Mes écrits

MissSue, c'est magnifique et tellement vrai...

Beaucoup de pensées, trop de pensées en ce moment... j'ai besoin de les "larguer" ici... (merci milles fois, je ne le dirais jamais assez )

Citation :

Ô toi, l’étranger,

Tu m’es familier, tu me suis depuis l’enfance, tu connaissais par cœur mon visage et mes heures, tu m’a vu évoluer dans ce monde disproportionné, tu as appris à lire dans mes yeux inquiets, mais tu n’as pas sût tenir ta place à mes côtés… Et aujourd’hui, voilà, tu es mon étranger. Etranger que j’aime malgré tout, malgré ton absence, malgré tes humeurs, malgré mes pleurs ou ma froideur. Etranger que je croise un jour par ci, que j’oublie des jours durant, étranger qui pourtant vit sûrement intensément. Alors cette espace entre nous, cette distance tiède dans nos propos, cette insouciance de tous les mots, je la constate simplement. Je vois que plus rien n’est pareil, que plus rien ne sera jamais pareil, que cette comédie va durer, et que l’entracte est raréfié… Dans ton fauteuil tu n’observe même plus ma scène, ne prend plus garde à ma haine, oublie mon âme tordue, ma folie, mon chemin perdu…
Etrange étranger que mon cœur poursuit, frère dont l’ère est aujourd’hui ennuie…

*Oublie de me regarder et j’oublie d’exister*

MissSue ... un mot ... Wouaou ... c'est vraiment très beau !!

Merci les filles je dois être vraiment atteinte de la maladie de l'écriture moi... est-ce grave docteur?

Citation :

En fait, je ne suis pas complètement seule, en réalité, il existe bien des gens comme moi. Des personnes qui tournent sur la terre, étouffent, tentent de se créer, cherchent à comprendre… Comprendre, comprendre pourquoi on est là, pourquoi tout ça existe, pourquoi la vie se vit et pourquoi on le croit. Fratrie décalée, communauté rejeté, froissée, émiettée... On se retrouve pourtant tous au même point, d’un bout à l’autre de ce monde, à errer à la recherche de cette chose incompréhensible qu’est le sens. Sens du vent, sens du tourment, sens de soi, sens en bas… En bas de toi, et du pourquoi, le quoi éternel, questions universelles… Cette nuée d’hirondelle, de poses, de ritournelles, ce chant obséquieux, ces amours douteux, ce tourbillon de folie, ce voile de mélancolie, cette fin insoutenable, ce cri, cette vie, ce calme… J’ai honte de ne pouvoir voir, je pleure de ne pouvoir croire, je pleure de trop savoir… Et voilà, je repars.

missSue a écrit:

Merci les filles je dois être vraiment atteinte de la maladie de l'écriture moi... est-ce grave docteur?

Citation :

En fait, je ne suis pas complètement seule, en réalité, il existe bien des gens comme moi. Des personnes qui tournent sur la terre, étouffent, tentent de se créer, cherchent à comprendre…

Heureusement que tu es là MissSue , et non, ce n'est pas grave, c'est juste...normal...

Merci Lady Clare...

Citation :

*J’ai vu une silhouette dans la rue déserte. Le ciel était si bas qu’on pouvait le toucher des doigts, et je marchais, oublieuse de tout et surtout de moi. J’ai suivi cette ombre silencieuse, cherchant à comprendre où elle voulait me mener, vers quel destin elle me conduisait.
Soudain, elle s’est arrêtée. Moi aussi.
Elle a disparue dans un soupir.
Mes rêves se sont éveillés, il faisait jour.
J’ai perdu un ange ce matin…*

c'est toi l'ange MissSue................;

Mee yung, le premier me fait penser à Angel...
Le second est plutôt drôle...En tout cas, c'est bien écrit!!!

Merci ^^

Merci Mee Yung

Pour lady Clare



En pensant à Mee Yung



Pour tout le monde :

Clinchamps, déjà l'oeuvre bravo

tu mets encore dans le mille MissSue, ...c'est la plénitude....

merci Lady clare

Citation :

La lune regarde les rêveurs et se moque
Elle connait l’amour défait qu’ils invoquent,
Elle se rit des soupirs insomniaques,
L’éternelle couronnée de beauté démoniaque.
Et l’Homme baisse la tête et reprend ses heures
Cherchant inlassablement une lueur de douceur…

En réponse à Miss Sue

Insomnie mon amie !

insomnie, certaines nuits
Tu me tiens compagnie.
J'entends le vent geindre
Au cœur de la nuit sombre.

Seule, devant une tombe,
Un lourd devoir m'incombe :
Un devoir de mémoire
Sans aucun espoir.

Les filles, ce que vous écrivez est vraiment magnifique ! Vous avez un de ces talents !

Toujours autant de talent, merci

encore une fois inspiré par toi, missSue.



Moi aussi, je la connais, la sorcière !

bravo Clinchamps,

bravo Clinchamps!!
Mee Yung mon amie!!

Citation :

Le sapin paraissait ridicule, elle le pensait aussi. Mais là encore, c’était de la comédie, et elle disposait les guirlandes d’un air enjoué, la tête pourtant remplie de serpents desséchés.
Quand elle dût placer l’étoile au sommet, elle réprima une moue amère: qu’ils étaient loin ses rêves d’enfant! Qu’il était pâle le souvenir des noëls d’antan où son cœur carillonnait à la vue des illuminations colorées, et où un feu d’artifice réel explosait dans ses yeux à l’approche de la fête dorée…

Aujourd’hui, ces épines lui crèvent l’âme, et elle voudrait pouvoir changer le temps et tout recommencer…
Comme chaque année, elle range les boîtes vides et balaye les éclats de paillètes, comme elle nettoierait son passé, d’un mouvement saccadé et ferme.

Voilà, le sapin est décoré, la tradition respectée, les apparences «sauvées»...
Mais elle ne peut s’empêcher de penser que tout ça est déplacé, et comme l’étoile filante, elle se sait éphémère, elle a peur tout d’un coup que cela ne finisse trop vite, éclat de poussière..