Jim Harrisson l'école du Montana

Tu ne devrais pas être déçue, c'est un auteur magnifique !

J'ai aussi appris cette triste nouvelle. Merci pour l'info sur la grande librairie, Zoju   .

Ce sera peut-être l'occasion de lui redonner une chance car j'avais été très déçue par Légendes d'Automne, que j'avais lu après avoir été encore plus déçue par le film. Et pourtant, le groupe dit "du Montana" a tout pour m'attirer. J'avais largement préféré Norman McLean ou Richard Hugo. A vous lire, je suis tentée par Nord-Michigan.

Une petite liste de Babelio sur le groupe du Montana

Légende d'automne, c'est ce que j'appelle "une bluette" par rapport aux deux que je préfère : Dalva et la route du retour... Essaie ça, MissA !

La liste Babelio est riche et intéressante, il n'y a que 2 livres que je connais ... ça me laisse de la marge pour découvrir ces auteurs

Zéro pointé pour moi, pour la liste babelio: aucun livre lu
par contre , je note les titres que tu pointes, Clinchamps, pour Harrisson, qui sont ceux qui ressortaient plus ou moins de l’émission d'hier .

C'est curieux. J'étais persuadée d'avoir lu au moins un livre de cet auteur. Mais j'ai beau parcourir les titres, je n'en reconnais aucun Honte à moi. En revanche, j'ai vu des adaptations, c'est sur! Au moins, Légendes d'automne. Il va falloir y remédier.

Petit remontage pour la bonne cause: J’ai lu Dalva et je partage l’enthousiasme de Clinchamps.  

J’ai passé un très bon moment dans le Nebraska, aux côtés de cette femme forte et indépendante, héritière d’une saga familiale marquée par la guerre. Trois voix principales nous livrent leurs réflexions sur l’Histoire et leur histoire, sur leurs amours, leurs blessures et leurs peurs : Dalva, Michael – un universitaire venu étudier les carnets de l’arrière-grand-père de Dalva — et Northridge, ledit arrière-grand-père, qui devait aider les Indiens à effectuer l’« inévitable transition entre l’état de guerriers à celui de laboureurs ».

Avec ce roman on voyage de Santa Monica au Nebraska, de Fort Robinson aux rives du Niobrora, mais également dans le temps. À travers les journaux de Northridge, Jim Harrison nous rappelle que ces grandes plaines furent au XIXe siècle les témoins muets du déclin de la civilisation sioux (massacre de Wounded Knee, Fort Robinson, Crazy Horse). Il truffe son récit de références culinaires et littéraires (Lorca, Keats, Faulkner, Virginia Woolf, Emily Dickinson) et partage également avec nous son goût pour la nature. Ici, on n’hésite pas à faire de longues balades à pied ou à cheval, à goûter au plaisir d’une baignade au clair de lune, à dormir à la belle étoile ou à prendre le temps d’observer les oiseaux. Les sujets abordés sont lourds – héritage familial, acceptation, secrets, amours perdues —, mais la forme est belle et légère et les personnages, tournés vers l’avenir.
Il y a des passages très drôles : Michael nous offre de grands moments d’anthologie (je pense notamment à sa virée en ville avec Lundquist et à ses mésaventures avec les oies).

Petite mise en bouche, au cas où vous seriez tentés de le lire :

Spoiler:

Avant d’enchaîner avec La route du retour, j’ai lu Le vieux saltimbanque, le dernier livre de Jim Harrison.

Au fil de ces quelques 140 pages, il évoque  (à la troisième personne, « pour échapper à l’illusion de réalité propre à l’autobiographie ») de façon décousue ses souvenirs et nous livre ses pensées obscures qui ne le quittent pas, ses réflexions autour de l’écriture, son amour de la nature, de la bonne chère, de la chair, des paradis artificiels et de la pêche. J'ai appris que la France avait joué un rôle important dans sa vie d'écrivain. J’ai bien aimé dans l’ensemble (bien que ses mains baladeuses m’aient un peu agacée !). Je le conseille à celles qui voudraient en savoir plus sur cet auteur (savoir dans quelles circonstances il a perdu son œil gauche, pourquoi certaines nuits des cauchemars mettant en scènes des saltimbanques l’assaillent, quel est le rêve de son enfance qu’il a enfin pu réaliser...).

Ton avis me fait plaisir, Nefelibata ! Je suis toujours contente quand quelqu'un aime ce que j'essaie de partager ! J'ai encore plus aimé "la route du retour" que Dalva, mais il faut dire que c'était le premier livre de lui que je lisais ! j'ai bien aimé aussi " De Marquette à Vera Cruz" !

J'ai appris que Dalva avait fait l'objet d'une adaptation en 1996 avec Farrah Fawcett dans le rôle-titre. Impossible de mettre la main dessus, malheureusement !  
Je dois me contenter de l'affiche (qui semble annoncer une histoire à l'eau de rose...)

Spoiler:

je pense que tu ne perds rien !!! Rien que l'affiche me suffit à penser que ce n'est pas le roman de Jim Harrison !

C'est vrai ; elle est pas terrible !

Merci pour ton retour sur ces 2 livres de Jim Harrison, nefelibata  
Je ne les ai pas lus, mais ils sont prévus, suite aux compte-rendus enthousiastes de clinchamps   ...

Pour le téléfilm  Dalva, je suis au regret de vous dire qu'il s'agit d'une adaptation du livre de Harrisson : la preuve sur le lien imdb
Je suis d'accord que l'affiche fait peur, après il faut voir

Oui, ce que je voulais dire c'est qu'à l'arrivée le résultat pourrait bien ne pas avoir grand chose à voir avec l'esprit du livre !!

Oui, c'est probable ; la note du film est de 4,8/10 ce qui est très mauvais au vu des notes imdb en général, et il y a un commentaire éloquent quoique modéré sur le film :

Citation :

Please ignore this film and read the book.  
7 September 2004 | by Sam Murray (Evanston, IL)


"Dalva" is based on an outstanding novel by one of the US's best writers, Jim Harrison. Whoever put this movie together had no idea what the book was about nor how shallow his mind was. Harrison managed a remarkable feat by writing a fun, exciting, sexy, history-encompassing novel from a woman's point of view. And it's set in Western Nebraska. Now who else has done that?

The book contains no clichés, no stereotypic characters, no embarrassing bits of dialogue. The film is built on these qualities. I'm sure excellent actors like Powers Boothe, Peter Coyote, and Rod Steiger read the book and said "Let's do this!" I doubt they knew Farrah Fawcett was going to play the lead nor that Mitchell (author of "Club Med") was writing the script.

The scenery in the film is OK, but the novel "Dalva" contains some of the best descriptions you'll ever read. If you think Farrah is the best actress you know of, watch the movie. You'll find it cute and romantic. If you have a brain, read the book and check out Boothe or Steiger or Coyote in lots of other films.

This film is like making a swimming pool out of the Pacific Ocean. It's an insult to the author of "Legends of the Fall" and many other outstanding books.

Une insulte à l'auteur ??? Eh bien ! c'est assez clair quand même !

Merci pour ces précisions et le commentaire (tout est dit dans le titre) Petit Faucon  !  
Cela explique sûrement pourquoi elle est introuvable !