Quelques petits reproches...

merci Dorian pour ton analyse.
La distribution des élèves par maison peut paraître génant, mais étant faite par un objet devin et lisant dans les pensées permet de cerner rapidement les caractéristiques de l'individu (de l'élève qui va maitriser un pouvoir important susceptible d'être dangereux).
Je vois cela comme une sécurité pour savoir savoir dès le plus jeune âge à quel fin, le futur sorcier va utiliser sa magie.

je ne suis pas d'accord pour Peter, je lui trouve au contraire une certaine force de caractère car il assume la folie de ses parents, il y puise le courage de faire partie d'affronter Voldemort dans le ministère de la magie.

(je vais franchement le rater cette fois! )
Quedever (Peter) affrontent ses parents? Darcy, je pense que je n'ai pas été assez clair dans ma formulation. Je parle de Peter (Quedever) celui qui a trahit les parents d'Harry, et qui livre Harry à Voldemort?
Es ce que tu parles de Neville ou d'un autre Peter? Il y a tellement de perso que j'en ai surement oublier un

attends je parlais de Neville (je suis la Reine de la Confusion) pffff
du coup, pour Quedever, il s'est quand même tranché la main pour voldemort, ce ce serait pas du courage ça même si c'est guidé par la peur

C'est vrai qu'il ne fait jamais preuve de courage et qu'il est étrange que le choipeau l'ait envoyé à Gryffondor alors qu'il est sensé être infaillible. Mais le choipeau doit d'abord repérer un potentiel, et prendre en compte les choix. Par exemple, pour choisir de répartir Neville, il prend son temps avant de choisir, et finalement on découvre que Neville est courageux mais ce n'est pas une évidence. peut-être que Peter tenait vraiment à Gryffondor plus que tout, ou alors que le choipeau avait repéré une étincelle de courage au fond de lui, mais que contrairement à Neville Peter n'a jamais su la mettre à profit.

Pour le fait qu'il n'y ait pas de Serpentard lambda, sympa, etc, c'est vrai que ça manque (même si Slughorn, malgré ses défauts, est plutôt jovial) mais il faut aussi prendre en compte que la série tourne pas mal autour des différents préjugés, tous les personnages en ont et on voit comment certains les surmontent et d'autres pas. Harry a dès le départ un préjugés contre les Serpentards, parce qu'on l'a prévenu contre eux, et à cause de la conduite de Drago chez Mme Guipure et dans le train, et par la suite il n'a aucune raison de les aimer ou de vouloir les fréquenter.
Mais on voit que même s'il a des raisons, il est parfois injuste (par exemple, il commence à parler aimablement avec Slughorn, et quand celui-ci dit qu'il est un Serpentard, Harry a un mouvement de recul et Slughorn doit carrément s'en excuser! Là je trouve justement que c'était la conduite d'Harry qui n'était pas à son avantage).
Du coup, son préjugé anti-serpentard doit être assez fort pour que quand on le voit tomber au dernier moment dans l'épilogue où il dit à son fils que s'il va à Serpentard, ce n'est pas grave, ce soit marquant. Si on avait introduit avant dans la série un gentil serpentard de service, Harry n'aurait plus eu de raison d'avoir ce gros préjugé à surmonter.

Plus globalement, je trouve que ce n'est pas une bonne chose de répartir les gens selon leur personnalité, du temps des Fondateurs, ça pouvait se comprendre, ils pouvaient vouloir former ceux qui avaient la même mentalité, mais après, ça ne s'imposait plus. Parce que tu es courageux, tu ne vas vouloir être qu'avec des gens courageux? Ils devraient être réparti de façon aléatoire (et en fait, même si la réplique de Dumbledore à Rogue était pleine de bonnes intentions, je la trouve carrément insultante et "gryffondorcentré": comme quoi Rogue serait devenu trop bon pour Serpentard et aurait mérité d'être un Gryffondor, alors que ça reste un vrai Serpentard, simplement les membres des maisons sont plus nuancés que ça, on peut rarement les réduire à un gros traits de caractère, on voit bien qu'on ne peut pas les enfermer dans des cases (Hermione aurait été sans doute aussi heureuse à Serdaigle, les Poufsouffle sont considérés comme des biens braves mais Smith est imbuvable, Dumbledore était sacrément ambitieux et Percy l'est aussi...)

Citation :

Surtout, j'aurai aimé, que les romans se terminent par l'abolition du système des maisons, système qui selon moi, fait plus de mal que de bien, et non pas seulement sur un éloge de Severus Rogue par Harry pour rassurer son dernier.

Pareil, je trouve dommage que finalement, la répartition ne soit jamais remise en question, que les quatre maisons doivent s'unir pour le bien de l'école, y compris Serpentard, c'est dit et c'est bien gentil, mais peut-être que si dès le départ, ils avaient réparti par tirage au sort, on aurait eu moins d'ennuis 1000 ans plus tard.

Je vais en oublier (des défauts) mais je reviendrai plus tard.

Pour le moment deux me reviennent :

- Ginny. Je n'ai jamais encaissé la fin du tome 6, quand Harry explique qu'il ne reviendra pas faire sa 7ème année, blabla, et qu'il se sépare de Ginny. Enfin, je suis d'accord sur le principe du "tu comprends, je ne veux pas qu'on s'en prenne à toi pour m'atteindre" mais ce qui me gêne, c'est que son désir de protection ne s'étend pas à ses deux meilleurs amis. Je trouve ça très macho "retourne à tes marmites, chéri, j'ai un boulot d'homme à effectuer".

Et ce qui me gêne encore plus, c'est la chute du livre : "Il se sentit le coeur plus léger à la pensée qu'il pouvait encore profiter d'une dernière journée paisible et ensoleillée en compagnie de Ron et Hermione"

Moi je ne sais pas, mais à sa place j'aurais choisi de la passer avec ma petite amie, cette dernière journée, surtout si je savais qu'une séparation approchait. Ca m'a toujours gêné, cette fin.

- les serpentards. Bé, je ne les aime pas non plus, mais faut dire qu'il est difficile de les aimer en lisant le livre, hein ? Lors de la bataille finale, ils quittent tous le château avant le grabuge et plusieurs d'entre eux se joignent aux troupes de Voldemort. Seul Slughorn revient, avec des renforts.
J'aurais bien aimé aussi que quelques uns d'entre eux restent pour se battre avec les défenseurs de Poudlard. Je trouve aussi que ça fait trop cliché : "aucun serpentard ne vaut rien, ils sont tous du côté des mages noirs". C'est un peu simpliste, quand même.

De même que la seule fille de Serpentard qui est décrite, Pansy Parkinson, est apparemment plutôt moche ; elle a "une mâchoire de bouledogue" et je dois oublier des détails. Elle est moche et méchante, en fait. Ca fait peur, dites donc, à la longue.

Aislynn a écrit:

- Ginny. Je n'ai jamais encaissé la fin du tome 6, quand Harry explique qu'il ne reviendra pas faire sa 7ème année, blabla, et qu'il se sépare de Ginny. Enfin, je suis d'accord sur le principe du "tu comprends, je ne veux pas qu'on s'en prenne à toi pour m'atteindre" mais ce qui me gêne, c'est que son désir de protection ne s'étend pas à ses deux meilleurs amis. Je trouve ça très macho "retourne à tes marmites, chéri, j'ai un boulot d'homme à effectuer".

Et ce qui me gêne encore plus, c'est la chute du livre : "Il se sentit le coeur plus léger à la pensée qu'il pouvait encore profiter d'une dernière journée paisible et ensoleillée en compagnie de Ron et Hermione"

Moi je ne sais pas, mais à sa place j'aurais choisi de la passer avec ma petite amie, cette dernière journée, surtout si je savais qu'une séparation approchait. Ca m'a toujours gêné, cette fin.

Quelque part, c'est vrai, mais en fait Harry place l'amitié bien au dessus de l'amour. Ginny n'est pas une amie en tant que telle et il n'est pas à même de lui demander de se mettre en danger, d'ailleurs il ne me semble pas qu'elle s'impose dans le trio. Elle est plutôt discrête ce que je trouve est une bonne chose.

Je suis d'accord avec Darcy. A la base, l'histoire tourne avec le trio d'amis et Harry considère Ron et Hermione comme sa famille. Ils ont toujours été là dès le départ et l'ont soutenu à chaque fois (bon il y a eu quelques chlashs avec Ron mais bon, on n'en tient pas compte ). Ils l'ont suivi dans cette guerre et partager une dernière journée avec eux avant "la fin" était necessaire pour Harry. A ce moment, se souvenir de leur renconte, leurs fous rires, des bons moments lui a peut être apporté un peu de sérenité. Je ne sais pas si je suis claire là

Oui, tu es claire, Miss Margaret, mais je ne suis pas convaincue pour autant

Tant pis Tu dois être plus romantique que moi à vouloir qu'il passe du temps avec sa copine plutot qu'avec ses amis (ce n'est pas un reproche, au contraire )

Mince, je me suis trahie, je crois

Je viens de trouver "le" vrai gros défaut des livres, à mon avis bien sûr : je trouve qu'il manque un glossaire à la fin pour expliquer en quelques mots ce que sont devenus tous les personnages.

Ce n'était pas possible dans l'épilogue, bien sûr, qui serait devenu un catalogue ou une énumération, mais je pense que ça aurait du figurer à la fin du dernier tome, sous forme d'annexe.

Sinon, pour rajouter un petit mot par rapport aux derniers posts, que je viens de relire : hum, je dois être la seule à trouver chouette la répartition par maison, apparemment. Pour moi ça s'apparente un peu à des classes des niveau, et je ne vois pas où est le mal de répartir les gens par affinités ou traits de caractère.

D'autant que ça n'empêche pas de fréquenter les élèves des autres maisons, il y a même des cours communs, tout ça. Il y a une rivalité, bien sûr, mais tant que ça reste bon enfant... non, vraiment, moi je trouve ça plutôt sympa, même si on est bien d'accord sur le fait qu'une personnalité est une chose si complexe que fréquemment les gens ont des traits de caractère ou du potentiel qui font qu'ils pourraient appartenir à une autre maison que la leur.

Ou inversement, comme pour Neville et Luna, on peut au départ se demander ce qu'ils font dans leurs maisons respectives, Neville à Gryffondor et Luna à Serdaigle, et pourtant, et pourtant...


Arf, les Serpentards.. bé, il y en a un autre qui aurait peut-être mérité d'être connu, c'est Régulus, le petit frère de Sirius. Oui, je sais bien, il est devenu un mangemort, encore un. Mais il a vite compris qu'il avait fait fausse route et on peut dire qu'il avait des tripes aussi, celui-là.
Il a osé quitter le mouvement et même amorcer la chute de Voldemort en volant un des horcruxes. D'après le récit de Kreatur, il savait qu'il en mourait, mais ça ne l'a pas empêché.

Et puis Kreatur l'aimait beaucoup, j'en conclus que même si cet elfe est un peu bizarre, Régulus ne devait pas le maltraiter comme les Malefoy maltraitaient Dobby.