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 La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James

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Kusanagi
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MessageSujet: Re: La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James   La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 Icon_minitimeLun 16 Fév 2015 - 16:32

Intéressant l'article de la psychiatre, FabCamilla... même si personnellement, je ne suis pas tout à fait d'accord avec ses affirmations qui implique le mariage (influence de la culture et de l'éducation sans doute ^^) mais son analyse est juste. Dans cette vidéo, l'intervenant compare avec 9 semaine 1/2
https://youtu.be/y2cwzoEE9jk
qui parle aussi de relation empoisonnée de façon explicite (mais là encore remarqué, les gens ont retenu quoi.... le côté sexy... Rolling Eyes )

Il y a dans son texte une chose avec laquelle je suis totalement d'accord, en dehors du j'aime/j'aime pas, c'est bien/c'est nul, c'est dangereux/c'est pas dangereux.... c'est ça:

Citation :
Don’t allow yourself to be manipulated! The people behind the movie just want your money; they have no concern whatsoever about you and your dreams.

Parce que OUI!!! C'est du marketing, juste du marketing!

Des livres sur avec du sexe, de la romance, des relations tordues, mal écrit.... y'en a déjà) eu.

Des tas. Rien qu'avec tout ce que produit Harlequin en VO, dans le lot on doit avoir de sacrés bouses. Alors imaginez, avec tous les éditeurs rien qu'anglo-saxon qui publient de la romance, des histoires de ce genre, rien que sur les 50 dernières années, il y a de quoi faire. Et qui sont sûrement tombée entre les mains d'un lectorat jeune en questionnement sur l'amour....

Mais là, on nous a vendu un truc.... même pas génial. Juste à lire, parce que c'était trop original.... l'histoire? Nope
Les actions? Euh... non plus en fait. Bon si ça on nous l'a un peu vendu comme ça...

Mais non on nous a vendu l'endroit d'où venait l'histoire... le monde de la fanfiction... et cet univers extraordinaire à défricher à la recherche de nouveaux talents:

Internet*.

Regardez bien, Mme EL James, productrice de son état avec un mari dans le monde de l'édition écrit une fanfic sur Twilight... Twilight avec du sexe. C'est trop bien plein de gens lisent et là....quelqu'un dit "oh si on l'éditait puisque plein de gens lisent" (vous vous rappelez "époux dans le monde de l'édition" ). Bon on va changez plein de choses parce que les droits d'auteur toussa, mais on va vendre ça en mettant bien en avant "millions de lecteurs" "fanfic de Twilight" "sexe" (le sexe, ça fait toujours vendre Twisted Evil ). Donc ça se vend. Et dès le début, y'a des gens qui font "euh, c'est nul non?". mais là attention on a tout prévu.... ça relance la sexualité (on a toujours l'amie d'une amie qui a essayé plein de trucs et qui a découvert que subitement elle pouvait coucher avec son mari) (moi perso là, je me suis dit qu'aux States, les nanas devaient recevoir l'éducation d'une jeune fille de la bonne société victorienne c'est juste pas possible).
Et dans le reste du monde, on vient vous sortir la même chose avec en prime "eh ça a relancé le sexualité du monde anglo-saxon!" (devaient être vachement en berne les gars... la crise, toussa, je suppose....)

Bref on nous a vendu un produit, un besoin... une nouvelle niche éditoriale (hello tout les simili Fifty Shade) et marketing (hello produits dérivés).

Et c'est comme ça que vous vous retrouvez avec des discussions ubuesques à la machine à café avec des gens qui sont trop content d'avoir lu/vu 50 nuances de Grey (parce que c'est à lire, même en rougissant, même si c'est nul) (nana parce que le pire c'est qu'ils vous disent "c'est pas génial") mais en vous sortant "mais c'est une histoire d'amûûûûûr" et que quand vous sortez:
1 - vous avez lu, vous n'avez pas aimer, c'était nul et vous n'allez pas vous étendre sur l'histoire d'amour, parce que voilà...
2 - le monde de la romance est plus vaste que ça, quand même...

On vous rétorque limite "ouais mais je ne vais pas lire des Harlequins"

Suspect Rolling Eyes Suspect

Là, vous commencez dans votre tête à développer une rhétorique marxiste sur l'abrutissement des masses par la société capitaliste, le rôle du marketing dans le prolongement d'une société inégalitaire et le besoin de la lutte des classes.... et vous pensez aussi très fort au syndrome de l'infirmière et à celui de Cendrillon...


*quand on n'est pas dans l'option inverse "Aaaah internet c'est le grand Satan " (oui on vit dans un monde un poil shizophrène, mais passons)
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MessageSujet: Re: La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James   La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 Icon_minitimeLun 16 Fév 2015 - 16:38

Kusa, merci pour ton post. Ca a le mérite de remettre 50 shades à sa place, et de me remettre les idées en place. On débat, on débat, mais finalement pour pas grand chose. lol!
J'ai lu un journaliste l'autre fois, qui disait que ça avait beau être aujourd'hui un phénomène de société, d'après lui, ça ne ferait pas long feu. Rolling Eyes Je te crois quand tu dis qu'il y a de la romance bien mieux. Et de mon côté, je confirme qu'il existe de bien meilleures fanfictions (je parle déjà du style de l'écriture).
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MessageSujet: Re: La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James   La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 Icon_minitimeLun 16 Fév 2015 - 16:46

@ Annwvyn :

Citation :
Encore ! C'est dingue Dérinoé, mais à chaque fois que je te croise, tu sembles râler sur le forum. J'avoue que ça me fatigue un brin énormément.

 Je vois que tu me suis avec attention, Annwvyn. Wink

Alors écoute, je peux te conseiller un décontractant musculaire ou, éventuellement, si le coup de pompe est irrésistible, une petite sieste en chambre tempérée. Tu verras que l’un comme l’autre sont tout à fait efficaces contre les baisses de régime intempestives de ce type.

Cela étant dit, petit rappel chronologique des faits: dans la mesure où tu réponds à l’une des mes interventions, il est peu probable que tu échappes à ma manière de m’exprimer et à mon point de vue. La seule chose que je puisse te recommander, en toute amitié, si ma personne t'est insupportable, c’est de ne plus t’arrêter à mes messages et d’éviter de me répondre à l’avenir.


Citation :
Mais moi aussi, je lis pour me divertir. Simplement, je ne peux m'empêcher d'être imprégnée de façon assez forte par mes lectures. Je suis peut-être seule dans ce cas, mais c'est un fait.

Entre la thèse de l’inspiration existentielle formulée dans ton précédent message et celle de l’imprégnation involontaire que tu soulèves ici, tu changes déjà fortement de position.

Citation :
J'ai parlé de moi ? Il me semblait qu'on parlait du contenu d'un article, où justement l'auteur parlait de mettre en garde les jeunes lecteurs.

Tu parles donc pour les autres ? C’est un altruisme qui t’honore mais, l’expérience personnelle étant la seule qui vaille vraiment en matière littéraire, si tu veux converser de l’ouvrage, tu pourrais commencer pour nous dire ce que tu en as pensé, toi. Il me paraît relativement suspect d'anticiper les dommages encourus par des myriades de lecteurs anonymes sans se fonder a minima sur son propre vécu.

Citation :
Et encore tu parles pour moi Dérinoé.

Non. Je m’adresse à toi et je te fais part d’un jugement de valeur quant aux jugements que tu te permets toi-même d’exprimer. Le parallélisme des formes constituant la clef de rapports humains sains et harmonieux, je suis sûre que tu me comprends tout à fait.

Citation :
Je n'ai en aucune manière parlé de mes goûts personnels, donc merci de ne pas me taxer de moralisatrice.

Annwvyn a écrit:
Bref, l'auteur va peut-être un peu loin, parce que je veux croire qu'il existe des jeunes suffisamment lucides pour savoir ce qu'amour et bonheur dans un couple veulent vraiment dire.

Tu suggères ici de manière implicite mais claire qu'une personne qui s'identifierait avec l'un des deux personnages du roman, a fortiori avec Anastasia, non seulement manquerait de la plus élémentaire lucidité - laquelle ne te fait pas défaut, à toi - mais, en outre, méconnaîtrait le sens réel de l'amour et du bonheur au sein du couple. Et peut-être du sien propre.

Entends-moi bien, Annwvyn: je te reconnais parfaitement le droit d'exprimer ce point de vue et de me l'adresser les yeux dans les yeux. Mais, dans un même temps, je me reconnais également le droit d'y répondre à ma guise et, par retour de courrier, de te faire part de l'avis que m'inspire un jugement si péremptoire. (Je suis un peu Charlie, moi aussi.)


Mais encore une fois, j’attends ton point de vue sur l'un des livres avec impatience.

Citation :
Et je n'ai absolument rien contre une manière différente de vivre l'amour. Donc merci de ne pas m'insulter sans savoir.

Je réponds à ce que tu donnes à lire, Annwvyn. Quant aux insultes, tu sais, elles vont, elles viennent et se répartissent équitablement entre les membres de la présente discussion. Il n’y a donc pas lieu de t’alarmer.

Citation :
Simplement, en ce qui concerne 50 nuances, je recommande la prudence : ce que dit l'auteur de l'article, c'est que les jeunes vont lire ce livre sans y réfléchir, en prenant pour argent comptant que c'est LE modèle à suivre, que LE modèle est la petite jeune qui doit écouter le beau gosse autoritaire. Et ce que je dis, c'est que ce roman a été si publié, si lu, et si diffusé, qu'il prend une place de modèle que d'autres romans plus violents, érotiques, ou autres, n'auront jamais.

Comme je l’écrivais plus haut, il n’est absolument aucune raison de supposer que ces romans soient reçus comme des manuels par qui que ce soit. Pas plus qu’un thriller sanglant ou le récit romanesque d’un infanticide, par exemple, ne constitueront a priori des sources d'inspirations pour les lecteurs. C’est un préjugé infondé que d'affirmer que la littérature de fiction, à commencer par cette trilogie-là, pourrait servir d’inspiration ou de modèle de vie à des individus laissés à la merci d'une imagination débridée. Si c'était le cas, je m'étonnerais du reste que les mises en garde que nous observons sur ce fil ne soient pas pléthore au sein du Forum, tant les livres décrivant des relations glauques, malsaines et parfois criminelles jalonnent nos discussions.

Ce livre ne nourrit aucune ambition philosophique et n'entend ni dépeindre un modèle de couple à suivre, ni fonder une école de vie à l'image de Christian et d'Anastasia: il s'agit d'une fantaisie, rédigée pour divertir, amuser et détendre. Qu'elle n'atteigne pas son but auprès de toute une frange de la population me paraît non seulement parfaitement compréhensible mais, en outre, tout à fait inévitable. En revanche, je crois qu'elle ne cherche ni à inspirer, ni à imprégner, ni à rassembler, ni à conquérir. Pas plus que n'importe quel roman discuté sur ce Forum.

Je maintiens que la question des relations consensuelles entre dominant et dominé est extrêmement mal perçue par toute une frange de la population dont ce fil, au vu de ce que j'en ai lu, me paraît être un excellent représentant.

@ FabCamilla:


Citation :
Un lien dans la discussion de l'article posté plus haut; Lettre d'un psychiatre aux jeunes à propos de 50 nuances de gris

Merci pour le diagnostic. Wink

Non, blague à part, je nourris quelque défiance à l'égard des médecins capables de diagnostiquer des personnages de fiction et tout un pan de lectorat qu'ils n'ont jamais rencontré. Enfin bon, là, je fais ma pénible, quand même.


Dernière édition par Dérinoé le Mar 17 Fév 2015 - 19:01, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James   La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 Icon_minitimeLun 16 Fév 2015 - 16:59

Team Kusa!!!! lol!

Je poste une image qui m'a fait rire ... jaune .. Parce que bon tellement vraie ...et qui montre bien l'hypocrisie ambiante. Sous prétexte que Grey est amoureux (et beau disons le) il est moins condamnable que DSK qui lui choisi des professionnelles?

La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 1118sd0

Ensuite concernant les liens de Fabcamilla, et même si des livres et films ont fait pire (est-ce vraiment une justification?), on a le droit de s'interroger sur la "normalisation" de ces relations bancales. Parce que 50 nuances est le premier d'une loooooongue liste dont After qui est destiné à un public plus jeune (notamment les fans des One direction). Je trouve dangereux la banalisation de la violence faite aux femmes sous le prétexte de l'amouuuuuuur, on glamourise une relation qui dans la réalité finirait super mal! (J'ai une amie qui lit le livre utilisé pour faire le téléfilm L'emprise sur une femme battue qui est passé sur TF1 et on retrouve beaucoup de corrélations entre les histoires).

Mais tout le problème de 50 nuances vient de là ... On nous fait croire à l'amour médicament! Désolée mais ça n'existe pas!!!

Citation :
5.   Christian’s emotional problems are cured by Anastasia’s love.

Only in a movie. In the real world, Christian wouldn’t change to any significant degree. If Anastasia was fulfilled by helping emotionally disturbed people, she should have become a psychiatrist or social worker.

Enfin, il y a autre chose qui me fait rire, ce sont les interviews de Jamie Dornan... Euh il est pas à l'aise! Il ne défend pas son film avec passion, c'est le moins que l'on puisse dire!

Il a déclaré en parlant des scènes dans la chambre rouge :"je suis rentré chez moi pour retrouver ma femme et ma fille – et j’ai pris une longue douche avant de les toucher"!

C'est qu'il y a un malaise quelque part non???

On et au cas où ... Je l'ai lu, enfin j'ai lu le premier parce que je me suis refusée à donner environs 50e pour trois bouquins mal écrits et malsains.
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MessageSujet: Re: La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James   La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 Icon_minitimeLun 16 Fév 2015 - 17:17

Dérinoé a écrit:
Cela étant dit, petit rappel chronologique des faits: dans la mesure où tu réponds à l’une des mes interventions, il est peu probable que tu échappes à ma manière de m’exprimer et à mon point de vue. La seule chose que je puisse te recommander, en toute amitié, si ma personne t'est insupportable, c’est de ne plus t’arrêter à mes messages et d’éviter de me répondre à l’avenir.
Difficile de t'éviter en bleu sur un forum super public ! lol!

Citation :
Entre la thèse de l’inspiration existentielle formulée dans ton précédent message et celle de l’imprégnation involontaire que tu soulèves ici, tu changes déjà fortement de position.
Non, non, c'est bien ma position. sunny D'une œuvre à l'autre, mon imprégnation varie, mais certaines sont de réelles sources d'inspiration pour moi.

Citation :
Tu parles donc pour les autres ?
J'essayais gentiment de t'expliquer le point de vue de la journaliste, que tu affirmais ne pas comprendre. La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 371150 Mais quand je vois tes réponses pleine d'animosité envers moi, alors que je parle sans méchanceté, je regrette franchement d'avoir pris la peine de répondre.

Citation :
Je m’adresse à toi et je te fais part d’un jugement de valeur quant aux jugements que tu te permets toi-même d’exprimer.
Mais je juge qui ? scratch Je ne sais même pas de quoi tu me parles là ! Et encore une fois, tu n'as aucune idée de la manière dont je vis. No

Citation :
Tu suggères ici de manière implicite mais claire qu'une personne qui s'identifierait avec l'un des deux personnages du roman, a fortiori avec Anastasia, non seulement manquerait de la plus élémentaire lucidité

Nope. Suspect Anastasia fait ce qu'elle veut. Moi je dis juste qu'un petit jeune doit réfléchir avant de s'engager sur la même voie qu'Anastasia. C'est une voie différente et moins aisée, qu'il ne faut simplement pas prendre à la légère. Elle est une fille qui pense oui, quand elle dit non, tant mieux pour elle. Je connais des personnes qui font ce choix (et je ne juge pas, puisque ça les rend heureux ! Ce sont d'ailleurs des amis proches). Simplement, il faut être en mesure de bien juger. Un succès comme 50 nuances, c'est forcément un modèle pour une génération, que tu le veuilles ou non. Et à lui seul, ce roman ne suffit pas à te montrer tous les chemins possibles. Une fille doit aussi savoir qu'elle peut dire non. On parle des droits de la femme, là, et le respect, ça me semble fondamental. 50 nuances n'est pas une relation SM consentie, c'est Monsieur qui décide ce que Mademoiselle doit penser, et choisir une telle relation, il ne faut pas le faire à la légère.

Citation :
Mais, dans un même temps, je me reconnais également le droit d'y répondre à ma guise et, par retour de courrier, de te faire part de l'avis que m'inspire un jugement si péremptoire.
Encore une fois, je ne sais pas de quel jugement tu parles. La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 371150 Tu me fais tellement parler, et ne comprends pas un mot de ce que je dis... le débat est rendu stérile ! La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 751794

Citation :
Je réponds à ce que tu donnes à lire, Annwvny. Quant aux insultes, tu sais, elles vont, elles viennent et se répartissent équitablement entre les membres de la présente discussion. Il n’y a donc pas lieu de t’alarmer.
lol! Oui, eh bien, ce n'est pas une raison (et au passage, évite d'accrocher mon pseudo). En bonne moralisatrice que je suis (ajoute ici les qualificatifs de ton choix, réactionnaire, vieux jeu... tout ce que tu veux, tu sais bien faire), j'aime qu'on me respecte ! Et oui, c'est mon choix à moi (pas original, peut être de demander le respect des membres du forum, il n'empêche, j'en suis toujours là... ouh la fille rétrograde ! La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 302347).

Citation :
Je maintiens que la question des relations consensuelles entre dominant et dominé est extrêmement mal perçue par toute une frange de la population dont ce fil, au vu de ce que j'en ai lu, me paraît être un excellent représentant.
La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 214856 La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 371150 La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 751794 La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 751794 La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 751794 Ok, bon je crois que ça ne sert ça à rien d'exprimer son point de vue ici... vu que quoiqu'on dise, on est mis dans la *** de case de moralisateur. Ca me fend le cœur d'être en face de quelqu'un qui ne veut pas comprendre ce que je dis. Et donc, sur ce, salut. Encore un topic à fuir.

EDIT : et Gaelle, je te plussoie. Que pense Dérinoé de DSK ?


Dernière édition par Annwvyn le Lun 16 Fév 2015 - 17:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James   La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 Icon_minitimeLun 16 Fév 2015 - 17:34

Citation :
Que pense Dérinoé de DSK ?

On évite de parler de politique (ou de personnalité politique puisque cette affaire va au-delà) sur ce forum, s'il vous plait Very Happy .


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MessageSujet: Re: La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James   La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 Icon_minitimeLun 16 Fév 2015 - 17:41

Je n'ai jamais parlé politique, juste comparé deux situations similaires dont une est taxée de sordide (parce qu'elle l'est ) et l'autre de conte de fée des temps moderne sous couvert de romance alors qu'elle est aussi sordide.
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MessageSujet: Re: La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James   La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 Icon_minitimeLun 16 Fév 2015 - 17:50

Je réagissais surtout à l'edit d'Annwvyn. L'image que tu as posté peut à mon avis passer  mais ce n'est pas le lieu pour un débat sur DSK et ce que Dérinoé (ou qui que ce soit d'autre ici d'ailleurs) en pense. Donc on se concentre sur les livre et l'adaptation et tout le monde essaie de garder un ton courtois dans ses échanges.

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MessageSujet: Re: La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James   La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 Icon_minitimeMar 17 Fév 2015 - 7:03

@ Annwvyn:

Citation :
Difficile de t'éviter en bleu sur un forum super public ! lol!

Tu sais que ça me fait plaisir, ce que tu me dis là? Wink

Citation :
J'essayais gentiment de t'expliquer le point de vue de la journaliste, que tu affirmais ne pas comprendre. Mais quand je vois tes réponses pleine d'animosité envers moi, alors que je parle sans méchanceté, je regrette franchement d'avoir pris la peine de répondre.

Ne regrette rien: je suis très sensible à ta gentillesse.

Citation :
Mais je juge qui ? scratch Je ne sais même pas de quoi tu me parles là ! Et encore une fois, tu n'as aucune idée de la manière dont je vis. No

Je me contente de te lire, Annwvyn. Je ne rentre jamais en matière sur la vie présumée de mes interlocuteurs. En aucun cas.

Citation :
Nope. Suspect Anastasia fait ce qu'elle veut. Moi je dis juste qu'un petit jeune doit réfléchir avant de s'engager sur la même voie qu'Anastasia. C'est une voie différente et moins aisée, qu'il ne faut simplement pas prendre à la légère. Elle est une fille qui pense oui, quand elle dit non, tant mieux pour elle. Je connais des personnes qui font ce choix (et je ne juge pas, puisque ça les rend heureux ! Ce sont d'ailleurs des amis proches). Simplement, il faut être en mesure de bien juger.

Ton discours varie, d'un message à l'autre, et ta ligne de défense avec lui. C'est la raison pour laquelle, en ce qui me concerne, j'ai les plus grandes difficultés à te suivre, sur le fond de ton discours.

Dans ta première intervention, tu affirmais que ce mode relationnel était fondamentalement délétère et que tu espérais voir émerger suffisamment de lucidité chez le lectorat encore jeune pour qu'il se tourne vers une vie amoureuse aux antipodes de celle qu'il pourrait découvrir au sein de la trilogie. Il me semble que tu te plaçais tout à fait dans la continuité de la condamnation proférée par l'article de Michelle Lewsen.

Maintenant, tu sembles plutôt suggérer qu'il s'agit d'un mode de relation tout à fait acceptable, pour autant qu'il soit réservé à un public averti. Un mode de relation qui, la maturité aidant, peut rendre des individus très heureux, comme en attestent plusieurs de tes proches.

Sur le second point, je te répondrai qu'il ne faut pas plus de jugeote pour se lancer dans une relation de ce type qu'il n'en faut idéalement dans tous les rapports humains, qu'il s'agisse d'amour, d'amitié ou de travail. A côtoyer d'autres individus et à vivre en société, on risque toujours d'être manipulé, agressé ou blessé (moralement) et, sur le plan amoureux, le genre de relation sexuelle entretenue avec le partenaire n'est pas déterminant quant au degré de jugeote requis.

Toutes les relations sont des pentes glissantes, tous les sentiments des savons posés sur le chemin. Et nous, humains, marchons toujours la tête en l'air, c'est bien connu. Faire d'une relation comme celle de Christian et d'Anastasia un cas particulier, soumis à des précautions d'un genre bien spécial, est tout à fait injustifié.


Citation :
Un succès comme 50 nuances, c'est forcément un modèle pour une génération, que tu le veuilles ou non.

Je ne pense pas, non.

Pas plus que la relation vécue par Jack et Rose dans Titanic (1997) de James Cameron - l'un des plus grands succès au box-office mondial, toutes catégories confondues - n'a été un modèle pour les adolescents de ma génération. Il s'agissait juste d'une belle romance propice à susciter le rêve et l'évasion en offrant aux spectateurs un agréable moment de rêve et de détente.

Je ne crois pas que Rose ait constitué une réelle inspiration de rébellion chez des jeunes gens oppressés par leur milieu ou leur mode de vie familial. Je ne crois pas que son histoire inattendue avec Jack ait incité une majorité d'entre nous à franchir le pont des barrières sociales pour découvrir d'autres univers. Je ne crois pas que le talent, le courage et l'intelligence de ce jeune homme sans le sou nous aient inspiré un salvateur mépris des apparences et des codes sociaux-économiques. Et Dieu sait, pourtant, si ce film était déjà culte quelques heures après sa sortie. Largement plus que Cinquante Nuances de Grey!

Nonobstant les tragiques évènements maritimes recréés, Titanic représentait un conte de fée plein de charme et de passion où, le temps d'une projection, chacun se projetait dans les rôles qui l'interpelaient le plus. Et rien d'autre. Je pense qu'il en sera de même pour les adaptations de la trilogie de Cinquante Nuances de Grey, comme pour de très nombreux autres grands succès de la romance internationale.

Si en 1997 la jeunesse n'était pas dupe de la différence entre réalité et fiction, je ne vois pas comment aujourd'hui, avec l'accès à l'information démultiplié qui est le nôtre, des adolescents pourraient se perdre, subjugués jusqu'à l'envoûtement, dans un film que rien, à aucun niveau, ne présente comme un éventuel modèle social, moral ou psychologique.


Citation :
Et à lui seul, ce roman ne suffit pas à te montrer tous les chemins possibles. Une fille doit aussi savoir qu'elle peut dire non. On parle des droits de la femme, là, et le respect, ça me semble fondamental. 50 nuances n'est pas une relation SM consentie, c'est Monsieur qui décide ce que Mademoiselle doit penser, et choisir une telle relation, il ne faut pas le faire à la légère.

Ma question sera très simple: as-tu lu au moins l'un des trois livres et, si oui, peux-tu me citer au moins un passage précis où le libre-arbitre et les droits fondamentaux d'Anastasia ne sont pas respectés par Christian? Autrement dit, un épisode où son absence de consentement aurait induit de graves dégâts sexuels, physiques ou psychiques, engendrant une destruction profonde de sa personne?

Anastasia est libre à chaque étape de la relation, du jour de leur rencontre jusqu'à la dernière page du tome final. Et si elle souffre de temps en temps - comme les héros souffrent toujours dans les histoires d'amour -, ce n'est ni plus, ni moins que Christian, et jamais, du reste, pour des raisons liées au non-respect de son libre-arbitre.


Citation :
Encore une fois, je ne sais pas de quel jugement tu parles.  Tu me fais tellement parler, et ne comprends pas un mot de ce que je dis... le débat est rendu stérile !

Je me demande si, toi, tu comprends ce que tu écris. Tu sembles n'avoir pas conscience des présupposés et des implications de tes propres propos. Le fait que tu te sentes par ailleurs très rapidement insultée sans te rendre compte que tu profères toi-même des jugements assez délicats sur autrui, et peut-être sur certains lecteurs de ce Forum, me paraît très révélateur de ce fonctionnement. Quand on va au bal, il faut danser - et accepter que les autres dansent aussi.

Citation :
lol! Oui, eh bien, ce n'est pas une raison (et au passage, évite d'accrocher mon pseudo). En bonne moralisatrice que je suis (ajoute ici les qualificatifs de ton choix, réactionnaire, vieux jeu... tout ce que tu veux, tu sais bien faire), j'aime qu'on me respecte ! Et oui, c'est mon choix à moi (pas original, peut être de demander le respect des membres du forum, il n'empêche, j'en suis toujours là... ouh la fille rétrograde ! ).

"Sois le changement que tu veux voir en ce monde", comme le disait très justement Gandhi.

Citation :
Ok, bon je crois que ça ne sert ça à rien d'exprimer son point de vue ici... vu que quoiqu'on dise, on est mis dans la *** de case de moralisateur. Ca me fend le cœur d'être en face de quelqu'un qui ne veut pas comprendre ce que je dis. Et donc, sur ce, salut. Encore un topic à fuir.

Tu vois, je savais bien, nonobstant le bleu, que tu trouverais sans problème le chemin pour m'éviter. Wink

@ Gaelle:


Citation :
Mais tout le problème de 50 nuances vient de là ... On nous fait croire à l'amour médicament! Désolée mais ça n'existe pas!!!

D'abord, je ne sais pas si l'amour-médicament existe ou non. Moi, j'ai le sentiment que nous ne guérissons des pires souffrances infligées par la vie que dans la chaleur des sentiments que diffusent certains être bienveillants, autour de nous. Et l'amour me paraît participer de cette heureuse et rare diffusion. C'est d'ailleurs le sujet de très nombreuses romances et, d'une manière général, de tout un pan de la littérature et du cinéma.

Cela étant dit, je t'accorde tout à fait que la représentation de l'amour-soigneur au sein de cette trilogie n'est pas réaliste, d'un point de vue psychologique. Il me paraît évident, du reste, qu'elle ne s'inscrit pas dans ce registre-là et, partant, j'estime que les livres ou le film ne font croire au principe de l'amour-médicament qu'à ceux qui veulent bien y adhérer de toutes façons. C'est un peu comme si l'on s'offusquait que Pretty Woman de Gary Marschall (1990), conte de fée hollywoodien librement inspiré de l'histoire de Cendrillon, nous "fasse croire" à la rédemption de la misère sociale ou morale par la rencontre fortuite et inespérée du grand amour. Je crois que les livres d'E.L. James, pas plus que Pretty Woman du reste, ne sont modelés pour instiller des pensées de ce type à leur public.

Dans la mesure où Cinquante Nuances de Grey se présente comme le récit d'un fantasme à grande échelle, je m'étonne que l'on puisse y déceler une quelconque inspiration philosophique ou psychologique. Il y a là un décalage étonnant entre le genre dont relève cette saga et la réception qui est la tienne, Gaelle - et plus généralement la vôtre sur ce fil.
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MessageSujet: Re: La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James   La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 Icon_minitimeSam 21 Fév 2015 - 9:17

Tombée sur cette perle de littérature critique sobrement intitulée Misogyne, raciste et ultracapitaliste: Fifty Shades of Grey est bel et bien très pervers. Ce morceau d’anthologie, rédigé par Eddy Chevalier – Agrégé en littérature anglaise et Docteur en civilisation américaine – a été publié le 16 Février 2015 sur le blog Culture Pop hébergé par le journal en ligne Rue 89. Vous le trouverez en cliquant ici.

Je crois que, des myriades d’articles qui me sont tombés des sous la mains à un moment donné, celui-ci compte parmi les analyses à la fois les plus indigentes et les plus hallucinantes qui soient.

Je laisse les conclusions d’ordre psychologique, sociale et politique à leur auteur, chacun étant libre d’interpréter le sens et la portée de la trilogie ou de son adaptation selon sa grille de lecture propre. En revanche d’un point de vue littéraire, quasiment tout ce qu’écrit Eddy Chevalier est faux. Factuellement faux, au vu du récit des évènements et des comportements explicitement livrés par les romans. Ou, pour le dire autrement, l’auteur de ce billet réécrit l’histoire en substituant, aux épisodes bien réels, des scènes, des informations ou des agencements de son cru.

Je trouve intéressant de vous relayer cet article car il dévoile à la pleine lumière du jour un ressort de la critique par trop souvent constaté ces derniers temps. Dans la plupart des articles négatifs portant sur les livres ou sur le film, les auteurs avancent des analyses reposant sur des faits inexistant, sans pour autant jamais situer précisément la base textuelle de leurs démonstrations erronées – et pour cause, puisque cette base n'existe pas. Or, dans ce cas-ci, Eddy Chevalier dévoile le pot aux roses en commençant par analyser un récit imaginaire qu’il substitue à l’histoire effectivement proposée par E. L. James avant de passer, dans un second temps, à des conclusions qui, de facto, répercutent les erreurs ou les approximations présentes dans la première partie de l’exposé.

Je pourrais reprendre et corriger une à une la quasi-totalité des assertions avancées par l'auteur quant au scénario et aux personnages de l'histoire. Tout est faux, inexact, tendancieux ou incomplet. Espérons qu'Eddy Chevalier ne se lance pas dans une carrière de Procureur: la faute professionnelle lui pendrait au nez assez rapidement.

À noter: certains commentaires postés à la suite de l'article, aussi instructifs qu'hilarants. J'attends avec impatience que la communauté asiatique, vraisemblablement bien représentée à Seattle, porte plainte pour la grave discrimination visuelle dont elle est l'objet au sein de ce film.

Quant à la grande conclusion résumée par le titre de l'article... Comment vous dire? Il reste encore le week-end pour décongestionner. (Ou pas.)
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MessageSujet: Re: La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James   La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 Icon_minitimeMar 24 Fév 2015 - 8:57

bonjour! Je ne suis pas sur le forum depuis longtemps, que depuis ce matin en fait (lol) mais je voulais juste dire que je suis d'accord avec tout ce que vous avec dit sur le film Fifty shades. J'ai été voir le film avec 3 amis et j'ai pas aimé du tout du tout. D'abord Christian il décide tout : mais pas seulement au lit. Mais il décide tout dans la vie de sa copine aussi et il rentre même dans son appartement sans sa permission, alors qu'elle est là et qu'elle range ses affaires sans savoir qu'il va venir. Il lui offre des gros cadeaux même si elle n'en a pas envie: il n'écoute jamais ce qu'elle dit, ni ce qu'elle veut, ni ce qu'elle pense. C'est comme s'il était tout seul dans sa relation et qu'elle n'existait pas.

Pire truc, que je mets sous spoiler pour celles qui veulent quand même aller voir:

Spoiler:

Sinon les acteurs étaient bien. Ils jouaient bien et ils sont très beaux. Et la musique estr bien aussi, avec des morceaux intenses comme Beyoncé.  drunkendrunkendrunken
Juste Dérinoé je t'agresse pas mais je ne comprends pas du tout ce que tu aimes dans le film. C'est une relation trop bizarre, ils ne sont pas comme des amoureux mais comme un maître avec sa servante. Il veut tout gérer dans sa vie à elle, il ne lui demande jamais son avis, c'est hypermalsain. Rolling Eyes Il est gentil en surface mais pour moi, ce serait plus gentil qu'il s'intéresse à ce qu'elle pense et qu'il arrête d'imposer son avis et ce qu'il veut. Elle aussi, elle est un peu bizarre parce qu'elle reste malgré tout. Elle accepte tout ce qu'il fait même quand elle veut pas, et elle reste quand même. Elle peut jamais décider au lit, dire ce qu'elle a envie, ce qu'elle veut essayer. C'est pas le rêve pour une première fois, un premier copain.
Sinon je suis d'accord avec tout le monde que ça donne une vilaine image pour la femme et les relations conjugales. Je ne comprends pas comment Christian peut être un fantasme pour des femmes ou qui que ce soit.

(Pardon, pardon: j'ai corrigé les fautes de français en repassant. EmbarassedEmbarassed
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MessageSujet: Re: La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James   La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 Icon_minitimeMar 24 Fév 2015 - 10:59

milana a écrit:
Sinon je suis d'accord avec tout le monde que ça donne une vilaine image pour la femme et les relations conjugales. Je ne comprends pas comment Christian peut être un fantasme pour des femmes ou qui que ce soit.

Je suis pareille. Je ne le comprends pas du tout. Crying or Very sad

Et ce qui me fait peur, c'est d'avoir lu que ce livre avait sauvé des couples. affraid Il est vrai qu'après plusieurs années de mariage/concubinage la relation change et n'est plus aussi passionnelle qu'avant, mais bon, il suffit de faire travailler un peu son imagination, d'écoute, etc... Pas besoin de sortir le fouet, la ceinture et autre genre d'accessoire. Neutral

D'accord, les gens font ce qu'ils veulent dans leur chambre à coucher, tant que c'est entre deux adultes consentants mais là, il est clair qu'Anastasia se soumet aux volontés de Christian car il lui a fait comprendre que si elle n'acceptait pas, elle ne le reverrait jamais et comme elle est amoureuse de lui, elle accepte. No

Quant à l'histoire d'amour, je la cherche toujours... et je n'ai toujours pas compris le succès du livre. scratch
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MessageSujet: Re: La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James   La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 Icon_minitimeMar 24 Fév 2015 - 14:47

Oui April, je suis d'accord avec tout ce que tu écrit. Pour les couples qui ont aimé le film ensemble, peut-être que c'est le piment dans les scènes érotiques qui leur a donné envie de parler ensemble de comment améliorer leur vie à deux? Je trouve que l'acteur est très beau et qu'il joue bien mais je ne trouvais pas les scènes érotiques très sexys. C'était fais-ci fais-ça va ici vas là. Je pense que ca plait beaucoup aux spectateurs parce que sinon le film n'aurait pas tout son succes mais avec mes amies, on était 3 à pas avoir aimé. Et le seul garcon qui était avec nous a apprécié - on se demande bien pourquoi??  rabbit rabbit
Oui Ana est amoureuse et elle se soumet pour ça mais ce qui est triste c'est qu'ils ne parlent jamais vraiment ensemble. Lui il donne les ordres et elle, elle suit sans le contredire.
J'ai lu l'article, Dérinoé, et moi je pense que le film est assez pervers et un peu raciste aussi. C'est vrai ce que dit le journaliste. Il y a que des blancs, beaux, riches, sans un poil sur le corps avec des hélicoptères et des jets privés. On ne voit pas la vraie ville et les vraies gens. Et Christian est un peu un maniaque quand même: tout dans le contrôle d'Ana. Alors je vois un peu les choses comme l'a décrit le journaliste dans l'article lol
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MessageSujet: Re: La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James   La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 Icon_minitimeMar 24 Fév 2015 - 21:11

@ Milana:

Citation :
bonjour! Je ne suis pas sur le forum depuis longtemps, que depuis ce matin en fait (lol)

Bienvenue donc. Wink

Citation :
Juste Dérinoé je t'agresse pas (...)

No offense, Milana. Heureusement que les avis divergent: le monde n'en est que plus supportable et intéressant. Wink

Citation :
(...) mais je ne comprends pas du tout ce que tu aimes dans le film.

Je n'ai pas vu le film. À ce jour, je ne connais que les livres - dont j'ai dû donner compte-rendu sur ce fil il y a quelques temps déjà. Toutefois, dans la mesure où le contenu de l'adaptation recoupe vraisemblablement celui de la trilogie, ce que je dis des livres peut tout à fait s'appliquer au film, en effet.

Citation :
C'est une relation trop bizarre, ils ne sont pas comme des amoureux mais comme un maître avec sa servante. Il veut tout gérer dans sa vie à elle, il ne lui demande jamais son avis, c'est hypermalsain. Il est gentil en surface mais pour moi, ce serait plus gentil qu'il s'intéresse à ce qu'elle pense et qu'il arrête d'imposer son avis et ce qu'il veut.

Dans les livres, il s'intéresse beaucoup à ce qu'elle pense.

Il ne s'intéresse même qu'à ça - et c'est d'ailleurs l'un des éléments que j'ai trouvés les moins crédibles sur le plan psychologique et les plus écoeurants sur le plan romanesque: ces gens-là passent leur temps à s'entre-demander ce qu'ils éprouvent, ce qu'ils ressentent, ce qu'ils désirent, ce qu'ils redoutent, ce qu'ils attendent, ce qu'ils espèrent. Ils font grand cas des émotions de l'autre, au point même que toute préoccupation annexe s'en trouve annihilée. Un tel dévouement à la psychologie du conjoint confine à l'étouffement et, selon moi, l'histoire aurait gagné en épaisseur, en mystère et en profondeur si les personnages avaient entretenu les uns vis-à-vis des autres des zones d'ombre ou des moments d'éloignement plus profonds et plus nombreux.

Cela dit, je ne sais pas si j'ai aimé les livres, comme je peux dire, par exemple, que j'aime Belle du Seigneur d'Albert Cohen ou L'Allée du Roi de Françoise Chandernagor. J'ai trouvé cette lecture plaisante, facile, divertissante et assez prenante pour me donner envie d'aller jusqu'à la dernière page du troisième Tome. Pas plus. Pas moins non plus.


Citation :
Elle aussi, elle est un peu bizarre parce qu'elle reste malgré tout.

Elle est amoureuse. Lui aussi, d'ailleurs. De fait, chacun d'eux tente de surmonter ses réticences ou ses appréhensions afin de complaire aux désirs de l'autre. Christian fait lui-même beaucoup d'efforts pour accéder aux demandes de sa belle. Du point de vue de l'éducation sentimentale et des concessions qu'elle exige, je trouve même l'histoire tout à fait classique: chacun arrive avec ses valises de craintes ou de problèmes et doit apprendre à vider ses bagages, pièce par pièce, pour rendre la vie commune possible et agréable. La trame a déjà lustré quelques planchers.

Citation :
Sinon je suis d'accord avec tout le monde que ça donne une vilaine image pour la femme et les relations conjugales. Je ne comprends pas comment Christian peut être un fantasme pour des femmes ou qui que ce soit.

Ce que je ne saisis pas, c'est en quoi Anastasia représenterait "La Femme". Pas plus, d'ailleurs, que Christian ne représente "Le Mâle" par excellence. (Notez d'ailleurs qu'il est assez rare que la presse se fasse l'écho de mécontentements quant à des représentations masculines censément universelles et jugées peu satisfaisantes: il semble qu'une majorité d'entre nous soit tout à fait capable de faire la différence entre un caractère de fiction masculin et le reste des êtres relevant du même sexe.) De même, je ne crois pas que la relation d'Anastasia et de Christian soit pensée comme un modèle universel censé dépeindre la félicité conjugale sur terre. La fiction, contrairement à l'essai ou à la thèse, c'est l'art de l'individuel et du singulier et je ne sens, dans cette oeuvre aucune prétention d'ordre anthropologique.

Cela étant dit, je remarque que, généralement, les critiques se font entendre sur ce point lorsque la lectrice ou spectatrice ne se retrouve pas, elle, dans la figure proposée. Le fait que d'autres puissent y trouver leur compte ne l'incitera en aucun cas à revoir son jugement et à admettre qu'un personnage féminin contraire à sa propre nature puisse être paradigme général de son sexe. La sanction négative n'intervient jamais que lorsque le sujet se sent et se trouve mal représenté dans le personnage qu'on lui propose. J'ai très rarement entendu dire: "Je me retrouve totalement dans cette femme et j'approuve l'image qui en est donnée par le récit mais je ne pense pas qu'elle soit représentative de "La Femme" par essence et, de ce fait, il me semble qu'elle alimente une représentation honteusement fausse de mon sexe." J'y perçois l'empreinte d'un très fort subjectivisme, c'est-à-dire d'une tendance à se prendre soi-même comme référence de toute une catégorie.

Du reste et bien que je trouve cette trilogie tout à fait gentillette, si l'on devait mener ton raisonnement à son terme, il faudrait alors que la fiction cesse de représenter des personnages et des histoires d'amour bancals, malsains, torves ou franchement détraqués au motif que cela donnerait une mauvaise image du genre humain en général et de ses diverses catégories constitutives en particulier. Genre humain et diverses catégories qui, par la grâce du Très-Haut, ne sont en effet ni bancals, ni malsains, ni torves, ni franchement détraqués, comme chacun sait.

Dieu nous préserve d'une littérature aseptisée et bien-pensante relue et corrigée, dans une conjugaison d'efforts rare mais fructueuse, par l'aumônier du village et les Chiennes de garde.

@ April:


Citation :
Et ce qui me fait peur, c'est d'avoir lu que ce livre avait sauvé des couples. affraid Il est vrai qu'après plusieurs années de mariage/concubinage la relation change et n'est plus aussi passionnelle qu'avant, mais bon, il suffit de faire travailler un peu son imagination, d'écoute, etc... Pas besoin de sortir le fouet, la ceinture et autre genre d'accessoire. Neutral

D'abord, je suis assez certaine que les couples qui ont pu connaître un renouveau en prenant appui sur les livres ont trouvé en lui un simple médium pour se mettre à l'écoute de l'autre et faire marcher les rouages de l'imagination à quatre hémisphères. La sexualité, quelle qu'elle soit, ne fonctionne quasiment que sur ces deux ressorts et je ne vois pas comment cette trilogie aurait pu amener un mieux dans certains lits, sinon en repulpant ces organes de la vie à deux que sont l'échange et le fantasme. En somme, le texte a fait prétexte - et c'est presque l'une des plus belles raisons d'être de la littérature.

Cela étant dit, ce que je comprends pas, c'est l'ingérence du jugement moral dans une évaluation de prime abord esthétique ou psychologique. Pourquoi ce phénomène t'inspire-t-il de la peur et une forme de réprobation assez nette? Si, par exemple, un auteur décrivait l'histoire d'un couple galvanisé par un grand projet commun d'expédition au Pôle Nord et si cette romance, par son souffle épique, pouvait inspirer un renouveau à des mariages à la dérive, je suis certaine que tu ne réagirais pas de cette façon. Peut-être même saluerais-tu avec enthousiasme les effets bénéfiques d'un livre sur les discussions d'alcôve et la vie de l'oreiller?

Et cependant, si le sauvetage se fait par une ouverture à des pratiques sexuelles marginales mais tout à fait consenties, tu exprimes un jugement d'ordre moral sur le phénomène. Jugement moral reposant sur l'idée que, pour le regain d'une vie de couple essoufflée, l'imagination et l'écoute (sans le médium textuel) seraient des moyens plus honorables ou plus acceptables qu'une réorientation de certaines pratiques sexuelles. Pourquoi?

Je crois que c'est ce qui m'a frappée à la lecture de ce fil: la récurrence du jugement moral sur des pratiques jugées malsaines ou condamnables. Rares sont les comptes-rendus à faire état d'une simple indifférence personnelle. La plupart des interventions insiste sur le caractère déviant, dangereux, détraqué, honteux, inacceptable, condamnable, inaudible d'une pratique qui ne fait de mal à personne, et certainement pas à Anastasia.

Pour moi, c'est aussi bizarre que si, commentant un roman mettant en scène l'expédition dont je parlais plus haut, les lecteurs enchaînaient les jugements d'ordre éthique sur la seule base de leur peu d'intérêt pour les grands espaces blancs. J'ai le sentiment persistant que nous ne parlons pas de sexualité comme nous parlerions d'autre chose: aux goûts et aux dégoûts personnels se mêle, sur ce fil, une appréciation éthique tout à fait déroutante.


Citation :
D'accord, les gens font ce qu'ils veulent dans leur chambre à coucher, tant que c'est entre deux adultes consentants mais là, il est clair qu'Anastasia se soumet aux volontés de Christian car il lui a fait comprendre que si elle n'acceptait pas, elle ne le reverrait jamais et comme elle est amoureuse de lui, elle accepte. No

Oui. Mais lui-même se soumet aux volontés d'Anastasia en de nombreuses circonstances, et ce pour des raisons similaires. Dans la mesure où il est moins équilibré et moins pondéré qu'elle ne l'est, ses efforts lui coûtent du reste sans doute plus à lui qu'à elle.
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MessageSujet: Re: La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James   La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 Icon_minitimeMer 25 Fév 2015 - 10:31

La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 340487smileygastonlutte que de bavardages pour un livre............. inutile de  préciser que je vous ai lu attentivement et que ............. Rolling Eyes  mais que te prend-il Dérinoé de défendre une telle nullité ? hélas, ce livre n'en vaut pas la peine. (ma lecture est d'hier soir, en ligne,) vive internet.

Franchement, le texte est d'un nul... Dérinoé tu défends ce livre par esprit de contradiction, je doute réellement que tu puisses avoir pris du plaisir à lire ces lignes totalement dénuées de sens. Un phénomène littéraire non... une histoire cabriolante ... narcissique...  porno... haletante ? NON... juste des mots alignés, sans style, sans instant de grâce, sans... sans... une liasse de papier morne, un récit long, long, long...La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 Mini_922459smileypp

Ma seule réaction, c'est tout ça pour ça !!!! fichtre, il vaut mieux analyser la vie des escargots, c'est divinement intéressant, et dans le jardin les jours de pluie c'est en direct La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 673712

Ecrire sur le sexe, c'est délicat, soit l'écrivain tombe dans le rude, très rude, soit l'auteur fait du rose très mièvre. D'ailleurs, les très grands auteurs suggèrent mais ne foncent pas dans les descriptions triviales. Une histoire, ce sont des héros contrôlés et qui contrôlent, mais n'appuient pas sur les fonctions animales comme dans 50 nuances...

Le juste milieu, serait une comparaison musicale avec termes élégants   lol! ! qui fasse envie aux lecteur et monter la pression, dans ces pages,   rien, bof bof.... rien vu.
Une scène d'amour, c'est délicat à traduire avec les mots, il faut de la musique, des notes, du Mozard ou bien  pour plus de passion du Berlioz.
Les frissons doivent faire parti de la lecture...................... scratch je n'ai pas eu froid, ni chaud, ni tiède............ pas eu de fantasmes

J'ai parcouru des pages de dialogues ternes, plutôt ennuyée, avec l'envie que ça se termine enfin ! 

Je n'ai pu m'empêcher de m'esclaffer affraid  aux bavardages irréalistes qui déferlent en tsunami aux moments clés de la relation d'Anastassia et Christian.

Vite, baillonnez les, ils ne profitent pas de leur extase.
Je ne continue pas plus, je ne veux pas perturber les jeunes filles en fleurs de l'Inn at Lambton.

Dangereux, ce livre ? La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 673712  Bof, c'est vite oublié..., je ne vais pas voir le film, mettre des personnages sur ce genre d'élucubration n'est pas ma tasse de thé, j'ai mieux à faire, mais si j'avais du temps à revendre et que je sois critique de cinéma... La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 673712 pourquoi pas, je pense que sortent satisfaits de la salle obscure ceux qui cherchent des réponses à ce que peuvent faire les autres.

A ce stade, autant prendre les livres d'anatomies, il y en a des tonnes et s'exercer, c'est ce qu'aurait dit Lady Catherine de Bourg. La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 386190smileyladycat
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MessageSujet: Re: La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James   La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 Icon_minitimeMer 25 Fév 2015 - 13:09

Dérinoé a écrit:
@ April: Pourquoi ce phénomène t'inspire-t-il de la peur et une forme de réprobation assez nette?

Petite précision : quand je dis "ça me fait peur", c'est une façon de parler, je ne suis pas effrayée au sens strict du terme, comme hurler de terreur affraid et se cacher dans le placard. lol!  lol!  lol!

Mais bon, comme tu ne me connais pas (on ne s'est jamais vraiment croisée sur le forum), je peux comprendre que tu aies pris mon expression au pieds de la lettre. Wink

Ce qui fait effectivement "peur"  Razz concernant ce livre, c'est sa qualité, ou plutôt devrais-je dire l'absence de qualité, en ce qui concerne l'écriture. Et pourtant, je suis très bon public, mais là, c'est "maman, au secours !!!". affraid  lol!  lol!  lol!


Dérinoé a écrit:
Oui. Mais lui-même se soumet aux volontés d'Anastasia en de nombreuses circonstances, et ce pour des raisons similaires. Dans la mesure où il est moins équilibré et moins pondéré qu'elle ne l'est, ses efforts lui coûtent du reste sans doute plus à lui qu'à elle.

Moins équilibré... le mot est faible.  La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 25590  Razz

Admettons que cela lui est "difficile" de se comporter en petit-ami "normal" vu qu'il n'a jamais connu ça, mais "se soumettre" est un bien grand mot. Au moins, Anastasia ne lui fait pas du chantage du style "On va au restaurant/au cinéma/etc une fois par semaine sinon je ne signe pas ton contrat", elle lui dit juste qu'elle aimerait de temps en temps avoir une relation "normale". Wink


Pour terminer, ce que je reproche également à l'auteur, en dehors de son désastreux style d'écriture, c'est de nous vendre son livre comme une histoire d'amour alors que, pardonnez-moi l'expression, ce n'est qu'une histoire de c... No

Il n'y a qu'à lire le tome 2. Les scènes de sexes s'enchaînent et loin de faire fantasmer, je trouvais ça un peu, et même beaucoup, lassant, pour être polie. Wink



Fée clochette a écrit:
La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 340487smileygastonlutte que de bavardages pour un livre.............

Je ne peux que plussoyer, ma chère Fée... La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 999779
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MessageSujet: Re: La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James   La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 Icon_minitimeMer 25 Fév 2015 - 13:47



@ April:


Citation :
Petite précision : quand je dis "ça me fait peur", c'est une façon de parler, je ne suis pas effrayée au sens strict du terme, comme hurler de terreur affraid et se cacher dans le placard. lol!  lol!  lol!

Mais bon, comme tu ne me connais pas (on ne s'est jamais vraiment croisée sur le forum), je peux comprendre que tu aies pris mon expression au pieds de la lettre. Wink

Pas de souci: c'est bien ainsi que je l'entendais, April. Wink

Citation :
Ce qui fait effectivement "peur"  Razz concernant ce livre, c'est sa qualité, ou plutôt devrais-je dire l'absence de qualité, en ce qui concerne l'écriture. Et pourtant, je suis très bon public, mais là, c'est "maman, au secours !!!". affraid  lol!  lol!  lol!

Ce n'est pas ce que tu écris plus haut. Dans ton précédent message, tu expliques que, pour toi, le fait que ces livres ou leur adaptation puissent servir de tremplin à un regain de la vie amoureuse est de nature à faire peur (dans un sens imagée s'entend, bien sûr). Et c'est cette sorte de désapprobation que je ne comprends pas.

Si la biographie du sympathique duo Michel Fourniret-Monique Olivier parvenait à remettre la braise dans les foyers en suscitant de grands projets de virée à deux, là, en effet, je crois que l'on pourrait légitimement s'effrayer. Mais dans le cas de Cinquante Nuances de Grey, que l'on aime ou non ces bouquins, je ne vois pas le problème.


Citation :
Admettons que cela lui est "difficile" de se comporter en petit-ami "normal" vu qu'il n'a jamais connu ça, mais "se soumettre" est un bien grand mot. Au moins, Anastasia ne lui fait pas du chantage du style "On va au restaurant/au cinéma/etc une fois par semaine sinon je ne signe pas ton contrat", elle lui dit juste qu'elle aimerait de temps en temps avoir une relation "normale". Wink

Oui, j'entends bien. Mais peu importe le caractère parfaitement banal des demandes d'Anastasia: ce que nous révèle l'histoire, c'est que Christian éprouve les plus grandes difficultés à satisfaire des demandes qui seraient évidentes pour qui d'autre.

Imaginons une variante de Cinquante Nuances de Grey. Partons du principe que Christian ait été traumatisé dans son enfance par de graves abus sexuels et que, de ce fait, il ne parvienne pas à avoir des rapports avec la femme qu'il aime, Anastasia. Mettons qu'Anastasia, comme elle le fait dans certains cas, lui demande d'essayer de surmonter ces blocages afin qu'ils puissent entretenir des relations normales sur le plan sexuel. Si, malgré les nombreuses difficultés de Christian, Anastasia décidait de rester auprès de lui et de l'attendre, dans la patience et l'affection, tout le monde trouverait ça absolument touchant, louable et magnifique. La plupart des lecteurs, y compris ceux qui ne supporteraient le style de l'auteur, verrait dans cette histoire un message d'amour extrêmement positif ou, au pire des cas, une romance pleine de bonnes intentions.

Eh! Bien pour moi, nonobstant la question des qualités littéraires, l'histoire de Cinquante Nuances de Grey, c'est ça. L'histoire d'un homme que ses angoisses et ses blocages rendent inaccessibles aux comportements amoureux les plus banals et que sa femme attend patiemment, en l'accompagnant dans sa lente évolution vers un compromis dans la vie à deux. La grande différence entre les deux trames - celle qui, à mon sens, suscite tant de remous dans les critiques - réside dans le fait que le premier Christian serait chaste alors que le second est non seulement très actif sur ce plan-là mais qu'il aime en outre dominer sa partenaire.


Citation :
Pour terminer, ce que je reproche également à l'auteur, en dehors de son désastreux style d'écriture, c'est de nous vendre son livre comme une histoire d'amour alors que, pardonnez-moi l'expression, ce n'est qu'une histoire de c... No

D'accord.


@ Fée Clochette:

J'ai le sentiment que nous ne nous comprenons pas. Ou, pour être plus précise, que je me fais mal comprendre.

Je vais commencer par préciser que, dans le présent message comme dans les précédents, je distingue trois niveaux d'analyse de ce livre, lesquels ne se recoupent pas nécessairement:

1) D'abord, l'aspect purement littéraire qui recoupe le maniement technique de la langue, la construction du récit, le façonnement des personnages, l'art du dialogue et tous les éléments liés à l'art d'écrire.
2) Ensuite le niveau érotique qui évalue le degré de "réussite", sur le lecteur, des scènes à caractère sexuel.
3) Enfin, tout ce qui touche à la réception critique de l'oeuvre: articles de presses, commentaires sur les réseaux sociaux, discussions informelles entre amis, échanges sur ce Forum et cetera.

Ces trois niveaux de lecture diffèrent et je ne les aborde pas de la même manière lorsque je livre ici mes impressions. Il me semblait important de le préciser ici.


Citation :
que de bavardages pour un livre.............

Ca, c'est un argument que je ne comprends pas et que je ne comprendrai jamais. Cette volonté de ramener une discussion au niveau du néant au motif qu'il y aurait tellement plus intéressant à débattre par ailleurs. Je te répondrai deux choses, Fée Clochette.

D'abord, le fait que certains aient envie de livrer leurs impressions, quelles qu'elles soient, ou de débattre sur cette trilogie n'empêche nullement d'autres discussions, peut-être plus profondes ou plus intelligentes, de se développer ailleurs sur le Forum. Le présent fil n'entrave pas la naissance ou la pérennité d'autres échanges et, puisque nul n'est contraint de le consulter ou de s'y montrer s'il n'en éprouve aucune envie, je ne vois pas ce que l'on pourrait lui reprocher.

Imaginons que je débarque dans un topic animé par de grandes discussions sur un acteur ou un écrivain que je jugerais parfaitement médiocre et que, sur la seule base de mon évaluation propre, je vienne m'étonner publiquement du nombre de bavardages creux et inutiles suscités en ce lieu. Il me semble que les premières intéressées auraient tôt fait de me rembarrer - à juste titre -, en me rappelant que si le sujet ne m'intéresse pas, je ne suis en rien contrainte d'y participer mais que, dans la mesure où les goûts et les couleurs relèvent de l'appréciation subjective, je serais bien aimable de laisser ceux qui le souhaitent échanger sur une question qui les passionnent. Non?

Ensuite, j'aimerais dire ici que, pour ma part, sur les quatre topics que j'ai ouverts à Lambton depuis mon arrivée, deux sont consacrés à des auteurs que je considère comme des stylistes de classe internationale et, à leurs façons, des penseurs de premier plan. Il s'agit de l'écrivain français Henry de Montherlant et du poète roumain (d'expression allemande) Paul Celan. Si quelqu'un souhaite venir discuter, avec d'autres ou avec moi, de l'insondable profondeur de ces deux génies des lettres, les portes sont grandes ouvertes et croyez bien que j'en serais plus que ravie. Je constate toutefois que, comme en témoignent le nombre de pages du présent fil, la diversité des participants, la longueurs de nombre d'interventions, la longévité du débat et le nombre de vues enregistré par le topic, E. L. James a l'heur de susciter à la fois plus d'intérêt et plus de réactions que les deux immenses écrivains sus-nommés.

Si je précise ce point, c'est parce que ton message semble être sous-tendu par l'idée qu'il y aurait tellement mieux à faire, sur le plan intellectuel, culturel ou littéraire, que d'échanger sur des livres aussi inintéressants que ceux-ci. Admettons et, dans la foulée, déplaçons-nous tous sur les topics d'Henry de Montherlant, de Paul Célan, d'Albert Cohen, de Louis-Ferdinand Céline, de Marcel Proust ou de Franz Kafka, pour ne citer que ceux-là, afin de leur offrir l'animation et la présence auxquelles leur incommensurable talent aurait droit. Tu constateras du reste que ces fils-là, parmi lesquels on compte les plus grands stylistes francophones du 20ème s., sont tout à fait désertés.

Il se trouve que pour moi, Henry de Montherlant, Paul Célan, Albert Cohen, Franz Kafka et E.L. James sont tous intéressants. Pour des raisons certes très différentes et qui, dans le dernier cas, touchent souvent plus à la réception du livre - soit à une certaine sociologie littéraire - qu'au contenu du texte même. Partant, je ne vois pas pourquoi je me priverais de parler de l'un de ces auteurs au motif que les autres seraient plus dignes - et selon quel critère? - d'être discutés. Je ne refuse rien à ma pensée - et c'est bien là l'un des hobbys les moins coûteux en ce monde.


Citation :
inutile de  préciser que je vous ai lu attentivement et que ............. Rolling Eyes  mais que te prend-il Dérinoé de défendre une telle nullité ? hélas, ce livre n'en vaut pas la peine. (ma lecture est d'hier soir, en ligne,) vive internet.

Je ne défends pas ces livres à tout prix. J'en ai lu à la fois de meilleurs et de moins bons au cours de ma vie. Simplement, je suis interpelée par le type de critiques et je jugements qu'ils suscitent; critiques auxquelles j'essaie de répondre précisément lorsque je ne m'y rallie pas. Ni plus, ni moins.

Citation :
Franchement, le texte est d'un nul... Dérinoé tu défends ce livre par esprit de contradiction, je doute réellement que tu puisses avoir pris du plaisir à lire ces lignes totalement dénuées de sens.

Que tu en doutes ne change rien au fait que j'ai apprécié cette lecture. J'entends bien, à te lire, que cela fait de moi quelqu'un de peu fréquentable mais c'est un fait: j'essaie au contraire de me montrer le plus honnête possible, sans afficher par convenance un avis qui ne serait pas le mien.

Et quant à l'esprit de contradiction, cela t'étonnera peut-être, mais j'aime plus être contredite que contredire moi-même, ce parce que les critiques et les objections me donnent toujours la possibilité de voir jusqu'à quel point je parviens, ou non, à défendre mon point de vue. Et autant dire que, sous le coup de pied d'une objection bien sentie, les châteaux de carte s'effondrent assez souvent. (Dieu merci, la pelle et le ciment ne sont jamais loin.)


Citation :
Ma seule réaction, c'est tout ça pour ça !!!! fichtre, il vaut mieux analyser la vie des escargots, c'est divinement intéressant, et dans le jardin les jours de pluie c'est en direct

 Ecoute, moi, je fais partie de cette catégorie de gens ternes et intellectuellement limités qui trouvent grand plaisir à discuter certains aspects de cette trilogie. Parce que je me passionne pour la réception critique des oeuvres, parce que les phénomènes littéraires m'interpellent souvent et parce que la place de la sexualité dans le champ du débat public me fascine, j'ai plaisir à lire et produire des analyses de ces livres ou de leur adaptation. Cela étant, je trouve assez étonnant qu'il faille justifier publiquement un intérêt accru pour ce topic alors que tous, ici, nous pourrions demander des comptes quant à des échanges que nous jugeons, personnellement, ineptes ou complètement vains.

Mais encore une fois, Fée Clochette, si, délaissant les biotopes des escargots par temps de pluie, tu veux échanger sur les grands auteurs du temps ou te lancer dans une lecture de groupe de Platon, je suis ton homme. Et je t'écris ça très sérieusement. (Je me mets à parler comme Christian Grey: la pandémie n'est pas loin.)


Citation :
Ecrire sur le sexe, c'est délicat, soit l'écrivain tombe dans le rude, très rude, soit l'auteur fait du rose très mièvre. D'ailleurs, les très grands auteurs suggèrent mais ne foncent pas dans les descriptions triviales. Une histoire, ce sont des héros contrôlés et qui contrôlent, mais n'appuient pas sur les fonctions animales comme dans 50 nuances...

Justement, tout le point est là. Je comprends ce que tu écris et je suis absolument convaincue que nombreux sont ceux qui partagent ta vision de l'érotisme. Mais je suis également convaincue que nombreux sont ceux qui ne la partagent pas. Moi, je peux parfaitement saisir en quoi la bestialité, la brutalité, les rapports de force, les tensions borderlines, une certaine forme de violence et de dégradation consenties peuvent faire le lit de magnifiques scènes érotiques ou pornographiques. Cela dit sans jeu de mots.

Que tu ne partages pas ce sentiment, je le comprends parfaitement. Mais ce que je saisis moins, c'est l'aspect très dogmatique de ta description: "L'érotisme, c'est ça, et pas autre chose." Non, Fée Clochette, l'érotisme, ce n'est pas que ça, loin s'en faut.


Citation :
Le juste milieu, serait une comparaison musicale avec termes élégants   lol! ! qui fasse envie aux lecteur et monter la pression, dans ces pages, rien, bof bof.... rien vu.

Justement, je ne suis pas sûre que l'élégance, entendue comme une forme de suggestion légère et allusive, soit susceptible de faire décoller la totalité du genre humain. Et je vois très bien en quoi la crudité et l'aspect frontal, dans la mise en scène des rapports sexuels, peuvent s'avérer porteurs pour le plaisir du lecteur. Encore une fois, je ne prétends pas que ce schéma-là fonctionne avec tout le monde. Je dis simplement qu'il fonctionne sur un nombre appréciable d'individus et que, dans la mesure où il ne fait de mal à personne, il n'est aucune raison qu'il suscite une disqualification morale ou esthétique si tranchée.

Citation :
Une scène d'amour, c'est délicat à traduire avec les mots, il faut de la musique, des notes, du Mozard ou bien  pour plus de passion du Berlioz.

Ah! Ca, je ne saurais te dire: je n'écoute ni Mozart, ni Berlioz et, d'une manière générale, la délicatesse trop prononcée a sur moi des effets délétères.

Citation :
Je ne CONTINUE pas plus, je ne veux pas perturber les jeunes filles en fleurs de l'Inn at Lambton.

C'était bien donc de cela qu'il s'agissait, en fin de compte...

Citation :
Dangereux, ce livre ?   Bof, c'est vite oublié..., je ne vais pas voir le film, mettre des personnages sur ce genre d'élucubration n'est pas ma tasse de thé, j'ai mieux à faire, mais si j'avais du temps à revendre et que je sois critique de cinéma...  pourquoi pas, je pense que sortent satisfaits de la salle obscure ceux qui cherchent des réponses à ce que peuvent faire les autres.

Tu crois vraiment que la plupart des spectateurs, critiques ou non, se déplacent par souci anthropologique de la connaissance des moeurs sexuelles du temps? J'ai mes doutes. Du reste, à ceux-là, un balayage des sites spécialisés qu'offre Internet pourrait s'avérer à la fois plus instructif et moins coûteux.


***


Je voudrais conclure sur un petit excursus, pour ceux qui auraient envie de prolonger la discussion sur la question des rapports de force dans l'érotisme, sujet central sur ce fil.

Il y a quelques jours, j'ai entendu parler à la radio d'un court-métrage publicitaire haut-de-gamme de Dejan Cukic intitulé The Call (2015). Ce petit film de 6 minutes environs met en scène l'acteur danois - que je sais très apprécié sur Lambton - Mads Mikkelsen et la comédienne suédoise Malin Buska. Dans le scénario, ils interprètent leur propre rôle, celui de deux comédiens répétant une scène, d'abord dans une voiture, puis dans le salon de Mads.

Comme vous le verrez, ce court-métrage joue, entre autres, sur un érotisme qui n'est pas sans rappeler celui de Cinquante Nuances de Grey.

Je précise, pour la modération, que ce court-métrage est en libre accès sur le site de l'acteur - sur lequel il est proposé à tous les internautes de le partager via les réseaux sociaux - ainsi que sur la chaine YouTube de l'entreprise ayant commandé le film, Bo Concept. J'en déduis donc que nous avons toute latitude juridique pour le reproduire ici.

Spoiler:

Qu'en pensez-vous?


Dernière édition par Dérinoé le Mer 25 Fév 2015 - 23:25, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James   La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 Icon_minitimeMer 25 Fév 2015 - 16:03

Dérinoé a écrit:
Ou, pour être plus précise, que je me fais mal comprendre.

mais si, et je trouve que nous tournons en rond.

Cependant, je dois dire, à la décharge du livre, qu'hier soir, mon mari et moi avons joué les dialogues....... fou rire homérique ---- dire que nous avons attendu 70 ans pour ça bounce

Pour moi, le débat est terminé. lol! mais merci Dérinoé à une autre fois, ailleurs sunny Wink
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MessageSujet: Re: La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James   La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 Icon_minitimeMer 25 Fév 2015 - 21:11

@ Fée Clochette:

Citation :
mais si, et je trouve que nous tournons en rond.

Je suis en partie d'accord avec toi mais sans doute pour des raisons différentes. Il me semble que nous tournons en rond parce que tout le monde se carapate lorsqu'il s'agit de répondre aux questions et d'aborder le fond du fond des choses, des goûts, des sentiments. Du coup, le même schéma se répète indéfiniment: une critique, une réponse, un départ, une critique, une réponse, un départ et ainsi de suite.

Citation :
Pour moi, le débat est terminé. lol! mais MERCI Dérinoé à une autre fois, ailleurs

Mais comment donc! Bien sûr, Fée Clochette. Wink
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MessageSujet: Re: La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James   La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 Icon_minitimeJeu 26 Fév 2015 - 23:05

Milana, j'ai supprimé ton message, dont le contenu était contraire aux règles du forum et visait directement une membre.

J'en profite pour faire un point "modération" sur ce topic : que ce soit sous forme écrite ou filmée, Fifty Shades of Grey déchaîne les passions, et nous comprenons que ce topic soit fortement fréquenté et que les réactions puissent être épidermiques. Cependant, nous vous rappelons qu'à l'Auberge nous n'acceptons pas les attaques sur les goûts personnels de chacun ou chacune, et que tolérance et ouverture d'esprit sont les maîtres-mots : merci donc de garder ces règles à l'esprit lorsque vous postez ici. Et encore une fois, les allusions politiques n'ont rien à faire ici.
Nous ne sommes pas là pour critiquer ou porter un jugement, quel qu'il soit, sur les préférences des membres du forum (tant qu'elles sont conformes à la Charte de l'Auberge Arrow, bien sûr), mais pour partager calmement et dans la bonne humeur nos avis sur les livres, séries et films que nous apprécions (ou pas). Ces avis peuvent bien sûr être divergents, mais il est toujours bon de rappeler que chacun est libre de poster son opinion, aussi simple soit-elle, sans se sentir agressé ni devoir se justifier sans répit.
Par ailleurs, acculer quelqu'un dans ses derniers retranchements n'a jamais fait changer personne d'avis, et tout le monde n'a pas le temps, les facilités oratoires ou tout simplement l'envie de débattre à l'infini sur un seul et même sujet, surtout sur un forum aussi riche et varié que Lambton ; pour pouvoir débattre en toute sérénité, encore faut-il que toutes les parties impliquées se sentent écoutées et respectées. Dans ce topic comme dans tous les autres, merci donc de veiller à rester courtois et raisonnables dans vos échanges, et de ne pas insulter, rabaisser ou dénigrer (directement ou indirectement) vos interlocuteurs.

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MessageSujet: Re: La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James   La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 Icon_minitimeVen 27 Fév 2015 - 15:38

Dérinoé a écrit:
(...) il n’est absolument aucune raison de supposer que ces romans soient reçus comme des manuels par qui que ce soit. Pas plus qu’un thriller sanglant ou le récit romanesque d’un infanticide, par exemple, ne constitueront a priori des sources d'inspirations pour les lecteurs. C’est un préjugé infondé que d'affirmer que la littérature de fiction, à commencer par cette trilogie-là, pourrait servir d’inspiration ou de modèle de vie à des individus laissés à la merci d'une imagination débridée. Si c'était le cas, je m'étonnerais du reste que les mises en garde que nous observons sur ce fil ne soient pas pléthore au sein du Forum, tant les livres décrivant des relations glauques, malsaines et parfois criminelles jalonnent nos discussions.

Ce livre ne nourrit aucune ambition philosophique et n'entend ni dépeindre un modèle de couple à suivre, ni fonder une école de vie à l'image de Christian et d'Anastasia: il s'agit d'une fantaisie, rédigée pour divertir, amuser et détendre. Qu'elle n'atteigne pas son but auprès de toute une frange de la population me paraît non seulement parfaitement compréhensible mais, en outre, tout à fait inévitable

Je suis éminemment d'accord avec cet avis et, d'une manière générale, avec cette définition (en creux) de la littérature.
Je n'ai lu que le premier volume de la trilogie (faute de temps, je précise) et je prends cette intrigue-là comme un opus de plus sur les histoires de couple. Au même titre que Les Apparences de Gillian Flynn ou La Cattiva de Lise Charles.
Aucune de ces intrigues ne m'a fait changer d'attitude, de sensibilité ou d'attente dans mon propre couple.
C'est du reste la force et le plaisir toujours renouvelé des bouquins; nous offrir à découvrir (parfois) de l'inattendu, du surprenant, de l'inexpérimenté - sans que le lecteur ne reçoive pour autant instruction de s'inspirer par retour de ces récits pour les reproduire à son niveau, qu'il s'agisse de partager des bacchanales en l'honneur de Dionysos ou de signer des contrats immoraux à l'horizontale.

Un dernier point, qui m'interpelle, là encore:

milana a écrit:
je pense que le film est assez pervers et un peu raciste aussi. C'est vrai ce que dit le journaliste. Il y a que des blancs, beaux, riches, sans un poil sur le corps avec des hélicoptères et des jets privés. On ne voit pas la vraie ville et les vraies gens

Raciste? Vraiment? Si le protagoniste principal est blanc, pauvre (mais quel seuil de pauvreté retiens-tu?), barbu et titulaire de son passe Navigo, cela joue pour toi? Si le protagoniste est noir, jaune (ou mort, d'ailleurs, c'est le charme de certains ouvrages dont les narrateurs ne sont plus) mais de classe aisée, quel sera ton verdict?... L'auteur sera-t-il purgé de tout soupçon de racisme?
Francis Scott Fitzgerald est-il raciste pour avoir dépeint l'East Egg et les coupes de champagne de son héros culte?

Ce doit être dans l'air du temps mais ce genre de raccourci et de critique m'assoit.
Je me souviens avoir lu récemment que le dernier Pulitzer, Le Chardonneret de Donna Tartt (2013), avait été taxé, lui aussi (quoique du bout des lèvres) de racisme. Parce que le héros principal (de la middle class) était blanc et les personnes sud-américaines ou noires (de mémoire) laissées en périphérie du récit.
Pas à dire, la liberté de plume a de beaux jours devant elle. Wink
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MessageSujet: Re: La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James   La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 Icon_minitimeVen 27 Fév 2015 - 17:50

Ouhla la la, TimenewsRoman, ici c'est vraiment le Forum des des fans de Fifty shades!!! J'aurais pas pensé qu'il y aurait autant de gens qui aimait ce bouquin ici. Bon, c'est ton droit et pourquoi pas, si ça te fait plaisir. Je veux répondre à ce que tu as écrit. Je ne connais pas les livres dont tu parles mais je ne suis pas d'accord avec votre définition de la littérature. La littérature, ce n'est pas de raconter l'histoire de gens qui se font tapés dessus sans leur accord, qui sont méprisés, battus, quasiment violés par des pervers. Ou alors ça ne sert plus à rien de lire parce que ça voudrait dire qu'il n'existe que des messages de haine et de violence.  Rolling EyesRolling EyesRolling Eyes Si c'est ça c'est vraiment triste. Tu lis quand même d'autres histoires que ça ou seulement Cinquante nuances de grey? Tu aimes qua^nd m'emes d'autres livres, avec d'autres héros, d'autres histoires d'amour, des livres positifs avec de bonnes valeurs?
Tu dis que ça ne te fait pas changer dans ton couple mais heureusement, quand même!!!! Sinon ça voudrait dire que tu veux te faire surveiller et agresser du matin au soir par un pervers, c'est grave quand même. Je suis d'accord avec April. Ca fait peur que des gens s'inspirent du livre dans leur propre vie sexuelle.
Qu'est-ce qui te plait dans ce livre précisément? Tu trouves que Christian est un personnage sympa? Moi il me fait peur. Si je le rencontrais en vrai, je partirai en courant.  affraid
Et je vois pas le rapport avec le pass Navigo?? Je trouve que le film est raciste parce que tout est cliché. C'est le blanc riche avec un hélicoptère et 50 chemises dans une belle armoire et il n'y a personne de différent (que lui) dans son entourage. C'est bizarre parce que les Etats-Unis c'est un pays où il y a plein de couleurs, de religions différentes, beaucoup de gens pauvres et la pouf! non, plus que des Blancs très riches. C'est vraiment super cliché. Pourquoi ils ne montrent pas les différences avec des amis ou des collègues d'origines différentes? C'est pour cacher quoi? C'est pour faire l'éloge des blancs? C'est pour faire l'éloge de l'argent et de la richesse?
Pour moi, la liberté de plume n'a rien à voir là dedans. Tout le monde écrit ce qu'il veut. toi aussi. Seulement il ne faut pas s'étonner si des gens s'énervent après. C'est un film moche qui fait du mal aux femmes. :evil Evil or Very Mad
(PS Désolée pour les fautes de francais!!!!!!)
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MessageSujet: Re: La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James   La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 Icon_minitimeSam 28 Fév 2015 - 7:17

milana a écrit:
Ouhla la la, TimenewsRoman, ici c'est vraiment le Forum des des fans de Fifty shades!!! J'aurais pas pensé qu'il y aurait autant de gens qui aimait ce bouquin ici

Hello! C'est surtout le fil des lecteurs du roman et manifestement, celui des intrépides spectateurs qui, par pur goût cinématographique et en toute innocence artistique, se sont spontanément rués en salle obscure à la sortie du film.
Personnellement, je n'aurais jamais cru qu'il y ait autant de jeunes femmes masochistes disposées de leur plein gré à payer leur ticket pour cette adaptation, ah ah! Wink


milana a écrit:
Bon, c'est ton droit et pourquoi pas, si ça te fait plaisir

Grand merci. C'est surtout que j'ai lu le tome un, comme déjà mentionné, et que les terreurs insidieuses et effets subversifs sur les frêles jeunes filles que certains prêtent au livre me font franchement rigoler. Cela me rappelle, en son temps, la chasse aux sorcières lancée par quelques associations de vieilles biques, à l'encontre des petits Harry Potter subjugués par les potions et vieux grimoires.


milana a écrit:
La littérature, ce n'est pas de raconter l'histoire de gens qui se font tapés dessus sans leur accord, qui sont méprisés, battus, quasiment violés par des pervers. Ou alors ça ne sert plus à rien de lire parce que ça voudrait dire qu'il n'existe que des messages de haine et de violence. Si c'est ça c'est vraiment triste

Si, bien sûr, c'est ça, la littérature. Pas que ça, mais en partie. Je suis assez désarçonnée (oh!) par ta vision des lettres, à vrai dire. A quand remonte ta dernière déambulation en librairie? La littérature, c'est la vie en mots. La vie, c'est une palette de couleurs, de sentiments, de beautés et de monstruosités sur une même toile blanche. C'est donc assez varié... Le meilleur comme le pire.
Je m'étonne à mon tour de ta vision de ce que devrait être la littérature et la trouve épouvantablement restreinte et trompeuse.


milana a écrit:
Tu lis quand même d'autres histoires que ça ou seulement Cinquante nuances de grey? Tu aimes qua^nd m'emes d'autres livres, avec d'autres héros, d'autres histoires d'amour, des livres positifs avec de bonnes valeurs?

Bien sûr! Pourquoi une telle question? S'agissant des "bonnes valeurs", je nuancerai un peu cela dit; j'ai un goût prononcé pour les histoires de fantômes anglais et d'étudiants américains férus de rites éleusiaques. Mais rien de très pervers, en fait.


milana a écrit:
Tu dis que ça ne te fait pas changer dans ton couple mais heureusement, quand même!!!! Sinon ça voudrait dire que tu veux te faire surveiller et agresser du matin au soir par un pervers, c'est grave quand même

Plus exactement, je dis qu'aucun bouquin traitant d'histoires de couples (tordus ou pas) n'aura eu en définitive une quelconque influence sur ma vie sentimentale. C'est également vrai, cela dit, de la Bible, de Joseph Conrad ou de Jane Austen.


milana a écrit:
Ca fait peur que des gens s'inspirent du livre dans leur propre vie sexuelle.
Qu'est-ce qui te plait dans ce livre précisément? Tu trouves que Christian est un personnage sympa? Moi il me fait peur. Si je le rencontrais en vrai, je partirai en courant

Je crois que tu me prêtes, dans ta fougue (ah!) des propos ou intentions qui ne font lit que dans tes propres blocages, projections et terreurs personnels.
Le roman ne m'a ni plu ni déplu, en réalité. J'ai trouvé le style indigent et la réflexion sur la découverte d'un certain plaisir et de la dépendance amoureuse, en retour, plutôt troublante et intéressante. C'est un livre que je ne regrette pas d'avoir lu mais il y a des lunes que je suis passée à autre chose.
Ce qui me surprend assez, en revanche, tient encore une fois au pouvoir et aux effets que l'on prête à ce livre, et à l'opprobre jeté sur ses lecteurs.


milana a écrit:
Je trouve que le film est raciste parce que tout est cliché. C'est le blanc riche avec un hélicoptère et 50 chemises dans une belle armoire et il n'y a personne de différent (que lui) dans son entourage. C'est bizarre parce que les Etats-Unis c'est un pays où il y a plein de couleurs, de religions différentes, beaucoup de gens pauvres et la pouf! non, plus que des Blancs très riches. C'est vraiment super cliché. Pourquoi ils ne montrent pas les différences avec des amis ou des collègues d'origines différentes? C'est pour cacher quoi? C'est pour faire l'éloge des blancs? C'est pour faire l'éloge de l'argent et de la richesse?

Mais le cliché ne recoupe pas nécessairement le racisme, voyons, et le propos de James n'est pas de dépeindre une fresque sociale des Etats-Unis!
L'auteur a choisi d'écrire, à sa manière, une love story trouble et incandescente, entre une jeune fille de classe moyenne et le Prince de la chambre rouge. Dans tous les contes de fées, tu trouveras un argenté et une Peau d'âne. Les contes sont-ils racistes?


milana a écrit:
Pour moi, la liberté de plume n'a rien à voir là dedans. Tout le monde écrit ce qu'il veut. toi aussi. Seulement il ne faut pas s'étonner si des gens s'énervent après. C'est un film moche qui fait du mal aux femmes

Quand j'évoque la liberté de plume, je pense à tous ceux qui s'emportent des avis contraires au leur et qui s'instituent d'autorité psychiatre et arbitre des bonnes mœurs, bonnes valeurs, bonnes lectures et bonnes vies.
Fifty Shades a sa place sur les rayonnages de bibliothèque, au même titre que les romances sucrées et machistes, les pamphlets libertaires, les contes barbares ou à deux sous, les polars nordiques, les lettres écarlates, recherches du temps perdu et autres volumes de sorcellerie - toutes les pages du grand livre de l'Homme.


milana a écrit:
PS Désolée pour les fautes de francais!!!!!!)

Tout est pardonné, tu sais bien. Wink
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PapiSido
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MessageSujet: Re: La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James   La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 Icon_minitimeSam 28 Fév 2015 - 11:07

J'ai longtemps hésité, et j'hésite encore à intervenir, sur ce sujet.
Plusieurs raisons à cela
1/ Je ne l'ai pas lu et je ne le lirai pas ( encore que , j'avais dit la même chose pour la Magic Flute de Kenneth Brannagh, j'avais finalement cédé ce qui avait en fait confirmé mon choix initial, nul !!! et particulièrement décevant pour moi qui suis fan à la fois de Kenneth ET der Zauberflöte)
2/ (rare) élément masculin dans cette Communauté très majoritairement féminine, je ne suis pas à l'aise pour intervenir dans un sujet où le sexe ( ou le genre ?) est central.
3/ Sur le fonds, je suis - à peu prés - complètement d'accord avec TimesNewRoman et - comme souvent sur ce forum- tout a déjà plus ou moins été dit
Mais peut-être ai-je quand- même quelque chose à rajouter, donc je me lance

La thématique SM m'intéresse ( me fascine serait peut-être plus exact, et depuis toujours). Je n'en ai aucune expérience directe, seulement littéraire, mais ma conviction est qu'il y a là, au delà des fantasmes, une véritable culture et un choix de vie, marginal et plus ou moins intensément vécu certes, mais réel et donc respectable.

Ce qui me surprend surtout dans ce phénomène "50 shades...", c'est toute l'importance qu'on lui a donné, et l'intensité du débat qu'il a suscité même ici. C'est - d'aprés ce que j'en ai lu et entendu - un roman médiocre et très mal écrit (en français comme en anglais), alors pourquoi un tel buzz ??? Le goût de l'interdit?
Mon impression est qu'il s'agit surtout d'une opération commerciale remarquablement menée - j'aime bien la terminologie "mom porn" et l'article de Télérama - peut-être pas initialement planifiée mais alors remarquablement récupérée-

En tant qu'objet littéraire le seul adjectif qui me vient à l'esprit est "insignifiant" mais des livres insignifiants, il en est bien d'autres - ni meilleurs ni pires - et il nous arrive à tous d'en lire parfois volontairement ou pas. Le scandale, si scandale il y a , est dans l'importance qu'on lui donne. Triste de voir le vieux débat "moralité vs liberté", éternel dans le monde de la culture ( littérature ou autre, cf Charlie ) se focaliser ainsi sur une insignifiance, triste de voir les "moralisateurs" gaspiller leur "énergie" sur une oeuvre qui venant d'eux ne mérite que le mépris et de voir les "libertaires" défendre pour leur cause quelque chose qui ne le mérite pas.  


La thématique BDSM aurait mérité mieux, et des "oeuvres" de ce type vous en trouverez des kilos - de qualité à dire le moins très "inégales" - sur les sites spécialisés.
Alors si "50 shades ..." a attisé votre curiosité relisez "Histoire d'O", qui aussi avait à l'époque fait grand scandale. C'est fondamentalement la même histoire mais bien écrite ( encore que je l'ai récemment relu et j'ai été très déçu par le style, compte tenu de l'auteur et du destinataire j'attendais beaucoup mieux)
ou bien par exemple dans un registre sans doute un peu plus cru, mais à mon avis  bien mieux écrit et convaincant
Two Moons 1: Worthy of a Master de Chelsea Shepard ( en anglais, mais en français je n'ai rien trouvé de vraiment lisible )
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MessageSujet: Re: La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James   La trilogie Fifty Shades of Grey de E.L. James - Page 14 Icon_minitimeSam 28 Fév 2015 - 21:02

Citation :
Hello! C'est surtout le fil des lecteurs du roman et manifestement, celui des intrépides spectateurs qui, par pur goût cinématographique et en toute innocence artistique, se sont spontanément rués en salle obscure à la sortie du film.
Personnellement, je n'aurais jamais cru qu'il y ait autant de jeunes femmes masochistes disposées de leur plein gré à payer leur ticket pour cette adaptation, ah ah! Wink

Perso je ne suis pas masochiste, heureusement pour moi. C'est juste que mes amis voulaient aller le voir et que j'ai accepté. mais c aurait pu être un autre film, en fait. On avait hésité entre deux films mais deux des amies ont insisté pour Fifty. J'ai dit pourquoi pas car je n'avais pas de préjugé sur l'histoire. Après j'ai regretté.  silent

Citation :
Grand merci. C'est surtout que j'ai lu le tome un, comme déjà mentionné, et que les terreurs insidieuses et effets subversifs sur les frêles jeunes filles que certains prêtent au livre me font franchement rigoler. Cela me rappelle, en son temps, la chasse aux sorcières lancée par quelques associations de vieilles biques, à l'encontre des petits Harry Potter subjugués par les potions et vieux grimoires.

Mais pourquoi on a pas le droit de critiquer ce film sans être pris pour des bégueules?  palepale C'est comme si il fallait l'aimer ou qu'on était classé dans la catégorie des vieilles filles mal dégourdies. Je pense que je ne suis pas une frêle jeune fille mais j'ai envie de voir de belles histoires d'amour au cinéma avec de beaux dialogues et des jolies scènes érotiques. Je te pose une question: c'est quoi pour toi un beau film/livre d'amour avec de la sensualité? Peux-tu diner un exemple de ce qui te plaît pour avoir une idée. Je te donne un exemple de mon côté: PS I love you qui est un film que j'adore, avec deux personnes qui s'aiment malgré la mort d'un des deux. C'est pas vulgaire, il y a de beaux acteurs, de bons dialogues et les scènes sont très droles. Personne ne tape personne, personne ne rabaisse personne, au contraire. Il y a un homme qui aide sa femme a se sortir de la dépression, c'est beau. Dans Fifty, il la met dans la dépression et la tristesse: c'est juste le contraire.

Spoiler:


Citation :
Si, bien sûr, c'est ça, la littérature. Pas que ça, mais en partie. Je suis assez désarçonnée (oh!) par ta vision des lettres, à vrai dire. A quand remonte ta dernière déambulation en librairie? La littérature, c'est la vie en mots. La vie, c'est une palette de couleurs, de sentiments, de beautés et de monstruosités sur une même toile blanche. C'est donc assez varié... Le meilleur comme le pire.
Je m'étonne à mon tour de ta vision de ce que devrait être la littérature et la trouve épouvantablement restreinte et trompeuse.

Okay alors question: pour toi, on peut tout écrire en dans un roman? un écrivain peut faire ce qu'il vaut, raconter des viols, des meurtres, de la pédophilie et c'est bien quand même? A ce moment, j^écris un livre avec un homme qui bat sa femme ou ses enfants et je dis à tout le monde: c'est cool, j'ai écrit une histoire romantique genre Roméo et Juliette!!! Après je mets Julia Robets et Brad Pit dans les rôles et je dis que c'est une comédie romantique. Est.ce que tu es d'accord avec ça? Tu penses qu'on a le droit de tout faire? Je pense que ça devrait être interdit parce que les gens qui lisent vont penser: c'est super, on peut se taper dessus ou violer sa femme et c'est de l'amour quand même. C'est horrible comme vision. Et je pense qu'il y a des personnes de 15 ans qui vont penser cela en lisant Fifty. Je te donne un exemple: l'une des amies avec qui je l'aie vu a 2 soeurs jumelles de 17 ans qui ont été voir le film avec leur tante et cousines. Et toutes les jeunes ont adoré, que Christian Grey est trop beau, trop sexy, trop "mâle". C'est moche qu'elles pensent ça juste à cause d'un film. C'est comme si on tord leur esprit encore jeune pour le mettre dans une boite.

Plus exactement, je dis qu'aucun bouquin traitant d'histoires de couples (tordus ou pas) n'aura eu en définitive une quelconque influence sur ma vie sentimentale. C'est également vrai, cela dit, de la Bible, de Joseph Conrad ou de Jane Austen.

Mais parce que tu es une femme adulte et peut être que tu as beaucoup lu, que tu connais beaucoup de choses, que tu as vécu des histoires d'amour, alors tu sais que Fifty c'est pervers. Mais comment faire pour une fille de 17 ou 15 ans?????? Tu vois le problème?

Citation :
Je crois que tu me prêtes, dans ta fougue (ah!) des propos ou intentions qui ne font lit que dans tes propres blocages, projections et terreurs personnels.
J'ai aucun blocage!!!!!!!!!!! Pourquoi tu dis ça?

Citation :
Le roman ne m'a ni plu ni déplu, en réalité. J'ai trouvé le style indigent et la réflexion sur la découverte d'un certain plaisir et de la dépendance amoureuse, en retour, plutôt troublante et intéressante. C'est un livre que je ne regrette pas d'avoir lu mais il y a des lunes que je suis passée à autre chose.
Ce qui me surprend assez, en revanche, tient encore une fois au pouvoir et aux effets que l'on prête à ce livre, et à l'opprobre jeté sur ses lecteurs.

C'est parce qu'il est DANGEREUX!!!!!!! Tu serais contente si ta fille de 17 ans allait le voir et rentre en disant: Maman, je veux un homme qui me domine, qui me frappe avec une ceinture, qui m'attache contre un mur, qui me donne plein d'objets contre échange des relations sexuelles?! Si tu dis oui, j e te crois pas.

Citation :
L'auteur a choisi d'écrire, à sa manière, une love story trouble et incandescente, entre une jeune fille de classe moyenne et le Prince de la chambre rouge. Dans tous les contes de fées, tu trouveras un argenté et une Peau d'âne. Les contes sont-ils racistes?

Tu confonds tout. C0est comme Dérinoé avec Titanic: c'est pas pareil! Peau d'âne c'est un conte pour enfants, avec une morale et une belle fin. Comme les autres contes du Chaperon rouge, de la Belle au bois dormant etc etc.... Pourquoi tu compares Fifty avec un conte pour enfant? C'est comme si tu compares Le Chaperon avec un fait divers de meurtre.

Citation :
Quand j'évoque la liberté de plume, je pense à tous ceux qui s'emportent des avis contraires au leur et qui s'instituent d'autorité psychiatre et arbitre des bonnes mœurs, bonnes valeurs, bonnes lectures et bonnes vies.


Okay, je dis pas que tu dois aller chez le psychiatre si t'aimes ce film. mais ça me révolte que des gens défendent à tout prix un film aussi violent. Pour moi, c'est comme un hommage à la violence, à la haine dans le couple. Mais je pense que les gens qui aiment la violence comme ça doivent s faire aider par un médecin, c'est sur!!!!!!!! Plus haut Dérinoàé a quasiment dit que c0'est le meilleur film d'Hollywood, que c'est mieux que Titanic, qu'on ne peut pas pas aimer ça ou sinon qu'on est trop coincé. Mais c'est hyper faux. C'est grave de dire ça? Moi j'ai l'impression que c'est vous qui ne voulez pas laisser d'autres avis ici dans cette discussion. J'ai le droit d'avoir une autre opinion que vous, non????  SuspectSuspect On dirait que tu penses que tu as raison parce que personne n'ose vous répondre mais c'est faux.... lol

Citation :
Fifty Shades a sa place sur les rayonnages de bibliothèque, au même titre que les romances sucrées et machistes, les pamphlets libertaires, les contes barbares ou à deux sous, les polars nordiques, les lettres écarlates, recherches du temps perdu et autres volumes de sorcellerie - toutes les pages du grand livre de l'Homme.

Je ne connais pas les livres de sorcelleriee. Je suis juste contre la violence et les livres qui vantent la violence.

Juste Dérinoé comme je parle de toi dans mon message, je vois que tu n'as pas répondu à mon MP et que tu ne discutes plus dans le topic, ici. Donc désolée si je t'ai agressée. C'est juste que ça craint de parler de la violence comme si c'était juste normal. Il faut bien que quelqu'un te dise puisque tu n'écoutes pas tous les avis sur le film. Essaie de voir d'autres romances, avec des histoires calmes comme PS I love you que je conseille. Je suis sure que tu vas aimer et ça te sortiras peut être de la violence!!!!!! On peut sortir de ces obsessions.

Papisido, je comprends pas ton avis non plus mais j'ai l'impression que je suis seule à défendre que Fifty est un film malsain. Je comprends pas comment on peut être attiré par le SM. Pour moi c'est comme dire: j'aime faire du mal mais je dis que c'est du SM pour que ce soit chic et accepté. Alors qu'en fait, c'est juste glauque. Et violent. Peut être que tu comprends pas parce que t'es un homme. Mais tu aimerais te faire tapé dessus par une femme, par exemple? Tu trouverais ça romantique? Pourquoi?????
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