclage à l'autre bout du monde à de petites mains.

Vavyala, le thème m’intéresse et par bonheur, après consultation du catalogue de ma médiathèque, je vois que beaucoup des romans de Becky Chambers sont disponibles. Je vais me laisser tenter par ton retour enthousiaste et réserver pour une prochaine lecture L'espace d'un an

J'espère que cela te plaira. C'est de la SF intimiste, qui s'axe plus sur la psychologie et les relations interpersonnelles que la science et l'anticipation.

J'ai terminé il y a peu l'Espace d'un an

J'ai bien aimé et je le recommande

Je dois reconnaître que j'ai eu un peu de mal au début à entrer dans l'histoire qui, pour moi, ne décolle qu'après le premier tiers du livre.
Les personnages sont attachants (sans plus, personnellement, je trouve que leur personnalité est un peu survolée), mais le roman se lit bien et surtout, est globalement en mode feel-good, ce qui fait du bien aussi, parfois ! Il y a une très grande inventivité de la part de l’autrice, je suis impressionnée Et il y a beaucoup de réflexions intéressantes. Celle autour de la paire simiate, en particulier (je ne m'attendais pas à cette fin pour ce/ces personnage !)

J’apprécie le côté histoires indépendantes. Il n’y a pas de sentiment d’urgence à continuer, mais c’est bien comme ça aussi. J'ai quand même bien le projet de lire la suite  

Du coup, merci Vavyala (et ta libraire ) pour le lobbying  

Léti a écrit:

[...] le roman se lit bien et surtout, est globalement en mode feel-good, ce qui fait du bien aussi, parfois !

Tout à fait ! C'est ce qui m'a fait accrocher à ce roman, le côté cosy et réconfortant de l'univers dépeint, tout en proposant une SF plus "humaniste".  

Léti a écrit:

Il y a une très grande inventivité de la part de l’autrice, je suis impressionnée Et il y a beaucoup de réflexions intéressantes. Celle autour de la paire simiate, en particulier (je ne m'attendais pas à cette fin pour ce/ces personnage !)

Je suis aussi impressionnée par les idées qu'elle va chercher ou développer dans chacun de ses romans qui questionnent des choses qui me semblaient évidentes et ne le sont pas tant que ça.  
Je ne m'attendais pas non plus à l'arc narratif proposé pour la paire sianate! Mais ça marche parfaitement!  

Léti a écrit:

J’apprécie le côté histoires indépendantes. Il n’y a pas de sentiment d’urgence à continuer, mais c’est bien comme ça aussi. J'ai quand même bien le projet de lire la suite  

Oui, c'est l'avantage avec cette autrice. A part pour le diptyque Histoires de moine et de robot dont les deux tomes sont liés et doivent se lire dans l'ordre et ensemble, pour ce cycle des Voyageurs, les tomes peuvent se lire indépendamment.   Ça offre plus de souplesse!

Léti a écrit:

Du coup, merci Vavyala (et ta libraire ) pour le lobbying  

De rien!

De mon côté, j'ai relu le tome 3 des Voyageurs, Archives de l'Exode. J'en avais gardé un souvenir plus négatif que les deux premiers tomes, en raison d'un événement funeste et de la structure globale mais pour le reste, mon souvenir était plus diffus...

A cette relecture, mon avis est plus positif. Comme j'étais préparée à l'événement violent qui s'y passe, je l'ai mieux encaissé et j'ai pu plus analyser les événements qui sont directement connectés à cet événement et me rendre compte que malgré son caractère violent, il va être le déclencheur d'événements positifs pour que ça ne se reproduise plus ou pour que d'autres personnages vivent mieux leurs vies. Mon ressenti global est donc plus positif à cette relecture!

Dans ce tome, on se concentre sur la population humaine vivant toujours dans les vaisseaux qui leur ont servi à quitter la Terre :
- une archiviste et son invitée extra-terrestre: ce qui est le prétexte de suivre par le regard humain et étranger le mode de vie humain survivaliste
- une soignante dont le métier est axé autour des pratiques funéraires (dans l'espace et les vaisseaux où les ressources sont restreintes, les morts sont compostés pour réintégrer le cycle naturel) et un travailleur du sexe (métier légal pour apporter du bien-être aux vivants)
- une ouvrière (sœur du capitaine du vaisseau du tome 1), sa famille et son apprenti, se questionnant sur sa vie présente dans la Flotte de l'Exode
- un humain qui a vécu sur une exoplanète dans des populations mêlant humains et aliens et souhaitant revenir aux sources de l'humanité et à la Flotte.

A ma première lecture, j'avais été un peu perdue entre tous ces personnages et eu du mal à me lier à eux. A cette relecture, j'ai mieux compris les liens qui les structurent ainsi que le récit, donc cela a contribué à ce que j'ai un avis plus positif qu'avant sur ce roman!

Après ma relecture des 3 premiers tomes, je suis maintenant prête à me lancer dans le tome 4 en 2024!

J'ai lu le tome 4 de la série des Voyageurs, La galaxie vue du sol et mon avis est mitigé.
J'ai apprécié découvrir de nouveaux personnages, leurs races et coutumes et un autre coin de galaxie. Certains points de vue, nous renvoyant à notre humanité et nos biais culturels étaient intéressants. En revanche, je me suis peu attachée aux personnages (à l'exception de celui de l'Akarak Haut-parleuse).

Dans ce tome, le lecteur se trouve sur une planète peu accueillante qui sert de lieu de transit entre plusieurs chemins spatiaux. Trois vaisseaux font escale dans une auberge avant d'avoir l'autorisation de poursuivre leur chemin, quand un dysfonctionnement affectant le système satellitaire va les contraindre à rester au sol le temps des réparations et de la reprise du trafic aérien.
Vont ainsi se côtoyer les hôtes Laru (mère et fils adolescent), une Akarak, un Quélin et une Aéluonne (Pei, entrevue dans le tome 1).

C'est le premier tome sans humain, cela donne l'occasion de découvrir les civilisations laru, akarak et quéline qui étaient à la périphérie des histoires précédentes.
Le personnage de Pei, que j'avais trouvé attachant au début de la saga m'a beaucoup plus irritée ici, me donnant plus d'estime et de compassion pour l'Akarak. Comme quoi, l'autrice peut renverser les biais spécistes qu'elle avait elle-même initié, nous laissant à penser que l'Histoire n'est pas si simple, qu'il n'y a pas de Bons et de Méchants dans les affrontements inter-espèces et que beaucoup de choses peuvent se discuter si on change de point de vue.

J'ai lu L'espace d'un an, et si j'ai trouvé que ça manquait d'action, je ne me suis pas ennuyée d'une seconde pour autant ! J'ai beaucoup aimé découvrir chaque membre de l'équipage. L'ensemble baigne dans une jolie bienveillance, c'est assez feel-good.

Par contre, je n'ai pas compris ce que c'était que cette histoire de tunnels : pourquoi a-t-on besoin de creuser des tunnels dans du vide et comment le faire avec ces histoires de cages

Je ne lirai pas le second tome de suite, mais je continuerai ma lecture

Marganne a écrit:

J'ai lu L'espace d'un an, et si j'ai trouvé que ça manquait d'action, je ne me suis pas ennuyée d'une seconde pour autant ! J'ai beaucoup aimé découvrir chaque membre de l'équipage. L'ensemble baigne dans une jolie bienveillance, c'est assez feel-good.

Contente que tu aies tenté cette lecture Marganne !
Oui, ce n'est pas de la hard SF, mais ce qu'ils classifient en hopepunk, de la SF réconfortante. Quand je le relis, c'est comme une lecture-doudou pour moi.

Marganne a écrit:

Par contre, je n'ai pas compris ce que c'était que cette histoire de tunnels : pourquoi a-t-on besoin de creuser des tunnels dans du vide et comment le faire avec ces histoires de cages  

Ils creusent des tunnels (dans d'autres œuvres SF, ils appelleraient ça des trous de vers) pour relier deux lieux éloignés de l'univers, c'est un peu comme un raccourci, plutôt que parcourir la distance réelle entre les deux endroits, tu utilises des tunnels ou trous de vers pour y aller plus vite.

Les cages servent à stabiliser les extrémités du tunnel. Dans cette histoire, sans cage, après avoir creusé, le "trou/chemin" s'effondrerait sur lui-même. (Imagine comme dans une mine où tu creuserais la roche, étaierais la première cavité et continuerais à creuser depuis cette entrée sécurisée jusqu'à la sortie à sécuriser aussi. C'est un peu comme ça que j'imagine que ça fonctionne.)

Marganne a écrit:

Je ne lirai pas le second tome de suite, mais je continuerai ma lecture

Chaque tome peut se lire de manière indépendante et ne se suivent pas forcément. Ils permettent juste de continuer à arpenter cet univers avec d'autres histoires de vies. Ils ont des tonalités très différentes les uns des autres. Donc en effet, je ne te conseille pas de les lire à la suite, pour éviter la déception si tu as des attentes d'une suite alors que ça n'en sera pas.

Merci Vavyala, j'ai bien compris que l'histoire des tunnels c'était pour faire des raccourcis, mais poser des cages et creuser des tunnels dans du vide, j'arrive pas à me l'imaginer, je bloque Il y a d'autres œuvres de SF reprenant la même idée, tu peux m'en citer ? Je n'ai quasiment rien lu en SF, je n'ai pas les bases

Marganne a écrit:

j'ai bien compris que l'histoire des tunnels c'était pour faire des raccourcis, mais poser des cages et creuser des tunnels dans du vide, j'arrive pas à me l'imaginer, je bloque  Il y a d'autres œuvres de SF reprenant la même idée, tu peux m'en citer ? Je n'ai quasiment rien lu en SF, je n'ai pas les bases

Une œuvre que je n'ai pas lue mais que m'a racontée M. Vavyala au fur et à mesure de sa lecture qui reprend l'idée des trous de verre est La saga du Commonwealth, de Peter F. Hamilton.
Notre ami Wikipedia nous propose une série d’œuvres qui se sont inspirées de ce concept ici .

En plus de cette idée, ce qui est original dans les déplacements de La saga du Commonwealth est celui des Sylfens, sorte d'Elfes de l'espace, qui passent de planètes en planètes par des chemins forestiers.

Comme je suis une lectrice éclectique, je ne suis pas non plus une spécialiste de la SF.

Merci Vavyala