Alexandre Pouchkine

A toutes celles qui, comme moi, ne supportent pas les températures caniculaires dans lesquelles nous baignons littéralement depuis quelques semaines, je propose un voyage littéraire dans la Russie de Pouchkine.



Pour celle qui ne connaissent pas ce grand romancier/dramaturge/poète : Alexandre Serguéiévitch Pouchkine est né à Moscou en 1799. Par son père, il descend d'une vieille famille noble, et par sa mère, il est l'arrière petit fils d'Abraham Hannibal, le "nègre" de Pierre le Grand, son filleul et favori abyssin. Baigné dès son enfance dans les oeuvres de Molière, Voltaire, Byron et Shakespeare, il entre au prestigieux lycée impérial de Tsarkoie Selo où il se démarque par son talent poétique. A la fin de ses études, il fréquente divers cercles politico littéraires affiliés à des sociétés secrètes : Pouchkine devient ainsi l'étendard poétique des futurs Décembristes, tout en restant à l'écart de leurs conspirations.Mais toute sa vie durant, en raison de ses écrits séditieux, Pouchkine est étroitement surveillé et censuré par la police impériale. Pendant ses exils forcés, Pouchkine parcourt le Caucase, la Crimée, l'Ukraine. Il meurt à Saint Petersbourg en 1837, à 38 ans, au cours d'un duel avec un officier francais (tsss ...) qui courtisait sa femme ...
Parmi ses oeuvres les plus connues, on peut citer La fille du capitaine, La Dame de Pique, Doubrovski, Boris Godounov ...
Et parmi ses oeuvres poétiques, Eugène Oneguine (roman en vers), Le Cavalier de Bronze : c'est un poème inspiré par la statue équestre de Pierre le Grand qui trône à St Petersbourg, statue magnifique (tant par la forme que par la technique) réalisée par le Français Falconet



( Si je vous parle de cette statue, c'est parce que l'année dernière, j'ai dû faire un exposé dessus en histoire de l'art, je ne savais pas du tout dans quoi je me lançais, mais j'étais super contente d'apprendre par la suite qu'elle se trouvait à St Petersbourg - je rêve de visiter cette ville - et qu'elle avait inspiré un poème à Pouchkine )

Alexandre Pouchkine occupe une place de choix dans la littérature russe : bercé dès son enfance dans la langue française, ce n'est que vers l'age de 5 ans qu'il apprend le parler populaire russe par le biais de sa nourrice. Cette méconnaissance de sa langue, ajouté à son métissage, le marginalisent auprès de ses camarades qui le surnomment "le Français". C'est pour cela que Pouchkine étudie avec passion la langue russe. Ce métissage franco russe marque profondément l'oeuvre de Pouchkine. Par exemple, il adapte les règles de la versification française à la poésie russe. Il est le père de la littérature russe telle qu'on la connaît aujourd'hui, celle de Gogol, de Tolstoï, de Dostoïevski ... C'est vraiment le premier auteur russe à s'exprimer et à penser en russe dans ses oeuvres, qui nous entraînent dans la Russie mythique, celle des boyards et des serfs, des tsars et des cosaques ...

Mon seul regret : ne pas savoir le russe, car je rêve de lire Pouchkine en vo. Les traductions ne permettent pas d'apprécier à sa juste valeur l'apport de Pouchkine à la littérature russe. Il n'en reste pas moins un excellent conteur d'histoire, un observateur perspicace de l'âme russe ...

Mon message est un peu long, je posterai mon avis sur Eugène Oneguine un peu plus tard ...

Et vous, quelles sont les oeuvres de Pouchkine que vous avez lues ?

Merci pour tous ces renseignements, mimidd !!! Ton post est très intéressant.

Pour ma part, je n'ai lu qu'un recueil de nouvelles et un recueil de poésies de Pouchkine, que j'ai adorés.

Petit rappel : ce soir, si vous êtes encore d'attaque après Grey's anatomy , à 0h30, est diffusé l'opéra de Tchaïkovski Eugène Onéguine sur France 2 !
Merci Muezza pour l'info

Ca me fait penser que je n'ai toujours pas posté mon avis sur le poème original de Pouchkine ...

Merci du rappel Mimidd

Petit laïus de France2
Musiques au coeur

Citation :

Lundi 28 août
Eugène Onéguine de Tchaïkovski

C'est avec l'opéra de Piotr Ilytch Tchaïkovski, Eugène Onéguine, que nous terminons ces rendez-vous de l'été. Enregistré à l’Opéra Bastille en 2003 et défendu par une superbe distribution, nous y retrouverons dans les principaux rôles : Alexandra Miltcheva, Olga Guryakova, Simon Keenlyside , Piotr Beczala, Kurt Moll et Michel Sénéchal.

Eugène Onéguine est un opéra en trois actes écrit sur un livret du compositeur Constantin Chilovski d'après le poème de Pouchkine. La composition eut lieu entre mai 1877 et janvier 1878. Le travail sur la partition fut assez mouvementé, même interrompu par le mariage catastrophique de Tchaïkovski avec Antonina Milukova et la tentative de suicide qui en résulta. Créé à Moscou en mars 1879 par les élèves du Collège Impérial de Musique de Moscou, la première représentation à l'Opéra Impérial de Moscou (le Bolchoï) eut lieu en janvier 1881.

Que raconte l'histoire ? Madame Larina a deux filles, Olga la rieuse et Tatiana la romantique, la rêveuse. Lenski le poète est le fiancé d'Olga. Il invite Onéguine jeune homme cynique, joueur et désabusé qui vient de Saint-Pétersbourg. Tatiana écrit une lettre passionnée à Onéguine qui la rejette froidement. Au cours du bal d'anniversaire de Tatiana, Oneguine furieux d'avoir été invité par son ami dans cette société de province ennuyeuse excite la jalousie de Lenski en courtisant Olga. Celui-ci le provoque en duel et sera tué par Oneguine... Le prince Gremine, riche aristocrate entre dans la vie de Tatiana et l'épouse. Des années ont passé et Onéguine va revoir Tatiana et comprendre - trop tard qu'il l'aime et ne peut vivre sans elle. Mais elle a juré fidélité au Prince Gremine, et Oneguine réalise qu'il l'a perdue pour toujours…

C'est l'œuvre lyrique la plus célèbre et la plus jouée de son auteur, cependant on a quelquefois reproché à Eugène Onéguine de manquer d'effets scéniques : à cela Tchaïkovski répondait "je montre des êtres semblables à moi qui éprouvent des sentiments que j'ai moi-même éprouvés et que je comprends"…

On y retrouve les grandes lignes du récit poétique de Pouchkine qui y décrit les scènes de la petite bourgeoisie de province. On y retrouve aussi dans les ingrédients du romantisme russe le poids inexorable du destin : un amour mal synchronisé à travers les barrières des conventions sociales. Avant, c'était trop tôt, désormais, c'est trop tard…

Je suis actuellement en train de lire son recueil de nouvelles. J'avoue que c'est une lecture bien agréable. J'aime beaucoup le style de Pouchkine, c'est enlevé mais absolument pas pompeux. Bref, moi qui ne voulais lire que quelques unes de ces nouvelles, je pense finalement que je vais en lire la totalité

Je ne connais que Onegin que j'ai absoluement adoré! J'ai pensé au depart que je n'arriverai pas a rentrer dans un roman en vers et ce fut le cas pour les 20 premieres pages. Mais ensuite, quel bonheur, quel beauté d'ecriture. Chaque poeme est un petit chef d'oeuvre et je raffole de deux lettre celle de Tatiana a Onegin et inversement!

Je viens de terminer " la fille du capitaine"... J'ai beaucoup aimé...le style est très agréable , simple, dans le sens pas pompeux ... et surtout ce que j'ai apprécié , c'est le fait qu'il arrive à ne pas rentrer dans des détails interminables tout en parvenant à ne pas rester superficiel...bon je ne sais pas si je suis très claire, mais on va dire que c'est à cause de l'heure

Merci Mimmid, j'ignorais qu'un tel topic existait!

Comme Jafean, j'ai été un peu hésitante avant de le prendre à la fnac, et puis je me suis dit que vu que j'aimais la poésie et la littérature russe, je ne courrais pas beaucoup de risques. Et j'ai eu raison
L'écriture est superbe, légère, jamais ennuyeuse et on se surprend à lire ce long poème comme un roman. A aucun moment ça ne gêne d'avoir des strophes au lieu de phrases et paragraphes. C'est parfois drôle quand l'auteur nous prend à parti au sujet des rimes, des petons, des membres de la société russe campagnarde... et aussi sublimement tragique. En quatrième de couv, il est écrit que c'est

Citation :

l'itinéraire tragique d'une non-concordance entre un jeune mondain et une jeune femme passionnée de littérature.

Que dire d'autre que non-concordance? C'est exactement ça. Des destinées parallèles qui vont se croiser un instant mais trop tôt, puis une autre fois mais trop tard.
J'ai adoré la lettre de Tatiana et celle d'Onéguine, tout comme sa dernière entrevue avec Tania qui est bouleversante. L'esprit d'Onéguine aussi est si russe, si emporté et si las de tout.
Moi qui aime les auteurs russes, je crois que j'ai encore alongé ma pal!!!

Nougatine a écrit:

C'est parfois drôle quand l'auteur nous prend à parti au sujet des rimes, des petons, ...

Ces fameux vers sur les petons nous ont fait beaucoup débattre avec l'une de mes amies

Citation :

J'ai adoré la lettre de Tatiana et celle d'Onéguine, tout comme sa dernière entrevue avec Tania qui est bouleversante. L'esprit d'Onéguine aussi est si russe, si emporté et si las de tout.

Moi aussi j'ai adoré ces deux lettres. Je les relies souvent, autant pour leur beauté que leur sens crucial dans cette tragédie...

Il y a un bout de temps, ma soeur m'a offert les Contes moscovites de Alexandre Pouchkine et Ivan Tourgueniev. C'etait beaucoup à cause de la couverture qui represente un dessin original de Chagall, mon peintre favori. Mais, c'est un trés bon et beau roman.

Aux amateurs de Pouchkine, je signale qu'Eugène Onéguine sera adapté pour la saison 2008/2009 de l'Opéra de Paris en opéra et en ballet.
L'opéra Eugène Onéguine composé par Tchaikovski est programmé du 6 au 11 septembre à l'Opéra Garnier. Il sera pésenté par la compagnie invitée Le Théâtre du Bolchoi.
Le ballet Onéguine chirographié par John Cranko sur une musique de Tchaikovski sera présenté à l'Opéra Garnier du 16 avril au 20 mai 2009.
Pour plus d'informations sur ces spectacles, rendez-vous sur le site de l'Opéra www.operadeparis.fr

De Pouchkine je n'ai lu que La fille du Capitaine et je me souviens avoir adoré je le conseille!

Et j'ai très envie de lire Eugène Onegine, après avoir lu ce topic!

Je ressors un peu ce topic des profondeurs...

Je ne suis pas sûre que ce soit ici que je doive poster (en même temps, je me sens vraiment seule dans le topic "la danse" ) mais j'ai vu hier le ballet Onegin de John Cranko au Staatsoper de Berlin, basé sur le roman en vers de Pouchkine, et ça a été un véritable choc artistique. C'était vraiment sublime (il faudra que je vous fasse une critique un peu plus détaillée à l'occasion). La danseuse incarnant Tatjana y a mis toute son âme et son énergie, elle était Tatjana...

J'avais vu le film des Fiennes et avait beaucoup apprécié. (il faudra que j'en parle sur le topic des Fiennes d'ailleurs)

Mais là, à peine rentrée je me suis jetée sur internet pour trouver le texte de Pouchkine (j'ai trouvé la version anglaise, qui est dans le domaine public, en attendant de pouvoir me procurer une version française en livre - je ne parle pas russe )

Mais cette histoire m'a vraiment bouleversée, alors je me suis dit que c'était l'occasion, même si je n'en suis qu'au tout début du texte de Pouchkine, de vous faire partager cette magnifique histoire.

Ma prof de français, fan de littérature russe m'a fait découvrir Pouchkine au travers de la dame de pique et d'Onegin.
Cela ne fait aucun doute, J'aime !
Que dire ? L'adaptation d'Onegin avec Ralph Fiennes ne m'a pas plu autant que j'aurais voulu, il y avait tous les ingrédients nécessaires pour faire un chef-d'oeuvre mais j'ai l'impression qu'il manque quelque chose.

Plus encore que ses oeuvres, le personnage de Pouchkine me passionne tout particulièrement, surtout sa triste fin en duel, finalement comme l'un de ses personnages dans Eugène Onegin, et pour les mêmes raisons.
J'ai aussi apprit que Tolstoï s'était inspiré d'une des filles de Pouchkine pour écrire Anne Karenine, j'aimerai en savoir plus sur elle, si quelqu'un a des informations je suis preneuse !
La littérature russe a vraiment quelque chose d'envoutant je trouve.

J'ai lu hier Eugène Onéguine! Et j'ai adoré
Je connaissais l'histoire après avoir vu le film de M. Fiennes. J'étais un peu réticente au début, de lire un livre en vers mais il se lit très facilement et ça change des lectures habituelles. Effectivement les lettres, d'Eugène et Tatiana sont très belles. Tout est clair, facile à comprendre, et les sentiments sont très bien décrits. J'ai terminé ce livre en plaignant Onéguine, et Tatiana, je n'aurai pas aimé être à leur place. Savoir que sa vie ne nous rendra jamais heureux, quel constat terrible à faire si jeune !!
Ce livre m'a donné envie de découvrir d'autres oeuvres de Pouchkine.

J'ai terminé il y a quelques temps La fille du Capitaine. J'y ai retrouvé ce que j'aime dans la littérature russe, envolée des sentiments, campagne enneigée...
C'est une histoire simple, basée sur des faits historiques assez hallucinants, mais très bien écrite.

J'ai ce livre sur ma PAL depuis bien longtemps, et ce que tu en dis Nougatine me donne envie de m'y plonger, d'autant que je n'ai encore rien lu de Pouchkine.

Je parcours pas mal d'anthologies de poésie en ce moment, c'est même une de mes occupations favorites, et je me suis replongée dans l'Anthologie de la poésie russe, publiée chez Gallimard.
J'avais envie de partager deux poèmes de Pouchkine qui me touchent particulièrement et que j'affectionne beaucoup

"Le Souvenir

Lorsque pour le mortel se tait le jour bruyant,
Quand par les rues muettes de la ville
S'étend l'ombre à demi transparente des nuits
Et le sommeil, prix des labeurs du jour,
C'est alors que pour moi se traînent en silence
Les longs instants d'une veille accablante.
Dans cette nuit oisive en moi brûle plus fort
Au fond du cœur la dent de mon serpent ;
De pénibles pensers, des rêveries se pressent
Dans mon esprit écrasé par l'angoisse.
Le souvenir déploie devant moi sans un mot
Son long rouleau, son parchemin sans fin.
Et relisant ma vie, écrasé de dégoût,
Je ne sais plus que trembler et maudire.
Et, amer, je me plains, mais les larmes amères
N'effacent pas les lignes douloureuses."

"Le Démon

Dans les jours où étaient nouvelles pour moi
Toutes les impressions de l'Être —
Et les regards des jeunes filles,
Et le bruissement des forêts,
Et le chant du rossignol la nuit, —
Où les hauts sentiments,
La liberté, la gloire et l'amour,
Et l'inspiration des arts
Troublaient mon sang si fort,
Un mauvais esprit vint me trouver en secret,
Ombrageant d'une mélancolie soudaine
Les heures d'espoirs et de plaisirs.
Ces rencontres étaient tristes :
Son sourire mystérieux,
Ses paroles cyniques,
Versaient un poison glacé dans mon âme.
Par ses mensonges perpétuels
Il bravait le destin ;
Il appelait illusion le Beau ;
Il méprisait l'inspiration ;
Il ne croyait ni en l'amour ni en la liberté —
Il regardait la vie en se moquant
Et rien dans la Nature ne trouvait grâce à ses yeux."

Je profite de la rediffusion d'Eugène Onéguine
https://the-inn-at-lambton.1fr1.net/t74p375-opera#516915
pour remonter le sujet.
J'insisterais sur le fait que parmi tous les grands de la littérature russe, Pouchkine est certainement le plus cher au peuple russe - Sans doute son progressisme n'est-il pas étranger à son "adoption" par le système soviétique qui notamment rebaptisa en son honneur la ville Tsarskoïe Selo ( littéralement le hameau du Tsar , on comprend qu'ils aient tenu à en changer le nom ), mais en l’occurrence le système suivait le peuple
et Eugène Onéguine - roman +opéra, Tchaîkowski aussi est trés populaire - est sans doute l'oeuvre nationale russe par excellence -
Pour être tout à fait honnête je ne l'ai pas encore lu, mais j'ai un peu de mal à suivre cet enthousiasme: Eugéne est vraiment très antipathique et Tatiana bien naïve de s'amouracher d'un pareil individu, mais la musique est belle.

J'ai aussi toujours entête quelques vers du "Cavalier de Bronze" découvert au hasard d'un de mes manuels de russe

J'ai lu La dame de Pique et j'ai adoré! C'est très court mais alors c'est d'une intensité incroyable. Il ne se passe finalement pas tant de choses que cela, l'histoire tient sur un fil mais l'écriture est géniale et la fin est glaçante. Je vais lire les aurtres nouvelles du recueil si j'arrive à remettre la main sur mon exemplaire (joies du déménagement!!!).

Je suis très satisfaite de voir ce forum si riche, je craignais qu'il se limite à JA [fin HS] !

La dame de pique est une excellente nouvelle, un conte à sa façon ! Il existe un opéra tiré de cette nouvelle, quelqu'un l'a vu ?

Pour ne pas être trop HS dans le topic de Ralph Fiennes, je propose qu'on continue de parler de Eugène Onégine ici, parce qu'il me semble que le film a, en tant qu'adaptation directe du roman de Pouchkine, plus sa place ici que dans le topic de l'acteur. Mais corrigez-moi si je me trompe.

Bon allez, Annwvyn m'ayant convaincue, je note ce roman pour une prochaine lecture. Voilà longtemps que j'hésite à cause des vers, et finalement, je verrai si j'aime ou non . Je suis en particulier curieuse de lire les touches d'humour dont a parlé Annwvyn. Pouchkine qui te fais penser à Jane Austen, voilà qui m'intrigue .

J'ai vu l'opéra tiré de La Dame de Pique Lady A, lui aussi de Tchaïkovski. Comme je n'ai malheureusement pas lu la nouvelle, je ne suis pas en mesure de juger de sa fidélité, mais je me souviens avoir bien aimé l'histoire. Et la musique est très belle .

Oui, je pense que tu as raison Tatiana, c'est plus approprié de parler d'Eugène Onéguine et de son adaptation ici (et cela aura le mérite de faire davantage connaître ce film ).

Tatiana a écrit:

Je suis en particulier curieuse de lire les touches d'humour dont a parlé Annwvyn. Pouchkine qui te fais penser à Jane Austen, voilà qui m'intrigue

Si je t'ai convaicue de lire le livre, j'en suis très heureuse ! J'espère que tu aimeras ! Au final, je suis entrée dans l'histoire assez facilement, même si les vers m'ont parfois semblé être un écran entre l'histoire et moi-même, m'empêchant d'être tout à fait absorbée. Quant à l'humour, vraiment, il m'a marquée (notamment dans la description des caractères des personnages, ou de la société)... mais qui sait, c'était peut-être un effet de mon imagination ? J'a hâte de lire ton avis Tatiana (et Tatiana, c'est tout de même ton héroïne, alors il faut que tu lises son histoire ! )

Citation :

les vers m'ont parfois semblé être un écran entre l'histoire et moi-même, m'empêchant d'être tout à fait absorbée.

Sans doute une différence de sensibilité mais c'était vraiment l'effet inverse pour moi. Je trouve que cela permet de rentrer dans le texte et de le suivre au rythme des vers. La poésie était faite pour être chantée autrefois et un bon poème a une sonorité que certains textes en prose n'ont pas (je dis bien certains ;-)). Après c'est aussi une question de goût, on peut parfaitement aimer la littérature en prose et ne pas apprécier la poésie ou du moins, y être moins sensible.

@Tatiana : il est passé cette saison à l'opéra Garnier en plus mais je l'ai loupé. Je vais devoir pas mal attendre avant qu'il repasse je crois...

Lady A a écrit:

Après c'est aussi une question de goût, on peut parfaitement aimer la littérature en prose et ne pas apprécier la poésie ou du moins, y être moins sensible.

Je suis bien d'accord... et généralement, j'apprécie beaucoup la poésie, et y suis très sensible ! Peut-être était-ce plutôt ici une question de traduction ?