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 Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).

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Juliette2a
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Petit Faucon
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MessageSujet: Re: Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).   Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Nov 2020 - 8:55

Voilà, à mon tour j'ai terminé On s'y fera.

Première rencontre avec moi avec cette auteure.

Je suis sortie de cette lecture avec de la colère contre ces sociétés oppressives de la liberté de l'individu ; j'avais eu ce même sentiment après la lecture de Compartiment Dames de Mira Naïr et Les vies de papier de Alameddine, un peu plus tôt cette année.
Le livre illustre particulièrement le fait que certaines femmes sont souvent des gardiennes farouches d'une société conservatrice et patriarcale ; c'est le cas ici, avec les personnages de la mère Mah-Monir et de Shirine, qui tournent le dos à l'héroïne dès qu'elle montre une vélléité de sortir sa vie du chemin tracé.

J'avoue que j'ai eu du mal au début à entrer dans l'histoire, le récit se déroule par à-coups, et les personnages sont nombreux.
J'ai trouvé également que le choix de la traduction de conserver les formules de politessse (khan, khanoum, ...) contribuait à garder le lecteur béotien à distance. Le style de l'auteure m'a déconcertée, et je comprends mieux pourquoi après avoir lu l'article, merci serendipity  Wink .

Le personnage de la mère est un classique des romans "orientaux", probablement parce que les veuves profitent de leur relative liberté et du respect acquis par l'âge pour se venger des humiliations que ces sociétés réservent aux jeunes femmes mariées, au service de leur belle famille et de leur belle-mère en particulier : elle est tyrannique, jalouse, de mauvaise foi, et sans aucune empathie.
Ce n'est que vers la fin du roman qu'on entrevoit pourquoi Arezou subit et accepte sa situation de fait de chef de famille, sans en avoir le moindre des attributs positifs auprès de sa mère : considération et respect. Sa fille Ayeh, elle, se cale sur l'attitude de son père et de sa grand-mère, on ne peut pas lui en vouloir entièrement, c'est une attitude classique d'enfant de divorcé ; bien que comme l'a dit serendipity, le personnage de Tamineh lui fait contrepoint, comme un écho positif de ce qu'elle pourrait être.

Les autres personnages ne sont pas très dessinés, même Sohrab qui joue un rôle important, n'est là que pour illustrer les conflits intérieurs  d'Arezou.
La fin m'a énervée, bien qu'elle soit parfaitement logique avec le reste du livre.
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MessageSujet: Re: Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).   Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Nov 2020 - 10:21

Petit Faucon a écrit:

J'ai trouvé également que le choix de la traduction de conserver les formules de politessse (khan, khanoum, ...) contribuait à garder le lecteur béotien à distance. Le style de l'auteure m'a déconcertée, et je comprends mieux pourquoi après avoir lu l'article, merci serendipity  Wink (...) La fin m'a énervée, bien qu'elle soit parfaitement logique avec le reste du livre.

La tâche du traducteur (Christophe Balaÿ) n'a pas dû être aisée en effet, d'autant qu'il fallait traduire certains mésusages de la langue par Naïm ou Ayeh scratch  je serais intéressée de savoir comment le traducteur a travaillé en lien avec les éditions Zulma pour ces choix de traduction (comme le choix de certains commentaires en notes en fin d'ouvrage qui me paraissaient dispensables pour le grand public et de nature à satisfaire une infime catégorie de lecteurs).

Quant à la fin, comment l'as-tu interprétée Petit Faucon ? (je suppose que tu as compris la même chose que moi -cf. mon développement sous balise anti-spoiler). J'ai consulté plusieurs avis sur des blogs et il semble que tout le monde ne l'a pas appréhendée de la même manière Wink

Merci pour ton avis Petit Faucon, même si je regrette que cette lecture t'ait énervée, ce n'était malheureusement pas le moment Sad
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MessageSujet: Re: Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).   Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Nov 2020 - 10:39

Merci serendipity pour ton commentaire
Enervée n'est pas le mot, enfin je suis en colère mais je crois que c'est un état général Razz

Voici ce que j'ai pensé de la fin :
Spoiler:

J'ai lu aussi la nouvelle que tu avais posté, et elle n'est pas guillerette du tout ; donc je suis plutôt pessimiste sur les intentions de l'auteure.
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MessageSujet: Re: Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).   Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Nov 2020 - 13:29

Nos avis convergent sur la fin de ce roman Petit Faucon Wink

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).   Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Nov 2020 - 16:25

Merci Petit Faucon pour ton retour! sunny Et je comprends parfaitement ton énervement, on a à nouveau un portrait de femme active malmenée par son entourage social... Crying or Very sad

serendipity a écrit:
La tâche du traducteur (Christophe Balaÿ) n'a pas dû être aisée en effet, d'autant qu'il fallait traduire certains mésusages de la langue par Naïm ou Ayeh scratch  je serais intéressée de savoir comment le traducteur a travaillé en lien avec les éditions Zulma pour ces choix de traduction (comme le choix de certains commentaires en notes en fin d'ouvrage qui me paraissaient dispensables pour le grand public et de nature à satisfaire une infime catégorie de lecteurs).

Peut-être auras-tu des éléments de réponse de son approche de traducteur dans le podcast de son intervention cette année au festival VO-VF (table-ronde "Nouvelles de Perse et de Chine" avec l'auteur iranien Ghazi Rabihavi)?  Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 371150  Malheureusement, ce ne sera qu'indirect car il semblerait qu'il soit déjà venu avec Zoya Pirzad à la librairie LiraGif (organisatrice du festival) en 2012. (Pour petite anecdote, d'après le livret, ce serait cette rencontre qui aurait donnée envie aux libraires de créer un festival donnant la parole aux traducteurs.  sunny )

Je fais partie de la minorité de lecteurs qui apprécie la présence des notes du traducteur en fin d'ouvrage. Connaissant peu la culture et l'histoire iranienne, j'ai l'impression de pouvoir avoir des éléments de compréhension supplémentaires. sunny Donc égoïstement, je suis contente que ce choix ait été fait. lol!

De mon côté, je n'ai pas eu beaucoup le temps de lire ces derniers jours, je n'en suis qu'à la moitié. Donc j'y retourne! Wink Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 241957
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MessageSujet: Re: Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).   Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Nov 2020 - 16:35

Vavyala a écrit:
Peut-être auras-tu des éléments de réponse de son approche de traducteur dans le podcast de son intervention cette année au festival VO-VF (table-ronde "Nouvelles de Perse et de Chine" avec l'auteur iranien Ghazi Rabihavi)?

Je fais partie de la minorité de lecteurs qui apprécie la présence des notes du traducteur en fin d'ouvrage. Connaissant peu la culture et l'histoire iranienne, j'ai l'impression de pouvoir avoir des éléments de compréhension supplémentaires. sunny Donc égoïstement, je suis contente que ce choix ait été fait. lol!


J'ai commencé à écouter le podcast ce midi mais je ne crois pas que Christophe Balaÿ ait été présent ce jour-là finalement scratch  en tout cas, il n'est pas annoncé lors de la présentation de la table ronde, j'en ai déduit qu'il n'était malheureusement pas venu -et en effet, la rencontre de 2012 devait être intéressante Very Happy

Je suis intéressée par ton avis sur les notes figurant en fin d'ouvrage une fois que tu auras terminé ta lecture car franchement, j'en ai trouvé certaines très dispensables  Wink
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MessageSujet: Re: Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).   Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Nov 2020 - 16:47

serendipity a écrit:
J'ai commencé à écouter le podcast mais je ne crois pas que Christophe Balaÿ ait été présent ce jour-là finalement scratch  en tout cas, il n'est pas annoncé lors de la présentation de la table ronde, j'en ai déduit qu'il n'était malheureusement pas venu -et en effet, la rencontre de 2012 devait être intéressante Very Happy

Ah mince! Dommage qu'il n'ait pas pu être présent!  Crying or Very sad

serendipity a écrit:
Je suis intéressée par ton avis sur les notes figurant en fin d'ouvrage une fois que tu auras terminé ta lecture car franchement, j'en ai trouvé certaines très dispensables  Wink

Ça marche, je te dirai en fin de lecture si mon avis a évolué! Smile

De manière plus générale, je pense que la question se pose sur toute traduction. Je suis en train d'écouter le podcast sur "Voyage en Tripodie" et l'éditeur explique que de base, il est contre les notes de bas de page, car elles sortent le lecteur de l'intrigue (même s'il aurait accepté le compromis avec au moins un de ses traducteurs d'en éditer). Selon lui, plus un traducteur est bon, plus on l'oublie en lisant le roman. Donc en effet, la question est loin d'être anodine. Ne pas en faire pour garder l'élan de l'histoire? En mettre pour dresser une partie du cadre qui selon l'avis du traducteur pourrait échapper au lecteur pour saisir les tenants et aboutissants de ce qui est en train de se passer? (J'ai souligné car le lecteur peut légitimement avoir un avis différent du traducteur et trouver que ces notes sont superflues pour saisir l'élan du livre)
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MessageSujet: Re: Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).   Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 Icon_minitimeJeu 5 Nov 2020 - 17:57

Merci pour vos différents retours, les filles ! Wink
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MessageSujet: Re: Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).   Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 Icon_minitimeSam 7 Nov 2020 - 10:34

Je l'ai terminé hier soir, il m'a laissé un poids sur le cœur  Sad  et une colère (et des envies assassines) contre certains des personnages  Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 17735  
Spoiler:

Heureusement, il y a des personnages plus lumineux qui permettent de teinter ce ressentiment, comme
Spoiler:

Pour la fin, je l'ai interprétée comme vous Petit Faucon et serendipity.
En même temps, je peux comprendre que d'autres lecteurs aient un ressenti différent sur le choix fait, il n'est pas énoncé de manière claire et sans ambiguïté, il y a des ellipses qui donnent l'opportunité de l'interpréter autrement.
Je me suis dit qu'au final, le choix qu'elle fait n'est peut-être pas important pour l'autrice, ce qui en ressort à mes yeux, c'est que quel que soit son choix, Arezou en sort perdante
Spoiler:

Ce roman fait pour moi le pendant au premier que j'ai lu de cette autrice, C'est moi qui éteins les lumières. On a dans les deux cas un état initial où l'héroïne subit inconsciemment une vie non entièrement satisfaisante. Arrive un élément perturbateur qui lui laisse entrevoir qu'elle pourrait avoir une vie meilleure, exiger mieux. Et une fin où les choix de l'héroïne, qu'ils améliorent ou pas sa vie sont conscientisés. Les péripéties permettent à l'héroïne d'accéder à un état plus élevé de conscience.
Dans le cas de On s'y fera,
Spoiler:
Dans le cas de C'est moi qui éteins les lumières,
Spoiler:
Pour filer mes comparaisons austéniennes (sachant que Zoyâ Pirzâd est une amatrice de JA), je me dis presque que On s'y fera serait un équivalent de
Spoiler:
Attention, je ne dis pas que Zoyâ Pirzâd fait du JA, mais plutôt que le côté intemporel des questionnements des femmes se retrouvent parfois dans des œuvres d'autrices d'époques et pays différents. Pirzâd propose quand même de sonder d'autres questions, soit locales (des problèmes typiquement iraniens, la guerre, l'urbanisation de Téhéran), soit plus contemporains (comme le divorce et le remariage, la drogue).

Pour revenir sur la traduction, je pense en effet qu'elle n'a pas dû être aisée, avec les jeux de mots et mésusages de la langue de certains personnages...  pale
La trame de l'histoire d'Arezou me semble assez universelle (dans des sociétés où la femme n'a pas toute indépendance sociale), donc l'arrière-plan iranien pourrait être explicité moins fréquemment par le traducteur, sans léser son appréciation de l'histoire. En gardant en tête vos remarques, j'ai noté qu'en effet certaines étaient dispensables pour le lecteur lambda.  Smile
Leur positionnement en fin de tome permet peut-être le compromis de ne pas imposer sur la page-même leur lecture au lecteur qui préfère suivre le côté humain de l'histoire, tout en permettant d'avoir des éléments plus iraniens au lecteur intéressé.  scratch
Dans mon cas, j'ai regretté à la fin qu'on n'ait pas eu de note expliquant de quel front et conflit l'autrice parlait quand il était question des frères de Tamineh. Donc paradoxalement, il me manquait des notes supplémentaires. Razz
Donc, en résumé, je nuancerai mon avis initial qui était assez tranché sur les notes de traduction. J'aurais un avis "de Normande" après vos remarques, de même que celles de l'éditeur du Tripode.
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MessageSujet: Re: Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).   Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 Icon_minitimeSam 7 Nov 2020 - 13:29

Ah Vavyala contente de voir que tu as terminé toi aussi le livre sur une saine colère.
A la réflexion et en te lisant, j'ai pensé à La princesse de Cleves, qui elle aussi renonce à l'homme qui l'aime. J'ai du mal avec ce choix mais je le comprends.
Mais quand même c'est une femme malmenée par la société dans laquelle elle vit.
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MessageSujet: Re: Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).   Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 Icon_minitimeSam 7 Nov 2020 - 18:34

Petit Faucon a écrit:
Mais quand même c'est une femme malmenée par la société dans laquelle elle vit.

Oui et tes commentaires précédents ont mis en lumière que dans ces sociétés patriarcales, la pression n'était pas forcément du fait des hommes, mais aussi (voire parfois plus) des femmes plus âgées, gardiennes de la tradition... Evil or Very Mad

Malgré ma colère et le poids que je ressens, je ne regrette pas ma lecture.
Il m'est utile parfois de ne pas oublier au milieu de ma vie "facile" et de mes lectures plus ou moins légères, que la vie n'est pas toujours tendre...
Et j'ai retrouvé ce qui fait, selon mes goûts, le charme de l'écriture de Pirzâd, à savoir son soin à décrire le quotidien et la psychologie des personnages. J'en garderai aussi de bons souvenirs de plats iraniens appétissants, de belles architectures et beaux jardins...
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MessageSujet: Re: Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).   Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 Icon_minitimeSam 7 Nov 2020 - 19:14

C'est drôle de voir les réactions que cette fin suscite. Pour ma part, j'ai plus été attristée
Spoiler:

Je te rejoins Vavyala sur le fait qu'une note explicative sur la guerre (Iran/Irak d'après ce que j'ai lu sur un blog) aurait été appréciée. Les notes en fin d'ouvrage cela m'a frustrée : interrompre ma lecture, aller en fin d'ouvrage pour découvrir une note qui m'explique une confusion entre l'arabe et le persan, franchement Rolling Eyes

J'ai également apprécié cette plongée dans l'Iran contemporain Cool (plongée qui reste prudente -j'ai regretté l'ellipse autour de la police des moeurs, on sent que l'autrice veut en parler mais qu'elle ne peut pas se permettre une critique ouverte, alors elle laisse deviner à sa lectrice).
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MessageSujet: Re: Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).   Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 Icon_minitimeSam 7 Nov 2020 - 21:02

Je ne lis pas vos avis pour ne pas me spoiler, mais je patauge dans ma lecture. Le livre n'est même pas fautif (disons qu'il m'intéresse sans me passionner), c'est juste que j'ai beaucoup de mal à lire depuis quelques mois. No
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MessageSujet: Re: Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).   Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 Icon_minitimeDim 8 Nov 2020 - 14:50

serendipity a écrit:
C'est drôle de voir les réactions que cette fin suscite. Pour ma part, j'ai plus été attristée
Spoiler:

Oui, je partage avec toi
Spoiler:

Mais oui, c'est marrant les différences de réaction que ça suscite, ça ne touche pas les mêmes cordes sensibles selon nos personnalités ou vécus. En effet, je ressens deux émotions à cette histoire, tristesse et colère, mais la seconde prend le pas dans ce cas-là.

serendipity a écrit:
Je te rejoins Vavyala sur le fait qu'une note explicative sur la guerre (Iran/Irak d'après ce que j'ai lu sur un blog) aurait été appréciée.

Ah merci pour les infos sur la guerre en question. Je suis nulle en histoire...  Embarassed

serendipity a écrit:
Les notes en fin d'ouvrage cela m'a frustrée : interrompre ma lecture, aller en fin d'ouvrage pour découvrir une note qui m'explique une confusion entre l'arabe et le persan, franchement Rolling Eyes

Haha, je comprends!  Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 55950

serendipity a écrit:
J'ai également apprécié cette plongée dans l'Iran contemporain Cool (plongée qui reste prudente -j'ai regretté l'ellipse autour de la police des moeurs, on sent que l'autrice veut en parler mais qu'elle ne peut pas se permettre une critique ouverte, alors elle laisse deviner à sa lectrice).

J'ai aussi apprécié découvrir une autre époque iranienne.  sunny
Sur les commentaires sur internet, ils parlent des années 2010. Mais vu qu'on en est encore à une époque où entre se connecter sur internet ou utiliser le téléphone fixe, il fallait choisir, mon mari (qui s'y connait mieux que moi en informatique) me disait que ça datait des années 90, ce qui pourrait coller à l'après-guerre Iran-Irak (terminée le 20 août 1988 selon Wikipédia).

esperluette a écrit:
Je ne lis pas vos avis pour ne pas me spoiler, mais je patauge dans ma lecture. Le livre n'est même pas fautif (disons qu'il m'intéresse sans me passionner), c'est juste que j'ai beaucoup de mal à lire depuis quelques mois. No

Bon courage esperluette Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 474727 J'espère de tout cœur que ce qui te tracasse ou te pèse sur le cœur et t'empêche de pouvoir goûter les plaisirs de la lecture se dissipera et se résoudra vite. sunny Je prendrai plaisir à lire ton commentaire, mais aucune pression, prends autant de temps pour lire et commenter que tu en as besoin! sunny
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MessageSujet: Re: Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).   Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 Icon_minitimeLun 9 Nov 2020 - 15:01

Merci pour vos commentaires, esperluette, Vavyala et serendipity.

Je voulais dire que les notes en fin de livre ne me dérangent pas, bien que par goût je préfère les avoir en bas de page, pour ne pas couper la lecture, et ne pas avoir un 2e marque-page pour les notes.

Je voulais rebondir sur le personnage de Sohrab ; en fait l'écriture de l'auteure (sans discours direct ou indirect) fait que nous sommes "caméra à l'épaule" derrière Arezou, et que l'ensemble des personnages du livre n'a pas d'existence propre en dehors de leurs interactions avec Arezou.
Ce qui fait que Sohrab, par exemple, n'a pas vraiment de consistance ; il n'est que ce que Arezou en pense ou en dit.
Mais c'est le cas pour les autres personnages, je trouve.

Que pensez-vous de l'analogie avec La Princesse de Clèves ?
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MessageSujet: Re: Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).   Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 Icon_minitimeLun 9 Nov 2020 - 15:33

Petit Faucon a écrit:
Que pensez-vous de l'analogie avec La Princesse de Clèves ?

Malheureusement je n'ai aucun souvenir de ce livre, je ne peux donc pas me prononcer Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 371150
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MessageSujet: Re: Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).   Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 Icon_minitimeLun 9 Nov 2020 - 15:39

Ah ! moi je l'aime beaucoup I love you et en plus ma fille l'a au programme du bac cette année Wink , donc on en a un peu discuté en début d'année ...
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MessageSujet: Re: Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).   Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 Icon_minitimeLun 9 Nov 2020 - 21:32

Petit Faucon a écrit:
Je voulais rebondir sur le personnage de Sohrab ; en fait l'écriture de l'auteure (sans discours direct ou indirect) fait que nous sommes "caméra à l'épaule" derrière Arezou, et que l'ensemble des personnages du livre n'a pas d'existence propre en dehors de leurs interactions avec Arezou.
Ce qui fait que Sohrab, par exemple, n'a pas vraiment de consistance ; il n'est que ce que Arezou en pense ou en dit.
Mais c'est le cas pour les autres personnages, je trouve.

Merci pour la remarque!  sunny  Je n'y avais pas fait attention, mais en effet, on suit l'histoire par Arezou.  Smile

Petit Faucon a écrit:
Que pensez-vous de l'analogie avec La Princesse de Clèves ?

Je n'ai pas osé te répondre parce que je ne sais pas si je suis capable de verbaliser ce que je pense, de sorte que ça soit compris tel que je le ressens. Mais comme tu soulèves la question à nouveau, je vais essayer de dépasser mes limitations et de verbaliser mon ressenti.

Je vais te faire une réponse de Normande, sous balise spoiler pour ceux qui n'auraient pas lu les deux romans.

Spoiler:

Voilà pour mon avis, très subjectif, Petit Faucon!
N'hésite pas à développer ton ressenti. C'est un sujet très subjectif, donc je suis curieuse de savoir ce qui t'a fait plus particulièrement penser à La Princesse de Clèves. Vu que je n'ai aucune certitude, cela m'enrichira de voir cela sous un autre angle. sunny
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MessageSujet: Re: Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).   Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 Icon_minitimeMer 11 Nov 2020 - 10:53

J'ai plus apprécié la deuxième partie du roman, que j'ai moins lue en pointillés, mais ce roman m'a un peu déçue. Le côté décousu de la narration que vous avez évoqué n'aide pas vraiment à se plonger dans le récit, et les ellipses ne m'ont pas toujours paru habiles, alors que dans d'autres textes j'ai été admirative de ce procédé (par exemple dans Brooklyn de Colm Toibin).

L'impression de suivre Arezou "caméra à l'épaule", comme le dit Petit Faucon, c'est vraiment ce que j'ai ressenti : comme si j'avais regardé un film d'auteur sur la bourgeoisie de Téhéran, un film d'auteur un peu impersonnel. C'est ce qui fait que j'ai eu du mal à réellement me plonger dans le livre, et que contrairement à vous, je ne le finis ni très triste, ni très en colère. Arezou est sympathique mais trop peu incarnée à mon goût, Sohrab un peu trop parfait (je te rejoins Serendipity). Ayeh et Mah-Monir m'ont saoulée du début à la fin (surtout la grand-mère) et je trouve que Shirine aurait gagnée à être un peu plus nuancée.

Les notes en fin d'ouvrage m'ont également énervée (déjà, je les préfère en bas de page). lol! La plupart portait sur des points de détail dont j'aurais pu me passer (alors que quelques explications plus générales sur le contexte m'auraient sûrement été utiles... mais le traducteur n'est pas là non plus pour réparer mon inculture Laughing).

Je n'ai pas encore lu vos derniers posts sur La Princesse de Clèves, je le ferai après. Wink Je voulais d'abord poster mes impressions (j'ai fini le livre ce matin). Car en ce qui concerne la fin, je dois bien avouer

Spoiler:

J'ai été assez négative, parce que j'attendais plus de ce roman. J'avais beaucoup aimé 2 recueils de nouvelles de cette autrice, et j'avais sûrement trop d'attentes. Reste que j'ai bien aimé retrouver la petite musique de Zoyâ Pirzâd, ce sens du l'observation et des petites scènes quotidiennes (mais il y avait trop de dialogues sur la nourriture à mon goût Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 241957).

Je file lire vos discussions sur La Princesse de Clèves, mais je n'aurais sûrement rien à y apporter : j'ai adoré ce classique mais je l'ai lu il y a bien trop longtemps pour en parler.
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MessageSujet: Re: Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).   Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 Icon_minitimeMer 11 Nov 2020 - 17:34

Merci beaucoup esperluette pour ton retour!  sunny
Triste pour toi que les attentes que tu en avais aient été déçues.  Crying or Very sad

esperluette a écrit:
Ayeh et Mah-Monir m'ont saoulée du début à la fin (surtout la grand-mère)

Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 999779

esperluette a écrit:
Les notes en fin d'ouvrage [...] (alors que quelques explications plus générales sur le contexte m'auraient sûrement été utiles... mais le traducteur n'est pas là non plus pour réparer mon inculture Laughing).

Oui, en effet, c'est vrai que le traducteur n'a finalement pas vocation à réparer nos manques de culture.  Embarassed

esperluette a écrit:
en ce qui concerne la fin, je dois bien avouer

Spoiler:

Pour la fin,
Spoiler:
Comme écrit par serendipity, c'est marrant de lire les réactions différentes à ce final.  Smile

esperluette a écrit:
J'avais beaucoup aimé 2 recueils de nouvelles de cette autrice, et j'avais sûrement trop d'attentes. Reste que j'ai bien aimé retrouver la petite musique de Zoyâ Pirzâd, ce sens du l'observation et des petites scènes quotidiennes (mais il y avait trop de dialogues sur la nourriture à mon goût Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 241957).

Je note que tu recommandes ses deux recueils de nouvelles. Ça me donne envie de les découvrir prochainement (en 2021?). cheers
C'est rigolo car à l'inverse, j'ai adoré les moments culinaires qui me mettaient l'eau à la bouche et me donnaient faim! Very Happy
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MessageSujet: Re: Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).   Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 Icon_minitimeJeu 12 Nov 2020 - 9:58

Mon avis sonne sûrement plus négatif que je ne le voudrais, mais c'est le problème lorsque je fais traîner une lecture, les aspects négatifs prennent un peu trop le dessus. Cette lecture n'a pas du tout été désagréable, seulement un peu décevante. Wink

Vavyala a écrit:
Pour la fin,
Spoiler:

Tu me rassures. Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 474727 Je me trouvais franchement sévère après avoir lu vos réactions. Embarassed Je pense effectivement que c'est le peu d'attachement que j'ai ressenti pour les personnages qui a joué (j'ai bien aimé Arezou, mais sans plus). J'en parlais hier avec ma mère qui elle avait beaucoup aimé ce roman et qui n'avait pas été dérangée par le côté décousu ou le manque d'explications psychologiques.

esperluette a écrit:
Je note que tu recommandes ses deux recueils de nouvelles. Ça me donne envie de les découvrir prochainement (en 2021?). cheers
C'est rigolo car à l'inverse, j'ai adoré les moments culinaires qui me mettaient l'eau à la bouche et me donnaient faim! Very Happy

Oui je garde de très bons souvenirs du Goût âpre des kakis et Comme tous les après-midis. I love you À la réflexion, peut-être ai-je ressenti aussi une certaine distance avec ces récits, mais dans le cadre de nouvelles cela m'avait moins gênée. J'avais été très sensible à la poésie et au sens du détail de l'autrice.
Concernant la nourriture, c'est surtout dans certains dialogues à la fin que cela m'a crispée : du style "ton frère est mort au front ? passe-moi le riz pilaf". Razz Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 241957
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MessageSujet: Re: Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).   Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 Icon_minitimeJeu 12 Nov 2020 - 15:49

Je passe rapidement pour vous remercier de vos commentaires, Vavyala, serendipity et esperluette I love you

Tout à fait d'accord avec toi Vavyala sur ton analyse du caractère de la princesse de Clèves et de celui de Arezou ; le livre de Pirzad est trop peu descriptif des sentiments de Arezou pour se faire vraiment une idée précise.
Je trouvais simplement que renoncer était une décision difficile à comprendre et à interpréter.

Je rejoins aussi esperluette sur le fait que le livre est écrit de façon à ne pas susciter l'empathie du lecteur.
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MessageSujet: Re: Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).   Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 Icon_minitimeJeu 12 Nov 2020 - 16:21

esperluette a écrit:
J'avais été très sensible à la poésie et au sens du détail de l'autrice.

Je crois que c'est ce qui fait que j'accroche à son écriture.
Dans ce roman, je garderai un bon souvenir de certains lieux (comme la maison vendue à Sohrab ou celle de la famille de Tamineh, le séjour près de la mer Caspienne), de certains moments (comme ceux où Arezou et Shirine s'installent les pieds sur leurs bureaux et se tournent vers la cour), saisons (comme la description de l'hiver et la neige à Téhéran) ou repas. C'est dans ces petits détails que j'ai pris plaisir à ma lecture.  I love you

Petit Faucon a écrit:
Je trouvais simplement que renoncer était une décision difficile à comprendre et à interpréter.

Oui, c'est vrai que
Spoiler:
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MessageSujet: Re: Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).   Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 Icon_minitimeMer 10 Fév 2021 - 18:39

Suite à l'avis positif d'esperluette sur les recueils de nouvelles de Zoyâ Pirzâd, j'ai tenté Comme tous les après-midi.

La lecture a été très agréable! sunny
J'ai été surprise par la concision des nouvelles, qui tiennent sur 2 à 8 pages (mais assez souvent sur 3-5 pages).
On y retrouve la précision d'orfèvre et la poésie de son écriture. drunken
Elle parle du quotidien, des petits riens qui font la vie, du temps qui passe, de la filiation,... Certaines sont très émouvantes. Sad
2-3 nouvelles sortent de ce cadre et m'ont un peu déroutée, voire déplu. Mais dans l'ensemble, ça été une lecture que j'ai appréciée! sunny
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MessageSujet: Re: Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).   Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 Icon_minitimeMer 10 Fév 2021 - 18:45

Je n'ai lu que la nouvelle qui donne au recueil son titre et rétrospectivement, je préfère ses romans à ce rapide échantillon de nouvelle.

Qu'as-tu pensé de celle-ci Vavyala ? reflète-t-elle la tonalité du recueil ?
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MessageSujet: Re: Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952).   Zoyâ Pirzâd (Iran, 1952). - Page 2 Icon_minitime

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